AlloCiné
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Votre avis sur 16 ans ?
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J'y suis allé sans savoir l'histoire, fais assez rare, mais bien surpris par ce film qui est fort en émotion et qui monte assez vite en pression dès que l'histoire du frère et du père est placé. Cela par en sucette et ces deux ados tentent coûte que coûte de garder leur amour intact. Le duo est nickel dans cette immense tempête dans lequel ils sont pris malgré eux!! On est pris dans cette tornade d'émotion et pour le happy end ben voilà....sorti bien deg. Malgré tout excellent film!!
NOTE : 8/10
NOTE : 8/10
Une relecture moderne de Roméo et Juliette sur la violence dans la société française: les licenciements dans les entreprises, la rigidité de la famille patriarcale, les bagarres et insultes. Le casting est excellent et l'utilisation parcimonieuse de la musique très fine. La question du racisme n'est pas assez creusée.
Excellent , surprise très agréable de ce film à l'affiche , une histoire d'amour entre adolescents qui tourne progressivement au cauchemar , les acteurs jouent juste et l'histoire est prenante. Je conseille.
Très beau film vu en avant-première en présence du réalisateur Ph Lioret. Le duo de jeunes acteurs est très juste. Les familles qui les entourent sont parfaites. Ph Lioret est très fin. Il ne tombe pas dans les stéréotypes de ces deux cultures qui se font face. Un film sensible dont on reparlera au petit-déjeuner, c’est sûr (😉 à philippe Lioret). Et vous aussi…
Très bon film, énormément de justesse dans le jeu des acteurs, en particulier Teïlo Azaïs qui crève l'écran. Plus le temps passe et plus les films français vont dans le sens de la complexité et de la nuance, bref de la justesse. Même si dans ce film comme ailleurs on n'évite pas tous les poncifs (le Maghrébin accusé de vol évidemment à tort, les flics évidemment partiaux...), c'est la justesse qui prédomine. La fin n'est pas courue d'avance, le film est haletant.
Deux petits amoureux et deux milieux sociaux qui s'opposent. On est loin des amourettes adolescentes, c'est un très joli film fort et tragique
Le film français "16 ans" réalisé par Philippe Lioret ( "l'équipier" , "Welcome") propose une relecture de "Romeo et Juliette"à la lumière des fractures sociales et des tourments des adolescents d'aujourd'hui.
Nora et Léo se rencontrent le jour de la rentrée en classe de Seconde. Leurs regards s’enchâssent et tout est dit. Le frère de Nora, manutentionnaire à l’hypermarché local, est accusé de vol et viré sur-le-champ. Le directeur de l’hypermarché c’est Franck, le père de Léo. Les deux familles s’affrontent, les différences s’exacerbent et le chaos s’installe. Les vies de Nora et Léo s’embrasent.
C'est très bien filmé et interprété sans effets "tarte à la crème" ou discours pontifiants.
Les deux interprètes principaux sont formidables et l'ensemble tient vraiment la route malgrè un sujet déjà traité moult fois au cinéma.
A voir
Nora et Léo se rencontrent le jour de la rentrée en classe de Seconde. Leurs regards s’enchâssent et tout est dit. Le frère de Nora, manutentionnaire à l’hypermarché local, est accusé de vol et viré sur-le-champ. Le directeur de l’hypermarché c’est Franck, le père de Léo. Les deux familles s’affrontent, les différences s’exacerbent et le chaos s’installe. Les vies de Nora et Léo s’embrasent.
C'est très bien filmé et interprété sans effets "tarte à la crème" ou discours pontifiants.
Les deux interprètes principaux sont formidables et l'ensemble tient vraiment la route malgrè un sujet déjà traité moult fois au cinéma.
A voir
Un super jeux d’acteurs pour un scénario d’un réalisme puissant ! Foncez voir 16 ans !
