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    Les Passagers de la nuit
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    3,8
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    209 critiques spectateurs

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    Yves G.
    Yves G.

    1 351 abonnés 3 358 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 mai 2022
    Elizabeth (Charlotte Gainsbourg) doit se reconstruire après son divorce. Elle le fera avec l’aide de ses deux enfants qui sont en train de quitter l’adolescence. Elle le fera grâce au travail que lui offre Vanda Dorval (Emmanuelle Béart), l’animatrice d’une radio nocturne sur France Inter. Elle le fera enfin grâce à Tallulah (Noée Abita), une jeune femme un peu perdue qu’Elizabeth prend sous sa coupe.

    S’il était précédé de critiques élogieuses, qui en faisaient presque le film du mois dans un mois pré-cannois il est vrai bien pauvre, les mauvais retours de mes amis m’ont fait retarder le moment de voir "Les Passagers de la nuit" (un titre que les cinéphiles ont du mal à ne pas définitivement associer à Bogart et Bacall). Qui avait raison ? les premières qui encensaient un film « tendre, émouvant et sensible » qui « nous transporte avec délicatesse au cœur des années 80 » ? ou les seconds qui, dans un style plus direct, se sont ennuyés devant une Charlotte Gainsbourg « à baffer » ?

    Avec le sens pathologique du compromis macronien qui m’habite, je donnerais raison aux deux et tort à personne. Le jeu chuchoté de Charlotte Gainsbourg m’a plus irrité qu’ému, d’autant qu’il nous arrive quelques mois à peine après l’insupportable "Suzanna Andler". De là à dire que cette actrice serait en voie d’huppertisation, il y a un pas que je franchirais peut-être à son prochain film si elle s’entête dans ce jeu melliflu.
    Mais pour le reste, j’ai été touché par l’évocation mélancolique des 80ies, reconstituées en entremêlant des images d’archives à celle de décors méticuleusement reconstitués (un appartement des tours Beaugrenelle, la salle de cinéma de l’Escurial où les trois jeunes gens vont voir "Les Nuits de la pleine lune").
    Il y a un mystère sinon une incongruité à vouloir reconstituer cette période si inesthétique. Tout était laid dans les années 80 : les vêtements, les coiffures, le maquillage, les voitures… Mais c’était la période où j’ai grandi (Mikhaël Hers a, à quelques années près le même âge que moi) et pour laquelle j’entretiendrais toujours une émouvante nostalgie.

    La principale critique que j’adresserais aux "Passagers de la nuit" est son anachronisme. Sur cette reconstitution minutieuse des années 80 sont plaqués des sentiments très contemporains, pas très éloignés de ceux qui avaient fait le succès du précédent film de Mikhaël Hers, "Amanda" : la reconstruction d’une quinquagénaire cabossée (interprétée avec beaucoup de justesse l’an dernier par la même Emmanuelle Béart dans "L’Etreinte"), la complexité des sentiments que ressent un parent au départ de ses enfants du nid familial…
    remyll
    remyll

    168 abonnés 405 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 mai 2022
    Un film où on s’ennuie prodigieusement, ça démarre péniblement, ça se prolonge tristement, et on se demande indéfiniment quand est-ce que ça finira.
    CINÉ FEEL
    CINÉ FEEL

    44 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 mai 2022
    Terrible déception. J’avais beaucoup aimé Amanda, film sensible et touchant sur le travail de deuil, porte par Vincent Lacoste à son meilleur.
    Dans ce film la, rien ne fonctionne : situations prévisibles, personnages secondaires non travaillés, enchaînement se saynettes sans émotion, hommage (trop) appuyé à Rohmer, vague évocation de l’espoir de l’année 81 ( mille fois mieux raconté dans “Les magnétiques “ )et surtout, surtout, des dialogues d’une pauvreté rare et très, trop explicites. Comme si le cinéaste, craignant d’être incompris, s était senti obligé de tout nous expliquer. Par ailleurs tout est très lisse, jamais âpre. Le personnage de la jeune camée est totalement survolé, celui de Béart carrément sacrifié en cours de route
    Bref, à peine sorti du film il ne m’en reste rien. Dommage car ce portrait de famille aurait pu nous émouvoir, et les comédiennes sont excellentes. Charlotte G enfin touchante, à mille lieues des personnages qu elle compose pour Attal, Noe Abita très intense et E Béart qui porte sa part de mystère avec grâce et retenue.
    Henner
    Henner

