Votre avis sur Un parfait inconnu ?
4,0
Publiée le 22 janvier 2025
Évidemment pour apprécier ce film, il faut avoir une certaine appétence pour la musique folk et connaître un minimum l'histoire de la musique à cette époque. Timothée Chalamet est très convaincant en Dylan, il chante, comme tout le reste du casting. Monica Barbaro est une excellente Joan Baez et Edward Norton très étonnant, vieilli, dans le rôle de Pete Seeger, sans qui tout ceci n'aurait sans doute pas été possible.
2,5
Publiée le 20 janvier 2025
Je pense qu’il faut être vraiment fan de Bob Dylan pour aimer ce film, on ne peut que trouver la performance de Timothée Chalamet l’un des plus grand acteurs aujourd’hui et pourtant si jeune !
Pour ma part étant peu intéressé par cet artiste je suis resté peu en dehors du film, alors que dans le biopic de Bob Marley j’étais rentré vraiment dans le film. Peut être que sa vie n’est pas très interessante au final, cette manie à faire un biopic pour toutes les stars au monde en ce moment…
3,0
Publiée le 1 février 2025
Prestation convaincante de Timothy Chalamey pour incarner un BD énigmatique et austère. Si la bande son est évidemment de qualité, la réalisation maîtrisée et la mise en scène très bonnes, le film manque singulièrement de rythme. La relation avec Joan Bez se résume à une partie de jambe en l’air alors que c’était bien autre chose. La composition et l’inspiration des chansons ne sont pas du tout expliquées. Le film est aussi trop long pour ce qu’il présente. Une petite déception me concernant …
1,5
Publiée le 29 janvier 2025
Un parfait inconnu (Timothée Chalamet) débarque à New York début 1961, muni de sa seule guitare. Il dit s’appeler Bob Dylan et venir du Minnesota. Il rend visite à son idole, Woody Guthrie, hospitalisé dans le New Jersey. À son chevet, il fait la connaissance de Pete Seeger (Edward Norton) qui le prend sous sa coupe et lui ouvre les portes de Greenwich Village. Sa route croisera celle de Joan Baez (Monica Barbaro) avec laquelle il aura une liaison orageuse. Bob Dylan acquiert vite une célébrité qui l’embarrasse.

Encore un biopic, soupire-t-on ! Celui-ci joue autant sur la célébrité du héros dont il raconte quatre années de sa vie depuis son arrivée à New York début 1961 à la rupture radicale de style qu’il s’autorise en 1965 à Newport en troquant sa vieille guitare acoustique pour une guitare électrique, que sur la célébrité de son interprète, Timothée Chalamet, icône "gender fluid" d’une nouvelle virilité détestéronée.

Mon (gros) problème face à ce film est que je n’aime pas Bob Dylan…. et que je n’aime guère plus Timothée Chalamet. Ma confession rend très subjectives les lignes assassines qui vont suivre et devrait inciter ceux (et celles) qui aiment Dylan et/ou Chalamet à ne pas renoncer à voir ce biopic sur la seule foi de mon avis.

Tout m’y a semblé lourdingue. À commencer par la façon dont Chalamet s’est glissé dans la peau de ce personnage ou plutôt dont il s’est glissé dans ses habits, car tout chez lui semble passer plus que par le jeu, inexistant, que par les costumes. Dès la première image, on le voit, la guitare jetée sur l’épaule, le velours scrupuleusement élimé aux coutures, la casquette gavroche vissée sur la tête, le jean effrangé juste au dessus des santiags. Tout sonne si juste dans cette photo de mode qu’elle sonne horriblement faux !

Si certains biopics laissent trop peu de place aux œuvres de l’artiste dont ils racontent la vie, celui-ci verse dans l’excès inverse. On entend un nombre incroyable de chansons de Bob Dylan. Je trouve – au risque de me faire lyncher par beaucoup – qu’elles se ressemblent toutes. On a l’impression que le scénariste s’est creusé la tête pour trouver une histoire à raconter qui ait un écho avec leurs paroles. On a surtout celle désagréable d’être devant un juke-box déréglé et de se faire refourguer un long clip vidéo alors qu’on a payé pour voir un film.

