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    Les Passagers de la nuit
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    Arthus27
    Arthus27

    97 abonnés 568 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 avril 2022
    Après "Amanda", Mikhaël Hers nous livre un film extrêmement personnel et touchant avec "Les Passagers de la nuit". Le récit se déroule dans les années 80, de la première élection de Mitterrand à sa seconde. On y retrouve toutes les thématiques chères au réalisateur : la famille et l'enfance, le deuil et la reconstruction, la musique et l'amour...
    Le film est extrêmement riche, et peuplé de personnages tout à la fois écrits avec justesse et interprétés avec talent. Charlotte Gainsbourg, notamment, nous bouleverse par la force et la douceur qu'elle parvient à insuffler à Elisabeth.
    Loin des films et séries jouant sur la nostalgies des années 80, fétichistes de la pop culture de l'époque, le film nous y plonge sans artifice. On sent alors toute la sincérité et tout l'amour qui se dégage de la démarche du réalisateur.
    Un film à voir absolument.
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 877 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 avril 2022
    Mais quel est donc le secret de Mikhaël Hers, à chacun de ses films, pour nous donner une masterclass en matière de direction d'acteurs ? Ce talent éclate plus puissamment que jamais dans Les passagers de la nuit, tant avec des interprètes qui n'ont plus rien à prouver (Charlotte Gainsbourg, Emmanuelle Béart), qu'avec des talents en devenir (Noée Abita et Ophélia Kolb) ou même un quasi débutant remarquable (Quito Rayon Richter). Autre constante dans le cinéma de Mikhaël Hers : la fluidité de sa mise en scène et de sa narration, marquée par des ellipses brillantes. Les passagers de la nuit est un film "historique", de 1983 (1981 pour l'ouverture) à 1988, une chronique familiale qui rend romanesque les petites choses du quotidien et sait faire monter l'émotion en une progression subtile et imparable. Les personnages y sont des âmes sensibles, parfois en larmes, et bienveillantes, même si certains luttent contre leurs démons. Le film est un portrait de groupe remarquable, qui réussit dans le même temps des portraits individuels d'une insigne intelligence. Le moindre petit rôle, même si celui d'un grand absent '(le mari) est travaillé avec un soin extrême, à la manière d'un artisan, et nous semble assez vite familier, comme s'il faisait partie de nos proches, presque idéalisés. C'est cela qui donne ce troublant sentiment de ce qu'ils ont été (que nous avons été), surtout pour ceux qui ont vécu leurs années d'enfance ou d'adolescence, comme Hers, dans la décennie 80.
    norman06
    norman06

    351 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mai 2022
    Cette chronique familiale déçoit eu égard à l'accueil critique dithyrambique. Certes, le récit est attachant et les acteurs sont bons. Mais le scénario et les dialogues véhiculent pas mal de clichés sur les années 80 et l'ensemble baigne dans un sentimentalisme mou.
    christianschuster
    christianschuster

    16 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 mai 2022
    Long, ennuyeux, artificiel, du mauvais Rohmer. Donnez nous la recette pour qu'à l'image de cette jeune femme droguée et SDF pendant au moins 8 ans, nous restions jeune avec la peau lisse...
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    84 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 mai 2022
    A mon avis, il s'agit plutôt des Passagers de l'Ennui, car il y a longtemps que je n'ai subi un film aussi inutile et aussi barbant. Oui, c'est joli... photos un peu brouillardeuses de Paris, vu des hauteurs du quartier Beaugrenelle (pour moi le cinquième cercle de l'enfer); références appuyées aux Nuits de la Pleine Lune, sorties à l'époque où se déroule le présent film. Elizabeth est donc larguée par son mari avec ses deux grands ados (une fille qui semble savoir ce qu'elle veut, Megan Northam, et un garçon qui doit être en seconde mais se rend rarement au lycée, Quito Rayon Richter) Son mari lui laisse le bel appart avec vue sur Paris pour aller s'installer ailleurs avec une autre chérie.
    Alors elle pleure. Elle n'a jamais travaillé. Mais bon: il suffit qu'elle aille se présenter chez Macha Beranger -oups, pardon, Vanda Dorval (Emmanuelle Béart à qui la ménopause a donné une bonne vingtaine de kilos; c'est incroyable ce que je peux être méchante quand un film m'agace) pour être embauchée. Du coup, parmi ces être déboussolés qui ont envie de parler la nuit, elle rencontre Talulah, une fille en errance, une routarde paumée et droguée, un look qui fait peur (Noée Abita), et, ma foi, la ramène chez elle, elle a pitié de ce pauvre petit oiseau. Et puis? et puis rien.
    Muriel F.
    Muriel F.