    52 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 mai 2022
    Mon dieu que c'est ennuyeux ! Et çà n'en finit pas ..... n'est pas Claude Sautet qui veut pour rendre passionnante une chronique familiale ... on suit en baillant l'héroîne qui a l'air de s'ennuyer autant que nous. Des scènes ridicules - un bain dans la Seine - de l'érotisme de bazar, un train qui passe ( sans nous hélas ...). La ravissante Noe Abita sourit tout le temps ce qui fort plaisant mais çà ne suffit pas ...
    Marclille
    Marclille

    21 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 mai 2022
    Film générant un ennui certain. De plus un problème de casting, Quito rayon Richter participe, par une interprétation désincarnée, à ce sentiment d'ennui. Charlotte Gainsbourg fatigue. Noée Abita, par contre, montre des qualités évidentes.
    Film bobo avec nombre des stéréotypes qui vont avec.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    715 abonnés 1 447 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mai 2022
    Entre 1981 et 1988, à Paris, nous allons suivre la vie d'une femme obligée de continuer d'élever seule ses deux adolescents après un divorce.
    Elle doit également travailler pour la première fois de sa vie, son courage et son humanité vont la conduire chez Radio France pour épauler une animatrice de la nuit (Emmanuelle Béart)...
    Voir cette femme esseulée se battre pour trouver son chemin dans cette France des années 80 est à la fois méritant et touchant.
    Certes, quelques imperfections sont présentes (quelques longueurs et redondances), mais diable que Charlotte Gainsbourg est émouvante !!
    La magie de cette décennie 1980-1990 est superbement retranscrite dans ce film d'une subtilité rare, insistant également sur les valeurs de cette époque : entraide, partage, bienveillance.
    Une histoire simple et attendrissante, baignée des délicieuses musiques mélodiques de cette période d'émancipation culturelle.
    Une véritable boule de nostalgie, de générosité, de sensibilité et d'amour, à découvrir juste pour se faire du bien.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    Galtier
    Galtier

    2 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mai 2022
    "Et si tu existais" finalement,doux film, sensible et mélancolique qui relate avec tendresse la trajectoire et les liens d'une famille dans laquelle beaucoup pourront trouver écho à leur propre existence.
    Bouleversant !
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    350 abonnés 533 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mars 2022
    Il y a beaucoup de délicatesse et d’humanité qui se dégage dans ce film au scénario simple mais qui sonne juste. On s’attache à cette mére de famille de deux enfants qui s’efforce de réinsérer cette jeune fille en difficulté au sein de sa propre famille pour lui permettre de repartir sur de bonnes bases. La réalisation subtile et le jeu des acteurs contribuent à rendre ce film crédible et attachant.


    Bernard CORIC
    BEN-O
    BEN-O

    9 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 mai 2022
    Il s'agit d'un mélodrame où tout y est : la femme quittée qui retrouve un amoureux super, une petite fille perdue que l'on sort du pétrin ( elle se sort d'une addiction aux drogues dures sans soins et sans thérapie !), un adolescent qui trouve l'amour par magie grâce à la jolie jeune fille que sa maman lui apporte.... Des départs et des retours totalement prévisibles.... Bref, tout est bien qui finit bien ....
    Jorik V
    Jorik V

