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Guillaume
102 abonnés
1 551 critiques
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2,5
Publiée le 12 septembre 2022
Une mise en scène élégante, des interprétations subtiles, tempérées et toujours justes, mais un sentiment de déjà vu. "Les Passagers de la nuit" ne peut donc laisser le spectateur dans l'insensibilité, mais rate partiellement la cible de la pure émotion par cet attachement à jouer et rejouer avec une nostalgie du passé.
Le film est éclairé par la luminosité de Charlotte : elle est si touchante, si sensible, si naturelle avec l'un des plus beaux sourire du cinéma français comme celui de Sandrine Bonnaire. Une famille simple, qui alterne les déprimes et les bonheurs sans artifice, des amours d'ados gentillets. Et un joli personnage de paumée toxico hébergée avec grande humanité... La photo est laide, c'est dommage (peut-être volontaire). Emmanuelle Béart joue un personnage difficile, peu démonstrative de ses émotions.
Bof... Le film et le scénario sont à l'image du personnage de Charlotte Gainsbourg : Bien gentils, mais très (trop) minces, un peu souffreteux et finalement vite ennuyeux. Pourtant, il y a de jolis moments, une certaine délicatesse qui se dégage de cette histoire. Mais tout ça manque de souffle, de tension, c'est plat...
J'étais un des passagers sur un film rare qui sûrement t'emporte. Sans te tirer par la main, juste comme ça il t'emporte pour flaner, enfin non, presque comme un flâneur car son atmosphère t'emmène dans sa belle narration. Allez ne ratez pas votre passage et soyez plus qu'un simple passant devenez un spectateur. A voir.
Comme Humphrey Bogart dans le film de Delmer Daves auquel celui de Mickhaël Hers emprunte son titre, "Les passagers de la nuit" avancent masqués. Sous les bandelettes de la nostalgie et des amours de jeunesse, le film raconte en réalité une histoire d'héritage impossible - celui du cinéma d'auteur français. Des pères de cinéma dont on ne sait trop que faire, Rohmer et Rivette, ici convoqués avec insistance, et dont les plans surgis, lumineux et si fragiles, révèlent cruellement la banalité besogneuse de ce qu'on est en train de regarder. De l'après-cinéma, en somme, qui n'invente plus grand-chose et semble aimer surtout la citation, sans aucune hiérarchie critique - Barbara ou Joe Dassin, "Les Nuits de la pleine lune" ou "Un monde sans pitié" d'Eric Rochant, un paquet d'époque de Pepito Belin ou la Maison de la Radio, tout est sympa à l'ère du "en même temps". spoiler: Et peut-être la scène la plus révélatrice est celle où le personnage de Charlotte Gainsbourg (elle aussi icône des années 80, "fille de" et actrice de "l''Effrontée") lègue à ses enfants des souvenirs - au fils son journal intime, à la fille une statuette de la fécondité. La mise en scène ébauche à peine l'embarras légitime des enfants devant ces cadeaux plutôt intrusifs (surtout pour la fille, soudain brutalement assignée à la maternité et au malheur genré - la statuette a en effet aussi été ressortie lors du cancer du sein de la mère !), pour lui préférer la convention de la transmission bienheureuse et réconciliée, par la grâce du fils qui lit des pages du journal maternel. Où l'on se dit que le cinéma français gagnerait à rompre, à oublier, à envoyer balader un temps les pères et les mères, bref à (re)vivre ! Ce qui advient quand même discrètement parfois dans le film par la justesse des comédiens (notamment Charlotte Gainsbourg qui y est très émouvante) et par la beauté de la lumière.
