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    Un héros
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    Isabel I.
    Isabel I.

    38 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 décembre 2021
    Je reprends approximativement la question  d'un responsable de la prison : "es tu malin ou naïf ". L'homme, Rahim, personnage principal est présenté comme passif, il se laisse mener, malmener, manipuler. Il est bousculé vers des actes qu'il ne maîtrise plus, il subit les événements. Il a ce sourire figé,  plaqué pour cacher toute rébellion, un anti héros. Il y a quelque chose chez lui de fragile, spectateur paumé de sa propre vie . Son indécision est telle qu'on finit par douter de sa sincérité.La femme, les femmes sont plus battantes, plus dynamiques. Les enfants observent,
    attentifs, ne s'expriment pas vraiment.
    Beaucoup d'interrogations et difficile de trouver la part de vérité... Qui croire ? Tout est possible. Une certaine  réalité, retransmise par la télévision, colportée par  les réseaux sociaux. Un reality show plutôt ! Tout au long du film,  je me suis posée la question de la sincérité ou de la manipulation ;  mais là encore, de  qui ? Les incohérences, les secrets, les non-dits, les tricheries, les mensonges  participent à la confusion. Quel message est délivré ? Cette histoire aurait-elle pu se passer dans un autre pays ? Concernant la puissance néfaste des médias je dirai oui. Les réseaux sociaux qui font et défont, trafiquent l'information au point de bouleverser les vies, de condamner un homme.
    On peut aussi penser que ce film dénonce des institutions ,la collectivité, qui méprisent les individus au point de les nier au profit d'une image vitrine.
    Je  suis sortie confuse, indécise et du coup je me sens proche de Rahim, les images du film  m'auraient elles volontairement manipulées au point de me faire douter.
    Christoblog
    Christoblog

    826 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 décembre 2021
    Comme c'est souvent le cas quand un réalisateur s'expatrie, Asghar Farhadi retrouve pleinement son talent en retournant tourner dans son pays d'origine.

    Un héros développe la petite mécanique farhadienne avec une précision diabolique : le bien et le mal semblent les deux faces d'une même pièce, on peut adopter les points de vue des différents personnages à tour de rôle et on est sans cesse tiraillé entre plusieurs considérations, perdu dans une galaxie de dilemmes moraux.

    Le film est délicieux car totalement imprévisible : ce à quoi on s'attend n'arrive généralement pas, et à l'inverse Farhadi nous emmène dans des scènes à la fois improbables et férocement réalistes, comme celle de l'enfermement de Rahim dans le magasin.

    Le meilleur film de l'iranien depuis Une séparation se termine sur un plan d'exception, peut-être le plus beau vu au cinéma cette année. Le cadre est composé de deux parties : à droite un avenir possible lumineux, à gauche celui vers lequel le personnage va se diriger, du fait de l'enchaînement des évènements, dont il est partiellement responsable (c'est cette finesse qui distingue ce film de celui, poussif et lourdingue, de Rasoulof). Au milieu, une zone grise, celle de notre conscience.

    Un héros réussit de multiples prodiges. L'un des plus brillants est de parler merveilleusement bien des réseaux sociaux sans à aucun moment filmer un écran de téléphone : quel autre cinéaste peut être aussi intelligent ? Un autre est de ne pas répondre à la question comprise dans le titre.

    Une fête pour l'esprit.
    Jean C.
    Jean C.

    6 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 décembre 2021
    QUAND on pense que ce filma manqué la palme à cannes au profit de l horrible titane,on croit réver!!un bijou de finesse de subtilité et une leçon de mise en scéne!un des meilleurs films de cette année
    SUZY AND MEE
    SUZY AND MEE

    138 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 janvier 2022
    Il manque une scène un peu tendre pour que l'on s'attache à cet escogriffe aux dents lisses...! J'adore le côté subtil et anti manichéen de ce réalisateur dont les personnages rivalisent toujours de complexité mais j'aurais préféré trembler pour ce héros et cela n'a guère été le cas : son sort m'a un peu indifférée et je n'ai pas ressenti le même plaisir que devant "une séparation"...!
    velocio
    velocio

