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Un visiteur
5,0
Publiée le 10 avril 2007
In the cut ou dans la fente,littéralement,l'expression "In tne cut" est tout de même beaucoup plus poétique comme le film de Jane Campion d'ailleurs. Beaucoup dissertent sur la scène de fellation en gros plan du début du film,elle n'est pas choquante en soi,il y a dans ce film des scènes violentes bien plus "hard" que cette fameuse scène. La mise en scène sensuelle et troublante,l'atmosphère glauque et moite de ce film contribuent à renforcer chez le spectateur le sentiment ambigû qui ne le quitte pas une fois sorti,on est happé,bouleversé,subjugué en même temps par cette façon de filmer si personnelle à Jane Campion,la ville de New-York est sublimée,on ne voit plus que son côté pervers et maléfique. Bien-sûr,certaines scènes de violence gratuite auraient pu être supprimées. L'acteur qui joue le flic est troublant dans sa façon de parler,de se mouvoir et dégage un potentiel érotique exacerbé. Puisque l'on parle de l'érotisme,évoquons les scènes charnelles de ce thriller vertigineux avec une Meg Ryan,métamorphosée,se laissant aller complétement et se livrant avec une pudeur effacée,une facilité déconcertante. L'intrigue est déroutante,on croit suivre une piste puis finalement,on perd le fil,on s'accroche à des détails,des petits riens et on s'aperçoit que l'on a tout faux,il faut attendre les dernières minutes pour enfin avoir la clé entre les mains et pousser un "ouf" de soulagement après une telle épreuve,c'est intense pour les nerfs mais on est heureux de l'avoir vu.
Une atmosphère glauque, une réalisation un peu sophistiquée mais qui tranche avec le décor très dépouillé du film, une ouverture au sexe d'une femme "mûre", bref des thèmes originaux, et un traitement vraiment intéressants. Si on ajoute à ça une ambiance prenante à souhait, dans laquelle on entre au début pour ne plus en sortir, ça fait franchement un bon film ! Désolé, mais je trouve pas que les scènes de cul soient vaines, elles sont filmées dans un but bien précis. Un excellent film, servi par des acteurs excellents. Bref, GENIAL !
c'est le 1er film de jane campion que j'ai regardé sur ciné émotion ( 17/01/2012) j'étais scotché devant l'écran pour le suspens, la violence à la limite de l'horreur , quelques scénes érotiques quoiqu'une scéne gentillet frisait le porno !! meg ryan et jennifer jason leigh jouent un rôle sur mesure qui nous tiens en haleine jusqu'au final !! la participation exceptionnelle de kevin bacon un acteur qui se feras connaitre par la suite dans de nombreux films tel que " hypnose" mystic river " hollow man " mauvais piége " La réalisatrice de La Leçon de piano accompagne fébrilement cette jeune femme qui n'est pas faite pour la série noire. Au lieu de saupoudrer l'intrigue d'intermèdes déshabillés, elle donne aux scènes de sexe la mesure d'une initiation où se mêlent sensualité et danger. C'est sanglant comme dans les films d'action, à l'image d'une séquence où des patineurs fendent la glace pour commettre une boucherie assez... freudienne. à voir absolument en 2 éme partie de soirée aussi !!
Excellent !! volià, ça, c'est un film. Ambiance particulière tout au long du film; un contre-emploi bien assumé pour Meg Ryan (quand elle était encore absolument craquante), un scénario qui tient le coup (mouais, bon, petite faiblesse à la fin quand même, mais bon); une pipe d'antologie dans un film grand public... belles performance d'acteurs, en particulier du flic gentil qui fait quand même bien inquiétant... C'est à voir A-bso-lu-ment!
Un émule de "Basic instinct" et de "Sliver", i.e. un thriller érotique qui aguiche le spectateur plus qu'il ne le passionne. La réalisation, signée Jane Campion, est à sa taper la tête contre les murs. Jeux de lumière, recours ponctuel au flou, cadrage original... c'est le point fort du film. La BOF n'est malheureusement pas à la hauteur, mais rien de rédhibitoire. L'atmosphère ainsi créée, très sombre, rentre parfaitement dans les canons du polar. La ville de New York constitue quasiment un personnage a part entière, tant elle pèse sur l'histoire. Les scènes de fesses qui agrémentent l'enquête ne sont pas déplaisantes, loin de là, mais elles puent le voyeurisme à plein nez. Bien souvent, elles ne servent qu'à rassasier la soif pornographique masculine. Ainsi, la relation ambiguë qui se tisse ente l'héroïne et sa demi-sœur, et qui ne va pas sans rappeler un certain "Mulholland drive", ne se justifie absolument pas. Idem pour le passage avec le black. Et pourtant, je ne suis pas bien farouche en matière de scènes olé olé. Mais au-delà de la BOF décevante et de l'usage contestable de l'érotisme, la vraie faiblesse du film se situe au niveau de l'intrigue. Il s'agit d'une enquête policière en trompe-l'œil. Pas d'indice, de rebondissement, de fausse piste digne de ce nom. On se trouve au niveau zéro du polar. Or, un thriller sans suspense, c'est un peu comme un militant du parti communiste sans le manifeste de Karl Marx, il manque l'essentiel. Sans compter que l'intrigue progresse à la vitesse d'un escargot suisse, je vous laisse imaginer. Je ne suis pas contre les films contemplatifs, mais là c'est clairement too much. En bref, je ne suis pas convaincu.
