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Jmeu
5 critiques
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5,0
Publiée le 7 février 2023
Tout est en discrétion, en pudeur, en simplicité, en délicatesse. Cependant les message passent....sans forcer mais en confrontant le spectateur à la tentation de l'ennui et à sa capacité de contemplation. Invitation au dépouillement de l'ego qui paradoxalement prend source dans ce qui pourrait passer pour un caprice ou une folie Invitation à développer notre aptitude à prendre en compte l'intériorité de l'autre...à l'aborder comme une île à explorer. Invitation à ne pas sombrer dans le désespoir face au désastre écologique... Invitation à une sexualité qui conjugue l'érotisme le plus torride avec une spiritualité magnifique...la scène d'amour est sublime. Invitation à renouer avec la nature dans un rapport charnel et spirituel...l'immersion dans le ventre de la montagne fait penser au rapport du vendredi de Michel Tournier avec son île. Pour respecter la pudeur et la délicatesse de l'auteur ,je ne devrais pas commenter ce film qu'il faut absolument aller voir. J'en suis ressorti sonné...apaisé et avec un gout de l'autre plus important....plus bienveillant. Merci pour ce cadeau et à ces. acteurs
Que dire ... pourtant ça commence bien, et à un moment arrivent les lueurs... et la dégringolade. Dommage. Obligé de dire que c'est un mauvais film... donc logique que les bobos de libé, telerama and co aient aaadoooorééé....
Quel étrange film . Taiseux mais jamais ennuyeux. Onirique mais jamais obscur. Pas complètement abouti sans doute , mais une belle proposition audacieuse! Contente qu'il y ait encore la place de produire de tel film en France.
Le film est un beau voyage. La montagne est bien mise en valeur, attirante, majestueuse à travers des plans composés, tourné vers les cimes. Il y a toujours quelque chose qui vous fait regarder vers le haut. Le voyage se teinte dans sa 2e partie d'une teinte fantastique moins convaincante mais qui prêtera à des allégories, sur les mystères de l'univers et le rapport de l'homme avec celui-ci. Et en plus, on peut croiser Louise Bourgoin en haut de la montagne.
J'avais adoré Vincent n'a pas d'écailles, son film précédent, que je vous recommande. J'ai été emportée par La Montagne, vers d'autres endroits, preuve que le réalisateur Thomas Salvador sait se renouveler. Le film s'étire un peu, mais on est subjugués par ses plans et son amour de la montagne. L'aspect fantastique du film est justement dosé, très beau, et apporte une belle envolée lyrique au film.
J'ai beaucoup aimé, ce film aux images très belles. Il est vrai qu'il est lent et un peu déroutant. Mais chacun y voit ce qu'il a envie d'y voir...pour ma part c'est le récit d'une renaissance...Louise Bourgoin y est resplendissante, toute en retenue ....on ne la voit pas assez tourner à mon avis ....
Plutot nul, deux histoires en un seul film, la première etant platonique sans débouché, la deuxième etant un melange de spiderman, d'un cours de svt et d'un délire psychédélique sous lsd.
Lamentable navet, aussi ridicule que prétentieux, et d'un ennui à faire piquer du nez un insomniaque. Mais après tout, ce sont les risques du métier (de spectateur). Je m'inquiète juste pour les critiques. Qu'a-t-il bien pu leur arriver ? Une seule explication : les Grosses Limaces rouges. Au secours ! Elles ont traversé l'écran, elles sont parmi nous !
Grande déception, j'y allais confiante. La première partie est réussie, même si je n'ai pas accroché avec le personnage froid de Thomas Salvador. Sa décision de tout quitter pour s'installer dans une tente au milieu des montagnes m'a parue farfelue et improbable, mais soit, pourquoi pas. Mais alors quand apparaissent les formes lumineuses témoignant d'un autre monde auquel notre héros a accès, non, vraiment, pas possible. Cette deuxième partie est longue, moche (le spectacle délirant dans la glace) visuellement et musicalement, ennuyeuse au possible, j'ai failli partir en cours de route. Je n'ai pas non plus trouvé belles les images de montagne (j'avais été époustouflée par celles du film "Les huit montagnes"). C'est prétentieux, débile et sans intérêt.