    1 232 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 juillet 2022
    Dès les premières images où une jeune fille contemple un ancien plan de métro où scintille son itinéraire comme c’était le cas à l’époque, on sent que l’on va être emporté par ce voyage. Il se passe un petit quelque chose qui ne va plus nous quitter. « Les Passagers de la nuit » ne manquera en effet pas de nous émerveiller durant près de deux heures dans sa bulle temporelle magnifique et éthérée. C’est le genre de film empli de nostalgie fait de petits rien qui nous comble du début à la fin. De ceux qui, sans savoir pourquoi, vous emporte par sa sincérité, sa justesse et sa tendresse. Traversé d’ellipses savamment conduites, cette chronique d’une époque révolue débute par l’élection de Mitterand en 1981 et se termine par sa réélection sept ans plus tard. On traverse donc les années 80, cette fabuleuse parenthèse enchantée, avec le sentiment constant de vouloir y retourner, loin de notre époque, devenue moche, folle et triste à force de totalitarisme sanitaire, de guerres ou de changement climatique. Une époque où les interdits étaient rares et où les gens semblaient plus heureux. On est face à un film qui fait du bien, beaucoup de bien.

    De nous transporter quatre décennies en arrière et nous procurer des frissons de mélancolie est l’une des principales qualités de cette petite merveille de film. Le cinéma de Mikaël Hers suit une ligne cohérente, presque Rhomérienne. Il ressuscite les vestiges d’un cinéma disparu, jouant sur la corde nostalgique certes mais sans être un film musée où engoncé dans sa propre contemplation d’une période révolue. Pour ce quatrième film, son plus réussi et beau, il coche toutes les cases de ce que l’on pourrait nommer le cinéma de la vie. Déjà, « Ce sentiment de l’été » et « Amanda » nous avaient conquis mais « Les Passagers de la nuit » est encore plus impactant et fort. Une œuvre qui risque de décanter dans nos esprits pour ne plus nous lâcher avant longtemps. Presque hypnotique, le long-métrage nous envoûte par la grâce de ses images, de ses acteurs, de sa musique et des choses de la vie qu’il convoque. On pense un peu au dernier Audiard, « Les Olympiades » pour le ressenti éprouvé. Et quoi de mieux pour ce voyage nocturne que d’être bercé, en filigrane tout le long du film, par cette émission de radio nocturne présenté par Emmanuelle Béart et sa voix suave.

    Hers filme Paris de nuit comme peu l’ont déjà fait. Il parvient à saisir le pouls de la ville lumière entre images d’archives et séquences habilement et discrètement reconstituées. La musique, aussi douce que le sont les sentiments et les tourments évoquées dans le film, ainsi que la discrète bande originale, entre Joe Dassin et Kim Wilde, participent à ce sentiment d’un Paris intemporel, magnifié durant cette période pas si lointaine. Des frissons nous parcourent le corps et le cœur à plusieurs reprises devant des situations communes mais sublimées et touchées par la grâce. Ce film est une petite merveille à ne pas louper et la grande Charlotte Gainsbourg y trouve l’un de ses plus beaux rôles et on la verrait bien en bonne place dans les prochains nommés aux Césars. Tout comme « Les Passagers de la nuit » en lui-même. Une œuvre apaisée et apaisante qui réchauffe les âmes tout en étant d’une finesse et d’une beauté à toute épreuve : un véritable délice fait film et ce, jusqu’au tout dernier plan.

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    Ufuk K
    Ufuk K

    484 abonnés 1 424 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mai 2022
    "Les Passagers de la nuit" présenté cette année au Festival de Berlin est un drame social plein d'humanité. En effet le réalisateur du film 'Amanda" Mikhaël Hers nous propose une histoire qui illustre bien les années 1980 avec des rôles sur mesure pour la bouleversante Charlotte Gainsbourg, la pépite Noée Abita et la révélation Quito Rayon Richter avec des séquences qui dégage une certaine mélancolie et nostalgie, une bonne surprise.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    213 abonnés 873 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mai 2022
    Mikhaël Hers signe une véritable fresque d’une époque : l’arrivée de la gauche au pouvoir, l’âge d’or des antiennes libres, une jeunesse insouciante. Charlotte Gainsbourg est parfaite dans le rôle d’Elisabeth, femme quittée et maman de deux grands enfants. Elle change de vie et reprend un travail. Un vrai beau film.
    velocio
    velocio