    54 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2022
    Quel beau film ! Une générosité, une douceur, une humanité que Mikhaël Hers exhacerbe avec pudeur et délicatesse autour d'excellents comédiens qui nous font oublier qu'ils jouent. Presque comme un flash back, nous sommes plongés dans les années 80. Décors, costumes et l'omiprésente des cigarettes nous rappellent tout de cette époque dans un Paris plein de trajets urbains focasilé sur le quartier Beaugrenelle et la Maison de la Radio. La caméra saisit tous ces instants de vies avec une péllicule toujours en phase avec cette période. Moments festifs, moments de ruptures, moments de partages, moments de découvertes, moments de épanouissements, moments de changements, moments vrais. A voir !
    vidalger
    vidalger

    326 abonnés 1 252 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 mai 2022
    Ah là là, quel ennui ! Ce film n'est qu'un insipide portrait de groupe sur un pitch sans intérêt (maman larguée plus deux enfants, plus une ado perdue et récupérée par cette famille bancale), problèmes de boulot, rien de vraiment original en fait. Le cadre historique - premier septennat de Mitterrand- n'apporte strictement rien à l'intrigue, si ce n'est que l'on croise quelques R16 et autres 2-chevaux. On n'est pas allé jusqu'à modifier les coupes de cheveux ou la couleur des papiers peints. Le scénario s'enroule sur lui-même et l'on attend toujours au bout d'une heure et demie que le film commence.
    Quand à l'aspect technique, disons que ça se passe en grande partie la nuit et que l'on n'a pas beaucoup dépensé en éclairages.
    L'interprétation est à l'avenant, entre jeunes têtes à claques et une Charlotte Gainsbourg sans direction.
    PLR
    PLR

    471 abonnés 1 568 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 mai 2022
    Certes, une ambiance années 1980 a été parfaitement reconstituée. Une élection présidentielle puis deux ; les affiches des candidat(e)s placardées dans la rue ; un film d’Eric Rohmer « Les nuits de la pleine lune » (1984) avec au passage le personnage de Taluhah (Noée Abita), ressemblant étrangement à feu Pascale Ogier ; une chanson de Joe Dassin « Et si tu n’existais pas... » (elle est de quelques années avant mais c’est intemporel) et puis la vie quotidienne avec images ou reconstitutions d’époque. Pour le reste, les petits soucis, les petites colères... puzzle où toutes les pièces finissent pas s’assembler dans un décor parisien laid à l’extérieur mais beau à l’intérieur (les appartements tous transparents avec leurs baies vitrées, empilés dans le quartier Beaugrenelle de Paris, modèle de gentrification s’il en est). Eric Rohmer, filmait ainsi le Paris moderne et contemporain. Ici, le réalisateur s’est donc fait plaisir. Mais ça ne suffit pas pour construire un scénario. Au-delà de quelques banalités, aucune histoire ne nous est véritablement contée, aucune vie, aucun "passage". Il ne nous reste qu’à réfléchir et épiloguer sur le titre « Les passagers de la nuit » et deviner que ces passagers, ce sont cette mère, ses deux ados devenant jeunes adultes (toujours risqué au fil des époques d’un scénario de flanquer, mine de rien, 10 ans de plus à des acteurs !) et cette Taluhah, oiseau trop tôt tombé du nid. Globalement on s'ennuie.
    AdamC
    AdamC

    61 abonnés 273 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 mai 2022
    Un chef d'œuvre.
    L'imagerie est magnifique.
    La bande originale est ouf.
    Les acteurs sont d'une telle justesse.
    Un film qui nous dépeint la reconstruction d'une femme, les démons d'un petit oiseau ...
    Un film qui nous rappelle que tous les moments heureux sont des cadeaux qu'il faut savoir apprécier.
    J'en suis encore tout ému.
    Un des films de l'année pour sur.
    Quelle est belle notre ville lumière.
    Bravo.
    Cinememories
    Cinememories

