Nora et Léon ont seize ans et viennent de faire leur rentrée en seconde au lycée. Ils se plaisent au premier regard et s’entr’aiment d’un amour contrarié par le sort. Car Tarek, le grand frère de Nora travaille dans l’hypermarché dirigé par le père de Léo et s’en fait licencier pour un vol qu’il affirme n’avoir pas commis. L’assaut prolongé des haines parentales condamne cet amour fatal.
Le lecteur cultivé aura peut-être identifié, dans les quelques lignes ampoulées qui précèdent, mes piteux efforts de paraphraser le prologue archi-connu de "Roméo et Juliette" ("Two households both alike in dignity….") dans sa traduction par Victor Bourgy. Car c’est cette histoire universelle dont "16 ans" s’inspire en en modernisant les enjeux.
Ce n’est pas la première fois qu’une telle entreprise est menée. "Roméo et Juliette" est peut-être, de tout le répertoire, la pièce la plus souvent adaptée, soit qu’on en respecte scrupuleusement le texte et l’époque soit qu’on s’en éloigne plus ou moins. Baz Luhrmann en avait signé une adaptation d’un kitsch ébouriffant sans en modifier une parole : j’ai encore aux oreilles la voix lugubre du chœur qui ouvre "Romeo + Juliet" en récitant le prologue dont je viens de citer des extraits. West Side Story en constitue une autre adaptation beaucoup plus libre mais pas moins réussie.
Déjà en 1987, Gérard Blain, dans "Pierre et Djemila" avait mis en scène deux adolescents d’une cité HLM dont l’amour se brise sur les préjugés raciaux et les conflits de classe. C’est la même et riche formule, qui entremêle la tension romantique et les enjeux politiques, que reproduit près de quarante ans plus tard Philippe Lioret. Ce réalisateur est l’un des meilleurs de la scène française. Sa filmographie, aussi concise soit-elle, ne compte que des pépites : "L’Equipier" (2004), "Je vais bien, ne t’en fais pas" (2006), "Welcome" (2009), "Toutes nos envies" (2011), adapté du livre que j’ai tant aimé d’Emmanuel Carrère, "Le Fils de Jean" (2016)…
Deux qualités m’ont particulièrement touché dans ce film La première – comment pourrait-il en être autrement – est la fraîcheur de ses deux acteurs principaux et la beauté radieuse de leur amour. On le dit souvent ; mais on l’oublie plus souvent encore : Romeo et Juliette (qui fêtera ses quatorze ans dans deux semaines nous apprend le texte de Shakespeare) sont des enfants et s’aiment d’une passion virginale. La mise en scène de Stuart Seide au Théâtre du Nord en 1999 y insistait. Sabrina Levoye et Teïlo Azaïs l’incarnent avec une pudeur et une retenue bouleversantes. La seconde est la richesse du scénario qui ne ménage aucun temps mort. L’histoire racontée par Shakespeare est bien loin ; mais l’enchaînement tragique est aussi implacable. Reprocherait-on aux figures des pères ou du frère leur simplisme, je répondrais qu’elles sont, comme dans la tragédie grecque, comme chez Shakespeare des archétypes ? Quant à l’issue du drame, qu’on redoute fatale, elle nous réserve deux splendides surprises.
Un film riche en émotions. Superbement scénarisé , aux personnages excellemment construits et interprétés, tenu de bout en bout à la tension palpable . Une très grande réussite à ne pas manquer.
Un film digne du cinéma français, reprenant les bases d’un grand classique, tout en étant parfaitement adapté à la société du XXIe siècle, une histoire d’amour impossible est un drame familial dans lequel beaucoup de jeunes et d’adultes se reconnaîtront. Être tiraillé entre le devoir et l’amour. Une pression psychologique de la famille et de la société en guerre avec le sentiment le plus profond qui existe; l’amour. 1h34 de surprises et de rebondissements, de bouleversement et d’émotion. Un film à faire vibrer et palpiter vos cœurs.
"16 ans" est un film que j'ai bien apprécié. L'histoire est sympa, les acteurs jouent très bien et l'intrigue est assez bien présente. est un film que j'ai bien apprécié. La fin est un peu surprenante et j'aurais bien voir une autre direction à un certain détail de la fin du film.
Incroyablement nul. Comment est ce possible avec l’accès a tant de culture aujourd’hui de pouvoir créer et mettre en scene des choses aussi nul ? Le miracle dans ce film réside dans l’époustouflante capacité du réalisateur a pouvoir sortir une telle horreur. Clichés, réchauffé, sans intérêt. Toujours les memes histoires, toujours les méchants maghrebins qui tyrannisent leur soeur en quete d’un idéal blanc ( qu’en réalité elles vomissent ^^) toujours la meme propagande, et toujours les memes flop:)
Quel film ! Les jeunes acteurs sont magnifiques, on les suit dans cette histoire tellement contemporaine avec toutes les aberrations qu'elles génèrent et cette déferlante qui en découle. Bluffant, puissant, superbe film !
cette nouvelle adaptation de Roméo et Juliette m'a déçu , trop de clichés tuent le film. les deux jeunes acteurs tirent leur épingle de ce maelström qui rend mal à l'aise .
Attention rare festival de clichés : une famille maghrébine aux moeurs anciennes (le frère caïd, le père qui ne fait rien, la mère qui fait le ménage et la soeur interdite d'études supérieures) qui détruit une famille française détruite. À part Jean-Pierre Lorit, toujours aussi rare que parfait, tout sonne faux. Bref, relisez Roméo et Juliette, vous en sortirez plus heureux.
Un énième film cliché met en scène Nora, amoureuse de Leo, dont la relation est impossible car le frère délinquant et violent de celle ci, Tarik, s'y oppose etc….
Très décevant, un scénario plat. Quelle lourdeur ! Tant sur la prestation des acteurs que sur la réalisation. Les dialogues semblent écris par un gamin de 6ème, sérieusement... Une fable fantasmée pour un rendu au réalisme inexistant, depuis quand les téléfilms du dimanche après-midi finissent au cinéma ? Sans parler de la quantité étouffante de clichés et de conceptions complètement éculées, le film semble noyé dans une idéologie nauséabonde.
Beaucoup de stéréotypes sur l'homme maghrébins qui est dit violent dans le film. Dans un film français qd ils ya des maghrébins c'est tjr pr mal nous représenter, et puis c tjr la même histoire, le petit blanc qui va soit disant sauver la petite amie la maghrébine de sa famille toxique qui "l'empêche" de vivre sa vie, ridicule. Le cinéma français est une honte et n'évoluera jamais.
Jolie petite histoire d' amour comme on y croit à 16 ans sous fonds de banlieue et de beaux quartiers qui s' affrontent dans leur manière de vivre et de penser. La vie de Nora dans sa famille est proche de la réalité vécue par certaines jeunes filles, la vie de Léo fils de parents aisés autant intransigeants à leur manière l' est tout autant... Seules les mamans semblent avoir un coeur... La fin m' a surpris!