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labadens
17 abonnés
249 critiques
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1,5
Publiée le 15 mars 2024
Film fait par des bobos et destiné aux bobos . Le personnage de Talula est rempli de trous : qu ' a t' elle fait durant un intervalle de 4 ans ? Aucune indication. Charlotte Gainsbourg fait de son mieux entre deux auto-apitoiements . Deux scènes de fesses viennent meubler un scénario inconsistant. Cet ameublement consiste aussi à intégrer des vues de Paris la nuit , incluant des prises de vue d il y a 40 ans. Au bout de deux heures vous vous dites : " Tiens, c est enfin fini ? ". Ajoutons à ce ratage une prise de son détestable, un casting "au rabais" (même Emmanuelle Béart en garçon arrive à être mauvaise) une fin en " eau de boudin" et on comprendra que je ne vais pas me précipiter pour suivre le prochain film de Hers et que nous ne passerons pas l' été ensemble... Ces passagers de la nuit sont un pensum et font mentir le dicton : "La vie appartient à ceux qui se lèvent tôt." mais est drôlement plus marrante avec ceux qui se couchent tard ! J'ai trouvé ce film prétentieux, laudatif et nébuleux... Je ne suis pas le seul à avoir fait un phénomène de rejet : 200 776 spectateurs seulement d' ou une rentabilité réduite à la portion congrue . Les bonnes intentions ne suffisent pas toujours ...
Un film à la fois émouvant et revigorant. Le plus beau rôle de Charlotte Gainsbourg et la présence de la délicieuse Noée Anita. un bel hommage à Pascale Ogier et aux Nuits de la pleine lune ... film culte de Rohmer. Un beau personnage de radio a la Macha Béranger dommage de ne pas voir encore + Emmanuelle Béart si juste dans ce rôle. un très beau moment de cinéma
Passagers, gens de passage, de passage, voix de passage, témoignage dans une émission de radio. Toute ressemblance avec "Allô Macha" doit être voulue. Des voix la nuit, où la solitude est plus présente, où l'écoute est plus forte. Voix de personne en rupture, en interrogation. Ce film est l'histoire de deux personnes en rupture en interrogation Élisabeth quittée par son mari et qui doit trouver un emploi. Talulah une zonarde qui passe témoigner au passé peu développé. Le film est la rencontre de ces deux personnes écorchées le tout situé dans les années 80. Et commençant en mai 1981 une époque où l'on pouvait descendre dans la rue pour fêter le résultat d'une élection, la réalisation d'un rêve (Je vous assure ça a vraiment existé).
Charlotte Gainsbourg joue Élisabeth pour jouer un coté interrogation sur soit, doute fragilité la comédienne parfaite, trop peut être aucune surprise. La réalisation veut je crois nous faire ressentir des touches de ressenti (comme en peinture) nous parler a la fois de la rencontre et de sa suite et son évolution dans le temps il y a pour moi un manque de liant de consistance.
Alors oui Paris peut être beau, oui la restitution des années 80 est bonne et réveil des nostalgies mais bon l'ensemble est un peu trop léger a l'arrivée.
Film très bien réalisé avec un casting impeccable. Charlotte Gainsbourg est magnifique dans ce rôle de mère dépassée, déboussolée et tellement forte cependant. Cette histoire est banale et pourtant elle nous touche et nous émeut. A voir vraiment.
Quel beau film tout en retenue, douceur et bienveillance. C'est un film sur fond de nostalgie des années 80, les années Mitterrand évoquées surtout au début du film, nostalgie des films de Rohmer et d'une de ses actrices Pascale Ogier morte beaucoup trop jeune. Les actrices sont merveilleuses et surtout Charlotte Gainsbourg bouleversante d'humanité en femme quittée par son mari et qui se reconstruit avec ses 2 enfants et son nouvel emploi comme standardiste à la radio dans une émission de nuit. C'est là qu'elle rencontre une jeune paumée, Talula qu'elle va héberger et aider. La mise en scène est lumineuse au milieu du quartier à immeubles en banlieue parisienne. Il n'y a aucun message dans ce film mais on en sort bouleversé.
un gros coup de coeur pour ce film qui nous replonge dans la nuit des années 80 sans nostalgie, mais avec une douceur immense. Les 3 actrices principale sont d'une incroyable justesse, Noé Abita prouve une fois de plus qu'elle a l'éttoffe d'une grande comédienne. Je suis ressortie de ce film avec une grande sensation de bien-être. Ne loupez pas l'un des plus beaux films de cette année 2022 !
Le cinéaste Mikhael Hers nous replonge dans les années 80 avec apaisement , douceur, qui fait du bien quand on sort de la salle !! Tout commence en 1981 un soir ou François Mitterand est élu et ou l'on voit une mère élevant son fils et sa fille seule. Elle travaille dans une maison de radio la nuit d'abord comme assistante au téléphone puis un soit, sur le lieu de travail, elle rencontre une adolescente perdue auquel elle va la logée, connaitre et autres choses. L'histoire se passe tout la décennie 80's en France et c'est raconté de façon touchante à l'ambiance dans la forme reposante. Il y a la musique de l'époque, ça parle de cinéma avec un film que viennent voir les jeunes au cinéma d'Eric Rohmer avec la jeune Pascale Ogier (aujourd'hui décédé), symbole du long métrage d'auteur de l'époque, des images de nuit somptueuses en décors, l'ambiance de la radio Française des 80's etc.. Charlotte Gainsbourg est magnifique de mème que les jeunes qui l'entourent dont la plus connue et talentueuse Noée Abita et puis quelle plaisir de retrouver Emmanuelle Béart au cinéma qui est ici excellente en animatrice radio. Je le conseille.
