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    Les Passagers de la nuit
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    mofiti
    mofiti

    16 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 juin 2022
    Le film le plus ennuyeux que j'aie vu depuis très très longtemps.
    Dialogues plats, personnages qui tirent tous une tête de ravi de la crèche, les enfants qui ont l'air à peine moins âgés que leur mère, la petite paumée qui demeure toute mignonne et a toujours le sac à dos tout neuf après des années dans la rue, j'en passe...
    Sans intérêt.
    Emeline E.
    Emeline E.

    15 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 mai 2022
    Voilà tout le problème de la promo, les chroniqueurs en font des critiques dithyrambiques et ça crée une attente (beaucoup trop) forte.

    L'intrigue du film est installée très vite et puis plus rien.
    Bien sûr l'image est belle, l'ambiance 80's est très bien retranscrite mais on s'ennuie souvent, la trajectoire des perso ne mène à rien.

    C'est agréable à voir mais je sais déjà que je l'aurais oublié dans quelques semaines.
    Brol le chat
    Brol le chat

    9 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2022
    Un très beau portrait de femme divorcée, dans lequel Charlotte Gainsbourg excelle, son interprétation changeant au fur et à mesure qu'elle se reconstruit (puisque l'intrigue se déroule sur plusieurs années). Autour d'elle, on retrouve la prodigieuse Noée Abita, déjà impressionnante dans Ava (Léa Mysius, 2017), Megan Northam et Emmanuelle Béart. Quant à la mise en scène, elle est inventive, offre de beaux plans de Paris, qui sont plus que de simples plans de coupe. Sans compter l'effet doudou du film pour ceux qui comme les enfants d'Elisabeth ont été ados dans les années 80.
    fcaponord
    fcaponord

    9 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juin 2022
    une toile qui laisse des traces, comme la rivière fait son lit dans les méandres de la vallée, j'ai bien apprécié la légèreté dramatique, qui jamais ne stationne sur le pathos, bien vu sur le scénario et les protagonistes
    pierre yves C.
    pierre yves C.

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 mai 2022
    Je n'ai que rarement vu un film aussi lent trop de longueur
    De ma vie ce n'est que la deuxième fois que je quitte une salle de cinéma avant la fin et encore je me suis forcé à tenir mais comme ma compagne était du même avis je n'ai pas hésité quand elle m'a dit qu'elle n'en pouvait plus
    Déjà deux personnes sont parties avant nous et comme je les comprends
    J'ai même dormi ce qui m'a permis de tenir un peu plus
    C'est un conseil après faites ce que vous voulez mais n'y allez pas vous allez le regretter
    Charlotte joue mal fatiguant avec sa façon de chuchoter pour parler comme sa mère désagréable a écouter
    pire film de ce début d'année
    cvdsl cvdsl
    cvdsl cvdsl

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 juillet 2022
    C'est lent pour ne rien dire. Que de clichés ! Juste une tranche de vie ordinaire avec des personnages qui n'ont aucune consistance. Des images d'archives pour montrer Paris dans les années 80' mais on pourrait être à n'importe quelle époque.
    Une femme quittée pleure dans son grand appartement à Beaugrenelle, elle n'a jamais travaillée mais elle va trouver du travail à la radio. Des ados sans expression qui n'ont l'air de ne rien faire, qui ne dise pas grand chose sauf une phrase ou 2 contre maman parce que sinon on n'est pas des ados. Une belle, jeune et ténébreuse SDF qui va à une émission de radio où on doit parler sur soi et où elle ne veut rien dire sur elle, mais c'est pas grave, elle est bien quand même. Bien sûr, il faut la ramener chez soi, elle est si jeune et si jolie. Évidement l'ado de son regard vide la regarde. Elle se drogue, part 8 ans, et revient avec les mêmes vêtements, la même coiffure, la même voix d'enfant. On ne lui demande rien, elle ne dit rien. Elle n'est le catalyseur de rien, elle ne sert à rien, les personnages auraient continué leur vie de la même façon sans elle. Et au final, on refait sa vie, les ados quitte le nid et la vie continue. Quel ennui !!
    tixou0
    tixou0