On ne sait pas d’où vient Bob Dylan. On ne sait pas où il va. Il se contente d’être là, uniquement obnubilé par sa guitare dont il tire les mêmes accords répétitifs, et par les textes qu’il gribouille à toute heure du jour et de la nuit. Son personnage est décidément un goujat. Quelques femmes croisent sa route, qu’il embrasse avec la fougue d’un chicon trop tôt fauché. La malheureuse Elle Fanning est condamnée, malgré sa joliesse, à répéter en boucle la même scène où ses yeux s’embuent face à son amoureux qui la fuit. Le rôle de Monica Barbaro, qui chante divinement bien (est-elle doublée ou est-ce elle qu’on entend ?) aurait pu être plus complexe mais échoue à donner un sens à cette complexité. Ne parlons pas de la malheureuse Laura Kariuki, condamnée à un rôle de figuration.

Quant au scénario, lui aussi fait du sur-place. Raconte-t-il la tentative (ratée) de Bob Dylan d’abandonner la musique folk pour le rock’n roll et de « devenir électrique », pour reprendre le titre intraduisible de l’ouvrage "Dylan Goes Electric" d’Elijah Wald ? Ou bien celle d’un homme ordinaire qui vit mal sa soudaine célébrité et qui entretiendrait le rêve secret de demeurer « un parfait inconnu », comme le titre du film de James Mangold nous le laisse lourdement augurer ? Les deux sans doute….
2,0
Publiée le 2 février 2025
Ce biopic de la naissance d’une légende vivante de la chanson folk (?): Bob Dylan dans les années 60 dans le contexte des USA de l’époque de JFK à M Luther King, leurs assassinats, la crise des missiles de Cuba, naissance le la guerre froide et du mouvement folk, le compagnonnage avec Joan Báez…. Tout cela est très bien montré, mais, parce qu’il y a un mais, est montré d’une façon un peu ennuyeuse…. En effet, pour ceux qui n’ont pas suivie ces années-là de près, ce film se fait plutôt long.
La vrai valeur ajouté de ce film se trouve dans l’extraordinaire performance de TImothée Chalamet, qui, lui même, joue la guitare et chante avec sa propre voix…
2,0
Publiée le 29 janvier 2025
Quel ennui!
Après les géniaux « Aznavour » et « Better Man », encore un biopic. On s’attaque à une partie de la vie de Bob Dylan.
Malheureusement, on est loin de la qualité des deux premiers cités. Pas d’émotions, pas de larmes, pas de sourire. C’est long pour ne pas montrer grand chose. Bref, sans grand intérêt à moins d’être fan de folk et de Bob Dylan…
2,0
Publiée le 23 janvier 2025
Si Timothée Chalamet est remarquable dans le rôle du chanteur iconique, on assiste pendant 2h20 à un enchaînement de moments où Bob Dylan chante, entrecoupés par les présences féminines. La pauvre Joan Baez est d’ailleurs particulièrement mal servie… On espère que le biopic sur Bruce Springsteen sera plus réussi. Ce qui ne devrait pas être très difficile.
philippe hj