FaRem
On ne choisit pas la personne qu'on aime et on choisit encore moins sa famille. Pour Léo et Nora, c'est le coup de foudre, mais leur romance va être rendue impossible par des tensions familiales. Alors que Philippe Lioret avait joué la carte de la pudeur et de la sobriété dans son précédent film, le bon et touchant "Le fils de Jean" (sa dernière réalisation "Paris-Brest" était un téléfilm), le réalisateur se montre moins subtil dans son récit. Il propose une sorte de version moderne "Roméo et Juliette" en mettant tout ce qui est possible pour exacerber les désaccords et dissensions. En plus des différences culturelles et sociales, les deux amoureux se retrouvent mêlés à une histoire entre le père de Léo et le frère de Nora qui prend des proportions démesurées. Un récit romanesque loin de l'histoire d'amour fleur bleue avec une dramaturgie poussée à l'extrême et un dénouement marquant. Le scénario est un peu limité, mais l'ensemble est pas mal notamment grâce à ces deux jeunes acteurs qui sont remarquables.
selenie
Deux jeunes qui ne savent même pas encore qu'ils sont amoureux et surtout qui ne savent pas que leur relation est en danger alors même qu'elle n'a pas commencé quand en parallèle un jeune homme qui perd son emploi pour faute grave. Le grain de sable apporte son lot d'interrogation, le mis en cause est-il coupable ?! Malheureusement le spectateur connaît la réponse, le réalisateur n'a pas été assez subtil sur ce point surtout quand on a l'épilogue ensuite. Par là même, ce jeune homme n'est pas tout blanc même s'il cherche à travailler, sa soeur le dit elle-même il ne fait que des conneries. Le plus gênant est qu'il devient violent, devient soudainement une caricature d'islamiste envers sa soeur alors qu'a priori c'est un comportement nouveau, d'où une petite incohérence le conflit aurait alors dû être amené différemment. Ainsi tout repose sur l'islam ce qui est un peu facile dans ce cas-là, surtout que la différence entre les deux familles se fait aussi au niveau social, donc musulman de couleur pauvre et chrétien blanc et riche ce qui est un peu caricatural. Néanmoins, le réalisateur capte à merveille les amours adolescentes de ces deux jeunes, un "Roméo et Juliette" moderne mais basique, peu innovant en vérité mais joliment filmé, subtil dans les émotions avec en prime deux belles révélations. Note généreuse.
Site : Selenie.fr
Site : Selenie.fr
weihnachtsmann
C’est franchement éprouvant cette dégringolade de sentiments et de haine.
Quand on pense qu’elle est née de l’amour et de la tendresse..
C’est un film dur pour les deux familles. Les cultures s’entrechoquent et on ne peut imaginer la fin terrible qui se prépare.
Vraiment très fort.
Quand on pense qu’elle est née de l’amour et de la tendresse..
C’est un film dur pour les deux familles. Les cultures s’entrechoquent et on ne peut imaginer la fin terrible qui se prépare.
Vraiment très fort.
Jorik V
La filmographie de Philippe Lioret, auteur assez rare mais constant tout autant que cinéaste du réel et des sentiments approuvé, ressemble presque à un sans-faute. Du culte et magnifique « Je vais bien, ne t’en fais pas » en passant par le césarisé « Welcome » ou le moins connu mais tout aussi beau « Le fils de Jean », tous ces films nous ont touchés, émus et embarquées dans leur tourbillon d’affects et d’émotions. De le voir s’attaquer à une transposition de la plus célèbre des pièces de Shakespeare, en l’occurrence « Roméo et Juliette », nous semblait quelque peu cavalier voire étrange de la part de cet auteur. Et bien on aurait eu tort de ne pas lui faire confiance tant il nous prouve encore une fois la maestria et la perfection de son cinéma. Il parvient à faire sienne cette illustre pièce en gommant certains aspects. Notamment et forcément les côtés trop théâtraux mais aussi ses envolées lyriques et romantiques, parfois poussives et propres à l’époque où elle se déroule, pour l’ancrer dans le réel de la France d’aujourd’hui.