    662 abonnés 1 979 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mai 2022
    L'affaire s'inscrit précisément dans le temps du premier mandat de Mitterrand, de l'euphorie du 10-Mai à la réélection, 7 ans plus tard. Ce qui permet notamment de laisser les personnages cloper avec enthousiasme, en tous lieux et tout temps (la loi Évin date de 1991)... La figure centrale est "Élisabeth" (fin de quarantaine/début de cinquantaine). Apathico-chlorotique, à l'exposé - ce qui se conçoit, puisque d'une part elle vient d'être quittée par son mari après de longues années de vie commune et deux rejetons ados, "Judith" et "Mathias", épisode singulièrement douloureux car suivant de peu un cancer du sein, avec mastectomie partielle, et parce que, d'autre part, le rôle est tenu par une Charlotte Gainsbourg, fidèle à son naturel maigrichon.
    L'histoire, cependant, est celle du (réa)pprentissage de la dame, occupée à étoffer son CV, spoiler: grâce à la tenue du standard de la "causerie" nocturne assurée sur le service public radiophonique par "Wanda" (alias Emmanuelle Béart, la cinquantaine bec-de-canard) - toute ressemblance avec une certaine Macha B. ne devant rien au hasard, puis à un emploi à temps partiel de jour à la Bibliothèque Beaugrenelle (le tout à proximité de la tour où elle habite - avec vue panoramique sur Paris - ce qui ne gâte rien, évidemment...). Elle exercera ses talents de psychologue (diplômée, sans pratique antérieure - pour cause d'emploi de mère de famille jusque-là) dans l'emploi A, et (re)trouvera l'amour (avec un petit jeune) dans l'emploi B. Par ailleurs, elle s'occupera de la jeune "Christine" (qui s'est rebaptisée "Talulah" - tellement plus "chic", non ?) à la rue depuis ses 15 ans, en sus de sa progéniture : un garçon qui se rêve en écrivain, et une fille en "révolutionnaire".

    Le fond de l'affaire ne brille donc pas par la fraîcheur de l'inspiration - comme on peut le constater, mais... le récit est bien mené, la reconstitution "historique" soignée (jusqu'au rendu de l'image, très années 80, au grain), et le naturel languide de Mlle Gainsbourg bien exploité. Pas mal, ce "Les Passagers de la nuit" (écrit et réalisé par Mikhaël Hers) !
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    154 abonnés 516 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2022
    Les Passagers de la nuit est un éloquent symptôme de l'entredeux dans lequel se trouve un certain cinéma français. Le film a des qualités indéniables, particulièrement la douce ambiance des années 1980 dans laquelle il nous plonge, et les prestations de Charlotte Gainsbourg et plus encore Noée Abita. Mais jamais le cinéaste ne semble avoir eu l'ambition de repenser la grammaire cinématographique, de sorte que le récit se limite à une élégante chronique d'une famille d'il y a quarante ans. La reconstitution des années Mitterrand écrase un peu le début du film qui démultiplie les clins-d'oeil et détails très 80's. On finit par entrer dans l'histoire dès lors qu'Elisabeth s'engage dans le monde nocturne d'une émission de radio enregistrée dans un studio comme coupé du monde. Le surgissement de Talulah, jouée par Noée Abita, éclaire définitivement le film, tant l'actrice semble fasciner le cinéaste. La comédienne trouve ici un rôle qui lui va parfaitement. Et c'est précisément là que le film trouve ses limites : sur la base d'un tel potentiel de jeu, nimbé d'une telle ambiance, on voudrait atteindre les sommets d'un Mauvais sang (Carax) ou d'un Barbara (Amalric), mais on s'embourbe plutôt dans une amourette avec un adolescent attardé. Reste que pour ses ambiances, ses deux comédiennes et certains bons moments, le film garde tout son intérêt et mérite assurément d'être vu.
    LeFilCine
    LeFilCine

    169 abonnés 567 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 mai 2022
    Mickaël Hers avait déjà suscité de belles réactions avec son précédent long-métrage, Amanda, sorti en 2018. Sélectionné à la Berlinale avec Les Passagers de la Nuit, cette nouvelle réalisation s’avère être plus qu’une confirmation, mais une vraie consécration tant ce film est une superbe réussite en tout point. D’abord parce que la mise en scène est formidable d’inventivité pour parvenir à un rendu des années quatre-vingt absolument impeccable. Notamment car le réalisateur a préféré l’usage d’images d’archives, qu’il utilise soigneusement, plutôt que de s’acharner à des reconstitutions hasardeuses. Ensuite, parce que l’habillage sonore de son film est absolument parfait, nous plongeant avec délectation dans l’atmosphère musicale atypique et gracieuse de cette époque. Également car l’écriture du scénario est remarquable. Sans jamais savoir où nous mène cette histoire, Mickaël Hers parvient à garder le spectateur dans une douce incertitude qui ne confine jamais à l’ennui. Et que dire des interprètes ! D’abord la prestation épatante de la jeune Noée Abita, étoile montante du cinéma français, qui incarne Talulah, jeune fille paumée dans la capitale. Elle l’interprète avec une douceur quasi hypnotique et avec une voix et un phrasé assez uniques. Mais c’est surtout Charlotte Gainsbourg, en formidable mère courage qui s’émancipe et trouve sa voix et sa voie petit à petit au fil du récit, qui réalise une prestation éblouissante dont elle seule a le secret. C’est elle d’ailleurs qui déclame le formidable monologue final, ode à la famille et à l’humanité.
    tupper
    tupper

