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Jerome Barbe Fontaine
19 abonnés
24 critiques
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4,0
Publiée le 30 décembre 2021
Le portrait d'un homme qui veut s en sortir et qui se condamne sans le voir. Le film est prenant et désespérant. Les acteurs sont excellents. On retient notre souffle.
Quelle subtilité dans le scénario!le "pauvre" héros s'enlise en voulant prouver qu'il dit vrai.Des personnages auxquels on s'attachent,pas une fausse note.Quelle panoplie de caractères!Un tout petit bémol,l'entrée de la prison ressemble plus à un hotel qu'à un bagne.
Non, ce film n'est pas un chef d'oeuvre, malgré son prix du jury à Cannes. Si l'interprétation est excellente, l'histoire de ce "héros" m'a laissé très perplexe: ce personnage est il niais de bout en bout ou pervers? Je n'ai pas tranché, mais dieu qu'il est antipathique, antipathie voulue ou non par le réalisateur ? That Is the question!
A partir d'un fait d'hiver, le réalisateur construit une trame dramatique qui nous tient en haleine avec des retournements de situations très bien amenés. Il y a quelque chose de la tragédie grêque dans cette histoire. J'adore ce metteur en scène iranien.
Fiction passionnante sur l'Iran dirigé par Asghar Farhadi qui offre une réalisation simple, qui n'en fait pas trop et qui met en avant ses acteurs. C'est brillant.
Un film qui aborde de façon intéressante le fonctionnement des réseaux sociaux et l'amplification toxique des histoires racontées et des mensonges associés qui peuvent sérieusement compliquer la vie de leurs auteurs par ailleurs pas très malins
Rahim est en prison à cause d’une dette qu’il n’a pas pu rembourser. Lors d’une permission de deux jours, il tente de convaincre son créancier de retirer sa plainte contre le versement d’une partie de la somme. Mais les choses ne se passent pas comme prévu…
C’est une réalisation de Asghar Farhadi qui avait reçu l’Oscar du Meilleur film étranger 2017 pour Le Client. Un héros a obtenu le Grand Prix et le Prix de la Citoyenneté au Festival de Cannes 2021.
J’ai été convaincu par ce très bon drame.
En ce moment, le cinéma Iranien est en train de faire un vrai boom en France. Le succès critique de Mon Héros vient en confirmer la qualité. Cette année, nous avons eu Le Diable n'existe pas qui avait remporté l’Ours d'Or à la Berlinale, Le Pardon et La Loi de Téhéran. Tous ayant reçu un très bon accueil du public et de la critique. L’année n’est pas finie et la dernière semaine nous aurons droit à Les Enfants du soleil. Enfin, 2022 s’annonce déjà avec la programmation de Marché noir pour la première semaine de sortie. Une vague de réussite impressionnante. C’est dû déjà à la qualité des œuvres, au style qui s’en dégage, mais aussi au dépaysement qu’il offre dans un pays où la tradition se ressent.
Revenons-en à notre film du jour. Son histoire est très prenante. Cet homme va voir sa vie bouleverser quand il va devenir un héros aux yeux de tous pour un geste qui lui semblait tant naturel. A partir de là, tout va s’emballer et il va perdre le contrôle. J’aime car il se passe toujours quelque chose. La situation évolue rapidement et la configuration est sans cesse mouvante. J’avoue que la capacité de Rahim à se mettre dans la mouise est fascinante. Alors que d’autre aurait brillé suite à ce geste, là c’est le contraire.
L’attitude e Rahim m’a parfois agacé. En effet, il est trop amorphe par rapport à ce qui arrive. Cependant, cela s’entend tout à fait surtout quand on voit l’évolution de son personnage. Je pense que si on en avait su plus sur son passé, cela aurait été plus facile de le cerner. On apprend des brides mais logiquement assez contradictoire selon le personnage qui le dit, amis ou ennemis. Amir Jadidi signe une belle performance en vivant son personnage. J’ai aimé la richesse des personnages secondaire entre l’usurier donnant du piment, et son beau-frère protecteur
Un héros, comme souvent avec les films Iraniens, va nous permettre de réfléchir sur les thématiques de la justice et du pardon. Une prise de recul sur un système ou vous pouvez aller en prison pour de dettes. Des petites phrases sont glissées pour montrer la dureté des condition pénitencier bien que celle-ci soit montré que très brièvement. La morale va avoir une grande importance dans la société Iranienne. Forcément cela à ses inconvénients car les “on dit” peuvent être très préjudiciable. Même s’il ne donne pas de solution d’ouverture, le film permet de dresser un constat intelligent essayant de montrer les bons comme les mauvais aspects afin de nous y faire réfléchir.