Une impression d'inachevé, de prévisible, de bons sentiments dans un décor années 80 plutôt réussi. C'est longuet, pas passionnant, même si je suis toujours fan de Charlotte Gainsbourg, la note que mérite ce film est "peut mieux faire ",
Ai vu "Les passagers de la nuit" de Michael Hers. Ce long métrage est un film d'atmosphère qui restitue les essences des années 80 sans nostalgie et avec une reconstitution délicate alliant images d'archives et images de fiction, parfois de façon un peu trop systématique. Il faut l'avouer les scènes d'ouvertures sont totalement ratées, 5 minutes d'images d'archives sur le 10 mai 1981 déjà vues et revues de l'élection de Mitterand enchainées à un plan séquence où l'on voit deux adolescents sur une mobylette à travers Paris pendant toute la durée d'une chanson... c'est long, trop long. Il faut attendre que Charlotte Gainsbourg rencontre Emmanuelle Béart pour que le film commence à trouver son rythme et le spectateur à se détendre dans son fauteuil. Dans ce qui est probablement une de ses meilleures incarnations, Charlotte Gainsbourg interprète Elisabeth dont le mari vient de la quitter. Elle est sans travail, n'a d'ailleurs jamais travaillé et à deux grands adolescents à charge. Elle habite le quartier Beaugrenelle et nous sommes en 1984. Elle écrit une lettre à Vanda Dorval (Macha Béranger) dont elle écoute toutes les émissions nocturnes sur France Inter.. Vanda Dorval lui tend la main et l'engage en tant que standardiste, en même temps qu'Elisabeth viendra à son tour en aide à Talulah jeune fille spoiler: droguée en errance . Une photographie magnifique qui restitue très bien l'époque, une interprétation subtile et homogène de tout le casting. Des clins d'oeil très émouvants au cinéma ("Les nuits de la pleine lune" de Rohmer) , une très belle idée de scénario quand Talulah est bouleversée par Pascale Ogier sur grand écran. Mais que de longueurs et de répétitions. On est parfois plus proche des "Passagers de l'ennui" et c'est dommage. Le personnage de Talulah n'est pas toujours très bien dessiné, ni crédible car bien trop idéalisé, trop propre, trop douce. Hélas Charlotte Gainsbourg et Emmanuelle Béart ne partagent que très peu de scène. Les deux actrices très représentatives des années 80 sont très touchantes de maturité et de pudeur. "Les passagers de la nuit" ne laissent que peu de trace en sortant de la salle, mais paradoxalement certaines effluves restent prégnantes au fil des jours.
Olalalalala… je suis bien embêté pour vous faire une critique totalement objective après être allé voir « les Passagers de la nuit » le nouveau film de MIKHAËL HERS avec notre Charlotte Gainsbourg nationale. Il y énormément de raisons pour que je dise du bien du film. J’ai eu le même âge que le fils de Charlotte dans le film et la panoplie des objets signés « années 80 » me parle évidemment. Le film prend racine dans le quartier de Beaugrenelle qui se trouve être également mon quartier et le principe de mélanger des images d’époque avec des séquences tournées de nos jours grâce à un « grain » commun fonctionne plutôt bien. Il y a pas mal de références hommages aux films du Losange (Les nuits de la pleine lune d'Eric Rohmer, Bulle et la regrettée Pascale Ogier) ainsi qu'à des lieux restés emblématiques des eighties comme le Palace ou les Bains (j'hésite sur la scène de la boîte de nuit) La direction d’acteur est plutôt réussie et j’ai eu le plaisir de découvrir des nouveaux visages de cinéma comme Quito Rayon Richter ou Noée Abita. Je ne vous parlerai pas de l’histoire (elle tient en 2 lignes) car ce n’est pas le but de ce film. On parlera plutôt ici d’un cinéma d’atmosphère, un peu comme le « Liquorice Pizza » de Paul Thomas Anderson. Alors pourquoi est-ce que j’hésite à m’emballer pour ce film? Et bien parce qu’une petite voix a commencé à résonner en moi à partir de la moitié du film et me susurrait gentiment mais fermement…. « Elle commence à me les gonfler Charlotte Gainsbourg et en plus ils nous ont fourgué une mini-charlotte sur le siège passager… ». Je me suis raccroché aux critiques dithyrambiques lues çà et là. Je me suis dit qu’on allait me taxer de « sans cœur » ou « il a rien compris » ou « laissez-vous aller c’est tellement beau » et puis je me suis demandé si j’avais déjà vu un film ce genre qui avait fonctionné avec moi et le mot BOYHOOD (de Richard Linklater) est finalement apparu quelque part dans ma mémoire de cinéphile et je me suis dit « tu n’es pas seul »….enfin il y aura surement d’autres personnes ( en plus des multiples bâillements autour de moi dans la salle, les gens qui se sont levés prestement dès le générique de finet les discussions à la sortie de la salle avec des « oui,mais » ou des « mais quand même ». Ce film fait du bien mais ce film divise. Et vous qu’en avez-vous pensé ?
Ce film est déprimant, les acteurs sont pour la plupart très mauvais, le scénario est inexistant et l'histoire totalement sans intérêt. Aussi simple que cela ...
Certes Gainsbourg joue très bien ! Emmanuelle Beart je l'ai moins apprécié; faut dire que je me faisais sans cesse le parallèle avec Macha Bérenger qui a du inspirer l'auteur... Sinon je trouve que les personnages manquent de profondeur. Que du relief mais un cruel manque d'épaisseur.
Film style « nous deux », soporifique et guimauve.. Charlotte Gainsbourg est mièvre, elle susurre au lieu de parler.. Seule l’actrice Noée a une esthétique intéressante ! A éviter
Les passagers de l'ennui. Une critique (cf. Télérama et consorts) dithyrambique et un film qui est un mauvais téléfilm sans aucun intérêt. Mal dirigé, mal interprété, mal filmé mais que diable suis-je allé faire dans cette galère. J'ai lutté pour ne pas m'en aller car j'espérais que le film finisse par vraiment démarrer. Mais que nenni, à la sortie je n'avais que des regrets.