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Julien D
1 115 abonnés
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3,0
Publiée le 23 juin 2014
Ce fut une surprise de taille que de voir Jane Campion, spécialiste de drames romantiques touchants, diriger Meg Ryan, que l’on a l’habitude de voir dans des comédies légères, dans un thriller érotique particulièrement glauque. Tandis que Kevin Bacon cabotine un peu dans un étonnant second rôle lui aussi à contre-emploi, la prestation de Mark Ruffalo, qui n’était pas encore très connu à l’époque, parvient à canaliser tout la part de mystère qui fait la réussite de ce scénario finalement assez simple. Les scènes érotiques, qui semblent de fait l’élément le plus mémorable du film, sont très crues et choqueront une bonne part du grand-public. En revanche, tout cinéphile averti reconnaitra dans la photographie ténébreuse et dans la mise en scène maniérée mais angoissante des éléments qui font de cet In the cut davantage qu’une sordide enquête sur fond de dépravation sexuelle mais bien un film qui sait prendre aux tripes en nous faisant voir jusqu’où peut mener la perversion.
Quel tour de force ! Aller aussi loin dans la sensualité tout en préservant la cohésion narrative du récit mélangeant de façon étourdissante le besoin sexuel – qui reste le thème central - et le thriller d'angoisse. La scène de fellation non simulée n'a rien de gratuite, il fallait bien que l'on voie ce que Meg Ryan voit réellement ! La photographie du film est magnifique s'attardant sur des détails multiples qui font de certains plans des petits tableaux. Le film est ambitieux, très travaillé et volontairement glauque, il vise à montrer que ce n'est ni le sexe ni sa vision qui est dangereux, et que le danger est bien ailleurs. C'est hélas un discours que certains se refusent à entendre.
Un film tant détesté...En effet, ce n'est pas le genre de réalisation qui laisse de marbre. Pour ma part je l'ai adoré. C'est un pur thriller érotique, non pornographique comme aiment à le dire certains - la scène de fellation reste simulée, il n'y qu'à voir le commentaire de la réalisatrice pour le savoir-, les dialogues sont crus, mais à l'inverse d'un film comme Closer qui ne fait que parler de sexe,et bien In the cut ne fait pas dans la dentelle et montre du sexe. Mais de manière sensuelle (jamais racoleuse), "façon" Jane Campion en fait. Si l'enquête policière ne sert que de justificatif de scènes torrides entre flic/héroïne suspectée: soit. Des scènes chaudes sur fond de meurtres. Mais cela n'enlève en rien la beauté de cette oeuvre poétique, charnelle, parsemée de petits détails enfantins - les souvenirs de Frannie, la pluie de pétales dans son jardin, le bracelet à breloques... Un vrai beau film avec sa dose de lyrisme, de glauque, d'érotisme, de personnages auxquels l'on finit par s'attacher.
Avec Kathryn Bigelow,Jane Campion est probablement la cinéaste la plus estimée au monde. Tous se rappellent du bouillonnement intérieur de "La Leçon de piano". En 2003,elle se lança un défi: tourner un thriller érotique et urbain,référencé à "Klute" par exemple. Pour parfaire sa démonstration,elle emploie une Meg Ryan en total contre-emploi,en fille naviguant entre ses fantasmes pulsionnels et une réalité presque sordide. Malheureusement,la mise en scène d'une rare suffisance,la photographie qui ne montre pratiquement que de la pénombre,et une enquête inintéressante au possible,mettent nos nerfs et notre concentration à rude épreuve. "In the cut",en dépit de son titre salace,n'est qu'un pétard mouillé.
C'est très dur de tenir jusqu'à la fin, on perd vite l'intérêt. L'histoire est très étrange et mal conduite, les personnages sont abjects, et on n'a pas envie d'en savoir plus sur eux, l'intrigue policière est très mauvaise. On ne se raccroche à rien, on attend juste la fin avec impatience. Si Mark Ruffalo s'en sort bien (je l'ai quasiment toujours vu dans des rôles sympathiques, j'ai aimé le voir dans ce genre de personnage), Meg Ryan se perd. On comprend qu'elle a voulu essayer autre chose, mais personnellement, je trouve que c'est raté. Il n'y a rien à sauver dans ce film.
Polar médiocre, "In The cut" ; que l'on croirait sorti d'un sujet 'sexe' du magazine "Vanity Fair", serait presque drôle par instants s'il n'était - en effet - aussi suffisant.