    487 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mars 2022
    La parisien Mikhaël Hers continue d’errer sur les trottoirs d’une cité qu’il a décortiqué à travers le deuil (Ce Sentiment de l’Été, Amanda), mais par-dessus tout, c’est la destination qui le préoccupe. Le foyer reconstitué, de nos jours ou à travers les générations, c’est un appel mélancolique qui a souvent inspiré le cinéaste (Memory Lane). Ici, avec la victoire de François Mitterrand aux élections présidentielles, il nous (re)plonge dans un contexte qui déroule des motifs forts et liés au siècle passé, afin de mieux appréhender le destin d’une famille en quête d’une seconde chance. Il n’est pourtant pas nécessaire de se familiariser aux codes ou au sentiment de nostalgie, du moment que l’on sache prendre le temps de partager du temps et une écoute mutuelle.

    L’obscurité pourrait tout emporter à l’aube des années 80, où certains y verraient leur enfance, d’autres un moyen d’explorer davantage cette ambiance malléable et en perpétuelle mutation. Plusieurs voix finiront par s’entrechoquer dans cette longue balade nocturne, où Paris est traversé par des réseaux de métro, tout comme les nombreux insomniaques qui rôdent dans les parages. Elisabeth (Charlotte Gainsbourg) est l’une de ces passagers et celle qui aura la lourde tâche de porter sa famille vers un lendemain de plus en plus lumineux. Cela ne se fera pas sans souffrance, ou du moins, sans le doute qui confine chaque personnage dans ses réflexions, tantôt poétiques, tantôt prophétiques. L’émission de radio nocturne, tenue par une Emmanuelle Béart à l’écoute, témoigne d’une démarche solidaire et pourtant peu perceptible dans l’instant. C’est dans l’antre même de ce studio, hanté par les voix d’anonymes dans le besoin, que Talulah (Noée Abita) viendra piller les vestiges de Paris, de même que ses richesses et ses vices.

    Le cinéma de Rohmer constitue d’ailleurs une porte d’entrée vers cette profonde passion d’un art qui s’identifie dans l’instant et qui s’apprécie avec le temps. Entre les reliques du passé et les incarnations nostalgiques qui enrobent le casting de Hers, il en appelle à ses souvenirs pour tendre la main à la vulnérabilité, dans l’objectif d’apporter soulagement et compréhension de l’environnement qui l’entoure. Il promet de magnifiques plans de la cité parisienne, qui héberge en secret des âmes tourmentées, que la force politique ne peut changer ou simplement influencer. Ce sont de perpétuelles allers et retours entre le domicile et un nouveau territoire inconnu que l’on se laisse surprendre à accepter le personnage que nous sommes, dans la réalité d’aujourd’hui. Ce n’est pas de l’indifférence que l’on cite, mais bien une intelligence qui consolide l’épée et le bouclier d’une jeunesse, destinée à prendre du recul sur soi. Matthias et Judith (Quito Rayon Richter et Megan Northam) ont cette tendance à se laisser porter par le désir de vivre, quitte à se noyer dans des convictions que rien ne peut ébranler.

    Ainsi, « Les Passagers de la nuit » nous accompagnent dans ce tunnel brumeux, sans pour autant qu’il soit glacial ou brûlant. Ce qui compte réside dans les émotions que l’on peine à verbaliser, que l’on dissipe dans suffisamment de subtilités pour qu’enfin on puisse s’éloigner de la spirale fantomatique de la nuit et de ses errances interminables. Les relations ne sont jamais évaluées pour ce qu’elles pourraient être, car elles sont humaines, imprévisibles et d’une simplicité optimiste à toute épreuve. Malgré l’ère du numérique et malgré un manque de confiance évident, cette œuvre reste un portrait saisissant et intemporel de ceux qui se donnent les moyens d’aimer, se découvrir, de s’émanciper et de se réinventer, au-delà des limites qu’on leur impose, au-delà des sentiments qui les conditionnent.
    jeanclown
    jeanclown

    3 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 mai 2022
    Long ennuyeux , soit je n'ai rien compris au but du film mais je ne trouve pas que le jeu des acteurs soit crédible . Décevant !
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    205 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 mai 2022
    Quel film minable, dépassé et pleurnichard... Une immense ringardise dans le propos, de fausses bonnes idées de mise en scène, une lenteur suave, insupportable gangrènent ce film. Charlotte Gainsbourg et Emmanuelle Béart, pour la millième fois, avec les mêmes mimiques, les mêmes rengaines, le même jeu atrophié. On se demande quand tout cela va cesser. Peut-on sortir de ce cinéma français pseudo intellectuel coincé, engourdi, goitreux qui pue les bons sentiments et la moraline?
    Claude C.
    Claude C.