Les films d’Asghar Farhadi sont désormais attendus avec intérêt compte tenu de leur capacité à décortiquer l’abîme de l’âme humaine. Avec son neuvième long-métrage, sorti en 2021, le réalisateur nous entraine dans une sorte de thriller psychologique où le personnage principal se retrouve pris malgré lui dans une spirale néfaste. Héros ou anti-héros, le récit sème le doute sur la réelle bonté de cet homme. Même si l’analyse de la société iranienne nécessite des clés de compréhension difficiles d’accès pour un public occidental, la critique des réseaux sociaux reste universelle. Néanmoins, la faible épaisseur du scénario, marqué par quelques incohérences, finit par rendre les personnages inintéressants. Bref, une œuvre très convenue pour un cinéaste qui nous a habitué à mieux.
Le film part d’une bonne action, de la générosité naïve d’un personnage qui ne cherche que le bien d’autrui avant le sien! C’est sans compter sur les jalousies, les rumeurs, ces satanés réseaux sociaux. Les conséquences de la faillite de son entreprise entremêlent tous les personnages . Au début on est de son côté puis on s édit que son ex beau père n’a pas tout à fait tort. Il fait réfléchir ce film! Très beau film.
Le cadre du film est l’Iran d’aujourd’hui. Un Iran sous le joug d’un pouvoir politique sévère (peines de mort évoquées), soumis au poids de principes et de lourdes conventions sociales (le souci du « qu’en dira-t-on »), mais aussi pénétré des technologies et moyens de communications modernes, tels les réseaux sociaux (dont la capacité de nuisance est, comme on le voit, universelle). Les personnages qui évoluent dans ce cadre sont tous « vrais », c’est-à-dire que loin de tout manichéisme, ils sont mus par de vraies motivations, parfaitement logiques et légitimes de leur point de vue. Ainsi beaucoup de mensonges, parfois même générés par un sentiment altruiste, s’expliquent et se justifient C’est une grande force du film qui crédibilise la succession de péripéties à laquelle nous assistons. Sa plus grande force est son scénario, qui, à partir d’un fait initial relativement banal, construit un entrelacs de situations qui le rend palpitant. Avec une mise en scène sensible, intelligente et efficace, Asghar Farhadi tire le meilleur de ce scénario et atteint une sorte de perfection dans ce genre qu’il a peut-être inventé, le « thriller social et familial ». Seuls une ou deux rebondissements (l’utilisation de la fiancée, la rixe avec le créancier) manquent de la finesse et de la précision qui caractérisent le film. Les deux heures que dure le film passent très vite, aussi vite que les permissions du « héros ». Farhadi le conclut sur un très beau plan, et nous laisse, avec un peu de malice, sans réponse sur une « vérité » absolue sur l’origine de « l’affaire ».
Encore un film iranien sur nos écrans. Et tant mieux car belle découverte que de suivre Rahim qui essaie de sortir de prison et finalement se retrouve dans une situation encore plus compliquée. Beau film à voir
La mise en scène est visuellement sublime et le récit subtil, universel, intelligent et bien mené. L'œuvre gracieuse et délicate est des plus réussies, Asghar Farhadi renoue ici, après quelques films déceptifs (Everybody knows, Le passé), avec le meilleur de son cinéma.
Un film d une grande finesse au travers de ce héros malgré lui. Avec son sourire il semble se maîtriser mais tout le monde autour de lui semble décider, à sa place, les femmes, les médias, les réseaux sociaux. En y réfléchissant bien ... à moins qu il en joue, il accompagne parfaitement le mouvement. En tout état de cause cette réalisation est remarquable, on réussit à être surpris tout du long. Un prix à Cannes bien mérité.
Un "héros" ou plutôt un anti-,héros au sourire énigmatique parce qu'il a décidé d'en "rire". Une population par terre au sens propre comme au sens figuré dont les moindres faits et gestes sont décortiqués par la police des moeurs. Une société où chacun essaie de tirer son épingle du jeu comme il peut et où tout geste de solidarité peut se retourner contre soi. Là dessus, un "miracle", un sac de pièces d'or qui semble tombé du ciel et qui réglerait bien des problèmes de notre anti-héros , il faut l'avouer. Le film va donc en développer tous les tenants et aboutissants. Au spectateur de juger et d'interpréter comme il le souhaite. Film dont on sort assez dévasté et en se disant "pourvu que ça n'arrive jamais chez nous".
Trop curieuse de découvrir le nouveau cinéma iranien... Je n'ai pas été déçue. Dépaysement totale/ Choc culturel assuré. Scénario original, acteurs impeccables, une histoire qui vous tient en haleine jusqu'à la fin. Je recommande ce film. Ce fut une Belle surprise !