Mon compte
    Le Procès
    Note moyenne
    3,8
    1168 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Le Procès ?

    115 critiques spectateurs

    5
    23 critiques
    4
    33 critiques
    3
    25 critiques
    2
    21 critiques
    1
    10 critiques
    0
    3 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    SociN
    SociN

    11 abonnés 597 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 juillet 2024
    Je suis partagé. D'un coté, on a un film totalement maitrisé sur un plan technique (normal, OW est aux commandes). Mais de l'autre, on a l'adaptation d'un livre qui souhaitait dénoncer l'absurde. Et la répétition des absurdités finit (assez vite) par lasser.
    Edelweiss Pan bagna
    Edelweiss Pan bagna

    41 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juin 2024
    Des plans d’une beauté mais une histoire longue et un scénario qui comme annoncé au début tient de la logique du rêve. Une message sur le totalitarisme. Une bande son de très bonne qualité.
    Orno13
    Orno13

    14 abonnés 635 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juin 2024
    Il fallait vraiment une dose d d'inconscience pour vouloir adapter l œuvre de kafka la plus connu.
    Le grandissime orson Welles l a fait et a plutôt réussi le pari.
    Tout du moins la première heure du film grâce à une mise en scène brillante grâce à ces plans, ses travellings qui accentue l absurde, l etrangete, la profondeur de champs j ai en mémoire ce plan incroyable où anthony perkins est filmé dans son lieu de travail où l on voit cette foule et ses bureaux immense qui justifie le malaise.
    Un très bon film moins fort quand même que son citizen kane qui reste son chef d œuvre.
    Président Bird
    Président Bird

    4 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 juin 2024
    Très bavard, théâtral, mais c'est le matériel d'origine qui veut ça, c'est la base de cette histoire, une incommunicabilité fondamentale que le le langage ne fait qu’aggraver. Il y a vers le début une scène de discussion entre K et Mademoiselle Bürstner qui dure 7 minutes, mais la logique de la scène est qu’elle démarre doucement sur le palier, puis continue dans la chambre de Mademoiselle Bürstner où ça va jusqu'à un baiser, avant que Bürstner ne s’énerve soudainement et éjecte K de sa chambre. Il faut du temps pour tout ça. Le problème est que les interprétations ne sont, pour moi, pas très bonnes. Les acteurs peinent à être autre chose que agaçant dans le malaise de leur personnage, notamment Perkins. L'esthétique utilisée est belle et fascinante, mais le visionnage est assez fastidieux une fois que l’on connaît le film.
    CH1218
    CH1218

    207 abonnés 2 904 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 juin 2024
    On le sait, techniquement, Orson Welles en a sous le pied. Son sens du cadrage donne une multitude de plans magistraux au « Procès » sauf que j’ai eu néanmoins de la peine à arriver au bout de cette observation absurde de la justice. Malgré mon hostilité envers son adaptation kafkaïenne, j’ai pu constaté qu’Anthony Perkins n’a pas été bon qu’en incarnant Norman Bates au cours de sa carrière.
    Kincaid
    Kincaid

    2 abonnés 253 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 juin 2024
    Adapté du roman de Kafka, un superbe film fantastique, onirique et cauchemardesque, tout chargé de cette angoisse qui sourd parfois dans nos rêves nocturnes. Images en blanc et noir, situations absurdes, dialogues surréalistes, décors irréels et labyrinthiques à souhait, une intrigue sans tenants ni aboutissants, un thème vague autour de la « loi », la pulsion sexuelle qui émerge, ici ou là, sans jamais aboutir, un personnage principal (Anthony Perkins) qui patauge dans tout cela, cherchant en vain à affirmer son moi. Jusqu’au générique de fin qui est des plus surprenants ! Un grand film, du grand Orson Welles. À voir !
    petitlapinnoir
    petitlapinnoir

    61 abonnés 321 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juin 2024
    Je me suis amusé à lire les différentes critiques rédigées bien avant la mienne. Evidemment, chacun à son opinion, ses idées, ses envies, ses défauts, ses qualités, ses humeurs, son orientation sexuelle, sa faculté mentale et ou physique, et je ne sais quoi d'autre encore. Chacun verra dans le procès, ce que chacun aura envie de voir. Aimer ou détester. Et je crois que moi aussi, je suis comme les autres, à la différence d'Orson Welles qui à l'audace de terminer son film par c'est moi qui ai réalisé ce film, et je me prends quasiment pour dieu. Le comble, c'est qu'il a raison de jouer la provocation. A travers son film, adapté de l'épouvantable univers Kafkaien, il ne fait que relater nos existences, comme je l'ai mentionné au début de ma critique, jusqu'à ce que la mort nous sépare. Amen
    Topaze87
    Topaze87