Ai vu "La Montagne" film de Vincent Salvador. Pierre travaille dans une entreprise de robotique et lors d'un séminaire à Chamonix, il se sent attiré irrépressiblement par la Montagne. Il suit cet appel, son instinct... refuse de rentrer à Paris, achète tout le matériel nécessaire et va à l'assaut des glaciers, des pics et de lui-même. Film exigeant, mutique, onirique alliant le fantastique et le documentaire, "La montagne" fait très bien ressentir le vertige et l'ivresse ressentis face à la démesure des paysages alpins. La photographie est magnifique, la bande son et la musique excellentes. Vincent Salvador joue lui même le rôle de Pierre, mais on pourrait très vite se demander si Pierre est réellement un personnage où uniquement un prétexte tant il y a peu de psychologie dans ce long métrage qui ne doit comporter qu'une cinquantaine de réplique. L'on croise furtivement la mère et le frère de Pierre lors d'un déjeuner. La scène est l'une des moins bien écrite du film, bizarre d'avoir l'immense Martine Chevallier de la Comédie Française pour lui faire faire si peu. Puis Pierre rencontrera la cheffe du restaurant de l'Aiguille du Midi, interprétée par Louise Bourgoin. Assurément c'est dans la "fiction" qu'est le moins à l'aise Vincent Salvador dans ce projet où la puissante Montagne vampirise tout. Le spectateur est sidéré tout comme le personnage principal devant ce décor fantastique, mais il frise l'hypothermie devant tant de froideur dans le fond. 2 heures sont assurément trop longues pour ce scénario. Vincent Salvador réalisateur se complet dans la perdition de son personnage face aux lueurs nocturnes inexplicables dans les gouffres, et c'est le spectateur qui se détache petit à petit de la cordée à force de répétitions et d'une bluette un peu facile qui ne tombe pas à pic. Magnifique formellement et un peu décevant dans le fond.
Ça parle pas beaucoup. Ça va pas très vite. Mais il y a un je-ne-sais-quoi qui fascine et retient beaucoup l’attention. Comme si on comprenait, ressentait et transposait l’appel de la montagne pour le protagoniste du film. C’est sûrement aussi les très belles images de l’Aiguille du Midi et de ses environs qui aident pour beaucoup. Et puis à un moment, donné, ça part complètement en vrille. Je n’étais pas du tout prêt. J’étais un peu décontenancé. Ce qui est sûrement l’envie du réalisateur.
Bof ! Oui les images de montagne sont belles,mais elles n'ont besoin de rien pour les mettre en valeur. Un précédent spectateur parlait de film publicitaire, c'est un peu ce que j'ai ressenti, les noms des marques s'affichent clairement. De surcroît, pour quelqu'un qui pratique la haute montagne il y a quelques inepties. Je n'ai pas vu non plus de "poésie" ! En bref, à éviter
Une idée de court-métrage étirée en un très très long métrage. Ennuyeux comme un jour de brouillard à la montagne. La pauvre Louise Bourgoin n'a rien à jouer dans ce abysse d'ennui
Ce film sur le parcours initiatique d'un homme, débordé, urbain, nous laisse suivre ce personnage qui décide de tout plaquer. Finie la société du productivisme pour se plonger au creux des hautes montagnes. Et là, surprise! Une forme se monde parallèle surgit, avec ces lueurs inexpliquées dans la roche, telles un blob à la nature indéfinissable. C'est lent mais profond.
Film poétique, contemplatif qui nous fait ressentir la montagne comme si on y était. Le passage au fantastique est intéressant car il reste dans cette optique et est entremêlé d'une relation tout en douceur entre le personnage principal et celui de Louise Bourgoin. Si vous aimez l'action ou les films réalistes à 100% => passez votre chemin