« 16 ans » est donc à la fois un puissant drame social où la différence de milieu et de religion est un frein à l’amour mais où la puissance de celui-ci n’a que faire des embûches sociales et culturelles. En une heure et trente minutes top chrono, il parvient à nous faire pleurer par la beauté et la tristesse de ce qui se joue, à nous faire frémir par l’engrenage infernal dans lequel les deux tourtereaux se retrouvent et à nous faire réfléchir par les tenants et aboutissants de la fracture sociale qui impactent sur la relation des deux protagonistes. Et comme toujours chez le cinéaste, très grand directeur d’acteurs, tout sonne juste, tout raisonne vrai. Dès le départ on croit à ce coup de foudre qui nous fait vibrer comme à seize ans. Durant tout le film, on a une boule au ventre à chaque nouvel élément perturbateur d’une relation qui devient quasiment impossible.
La bonne idée de Lioret est de n’avoir choisi que des acteurs quasiment inconnus, notamment dans les rôles principaux, facilitant le processus d’identification et ne laissant aucune idée préconçue sur un acteur nous détourner de son rôle et de ce qui se joue. L’osmose entre les deux jeunes acteurs principaux est d’ailleurs indéniable, la direction de casting a bien fait son travail. De plus, tous les rôles secondaires sont impeccablement joués, évitant les clichés (notamment Nassim Lyes dans le rôle du grand frère invasif et plein de haine). Et ce qui est fort c’est que l’on peut se mettre à la place de chacun des personnages et les comprendre, les frontières entre le bien et le mal, la raison et les torts étant parfaitement poreuses ici. On n’en déteste aucun, leurs motivations imprégnées par le rang social et de différences culturelles sont toutes légitimes et compréhensibles. Et lorsque la fin arrive, on est en miettes comme les protagonistes, écœurés par le gâchis auquel on vient d’assister. Jusqu’aux scènes d’épilogue, toutes plus édifiantes et rageantes les unes que les autres. « 16 ans » est un petit grand film et ces Roméo et Juliette des temps modernes nous ont déchiré le cœur.
Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
« 16 ans » est donc à la fois un puissant drame social où la différence de milieu et de religion est un frein à l’amour mais où la puissance de celui-ci n’a que faire des embûches sociales et culturelles. En une heure et trente minutes top chrono, il parvient à nous faire pleurer par la beauté et la tristesse de ce qui se joue, à nous faire frémir par l’engrenage infernal dans lequel les deux tourtereaux se retrouvent et à nous faire réfléchir par les tenants et aboutissants de la fracture sociale qui impactent sur la relation des deux protagonistes. Et comme toujours chez le cinéaste, très grand directeur d’acteurs, tout sonne juste, tout raisonne vrai. Dès le départ on croit à ce coup de foudre qui nous fait vibrer comme à seize ans. Durant tout le film, on a une boule au ventre à chaque nouvel élément perturbateur d’une relation qui devient quasiment impossible.
La bonne idée de Lioret est de n’avoir choisi que des acteurs quasiment inconnus, notamment dans les rôles principaux, facilitant le processus d’identification et ne laissant aucune idée préconçue sur un acteur nous détourner de son rôle et de ce qui se joue. L’osmose entre les deux jeunes acteurs principaux est d’ailleurs indéniable, la direction de casting a bien fait son travail. De plus, tous les rôles secondaires sont impeccablement joués, évitant les clichés (notamment Nassim Lyes dans le rôle du grand frère invasif et plein de haine). Et ce qui est fort c’est que l’on peut se mettre à la place de chacun des personnages et les comprendre, les frontières entre le bien et le mal, la raison et les torts étant parfaitement poreuses ici. On n’en déteste aucun, leurs motivations imprégnées par le rang social et de différences culturelles sont toutes légitimes et compréhensibles. Et lorsque la fin arrive, on est en miettes comme les protagonistes, écœurés par le gâchis auquel on vient d’assister. Jusqu’aux scènes d’épilogue, toutes plus édifiantes et rageantes les unes que les autres. « 16 ans » est un petit grand film et ces Roméo et Juliette des temps modernes nous ont déchiré le cœur.
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Les Roméo et Juliette transposés dans la banlieue de nos jours, assez pertinent et prenant dans l’ensemble, mais qui n'évite pas les clichés et s’essouffle un peu sur la longueur.
Deux jeunes lycéens que tout oppose (milieu social, culturel et cultuel) vont tenter de vivre un amour impossible et interdit par leurs familles respectives. Philippe Lioret veut faire de cette idylle amoureuse un "Roméo et Juliette" des temps modernes.