Il y a la délicatesse de Campion que l'on retrouve ici dans l'atmosphère quelque peu vaporeux de ce thriller lent et sensuel. De l'enquête sur la mort de ces femmes, on ne saura pas grand chose. De l'histoire d'amour plutôt érotique que passionnelle, on en saura davantage car cette dernière prend le pas sur les filles mortes. Heureusement au final car Campion filme des scènes plutôt morbides et crues. Mais ce que je pensais être de la mollesse dans la réalisation me semble maintenant davantage être de la fragilité de l'héroïne. La fin est peut-être un peu convenue mais l'ensemble garde une certaine touche vibrante.
Voila un film qui ne m'a absolument pas convaincu et je peine à croire qu'il soit récent. Les scènes et dialogues tombent comme les cheveux sur la soupe et n'apportent rien. Décu.
Attiré par les louanges (mérités) sur la capacité de Jane Campion à saisir l'atmosphère et les détails de la vie quotidienne newyorkaise, le film est essentiellement un thriller érotique et ambigu, dont les références affichées (Taxi driver/French connection) paraissent bien lointaines. Certes, la nouveauté est le point de vue exclusivement féminin sur l'attraction physique et l'exploration des pulsions inconnues. Domaine en général rattaché à l'homme dragueur ou macho. Renversement de paradoxe, certes mais difficile à recommander aux âmes sensibles. DVD janvier 22
Film jaune et sombre. Meg Ryan dans un rôle totalement hors de sa catégorie. Ce thriller érotique aurait pu donner quelque chose d'intéressant mais l'enquête ne vaut rien et fou en l'air le film et les quelques scènes des pulsions de "Frannie". Trop lent, une enquête qui piétine et dont l'intérêt est vite oublié. Les dialogues sont médiocres, trop crus et franchement chiant. Il y a pourtant de l'intérêt dans le comportement de Frannie, parfois déroutant. Je n'ai accroché à aucun personnage et ai trouvé étrange les relations de Frannie vis-à-vis de son entourage. Le physique de Meg Ryan semble la seule accroche du film, ce qui est loin d'être suffisant !
Un film assez inégal selon moi. L’écriture des personnages est intéressante et surtout la direction d’acteur de Jane Campion est remarquable. On a l’impression que les acteurs se sont complètement lâchés pour leur réalisatrice et qu’elle a put avoir exactement ce qu’elle voulait. Dommage pour le coup que le reste ne paraisse bâclé. La photo est assez vilaine et le scénario et son enquête sont assez risible.
Je n'ai pas vu beaucoup de film de Jane Campion mais j'ai moyennement adhéré à "In the cut" !!! Ce long métrage offre un role inhabituel à Meg Ryan cantonné plus principalement dans des comédies romantiques jusqu'à présent et l'actrice, qui n'hésite pas à se mettre à nue dans une histoire perplexe, donne une autre facette de son talent. L'histoire justement, qui tourne sur un meurtre dans un bar dont elle est témoin, la femme célibataire entame une relation torride et crue avec un policier qui mène l'enquète , j'ai trouvé ce long métrage assez lent, un peu vulguaire dans ces propos. Il y a de belles images, un univers qui s'installe et les plans de flashbacks remémorant les souvenirs des parents sont trés bien fait, on s'ennuie un peu et heureusement que la fin ,qui crée une surprise, nous réveille. Bonne interprétation de Mark Ruffalo, Jennifer Jason Leigh et Kevin Bacon mais petite déception quand mème.
"In the Cut" possède l'aura d'un grand film. Un thriller sensuel doublé d'une réflexion sur le désir, une esthétique forte, une réalisatrice culte, une actrice iconique... Tous les ingrédients sont bien là et parfois une alchimie crée l'illusion du film qu'on aurait aimé voir. Toutefois , Jane Campion semble partagée entre des aspirations de whodunit, une volonté de raconter une enquête policière avec une conclusion satisfaisante et cette divagation poético-sensuelle, vaguement SM façon "9 1/2 Weeks" dans laquelle elle excelle (un pendant urbain de la relation passionnelle de "La Leçon de Piano"). Au final, la réalisatrice permet presque à chaque spectateur de faire son film mais ne semble pas avoir fait le sien! Un peu frustrant, car inabouti, mais cela reste suffisamment singulier, dans le ton inattendu, dans une forme de fantaisie quasi-baroque... Presque un grand film!