    5 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 mai 2022
    Qu'est ce qu'on s'ennuie ! Je suis resté pour 'Talulah' et aussi par principe. Si vous y allez, prenez soin d'entrer dans la salle pour les 45 dernières minutes, où enfin un peu de chaleur se dégage, où enfin la fragilité et la sensibilité de Charlotte Gainsbourg ne sont plus une caricature d'elles mêmes. Le reste relève d'un mauvais téléfilm français qu'on aurait du mal à regarder un jour de pluie.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    272 abonnés 1 646 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2022
    Une émouvante chronique familiale avec, en toile de fond, le Paris des années 1980, « ressuscité » grâce à des archives audiovisuelles, une image gros grains, des couleurs vintage, des ambiances joliment travaillées, nocturnes ou diurnes, mélancoliques ou chaleureuses. Sans oublier la BO, bien sentie. Le réalisateur Mikhaël Hers sonde une période de changement à deux niveaux : extérieur (sur le plan politique et social) et intérieur (sur le terrain intime d’une famille). Il brosse essentiellement trois beaux portraits : celui d’une femme et mère, fragile et « lionne » à la fois, protégeant et accompagnant ceux qu’elle aime, un être en reconstruction, en réinvention (Charlotte Gainsbourg, parfaite) ; celui d’un ado un peu flottant, en plein éveil sensuel et amoureux ; celui d’une jeune femme à la rue, qui se perd dans des paradis artificiels. On s’attache très vite à ces personnages, présentés et interprétés avec beaucoup de sensibilité et de délicatesse. La narration la joue simple et nature, sans recherche superflue d’originalité. On se love très agréablement dans cette histoire, dans ces histoires, qui résonnent de manière familière. De ce romanesque du quotidien, nourri de petits riens, sourd une humanité douce, tendre et bienveillante, qui touche à une certaine pureté, et qui fait vraiment du bien.
    Bernard D.
    Bernard D.

    114 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 juin 2022
    J’ai vu « Les passagers de la Nuit » de Mikhaël Hers (2022) car j’adore Charlotte Gainsbourg. Dans ce film elle incarne Elisabeth, une jeune femme, la bonne quarantaine, qui vient d’être quittée par son mari (à la suite d’une mastectomie ?) et se retrouve avec ses 2 ados : Judith l’aînée sage et Matthias rêveur et désirant devenir poète. Insomniaque Elisabeth est accro d’une émission radio écoute type Macha Béranger ou la ligne est ouverte avec Vanda (Emmanuelle Béart que j’ai eu du mal à reconnaitre). Elle arrive à se faire embaucher comme standardiste et fera la rencontre de Talulah (Noée Abita), une très jeune SDF de 18 ans occasionnellement toxico. Elisabeth ira même jusqu’à l’accueillir chez elle et Matthias de tomber amoureux tandis qu’Elisabeth… bref tout va plutôt mal au début mais tout finit par s’arranger avec une coupe à la main sur l’air de « Et si tu n’existais pas » !
    Sans Charlotte Gainsbourg, ce film ne serait qu’un télé-feuilleton rébarbatif… Charlotte élève un peu le niveau mais hélas elle n’est pas toujours très audible et trop souvent elle a son « air apeuré d’un épagneul battu ».
    Un film lent (près de 2 h) bon pour la télé un dimanche soir pluvieux car sa portée psychologique est nulle. J’ai omis de dire que l’action se déroule à Paris dans les années 80 avec même quelques bandes d’actualités montrant la liesse de la rue après l’élection de François Mitterrand qu’on ne voit pas… et il n’y aucune arrière-pensée politique dans ce film.
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