C'est ennuyeux comme une averse de neige mélangée à de la pluie. Même les images de montagne ne font pas rêver. Quant aux scènes fantastiques, on frôle le ridicule absolu.
Le genre de surprise que j'adore au cinéma : un film qui nous emmène en terre inconnue, en osant mêler l'univers de la montagne à celui du fantastique. J'ai craint une énième histoire de misanthrope fuyant la civilisation, et c'est tout autre chose qui se joue ici (mais on ne dira rien !) : une très belle et poétique histoire de reconnexion à la nature, mais aussi avec les autres, ou plus précisément une autre, incarnée par l'éblouissante Louise Bourgoin.
Je suis désolée de cette note et de cette critique mais qu'est-ce que je me suis ennuyée pendant ce film ! Il ne se passe absolument rien et les quelques scènes avec du dialogue et des interactions sont caricaturales et mal jouées... Je n'ai pas ressenti une seule fois "l'amour de la montagne". Et je ne parle même pas du côté "fantastique"... qui s'écroule comme des pierres sur Pierre... c'est trop !
Je viens de parcourir les critiques de la presse. Les avis sont presque dithyrambiques. La note moyenne culmine quand même à 4 étoiles. Et je trouve cela incompréhensible. On n'aurait pas vu le même film. Une version différente a probablement été projetée aux journalistes. Serait ce une blague de leur part ? Ils se sont sans doute lancé un défi, un concours. Rien n'est à sauver dans ce film, tellement le vide est abyssal. Il dure 2 heures. Ça pique les yeux et donne des vertiges, à ce niveau de vacuité. Il aurait dû se contenter d'être un petit court-métrage de quinze minutes. Tout ce qu'il dit et montre tient sans peine dans un format plus réduit. La mise en scène étire en longueur une matière infime et dérisoire.
Un citadin est irrésistiblement attiré par une montagne. Sans qu'on sache pourquoi, il plaque tout pour aller crapahuter. Au tournant de la première heure du film, il découvre une étrange chose visqueuse, rouge et lumineuse. Là, on bascule dans le fantastique. Le personnage plonge dans un monde étrange, mi liquide mi féerique. Au bout du compte, il en ressort parce que la femme qui l'aime le recherche. À la fin, il redescend de la montagne avec un joli bras luminescent. Voilà !
Condensé sur quelques minutes, le film aurait pû être intéressant. Là, tel quel, c'est une purge. Les plans s'étendent dans des longueurs interminables et laborieuses. C'est censé être contemplatif. Le spectateur est invité à s'extasier devant des images sublimes de mère nature. Hélas, on ne réussit pas à s'émerveiller une seule seconde devant ces beaux panoramas. Perso, en tant que simple et modeste spectateur, je suis hyper énervé. Je n'aime pas aller au cinéma pour qu'on me fasse souffrir à ce point.
Au bout d'une heure, le réalisateur se croit obligé de tomber dans cette tendance qu’on retrouve de plus en plus dans un certain cinéma français : passer en cours de film du réalisme au fantastique. Qui plus est, un fantastique de pacotille avec, ici, la mise en contact du personnage principal avec des « lueurs », des objets gluants et rougeoyants, qui le rendent fluorescent et capable de s’introduire dans les rochers, au sein de la montagne. On ne peut que s’interroger : pourquoi, au bout d’une heure, cet abandon d’un réalisme à la fois plein d’intérêt et esthétiquement réussi pour s’abandonner à ce fantastique sans grande envergure ? Sentiment, pour le réalisateur, d’avoir épuisé la matière scénaristique ? critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-express-la-montagne/
"Montagne" est le parfait exemple du film qui se la joue et finit par être risible tant il échoue à emporter notre adhésion et notre respect cinéphile.
Pierre, ingénieur parisien, se rend dans les Alpes pour son travail. Irrésistiblement attiré par les montagnes, il s’installe un bivouac en altitude et décide de ne plus redescendre. Là-haut, il fait la rencontre de Léa et découvre de mystérieuses lueurs.
Le film aurait pu prendre la direction intéressante d'une passion post confinement d'un cadre parisien pour les grands espaces montagnards.
A la place on nous sert un spot de 30 minutes pour le vieux campeur ( avec les marques bien en vue) avant de basculer dans un film de science fiction écolo chargé de nous faire réfléchir sur la fonte des glaciers.
Le pire, c'est de lire les critiques dithyrambiques de la presse pour ce qui reste un film utilisant les décors naturels des hautes alpes...et qui est qualifié de "magie des hauteurs".
Pierre (Thomas Salvador himself) est roboticien. À l’occasion d’un déplacement chez un client dans les Alpes, l’appel des cimes est le plus fort : il renonce à revenir à Paris, achète l’équipement complet du parfait alpiniste et plante sa tente au pied de l’Aiguille du midi.
Le premier film de Thomas Salvador, sorti début 2015, "Vincent n’a pas d’écailles", le mettait d’emblée dans la foulée des Peretjako, Triet, Brac, Betbeder, Letourneur, ces jeunes réalisateurs qui insufflaient un vent d’air frais dans le cinéma français. Mais depuis huit ans, plus rien. C’est avec d’autant plus de gourmandise qu’on le retrouve dans son second long, qui présente avec le premier plusieurs ressemblances : Thomas Salvador y interprète à nouveau le rôle principal, y raconte une histoire volontairement minimaliste et y instille quelques touches de fantastique.