Dans la construction de son film tout est mis en œuvre pour aboutir au drame final que l'on pressent très vite, trop vite. Lioret maitrise la mécanique du drame; il en abuse bien souvent, comme ici encore, aucune échappatoire n'est possible. Même si chaque protagoniste est à sa place; tous les personnages sont bien écrits et permettent de soulever des problématiques sociales réelles; mais ils sont tellement figés que tout cela devient convenu. Dans ce film, aucun personnage ne bougera d'un iota par rapport à ses positions initiales; les bonnes idées et intentions de départ deviennent donc fort simplistes. De plus, on a envie de dire à un moment "où sont les femmes?", dans ce traitement stéréotypé des enjeux narratifs, les hommes sont tout puissants et les femmes muettes ou complices.
Cependant dans ce scénario cousu de fil blanc, les deux jeunes comédiens Telio Azais et Sabrina Levoye sans déclaration enflammée donne vie à cette histoire avec justesse.
Mais le plus dérangeant est le final du film, une duperie intellectuelle scandaleuse. Nous faire croire que ce que l'on vient de voir et de vivre n'est la conséquence que d'une erreur professionnel d'un individu est malhonnête. Et osez écrire le dialogue final entre le chef du rayon liquide et le directeur de magasin juste pour faire un effet de manche sensationnaliste est tout simplement dégueulasse.
De bonnes idées, de belles intentions aussi; mais trop malhonnête pour être vrai.
TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
Dans la construction de son film tout est mis en œuvre pour aboutir au drame final que l'on pressent très vite, trop vite. Lioret maitrise la mécanique du drame; il en abuse bien souvent, comme ici encore, aucune échappatoire n'est possible. Même si chaque protagoniste est à sa place; tous les personnages sont bien écrits et permettent de soulever des problématiques sociales réelles; mais ils sont tellement figés que tout cela devient convenu. Dans ce film, aucun personnage ne bougera d'un iota par rapport à ses positions initiales; les bonnes idées et intentions de départ deviennent donc fort simplistes. De plus, on a envie de dire à un moment "où sont les femmes?", dans ce traitement stéréotypé des enjeux narratifs, les hommes sont tout puissants et les femmes muettes ou complices.
Cependant dans ce scénario cousu de fil blanc, les deux jeunes comédiens Telio Azais et Sabrina Levoye sans déclaration enflammée donne vie à cette histoire avec justesse.
Mais le plus dérangeant est le final du film, une duperie intellectuelle scandaleuse. Nous faire croire que ce que l'on vient de voir et de vivre n'est la conséquence que d'une erreur professionnel d'un individu est malhonnête. Et osez écrire le dialogue final entre le chef du rayon liquide et le directeur de magasin juste pour faire un effet de manche sensationnaliste est tout simplement dégueulasse.
De bonnes idées, de belles intentions aussi; mais trop malhonnête pour être vrai.
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Comme je l’écris souvent : les clichés ont la vie dure.
Qu’appelle-t-on cliché ?
Un garçon qui joue au père la morale avec une brutale autorité envers sa soeur jusqu’à la surveiller ou la faire surveiller, jusqu’à décider de ses fréquentations, jusqu’à lui imposer sa tenue vestimentaire ?
Oui, c’est cliché, pourtant c’est une réalité.
La famille obsédée par le regard des autres, par la lorgnette de sa communauté, la peur de la honte ?
Oui c’est cliché, pourtant c’est une réalité.
Entre parenthèses, le père de Tarek (Arsène Mosca) qui craint la honte comme la peste pour le comportement de sa fille qu’il juge inapproprié - alors qu’elle se comporte bien parce que parfaitement intégrée « au vivre ensemble » - ne craint pas la honte qui le frappe quand il s’agit des agissements douteux de son fils !
Les valeurs soi-disant morales des parents semblent s'effacer pour les petits mâles !
Quant aux valeurs morales du fils qui embrasse goulument sa poulette… ?
La grande hypocrisie…
Faire de Tarek (Nassim Lyes) une victime au faciès pour illustrer un Roméo et Juliette des banlieues est un cliché qu’on aurait pu éviter, par contre.