    1 300 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 décembre 2021
    La nature humaine est ainsi faite : concernant le jugement porté sur un film, on sera forcément plus sévère si le réalisateur est très connu, très apprécié et s’il a déjà réalisé des œuvres majeures que s’il s’agit d’un premier film dont la qualité principale est d’être prometteur. C’est dorénavant ce qui pend au nez de Asghar Farhadi pour chaque nouveau film qu’il nous propose. Eh bien oui, que voulez vous, "Un héros" est un très bon film, un film qu’il faut voir, mais on ne peut pas s’empêcher de le comparer à l’aune de "Une séparation" et il n’a pas tout à fait la quasi perfection de ce dernier : le scénario est un peu moins abouti, avec la présence de quelques invraisemblances, la présence d’un enfant handicapé apporte un brin de mélo pas forcément utile. La vie est dure pour les grands réalisateurs !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 décembre 2021
    Ce film de Farhadi a la beauté d’une tragédie grecque. Les comportements des personnages déterminent les événements du film, le contexte politique et religieux de l’action y étant volontairement gommé . L’habileté du scénario réussit à transformer un fait divers assez banal en un conte moral ou la question centrale de la Vérité y est malmenée, dans des rebondissements troubles et complexes. Nul manichéisme dans la description de l’action et le spectateur est amené à épouser différents points de vue, tant l’engrenage kafkaïen des mensonges et des demi-vérités finit par troubler notre discernement.

    Les acteurs sont remarquables et incarnent des personnages qui sont moins des « héros » que des Janus, avec leur face resplendissante et généreuse, et leur côté sombre, égoïste et calculateur. La recherche du scoop par la télévision et l’abaissement moral procuré par les réseaux sociaux toujours prompts à répandre et amplifier des accusations non vérifiées, donnent une image peu envieuse de la société iranienne moderne, image peu différente au final de celle de nos sociétés occidentales qui souffrent des mêmes maux.
    Critiques d un passionné
    Critiques d un passionné

    78 abonnés 166 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 août 2023
    Il y a 10 ans, comme beaucoup, je découvrais le cinéma d’Asghar Farhadi avec son chef d’œuvre UNE SÉPARATION qui m’avait mis une baffe monumentale. Depuis, je suis ce réalisateur qui arrive bien souvent à m’emporter grâce à sa dramaturgie, et c’est une nouvelle fois le cas avec UN HÉROS qui est un pur bijou cinématographique.

    Et même si sur le papier, « cinéma Iranien » c’est un peu moins vendeur que « Disney », vous auriez tort de ne pas tenter l’expérience, d’autant plus que son cinéma est loin d’être élitiste.

    L’histoire est universelle et on retrouve les thèmes chers au réalisateur : la famille, l’honneur, le dilemme moral, les mensonges… Mais comme toujours dans son cinéma ce qui impressionne c’est la qualité de l’écriture. L’histoire démarre par un fait divers anodin qui fera de son protagoniste UN HÉROS, avant de l’entrainer dans une spirale infernale. Le film passe ainsi d’un drame classique à un thriller social implacable d’une tension folle. C’est au final un conte moral très malin sur le regard de la société, de la télévision et des réseaux sociaux.

    Le cinéaste semble passionné par la zone grise et le prouve une fois de plus. Ses films ne sont jamais manichéens et c’est encore le cas ici. En multipliant les points de vue, il arrive à nous faire douter de certains choix du protagoniste, mais aussi on comprend et on s’attache aux antagonistes. C’est très troublant et d’une grande efficacité. Ça sort le spectateur de sa zone de confort qui a le sentiment d’être pris en otage.

    Mais surtout, si ça fonctionne aussi bien c’est grâce à la direction d’acteurs de Farhadi et son casting sans fautes. Tout le monde joue avec un naturel effarant nous submergeant d’émotions.

    Sa réalisation est sans fioritures, mais arrive à nous immerger dans les échanges entre ses personnages, en jouant régulièrement sur les arrières plans et les jeux de regard. Jusqu’à ce plan final tout bonnement magnifique et tellement lourd de sens.

    Décidément, après LA LOI DE TÉHÉRAN, le cinéma Iranien nous aura offert de très belles œuvres cette année.
    Bref, un film à l’écriture exemplaire et passionnant de bout en bout que je vous invite vivement à découvrir, comme l’ensemble de l’œuvre de ce réalisateur.

    https://www.facebook.com/CritiquesCinemaetFestivaldAvignon
    Yves G.
    Yves G.

    1 456 abonnés 3 486 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 décembre 2021
    Rahim est en prison pour dettes. Il veut profiter de la courte permission qui lui est octroyée pour obtenir le pardon de son créancier. Il espère rembourser une partie de sa dette avec l’argent qu’a trouvé par hasard Farkhondeh, sa fiancée. Mais il se ravise et décide de le restituer à son propriétaire en passant une annonce. Cette bonne action va avoir des conséquences inattendues.