    1 226 abonnés 3 067 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 mai 2022
    Il arrive régulièrement qu'en sortant d'une salle ce cinéma, on se dise à propos du film qu'on vient de voir : il aurait pu ... Il aurait pu être drôle, il aurait pu nous faire peur, etc.. C'est ce qui s'est passé pour moi quand je suis sorti de "Les passagers de la nuit" : ce film aurait pu être intéressant, il aurait pu être émouvant. En effet, très vite, on s'aperçoit que, tant pour l'intérêt que pour l'émotion, le film plafonne très vite et nous laisse sur notre faim. Il faut dire qu'avec Mikhaël Hers, le réalisateur, on est malheureusement habitué à ce plafonnement. Certes, après le calamiteux "Ce sentiment de l'été" en 2016, il y avait eu un progrès notable avec "Amanda" en 2018 mais il semble bien qu'avec lui, on n'atteint jamais des sommets. Dans cette peinture de la vie d'une famille dans les années Mitterrand, entre 1981 et 1988, on retrouve Charlotte Gainsbourg en tête d'affiche. Après ses débuts catastrophiques à l'époque où se déroule l'action du film, on avait pu croire au début des années 2000, avec des films comme "Golden door", qu'elle était devenue une actrice tout à fait valable. Ce n'est malheureusement pas ce qu'elle prouve dans "Les passagers de la nuit" où elle souffre de la comparaison avec les grandes comédiennes que sont Emmanuelle Béart et Noée Abita. Ou Ophelia Kolb qu'on ne fait qu'entrevoir !
    jroux86
    jroux86

    7 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 juillet 2022
    La belle idée de ce film est d’inscrire son récit dans les pas de celui d’un autre : Les Nuits de la pleine lune (Eric Rohmer, 1984). C’est intelligent car le film de Rohmer, pour évoquer les années 80, a sans doute bien plus de force que n’importe quelle chanson de l’époque, n’importe quel style vestimentaire ou élément de décoration. Une force qui doit beaucoup à feu son actrice principale, Pascale Ogier, incarnation d’une jeunesse se livrant aux excès de la fête (qui battait alors son plein) et sans doute aussi aux produits qui vont avec - on ne sait si la crise d’angor qui a entraîné sa mort, à 25 ans seulement, deux mois après la sortie du film, est due à une consommation de drogue plus qu’à un souffle au cœur. Un décès brutal qui a laissé un grand vide pour toute une génération se reconnaissant en elle ; sa grâce particulière, sa voix au timbre fluet, son mode de vie effréné.
    Pour "travailler" le sentiment mélancolique qui parcourt son film, Mikhaël Hers se sert de ce vide, de cette figure absente mais connue - et regrettée ! - de tous, icône figée dans sa jeunesse qui prendra, le temps d’un film, les jolis traits de Noée Abita, autre jeune comédienne... de notre époque cette fois. Cette dernière incarnera cette "image absente", en apparaissant notamment tel un spectre dès la scène d’ouverture. Un spectre qui charrie ses propres fantômes, qui sont aussi ceux de son époque : la drogue, les nuits parisiennes, le mouvement punk, les désillusions politiques... La mélancolie du film se situe peut-être dans l’empreinte que cette image, créée par un autre artiste, a laissée dans la mémoire de Mikhaël Hers, nourrissant son propre désir de création.
    Joce2012
    Joce2012

    186 abonnés 530 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mai 2022
    Je suis sortie chamboulée de ce film qui nous dit que le passé est passé mais qu’il est toujours en nous et parfois nous empêche de vivre le moment présent, rien n’est définitif, l’amour parfois pas réciproque, la vie est difficile pour tout le monde, on est ce que l’on a vécu....
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