1 critique

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5,0
Publiée le 29 décembre 2024
Je viens de le voir aux USA où il est sorti à Noël. Quelle claque, Timothee Chalamet est époustouflant de talent, et le film montre bien les 3 premières années de Bob Dylan à New York avec une grande part à la création artistique. J ai adoré!
2,5
Publiée le 2 février 2025
Ai vu «Un parfait inconnu » de James Mangold. Je n’aime ni Bob Dylan (voix trop nasale et trainante à mon goût) , ni Timothée Chalamet (trop lisse et n’imprimant pas la pellicule d’après moi), mais les critiques étant excellentes j’ai tout de même été curieux. Le scénario relate les premières années de la carrière de Bob Dylan de 1961 (son arrivée à New-York) à 1965 (date à laquelle le chanteur troque la guitare acoustique pour la guitare électrique). La reconstitution de New-York pendant les années 60 est tout à fait réaliste. L’interprétation de tous les acteurs est superlative. Timothée Chalamet est intense et très sobre dans son interprétation du chanteur peu aimable, voir antipathique. Monica Barbaro excellente en Joan Baez, Elle Fanning extrêmement touchante en amoureuse bafouée, et on est content de revoir Edward Norton dans le rôle de Pete Seeger. Les chansons s’enchainent à un rythme de folie, j’ai entendu plus de chansons de Bob Dylan en 2h20 qu’en 55 ans. Les situations sont très répétitives : 3 scènes presque identiques dans le même hôpital, 3 scènes du même festival folk et Bob qui passe sempiternellement de Sylvie à Joan à la cadence régulière d’un métronome. C’est pas mal filmé. Mais incontestablement dans ce projet il y a plus de musique que de cinéma. On nous évite les scènes obligées de ce genre de biopic (scènes de maltraitance parentale, d’alcool, de drogues, de crises colériques…) et c’est déjà pas mal. Mais tout cela manque de relief et on est vite submergé par ce robinet d’eau tiède. Le film m’a surtout donné paradoxalement envie d’écouter … Joan Baez.
2,0
Publiée le 1 février 2025
La performance des acteurs sauve un peu ce concert de 2h30 avec des longueurs. Mais ce n’est pas un film.
5,0
Publiée le 20 janvier 2025
en avant première à Perpignan:
Excellent film, qui retrace le début de la carrière de Bob Dylan, prestation remarquable de Timothée Chalamet qui chante parfaitement bien et transforme sa voix et son accent avec talent immense pour emprunter celui de Bob Dylan, venant du Minessota. ! Edouard Norton y est également brillant . Belle interprétation de Joan Baez ! .
On est emporté dans les années 60 musicalement existantes, au début d’une erre nouvelle avec notamment Johnny Cash.
3,0
Publiée le 30 janvier 2025
C’est intéressant. Cela pourrait être un documentaire. Sans réel émotion ! A voir mais sans plus. Les actrices manquent de profondeur
3,0
Publiée le 2 février 2025
C'est sûr que Timothée Chalamet abat une autre de ses cartes (la voix), tout en demeurant le personnage ardent, tendre et secret qu'il joue toujours. En incarnant Bob Dylan, on réalise aussi qu'il représente son quasi-sosie, y compris sous l'angle du caractère (pour ce qu'on sait de Dylan). Techniquement et musicalement, ce film est une réussite. Pour l'acteur et pour l'auteur.

Pour Bob Dylan aussi. Curieuse célébrité. C'est remarquable comme ce personnage étrange, presqu'étranger en son pays, représente bien l'Amérique. La tristesse des conquérants de leur propre pays, les doutes de l'après-guerre. Il représente trop bien aussi le son américain, la langue américaine qu'on aime entendre - sans doute profondément country avant tout. Ses mots, ses idées et la texture de sa voix. On a aimé ça.

Mais il manque à ce film quelque chose. Du domaine de l'émotion ? Il reste presque trop documentaire (ce n'est pourtant pas ça puisque le spectateur en apprend aussi peu sur lui que ses copines). Curieusement, on dirait qu'il contient trop de chansons (ceux qui sont venus pour les entendre seront ravis). Deux auraient presque suffi : The House of the Rising Sun, que son ami Woody Guthrie a déjà ressuscité vingt ans avant (ainsi que sa copine Joan Baez un an avant) ; et Like a Rolling Stone, qui défie les codes artistiques et commerciaux du moment (et ses tous ses copains du folk pur et dur).

Ce Woody Guthrie (joué par Scoot McNairy) qui n'a pas grand-chose à dire, cloué par sa maladie, aurait pu être davantage central dans le film. Ou Joan Baez. Ou la naissance de la guitare électrique. Ou celle de ses chansons (qui reste inconnue)... Bref, quelque chose qui mette une larme dans l'œil sec et froid de notre personnage. C'est curieux de n'avoir rien trouvé qui l'émeuve (et qu'on retienne en sortant).

En fait, il est aussi froid que Bette Davis, qu'on voit dans un extrait de Une Femme Cherche son Destin (1942), dire : "ne demande pas la lune, on a les étoiles". Y'a pas mieux pour botter en touche !

A.G.
5,0
Publiée le 30 janvier 2025
Comment devenir libre …. Par le rock ! C’est ce que montre ce film via les débuts de Bob Dylan, racontes magistralement grâce au talent incroyable des acteurs et d’un scénario centré sur le point de vue du chanteur. Pas de superflu , rien que de la bonne musique, Ce qui nous tend un brin nostalgique de ce temps-là, évidemment. Toute l’époque est reconstituée d’une manière bluffante et il faut saluer l’acteur principal , qui occupe quasiment tout le temps du film et qui interprète Dylan avec une vérité renversante. Bravo l’artiste !
2,0
Publiée le 23 janvier 2025
Si vous êtes pas amateur de musique Falk et de Bob Dylan passez votre chemin.
Le film ne vous donnera rien aucune émotion.

Vu en avant-première.
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