    Ashgar Farhadi est de retour en Iran après un passage peu convaincant par l’Espagne ("Everybody Knows", 2018). Il retrouve, dans la ville de Shiraz, les personnages et les situations qui avaient fait le succès de "Une séparation" et, dans une moindre mesure "Le Passé". habitué des festivals, Fahradi a frôlé la Palme d’Or en juillet dernier à Cannes et obtenu, en lot de consolation, le Grand Prix.

    Le titre du film sonne comme un programme. Mais avec Ashgar Farhadi, il faut toujours rester sur ses gardes. Son héros est-il aussi héroïque que le titre du film l’annonce ? Que cache ce rideau qui occulte la moitié de son visage sur l’affiche, laissant suspecter une éventuelle zone d’ombre ? Que scrute ce regard perçant (persan ?) qu’on ne lui voit jamais dans ce film où il arbore perpétuellement un sourire désarmant et un « air de chien battu » – sur la foi duquel sa caution s’est lourdement engagée au risque d’être trahie ?

    spoiler: Tout le long du film, sans doute trop habitué aux scénarios hollywoodiens et à ses twists redoutables, j’ai attendu une révélation qui n’est pas venue : celle d’une arnaque dont ce soi-disant « héros » se serait rendu coupable. J’ai imaginé toutes sortes de scénarios échevelés. J’ai par exemple pensé que Rahim et la femme venue chercher l’argent qu’elle avait perdu étaient en fait de mèche. Ou, plus simplement, j’ai pensé que Rahim avait restitué cet argent dans l’idée machiavélique d’en retirer un bénéfice moral. La réalité est plus triviale. Je l’ai d’ailleurs trouvée assez peu crédible : pourquoi diable voit-on Rahim d’abord essayer de convertir les dix-sept pièces d’or contenues dans le sac trouvé par Farkhondeh puis soudainement changer d’avis ? La calculette du joaillier qui tombe en panne, son stylo qui ne marche pas sont-ils vraiment les seules causes de ce brutal revirement ? La réalité, donc, se dévoile simplement ou, plutôt, ne se cachait nulle part. Ce repris de justice a fait une bonne action. Mais il a fait une bonne action qui se retourne contre lui à cause de quelques libertés qu’il prend avec la vérité : il affirme, sur les conseils de ses geôliers qui y voient le moyen de rehausser l’image de leur établissement, que c’est lui qui a trouvé ledit sac – alors que c’est sa fiancée qui a fait l’heureuse découverte quelques jours plus tôt. Et faute de remettre la main sur la mystérieuse propriétaire, qui disparaît une fois son sac retrouvé sans qu’on ne retrouve jamais sa trace, il ment sur son identité durant sa déposition. Tout compte fait, et contrairement à ce que j’escomptais pendant tout le film, "Un héros" n’est pas un film à double fond sur la duplicité humaine et le faux héroïsme. C’est beaucoup plus simplement l’histoire d’un homme pris au piège de ses bonnes actions.
    selenie
    selenie

    6 228 abonnés 6 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2022
    Le film a malheureusement un gros défaut, choix d'acteur ou direction d'acteur, mais notre héros parvient à nous agacer tant il surjoue sans nuance aucune le petit garçon paumé, hésitant et réservé. Sa naïveté est si évidente, si surjouée qu'on aurait envie de le bousculer (pour être gentil). Même dans les situations hors contexte du sac il n'est jamais crédible. C'est le gros défaut du film. Dans l'histoire c'est d'abord une histoire simple de manipulation, puis ce sont les médias en général qui ont leur importance, tandis que les réseaux sociaux restent finalement très abstraits et leurs importances se résument surtout à un seul événement. Par contre, l'intrigue elle-même est passionnante avec un scénario implacable où le destin se fait impitoyable dans une succession d'événements qui mène inévitablement notre héros dans une voie sans issue. Farhadi prend le temps de filmer l'intérieur du domicile familial, on note une légère mais bien présente émancipation de la femme, le système d'intermédiaires et/ou de compromis, et surtout cette position très ambigu des autorités pénitentiaires.
    Site : Selenie
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    187 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 décembre 2021
    Grand Prix au dernier festival de Cannes, Asghar Farhadi revient en Iran après le moins bon "Everybody knows". Et on est bien content car le niveau est de retour. Comme à son habitude, le cinéaste arrive à nous embarquer dans une histoire où le protagoniste n'est pas un super-héros et est mis à l'épreuve par de nombreux autres personnages. C'est bien écrit, bien réalisé, bien dirigé. En toute sobriété, la réalisation met l'accent sur les acteurs. Amir Jadidi est excellent en père qui souhaite le meilleur pour son enfant. C'est touchant, poignant et une belle leçon de vie. On a déjà hâte de voir son prochain film.
    Alice025
    Alice025

