Zéro !!! « In the cut » n’est rien d’autre qu’un thriller érotique psychologique incohérent qui accumule les coïncidences absurdes et les carrences scénaristiques. Prenons un exemple : Un soir, dans un bar, Frannie (Meg Ryan) est témoin d’une scène érotique entre un homme et une femme, elle regarde mais ne distingue qu’un tatouage sur le poignet de l’homme. Une personne a été assassinée peu après. Frannie est alors questionnée par un détective et remarque sur lui le même tatouage. Elle devine à ce moment que la femme aperçue dans le bar est la victime. Laissons de côté les coïncidences (quoique énormes) et voyons la suite. Elle ne parle ni de ce qu’elle a vu ni du tatouage mais accepte un rendez-vous privé avec le policier – sachant qu’à cet instant elle le soupçonne d’être le tueur. Pourquoi n’a-t-elle pas éclairci au moins cette histoire de tatouage avant d’accepter le rendez-vous ? Simplement parce qu’il n’y aurait pas eu de film : si elle lui en avait parlé l’affaire était réglée, il savait qu’une autre personne portait un tatouage identique. Pourquoi voudriez-vous qu’ils agissent de façon cohérente ? « In the cut » n’aurait jamais existé…
Une intrigue quasi inexistante, des scènes érotiques pour ados en manque, une fin complètement réchauffée, des scènes sanglantes sans aucun intérêt; difficile de cerner ce que Jane Campion a bien pu vouloir nous faire partager si ce n'est un film bien vide. Oui, certains pourront y voir une libération sexuelle ou n'importe quel autre argument mais non, ça, ce n'est qu'un prétexte. Ne nous voilons pas la face, il n'y a rien dans ce film... Vite vu, vite oublié...
J'ai adoré ! Attention, c'est un film flippant. Meg Ryan est formidable, je craque complètement. Mieux vaut aller le voir sans rien savoir... Un bon film !
Sortant enfin de son rôle de jolie minois appelé aux grandes histoires damour un tantinet mièvre, Meg Ryan est ici transformée autant dans le style, petite moue boudeuse et regard innocent troqués contre froideur et dureté, que dans la forme, pas de maquillage pour la belle qui se dévoile entièrement devant la caméra de Jane Campion. Adieu la petite ingénue donc, et bonjour à la femme quelle est devenue, assumant son désir sexuel sans sen offusquer et offrant des scènes hautement érotiques. Il est dommage par contre que Jane Campion ne lui offre pas en plus de ce changement radical de carrière, un scénario qui la propulse vers les hauteurs. Car ici lhistoire manque cruellement doriginalité, semblent avoir été vu et revu et se permet même des grosses failles scénaristiques. Une femme noue une relation sulfureuse avec un policier chargé dune affaire de meurtre et quelle suspecte dêtre lassassin Ou en sommes la base typique du thriller érotique. Ne portez pas despoir sur le dénouement, il ne fait que répéter platement ce qui a été déjà fait. Ce qui maintient néanmoins lintérêt, en plus de la prestation de Meg Ryan, est la mise en scène, filmée caméra à lépaule, nerveuse, accumulant les effets de flous et conférant au film une ambiance à la fois glauque et vivante. Cette originalité pousse dailleurs notre curiosité car lon imagine forcément quelle est au service dun scénario riche en surprises, mais en fait non. Par contre les pseudo citations narrées en cours de film font un peu snob et napportent pas grand-chose. Sur le thème de la sexualité féminine et du désir Jane Campion ne livre finalement quun regard banal et présentant peu dintérêts, et dont la seule audace est ce gros plan sur un sexe dhomme en pleine fellation. Vraiment dommage.(+de critiques sur http://www.guillaumetauveron.com/Textes/chroniques_films.htm)
Un film ennuyeux avec quelques jolis plans, et plein de clichés, des filles nu-nuches comme on en voit au cinéma, des flics qui glandent, des fausses pistes comme des gros plans, des dialogues con-con, de la poésie de métro. En fin de compte, ça peut être drôle.
Un film qui sera indémodable. A ne pas mettre entre les mains de tous les âges. Un film qui manque de suspense, la fin n’est pas très inattendue, et les mauvaises pistes se devinent sans problème. Un univers glauque, un peu saignant mais sans plus… pas de quoi casser trois pattes à un canard.
J'ai bien aimé... Un bon polar avec une Meg Ryan méconnaissable. A voir. Les scènes érotiques ne sont pas si omniprésentes que ça, mais si vous êtes sensibles, sautez le début du film... Jane Campion a fait meiux, c'es sûr, mais c'est quand même pas si mal que ça...
"In the Cut" est un portrait décalé de "Sex and the City", où la frivolité et l'inconsistance sont judicieusement remplacées par la misère, une série d'hommes bizarres (à éviter à tout prix ?) et l'inadéquation de Frannie, femme (un peu) "bcbg" plongée dans les bas-fonds de New York. Le film nous aguiche dans une scène pour mieux nous faire mal dans la suivante. La méthode est un peu étourdissante ! L'antépénultième séquence du film est trop caricaturale. Elle amène à une fin moins crédible. Dans l'ensemble, la mise en scène et la qualité des images sont très bonnes. A voir car les sensations sont 200% garanties !
Ouf !!! C'est mon cri de la fin !!! Bien content que ça se termine ...serait-ce là un intello-polar à l'américaine ? En tout cas, pour moi, c'est le dernier du genre que j'irai voir ... Ennuyeux, glauque et vulgaire sont les mots qui me semblent mieux qualifier ce moment (passé heureusement au chaud). A oublier .....
Le scénario est véritablement digne d'un téléfilm. Sans exagérer. Mais les acteurs sont bons et la photographie aussi. Jane Campion nous a habitué à bien mieux...des films om l'on ne s'ennuie pas de bout en bout.
Qu'est-ce que c'est que ce film qui multiplie inutilement les fausses pistes pour dissimuler son absence totale de substance ? C'est vraiment décevant de la part de Jane Campion, capable de tant de délicatesse dans "La Leçon de piano" ou "Un ange à ma table". Reste Meg Ryan intéressante à contre-emploi. Pour le reste...
Typiquement le genre de film où le rélisateur croit qu'en nous mettant une hitoire sulfureuse, un scénario invressemblable et des dialogues pseudo-intellectuels ou obtient un film profond. Raté. C'est un film ennuyeux , ou les personnages s'écoutent parler et ou les seins flétris de M.Ryan ne sauve pas l'affaire.
On comprend dès les toutes premières minutes pourquoi ce film est interdit aux moins de 12 ans! Mais le tout est filmé d'une manière remarquable, avec une Meg Ryan dans un rôle, certes inhabituel, mais dans lequel elle est excellente. Images et mots très crus, violents (au niveau du sexe comme de la mort). Certaines scènes relatives aux meurtres m'ont fait penser à Seven: on ne voit pas les scènes de meurtres, mais la suggestion de l'horreur et l'atmosphère sont très dures et efficaces. Et le suspens tient bien jusqu'à la fin!