Que Nora (Sabrina Levoye), issue d’une cité, tombe amoureuse de Léo (Teïlo Azaïs) issu d’un quartier chic résidentiel, suffisait.
Qu’elle ait un frère (Tarek) autoritaire qui se substitue au père suffisait.
Alors me direz-vous, il fallait bien justifier le comportement de Tarek. S’il ne s’était pas fait injustement virer par le père de Léo, sans doute n’aurait-il pas harcelé sa soeur.
Justement, il fallait trouver un autre argument à son comportement. ll n’est pas nécessaire qu’il soit victime d’une injustice. Des frères qui veulent contrôler avec autorité leur soeur suffisait amplement.
« 16 ans » de Philippe Lioret coïncide malheureusement avec l’épouvantable affaire Shemseddine à Viry-Châtillon. Ce dernier n'a-t-il pas été la cible meurtrière d'un frère qui ne supportait pas sa correspondance avec sa soeur ?
Le film tombe juste aujourd’hui et répond malheureusement à ceux qui pensent que le metteur en scène a exagéré son propos de clichés.
Mais la vie sont des clichés…
En tout cas, le récit de Philippe Lioret me maintient en éveil avec une tension qui monte petit à petit même si la fin redoutée est prévisible… donc cliché !
En conclusion le Château Margot spoiler: (retrouvé)
vaut plus cher en vie spoiler: (mort de Léo, familles détruites)
que sa valeur spoiler: (500€)
.
Qu’appelle-t-on cliché ?
Un garçon qui joue au père la morale avec une brutale autorité envers sa soeur jusqu’à la surveiller ou la faire surveiller, jusqu’à décider de ses fréquentations, jusqu’à lui imposer sa tenue vestimentaire ?
Oui, c’est cliché, pourtant c’est une réalité.
La famille obsédée par le regard des autres, par la lorgnette de sa communauté, la peur de la honte ?
Oui c’est cliché, pourtant c’est une réalité.
Entre parenthèses, le père de Tarek (Arsène Mosca) qui craint la honte comme la peste pour le comportement de sa fille qu’il juge inapproprié - alors qu’elle se comporte bien parce que parfaitement intégrée « au vivre ensemble » - ne craint pas la honte qui le frappe quand il s’agit des agissements douteux de son fils !
Les valeurs soi-disant morales des parents semblent s'effacer pour les petits mâles !
Quant aux valeurs morales du fils qui embrasse goulument sa poulette… ?
La grande hypocrisie…
Faire de Tarek (Nassim Lyes) une victime au faciès pour illustrer un Roméo et Juliette des banlieues est un cliché qu’on aurait pu éviter, par contre.
Que Nora (Sabrina Levoye), issue d’une cité, tombe amoureuse de Léo (Teïlo Azaïs) issu d’un quartier chic résidentiel, suffisait.
Qu’elle ait un frère (Tarek) autoritaire qui se substitue au père suffisait.
Alors me direz-vous, il fallait bien justifier le comportement de Tarek. S’il ne s’était pas fait injustement virer par le père de Léo, sans doute n’aurait-il pas harcelé sa soeur.
Justement, il fallait trouver un autre argument à son comportement. ll n’est pas nécessaire qu’il soit victime d’une injustice. Des frères qui veulent contrôler avec autorité leur soeur suffisait amplement.
« 16 ans » de Philippe Lioret coïncide malheureusement avec l’épouvantable affaire Shemseddine à Viry-Châtillon. Ce dernier n'a-t-il pas été la cible meurtrière d'un frère qui ne supportait pas sa correspondance avec sa soeur ?
Le film tombe juste aujourd’hui et répond malheureusement à ceux qui pensent que le metteur en scène a exagéré son propos de clichés.
Mais la vie sont des clichés…
En tout cas, le récit de Philippe Lioret me maintient en éveil avec une tension qui monte petit à petit même si la fin redoutée est prévisible… donc cliché !
En conclusion le Château Margot spoiler: (retrouvé)
vaut plus cher en vie spoiler: (mort de Léo, familles détruites)
que sa valeur spoiler: (500€)
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