Ambiance glauque qui met mal à l'aise, scénario sans aucun interêt, rythme très mollasson, personnages et situations peu crédibles…A mon sens un nanar soporifique. Fuyez!
la question est: mais que donc est-allé faire meg ryan dans ce film? a-t-elle voulu casser son image de blonde écervellée d'hollywood, ou prendre la place au pied-levé laissé par nicole kidman? et la réalisatrice, jane campion, qu'a-t-elle voulu démontrer à-travers ce prétendu trhiller qui n'en est pas un, qu'elle pouvait faire un film avec un serial-killer qu'on ne voit jamais dans un new york qui n'est montré que dans quelques plans d'arrière-cour et jardins et de métro, tant de questions auxquelles je n'ai pas trouvé les réponses dans ce film bancal et décevant laissant le spectateur sur sa fin/faim !
C'est vulgaire, c'est moche et c'est stupide. Je suis surpris que Mark Ruffalo fasse parti du casting car c'est un bon acteur et il n'a rien à faire dans une connerie pareille. Meg Ryan, on sait depuis longtemps qu'elle est finie. De plus, Nicole Kidman produit le film. Decidément, c'est vraiment un film de gonzesses.
Ne vous laissez pas decourager par les mauvaises critiques. CE film suscite des sentiments contradictoires:ou on l'aime ou on le deteste mais il ne laisse pas indifferent. Moi, j'ai aime! Ce film n'a rien à voir avec les autres films a l'affiche dans le sens ou on ne peut reellement qualifie le film de thriller pur et dur. L'histoire se base plutôt sur les personnages, et quels personnages! Magnifique portrait de femme, celui de Franny, admirablement bien interprete par Meg Ryan (pour une fois qu'elle ne joue pas dans une comedie romantique a la happy-end!) C'est un film qui se base sur le sexe, et oui, le sexe, l'amour, le desir des femmes. En tant que femme je me suis reconnue dans le desir de Franny, dans ses pulsions sexuelles et ses fantasmes relies a Malloy. Cependant, il faut être ouvert d'esprit et non hypocrite pour apprecier les scènes crues, et pour apprecier tout le cote troublement sexuel du film. Ceux qui se sont sentis mal a l'aise ou pas a leur place, sont ceux qui n'ont pas apprecies le film et pas compris que le scenario se basait justement sur l'aspect interieur des personnages. Donc, un film à voir si vous n'y allez pas avec des prejuges ou en vous attendant a un film rempli d'action comme Matrix. Pour tout ceux qui aiment bien la psychologie et qui ont quand même les deux pieds sur terre, puisque selon moi il y a beaucoup de realisme dans le film (en dehors des scenes de meurtres plutôt invraisemblables)
Je l'ai regardé une deuxième fois, par erreur. J'avais oublié l'avoir déjà vu et surtout, déjà être passé totalement à côté! J'ai vraiment pas accroché du tout à ce film à l'ambiance sombre et glauque qui traîne en longueur pour ne pas dire grand chose au final. La mise en scène est travaillée c'est sûr, il y a du bon de ce côté mais c'est le scénario qui est tout simplement inintéressant et surtout ses personnages! Aucun attachement particulier voire même du dégoût. Le personnage de Meg Ryan m'a agacé (même si je suis content d'avoir vu la dame sortir de ses rôles romantiques habituels!) et je n'ai pas aimé Mark Ruffalo dans un rôle à contre-emploi. L'enquête passe un peu en second plan derrière le développement de la personnalité du personnage de Meg Ryan alors forcément, je n'ai pas accroché du tout. Déçu de ce Jane Campion, très déçu.
Un film qui se voudrait sulfureux et qui ne propose, comme c'est souvent le cas, pas grand chose autour. Une enquête policière complètement secondaire et peu palpitante car trop cliché, des personnages assez inintéressants et une mise en scène arty pour emballer le tout. J. Campion montre un talent de plasticienne évident mais son récit souffre d'un manque de rythme, les dialogues sont creux et malgré M. Ryan et M. Ruffalo, qui sortent tous les deux des performances de haute volée, l'ennui est bien présent. Vers la fin, le film décolle un peu et offre quelques scènes remarquables mais le dénouement est mauvais avec une révélation finalement peu renversante (et une explication qu'il faut chercher dans les scènes précédentes) et une fin ouverte. Un film indépendant plastiquement intéressant mais trop vide. D'autres critiques sur