    1 664 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 décembre 2021
    Comment un petit geste de bravoure va avoir des répercussions inimaginables auprès d'un homme et de son entourage, voici le sujet du nouveau film d'Asghar Farhadi, très fort pour filmer la complexité des rapports humains. La réalisation est soignée, elle prend son temps mais nous plonge complètement dans cette affaire qui part d'un rien et qui va s'envenimer.
    Drame qualitatif, il questionne, il nous fait douter sur ces personnages et nous en apprend plus sur la société iranienne à l'heure où les réseaux deviennent de plus en plus (trop?) présents. « Un Héros » pose aussi la question de l'importance de la réputation et de l'honneur en Iran. Très bon film.

    http://cinephile-critique.over-blog.com
    mat niro
    mat niro

    353 abonnés 1 823 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 janvier 2022
    Le dernier film du réalisateur iranien Asghar Farhadi m'a laissé un peu sur ma faim. En effet, il y est beaucoup question d'honneur et de respectabilité avec cet argent offert pour regagner l'estime de son entourage. Ce héros s'appelle Rahim et il navigue toujours entre deux eaux, éveillant une éventuelle culpabilité. Le film est très bavard, trop long aussi à mon goût, où le cinéaste se perd parfois (et nous avec) dans d'innombrables retournements de situation. Cette quête de rédemption a quand même l'utilité de nous montre le fonctionnement de la justice iranienne et l'influence des réseaux sociaux dans ce pays. Intéressant mais complexe.
    Arnaud KaDo
    Arnaud KaDo

    64 abonnés 250 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 janvier 2022
    Film très décevant / voire nul.

    Je comprend pas l'engouement : ça manque de musique pour moi il n'y pas de rythme. L'histoire est chiante a mourir. On s'endort clairement. Et long !!!
    vidalger
    vidalger

    320 abonnés 1 249 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 janvier 2022
    On connaît maintenant par cœur le cinéma d'Ashgar Farhadi, son inspiration pour ne pas dire son obsession vitale à visiter les défauts de la société iranienne, à hurler à bas bruit contre le machisme, à critiquer un sens dévoyé de l'honneur dans son pays, à crier contre une Administration omniprésente et tatillonne. De film en film, il accuse ce pays de museler sa population et de censurer toute forme de liberté individuelle.
    Malgré toute notre empathie à l'égard du réalisateur, la répétition des critiques ne fait pas forcément du bon cinéma. Il y a comme une forme de bégaiement du cinéaste dans son expression...On a envie de lui dire de passer à autre chose.
    Dans cette histoire de trésor trouvé, de dettes, de familles et d'honneur, on finit par se désintéresser du fond du récit et on aurait préféré approfondir ces histoires de couples, d'amour dans une société aussi corsetée moralement que sur le plan de la religion.
    Sur le plan cinématographique, on reste sur un niveau peu sophistiqué de déroulé chronologique, les scènes - parfois longuettes - se succédant sans surprise dans un esprit assez documentaire peu enthousiasmant.
    Interprétation de qualité comme toujours chez Fathadi.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 358 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juillet 2021
    Habitué aux Berlinale, Oscars, Golden Globes, César et Festival de Cannes, le cinéaste Iranien revient sur la croisette avec “Un héros”, un thriller à l’heure des réseaux sociaux. En prison à cause d’une dette qu’il n’a pas pu rembourser, Rahim réalise une bonne action lors de ses deux jours de permission. Sa compagne a trouvé par hasard un sac de pièces d’or. Au lieu de l’utiliser pour rembourser son créancier, il décide de retrouver sa propriétaire pour lui rendre. Ce geste va lui valoir un passage à la télévision et une solidarité des reconnaissants. Mais certains doutent de son altruisme et le spectateur pourrait également trouver suspect son sourire charismatique. Les retournements de situation compliquent alors le sujet par des engrenages incisifs de jalousies. Grand Prix ex aequo à Cannes, Amir Jadidi aurait également pu recevoir le prix d’interprétation masculine tant sa justesse est captivante.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
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