    123 abonnés 1 332 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2022
    Sur le plan visuel et sonore « les Passagers de la nuit » nous replonge, avec une pointe de nostalgie, dans les années 80. Mais la nostalgie s’arrête là et cet espace temporel ne fait que servir d’écrin à une histoire somme toute banale, mais que la poésie des moments, la beauté des sentiments purs, la douceur de l’interprétation et de la voix de Charlotte Gainsbourg subliment. Un film gracieux et sensible, fait de petits riens qui font un grand tout.
    Guiciné
    Guiciné

    142 abonnés 1 217 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mai 2022
    Un film d'une grande sensibilité, aux personnages bienveillants, semblant analyser justement les aléas de la vie et les rencontres fortuites.
    Des acteurs en adéquation avec un scénario dépourvu de fioritures.
    A voir sans hésitation.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 25 juin 2022
    Comme dans les précédents films de Mikhaël Hers, les liens familiaux sont au cœur du récit, avec ici une famille plutôt bienveillante, dans l’écoute et le respect, dans laquelle chacun se construit, acceptant les failles, les tourments, les errements des autres…
    Très vite une atmosphère s’installe dans le film, extrêmement mélancolique, avec ces années 80 reconstituées de manière très poétique par Mikhaël Hers, filmant le quartier de Beaugrenelle presque comme un personnage à part entière, parfois en 16 mm, et auquel il ajoute des images d’archives, des extraits d’un documentaire de Claire Denis sur Jacques Rivette.
    Le tout forme un ensemble assez mystérieux et fascinant auquel les séquences réalisées dans les studios de France inter avec ses tons vintage apportent également une touche nostalgique.

    Les personnages aussi sont très beaux. Charlotte Gainsbourg est bouleversante, incarnant là un de ses plus beau rôle à ce jour, quant à la jeune Noée Abita, avec son phrasé typique de l’époque, qui évoque des personnages du cinéma de Rohmer, elle est renversante de fraîcheur et de spontanéité. Plus généralement, la plupart des personnages principaux ou secondaires se révèlent touchants par leur sensibilité, leur fragilité, leurs doutes, leurs espoirs…

    Même si le film peut paraître un peu long par moment, même si on n’est pas bouleversé comme on l’avait été par Amanda ou Ce Sentiment De L'Été, il y a, à chaque instant, une petite musique triste qui vous trotte dans la tête et qui vous conduit comme dans un sorte de déambulation quasi modianesque dans les rues, les espaces de ce quartier filmé de nuit avec beaucoup de grâce et d’inspiration.
    Un film qu'il faut laisser décanter et qui murit tout doucement en vous après son visionnage...

    https://www.hop-blog.fr/les-passagers-de-la-nuit-un-film-magnetique-de-mikhael-hers/
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    73 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mai 2022
    Retour à l’époque « bourgeois bohème ? » années 80. Charlotte (Gainsbourg) mère de deux grands enfants essaie de se remettre d’une séparation, qui fragilise sa vie matérielle…

    On peut rester réservé sur un cinéma bourgeois; il faut reconnaître que les personnages sont intéressants et que les dialogues et comportements, subtils.

    Charlotte Gainsbourg est épatante de complexité entre Maman, amante ou protectrice d’une jeune fille fragile
    (Noée Abita, épatante!)
    Pris en étau entre charme et distance sur les années 80 Paris est mis en valeur et nous est montré en « majesté »
    même ce quartier Beaugrenelle, entre jour ou souvent clair obscur
    Un film plein de charme
    lilyzab
    lilyzab

    24 abonnés 160 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juin 2022
    Ce film tout en douceur, relate l'amour familial autour d'une mère qui se bat pour elle et ses enfants et donne une lecon d'humanité en aidant une jeune femme qui visiblement n'a pas cet entourage familial si nécessaire à un certain équilibre. De très beaux rôles et de ce film je retiendrai l'optimisme qu'il dégage! que l'on appelle aussi le happy end!
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    159 abonnés 1 055 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mai 2022
    Ce film est un frémissement, un chuchotement tendre et délicat, des petites choses qui assemblées les unes aux autres forment un objet mélancolique et touchant. Le grain de la pellicule permet aux images d'archives de s'insérer parfaitement et nous plonge dans cette décennie 80, à la fois si proche et déjà si lointaine. La gauche est au pouvoir, le groupe new-yorkais Television dans les walkmans et le regard de Noée Abita ferait rougir n'importe quel miroir.
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