    8 abonnés 418 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 juin 2024
    Le propos peut paraître interessant, la mise en scène est très bonne, les acteurs sont au diapason mais passé un bon premier quart d’heure : quel ennui.
    tyrionFL
    tyrionFL

    22 abonnés 384 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2023
    Le procès est un film qui peut diviser lors de son visionnage à cause d'un fonctionnement abstrait et un univers absurde voire grotesque.
    D'une tenue visuelle impeccable et muni de décors majestueux, le procès tisse une métaphore sur le rapport entre l'homme et la justice/loi qui est finalement impalpable dans son fonctionnement au cours du film (confirmé par les dires d'un des personnages dans le récit d'ailleurs).

    N'ayant pas lu le livre de Kafka dont est adapté Le Procès, je pense cependant qu'il s'agit d'une adaptation fidèle dont les comédiens arrivent également à retranscrire l'atmosphère dérangeante spoiler: (mention spéciale à la scène dans l'atelier du peintre)
    des scènes et Joseph K. incarné par Anthony Perkins se retrouve finalement à être le seul étranger de cette mascarade.

    Cependant, je ne recommanderai pas ce film à tous comme décrit précedemment car personnellement, bien que la première demi-heure m'a convaincu, je n'ai pas su m'accrocher à un film souvent décousu et abscons qui n'a probablement pas été réalisé pour plaire au plus grand nombre.
    xitiun K.
    xitiun K.

    13 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 juillet 2023
    J'avais lu le roman de Kafka avant d'avoir visionner le film d'Orson Wells, alors, sûrement que j'étais biaisé. Mais je ne trouve pas car ce film est terriblement "attrayant". Orson Wells, bien connu par Citizen Kane, nous montre ici une facette étrange du monde qui nous entoure dans l'adaptation du procès de Kafka. L'histoire, c'est la même pour les deux : Joseph K; (incarné par Anthony Perkins, que j'apprécie beaucoup par Psychose), se fait arrêté pour un crime qu'il ne connaît pas. Comme le livre avec son texte, tout dans ce film est bureaucratique, sombre, sobre, et fade, coincé dans une spirale du noir et du blanc. Les bureaux sont austères et étranges. L'immeuble de Joseph K. se trouve dans une étrange plaine par exemple, où on sent tout l'enfermement de celui-ci. Les bureaux sont assoudissants. Joseph K. se trouve face à face dans son bureau à des dizaines de machine à écrire qui tapent comme des automates.Tout est froid, tout est vide, et on sent vraiment un enfermement qu'Orson Wells a terriblement bien adapté du roman. On sent vraiment que la paperasse et partout et que tout est subalterne, et qu'au final, Joseph K. va crever, quoi qu'il fasse car c'est impossible qu'il s'en sorte. Bref, ce film est fort, il est incroyable, il est prenant, et Orson Wells a fait une adaptation incroyable du roman. 4,5/5
    JCADAM
    JCADAM