Après deux œuvres étonnamment puissantes et sobres, "Ce sentiment de l’été" puis "Amanda", Mikhaël Hers accomplit une sublime chronique familiale, sensible, touchante mais jamais excessive, dans le Paris des années 80. Le casting est d’une justesse redoutable, Charlotte Gainsbourg et la jeune Noée Abita en tête. Comme par miracle, le réalisateur français réussit, au-delà du grain de la photographie, de la musique, des costumes ou accessoires, décors intérieurs, reconstitution extérieures et insertion d’images d’époque, à convier le spectateur à un voyage temporel émouvant et nostalgique.
Les passagers de la nuit est un film d'une beauté incandescente, une traversée d'un Paris des années 80 à la fois réelle et fantasmé, le plus souvent filmé au coeur de la nuit. La beauté vintage du film n'est pas un simple artifice de mise en scène, elle permet à l'histoire et à ses personnages de s'incarne. Sensible, jamais plombant ni lacrymal, malgré un sujet qui aurait pu donner, entre les mains de quelqu'un d'autre, un horrible mélo, les passagers de la nuit est pétri de moments solaires et même humoristiques. C'est aussi une belle déclaration d'amour au cinéma de Rohmer et à Pascale Ogier qui vient nous rappeler le caractère éphémère de la vie. Les passagers de la nuit est aussi portée de bout en bout par Charlotte Gainsbourg qui interprète avec douceur et justesse un personnage particulièrement émouvant. Une belle réussite qui me donne envie de decouvrir les autres films de Hers.
Avec cette chronique familiale Mikhaël Hers nous emporte tout en délicatesse au cœur des années 80, cette période où tout semblait possible pour une jeunesse qui hurlait sa joie et son espoir en un monde meilleur un soir de 10 mai 1981, et qui devenant adulte constatera désabusée que les idéaux ne survivent guère longtemps au pragmatisme de la réalité. C’est aussi l’histoire d’un rebond, celui d’une femme qui trouve doucement sa voie (les chuchotements de Charlotte Gainsbourg n’auront jamais été aussi vibrants) déchirée entre arrachements et envie de liberté. On la suit au gré des petits riens de la vie quotidienne, de ses relations avec ses enfants, ses collègues, personnages tous magnifiquement interprétés, déambulant dans un Paris nocturne ou matinal, mis en scène avec une très belle photographie au grain empreint de nostalgie, de mélancolie...
C’est une réalisation de Mikhaël Hers qui avait signé en 2018 le très bon Amanda. Il a écrit le scénario avec Maud Ameline (La Place d’une autre) et Mariette Désert (Rien à foutre). Les Passagers de la nuit a été dans la sélection de la Berlinale 2022.
Le temps d’une séance de deux heures, nous allons être replongées dans les années 80. Pour cela, c'est au son de la douce voix d’Emmanuelle Béart et de son émission de radio nocturne que la trame va se construire. On va suivre Elizabeth, qui ne rate pas une émission, dans sa reconstruction après sa séparation. Entourée de ses deux enfants, cette histoire ne va pas se détacher par son originalité. Heureusement, l’apparition de Talulah va apporter du dynamisme.
Le problème vient du traitement des protagonistes. Chacun a une trame qui pourrait être intéressante, mais qui n’est pas assez exploitée. Psychologiquement, on reste beaucoup trop à la surface. Le personnage d’Elisabeth manque d’impact. Elle reste tout de même la plus construite. Le potentiel de ses deux enfants est inexploité. La fille impliquée politiquement, et son frère qui se rêve poète. À aucun moment, on ne peut lire un de ses poèmes, ce qui est frustrant. Talulah aussi est frustrante. Avec elle, il y avait moyen de mettre beaucoup un côté sombre avec son parcours chaotique. Malheureusement, à l’image des autres, son traitement restera superficiel.
Ce qui est d’autant plus frustrant, c’est que le casting était assez bon pour aller plus loin. Charlotte Gainsbourg est habituée à ce genre de rôle et n’est pas exploitée à la hauteur de son talent. On aurait aimé aussi plus voir Megan Northam et Quito Rayon Richter. La jeune Noée Abita est de plus en plus présente française notamment après sa nomination au César du Meilleur jeune espoir féminin cette année pour Slalom. Pour autant, elle peine à convaincre dans ce personnage fragile de Talulah.
La plus grande force de Les Passagers de la nuit va venir de son ambiance. La douceur des années 80 est bien retranscrite. C’est un véritable retour dans le temps. Des images d’archives vont venir agrémenter le récit pour augmenter l’immersion. On ressent totalement la liesse populaire qu’avait provoqué la victoire de Mitterrand.
Un film tout en douceur et en retenue. Une mère d'ados qui a perdu toute confiance à la suite du départ de son mari. Ses enfants la soutiennent et l'encouragent. Cette femme, au cœur tendre accueille temporairement une jeune fille à la rue, égarée et toxicomane (éblouissante Noée Abita). Formidable Charlotte Gainsbourg dont le visage traduit toute la gamme d'émotions.
J'ai eu du mal à accrocher à l'histoire et à entrer en empathie avec les personnages, une chronique de Parisiens des années 80 où tout le monde a la cigarette au bec...Les acteurs sont pourtant tous excellents, de Charlotte Gainsbourg à Emmanuelle Beart sans compter Didier Sandre (que l'on voit peu quand même) et les jeunes acteurs. Mais tout cela m'a paru vu et revu, j'ai trouvé le temps long.