Tout simplement formidable ! Un bol d'air d'altitude et de dépaysement, des acteurs exceptionnels, de l'audace, une proposition de cinéma comme on en aimerait plus. Je comprends toute la presse dithyrambique et les prix en festivals ! Je recommande chaudemant !
Le film typique qu'on aime ou que l'on déteste. J'ai vu des gens quitter la salle avant la fin et pourtant j'ai bien aimé. Certes il ne remportera pas l'Oscar du meilleur dialogue ni celui de la meilleure musique mais je m'y suis plongé avec un grand bonheur. Je dirais que c'est "Le Grand bleu" version montagne.
Je ne comprends décidément pas l'engouement de la presse : ce film est lent, dépourvu d'émotion, même l'immersion dans la montagne via de nombreux plans larges, ne nous touche pas. Je ne suis absolument rebutée par les films contemplatifs, bien au contraire, mais si l'image, l'histoire ou les personnages communiquent une émotion. Ici, à l'ennui vient en plus se superposer des bribes de science-fiction ni crédibles, ni beaux.
Ce film est contemplatif. Le scénario est simple fait ressortir l'aspect brut des éléments, la Nature, l'essence même de ce qu'est l'existence. Une métaphore de la vie loin du train train quotidien matérialiste. Le réalisateur joue le rôle principal et n'a pas été doublé dans les scènes de grimpe. Le côté fantastique du film s'il est déroutant, étonnant passe bien.
Superbes images de la montagne et de l'alpinisme avec une histoire certes longue à venir avec un côté fantastique très surprenant mais bcp de spectateurs pourraient être surpris car ce film est plus dans la catégorie art et essai que pour le grand public
Ça m’a tellement émue « La montagne » J’étais en immersion pendant tout le film J’ai eu froid, j’ai sursauté, j’ai frissonné, j’ai pleuré Le passage au fantastique est une merveille J’ai vibré avec lui Voilà ce que j’attends du cinéma C’est ce qu’on peut espérer d’une œuvre, une vraie Courez y Ce cinéma devient rare
Il y a des réalisateurs comme Thomas Salvador qui sont trop rares. La Montagne est seulement son second long métrage et forcément après la réussite qu'était Vincent n'a pas d'écailles son retour était attendu. Il faut noter une similitude entre les deux films, qui ont tous les deux un traitement assez naturaliste de phénomènes surnaturels et cette approche est rafraichissante.
Parce qu'au départ on pouvait avoir un peu peur quand on voit cette histoire de crise existentielle chez un mec de 50 ans, employé de bureau, et qui est inexplicablement attiré vers la montagne. Mais là où immédiatement Salvador va se distinguer c'est que justement il n'explique rien, il n'y a pas de psychologisation, de traumatisme à résoudre et fait la part belle aux silences et aux paysages somptueux. Il n'y a quasiment pas de dialogues, très peu de personnages et ça permet de sentir le calme que ressent le personnage lorsqu'il se promène sur ces parois rocheuses et enneigées.
Bref il y a un côté paradoxalement très terre à terre, Pierre, le héros, se sent bien en montagne et ça lui fait du bien et ça se voit... On le voit même faire le truc le plus français du monde : aller acheter une tente Quechua... C'est dire si c'est terre à terre... On explique bien comment il fait pour rester là, qu'il a de l'argent de côté, comment il fait pour se procurer à manger... Sans trop en faire non plus, ce n'est pas un film de survie... Et puis à la moitié du film il y a une rupture de ton et là je pense qu'une partie des spectateurs peut être un peu perdue, parce qu'on voit des choses qui tranchent avec ce qu'on a pu voir jusque là.
Mais de la même manière, rien ne sera expliqué, il n'y a pas de sens préfabriqué à appliquer sur ce que l'on voit et finalement chacun peut se faire sa propre interprétation s'il le souhaite. Qu'est ce que l'on vient de voir, qu'est ce qui vient de se passer... Et de la même manière que Vincent n'a pas d'écailles, la fin est un peu douce amère et vraiment belle.
Je tiens à signaler que je suis étonné de voir Louise Bourgoin jouer correctement (son seul bon film ?), comme quoi quand tu as un réalisateur qui fait dans la simplicité et qui fait jouer simplement, n'importe qui devient bon acteur. Salvador est pas mal aussi dans son rôle (mais j'avais moins de doutes à son sujet, il était déjà bon dans son film précédent).
Bref, c'est un film qui possède des idées et des images marquantes et qui laisse à penser une fois le visionnage terminé.
Pierre est un ingénieur parisien en déplacement dans les Alpes avec son équipe. Intrigué par les décors vertigineux, il va dans un premier temps se faire porter pâle, puis décider de tout plaquer pour la montagne, au grand dam de sa famille. Thomas Salvador réalise et joue ce citadin qui va se laisser griser par le désir de découvrir de grands espaces. Le résultat donne un film contemplatif, avare en dialogues que j'ai trouvé ennuyeux la plupart du temps. Louise Bourgoin apporte une touche féminine trop peu exploitée, et l'on suit avec peine les aventures de notre apprenti explorateur. Néanmoins, les effets de lumière sont assez troublants devant l'apparition de ces "lueurs". Décevant malgré la beauté des paysages.
Le premier film de Thomas Salvador "Vincent n'a pas d'écailles" était rafraichissant malgré sa légèreté scénaristique. "La Montagne" ne montre malheureusement pas d'évolution chez cet auteur qui en vient à se complaire dans un imaginaire enfantin. Décevant.