Le sujet de "La Montagne" est riche de promesses : un homme « normal » abandonne tout pour embrasser une autre vie. Et ses premiers plans le mettent en scène avec une économie remarquable. On ne saura rien de Pierre, de son passé, de ses amours, sinon de sa famille qui, l’espace d’un déjeuner, essaiera en vain de le convaincre de revenir à son ancienne vie. Mais on le verra très vite prendre ses marques dans la Vallée blanche, dont les horizons majestueux donnent lieu à quelques plans superbes.
Il y aurait eu beaucoup à dire sur ce personnage, sur son lâcher-prise, sur les motifs qui l’ont conduit à prendre cette décision radicale et sur les difficultés pratiques à la mettre en oeuvre. Mais telle n’est pas la voie choisie par Thomas Salvador. Comme dans "Vincent n’a pas d’écailles", il prend dans la seconde moitié de "La Montagne" le parti du fantastique voire du surnaturel. S’y rajoute une romance dont le seul mérite est de faire jouer la toujours parfaite Louise Bourgoin. Certains spectateurs les trouveront peut-être très poétiques. Je les ai quant à moi trouvés maladroits.
D’autant que le film a la mauvaise idée de s’allonger interminablement. J’ai passé la dernière demi-heure à anticiper à chaque plan qu’il était le dernier. Mais le scénario rajoute encore et encore une couche de plus. Le film s’étire pendant 1h52 – alors que "Vincent…." avait l’élégance de durer 1h18 à peine. Et la façon dont il se termine, tout bien réfléchi, est particulièrement gnangnan. Dommage….
J'ai trouvé ce film très lent, mais d'une mauvaise lenteur, et pas tres bien joué. En plus la parabole de la montagne est vraiment tordue et je n'ai pas compris où il voulait en venir.
Pierre est ingénieur à Paris. Durant une réunion au pied des Alpes, il est tout à coup viscéralement attiré par les montagnes aux alentours et décide de se faire porter pâle pour partir bivouaquer en altitude. Sa vie tout juste chamboulée va encore prendre un autre virage lorsque de drôles de lueurs sous la neige vont faire leur apparition lors de ses randonnées en haute montagne... Pendant plus d'une heure, le film nous propose une histoire assez sympathique et fraîche d'un homme prêt à tout plaquer pour aller vivre au plus proche de ce que la nature nous offre de plus culminant. Une fois ce fantasme assumé et consommé, ce drame bascule dans un univers fantastique plutôt déroutant, sans relation aucune avec toute la première partie. J'ai aimé les comédiens : Thomas Salvador (acteur et réalisateur) et Louise Bourgoin, j'ai également adoré les images alpines sublimes, ainsi que l'ambiance feutrée et calme des cimes enneigées. Par contre, je suis resté perplexe et troublé avec ce final abordant un thème à la fois féerique et bizarre, sans forcément d'ailleurs apporter de potentielles explications. Voilà une oeuvre qui m'a soufflé le chaud puis le froid : les fans de surnaturel seront frustrés je pense, les adorateurs de grands espaces seront comblés. Je ressors de ce long-métrage complètement mitigé : une expérience à tenter (ou pas). Site CINEMADOURG.free.fr
Les 20 premières minutes de La Montagne ressemblent assez à un film commandité par les offices de tourisme des régions alpines, avec en sus l'histoire si souvent ressassée du retour à la nature pour un citadin fatigué de la vie moderne. Mais c'est mal connaître Thomas Salvador, le réalisateur de Vincent n'a pas d'écailles, pour croire que l'on va en rester là. Le vertige des cimes et l'ivresse des sommets n'arrivent qu'ensuite, alors que les silences vont peu à peu s'imposer aux paroles humaines. Il s'agit de suivre les aventures inattendues d'un impénétrable homme des neiges, joué par Thomas Salvador lui-même, très Buster Keatonien. Contemplatif, le film ne l'est plus seulement, même si les images restent somptueuses à haute altitude, car il devient poétique, fantastique, tendre et drôle, également, par petites touches discrètes. C'est un beau trip que s'est offert le cinéaste, avec évidemment un message écologique sous-jacent et intelligemment non asséné, et le spectateur, qui pourra être médusé par cette lumineuse fusion de l'homme et de la montagne, a le choix de le suivre ou non dans cette très originale épopée personnelle. Il est conseillé de se laisser doucement faire car l'expérience n'est pas loin de toucher à l'extase. Mais pas d'hypothermie à craindre, le voyage se fait par paliers et il est même frustrant de redescendre sur le plancher des vaches. Heureusement que la rayonnante Louise Bourgoin est là pour rassurer et apaiser après un tel dérèglement des sens.
Super film ! Poétique, fantastique, culotté ! splendide portrait d'un homme qui en a marre de vivre comme un robot, file dans la montagne et apprend à réobserver le monde dans toute sa beauté et sa fragilité. A mi-chemin entre La Panthère des neiges et Miyazaki, entre Cronemberg et Jacques Rozier. Une film d'un ton unique, d'une liberté absolue. Un grand cinéaste à suivre.
Je ne m'attendais pas à une telle poésie. Film immersif où l'on sent la roche et la glace (j'ai eu froid dans la salle) et qui part en gros délire. J'ai aimé me laisser transporter par la pudeur / douceur et l'imagination du réalisateur / acteur.
Un film fantastique et poétique Ce pas de côté d’un scientifique qui décide de tout plaquer pour La montagne est magnifique J’avais adoré Vincent n’a pas d’écailles La montagne est tout aussi réussi Bravo