    4 abonnés 370 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mars 2023
    N'ayant pas lu le livre de Kafka, je ne peux pas être objectif. La mise en scène est excellente, ainsi que le visuel. Quant à l'histoire il faut bien être concentré pour la comprendre. J'en ai compris les grandes lignes, mais elle en reste néanmoins tordue. On peut regretter aussi le fait que ça bavarde trop et que ça part dans tout les sens par moment. Mais le message est intéressant et bien traité dans l'ensemble.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    56 abonnés 1 166 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 mars 2023
    Adapté du livre éponyme (publié en 1926 à titre posthume) de Franz KAFKA (1883-1924), le film y reste fidèle mais aurait pu être abrégé (il dure 2 h), quitte en écrire un palimpseste comme avait fait Jean-Jacques Annaud en 1986 pour « Le nom de la rose » (1980) d’Umberto Eco. L’apologue, « La porte de la loi », constitué de dessins en noir et blanc, est déjà un bon résumé de l’œuvre, celle d’un homme qui veut atteindre la loi. L’histoire ressemble à un rêve, voire un cauchemar [celle de Joseph K. (Anthony PERKINS), arrêté chez lui à 6h14 et devant être jugé sans en connaitre le motif] et donc n’a ni cohérence, ni logique. On assiste donc à une succession de scènes dont certaines très bavardes et d’autres sans intérêt ou digressives. Il en découle, non pas un sentiment d’angoisse mais d’ennui. Georges Orwell (1903-1950) en dit beaucoup plus sur les sociétés totalitaires dans « 1984 » (publié en 1949). Ce qui sauve le film, c’est la belle photographie (due à Edmond RICHARD qui collaborera, plus tard, 19 fois, avec Jean-Pierre MOCKY) et le choix des décors, improbables spoiler: tels l’ancienne gare d’Orsay désaffectée ou dans les studios de Boulogne (locaux éclairés aux chandelles et encombrés de dossiers pêle-mêle de l’avocat Albert Hastler, tribunal noir de monde sur plusieurs étages, atelier de peinture de Titorelli en haut d’un silo)
    . C’est aussi l’occasion de revoir toute une brochette d’acteurs français (outre Anthony Perkins et Orson Welles qui joue son avocat) : Romy SCHNEIDER, Jeanne MOREAU, Elsa MARTINELLI, Madeleine ROBINSON, Suzanne FLON, Fernand LEDOUX, Jess HAHN, Michael LONSDALE et Guy GROSSO. Sans oublier le célèbre « Adagio d’ALBINONI » (1671-1751), retravaillé en 1945 par le musicologue italien Remo GIAZOTTO (1910-1998) qui ponctue les scènes et qui a été repris après dans une douzaine de films.
    Agnes L.
    Agnes L.

    174 abonnés 1 673 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 mars 2023
    Impossible de regarder ce film comme un divertissement. Il faut s'accrocher et le visionner comme une curiosité absurde. J'avoue que cela m'a ennuyé la plupart du temps alors que ce n'était pas le cas pour les œuvres de Kafka. Il me semble que le passage à l'écran ne convient pas trop à ce genre littéraire.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    272 abonnés 1 646 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mars 2023
    Venu tourner en Europe, avec des fonds français, allemands et italiens, Orson Welles cherchait une indépendance créatrice qui lui était de plus en plus refusée par les studios américains, lassés par ses débordements et ses insuccès publics. Il se lança moins dans une adaptation du roman de Franz Kafka que dans une libre interprétation. Après un prologue dessiné, sous forme de parabole sur l’homme et la loi, dont le message n’est pas limpide, on retrouve la trame du roman, la tentative vaine d’un citoyen lambda d’échapper à un système policier et judiciaire absurde, auquel le réalisateur donne des allures de cauchemar expressionniste et assez surréaliste. L’exercice de style est très réussi, grâce une mise en scène, une photographie, un montage d’une inventivité constante, jouant sur les plongées et contre-plongées, la profondeur de champ, les travellings, le noir et blanc en clair-obscur (très contrasté parfois), une certaine vitesse d’enchaînement, pour exprimer les rapports de forces, les peurs, les courses éperdues… À la différence du personnage central du roman, passif et désespéré, le Joseph K. du film se débat activement, faisant écho à la personnalité du cinéaste qui disait : « Je suis un pessimiste complet mais je suis allergique au désespoir. » Anthony Perkins, en vogue depuis le succès de Psychose, donne à ce personnage sa silhouette longiligne, nerveuse, toujours en mouvement.
    Si la mise en place et les premiers développements de l’intrigue sont passionnants, soutenus par une réalisation stimulante, un étonnant casting hétéroclite, certains décors impressionnants (notamment le site de l’ancienne gare d’Orsay, avant sa transformation en musée), le film finit malheureusement par se répéter un peu. Deux heures, c’est probablement trop long dans ce registre absurde. Le Procès n’en demeure pas moins une expérience rare de cinéma.
    Loïck G.
    Loïck G.

    340 abonnés 1 675 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 février 2023
    Dans l’univers kafkaien, Welles mêle son petit grain de folie qui confère à sa mise en scène une aura particulière, qui nous entraîne dans une dimension encore plus vertigineuse et cauchemardesque que ne l’avait imaginé le romancier. Avis Bonus : Des bonus à foison, et tout est bon à prendre.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top