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Un visiteur
5,0
Publiée le 23 mars 2008
L’univers kafkaïen est si cruel, tellement absurde, presque intouchable et pourtant Orson Welles a réussi le pari. Il a fait de son film une œuvre personnelle sans entacher pour autant le chef d’œuvre inachevé du grand Franz Kafka. Une infime critique néanmoins : si la lâcheté de l’explosion finale n’est pas dénuée de charme, on aurait pu y trouver l’ultime réplique du roman : « Comme un chien », pour cesser de l’espérer en vain.
Un chef d'oeuvre de premier plan, du grand Orson welles. Fidélité à Kafka et en même temps grande originalité ! Notamment sur la scène finale avec le champignon atomique. Acteurs formidable, à noter la brillante prestation de Jeanne Moreau, magnifique.
Atomisant! Il m'a fallu plusieur jours pour me remettre de ce film... Cette vision prophétique de notre société vouée au suicide est époustouflante... Welles dit à la fin de sa vie que Le Procès restera son meilleur film. Sur un plan objectif, c'est certainement vrai; techniquement et esthétiquement absolument parfait. Sur un plan subjectif, il manque une dimension clé de l'oeuvre de Welles (que l'on retrouve dans pratiquement tous ses films) : l'humour. Le Don Quichotte qu'il n'a pas réussi à finir aurait du être cette oeuvre. Le Procès est vraiment très noir, même si Welles laisse à son sujet la possibilité de se rebeller (contrairement à Kafka). Ce film est une Révélation, dans tous les sens du terme et se hisse à mon sens au-delà de la catégorie des chef-d'oeuvre. C'est une oeuvre directement inspirée un peu comme peut l'être 2001. Mérite bien davantage que 4 étoiles.
J'ai beaucoup aimé ce film. On y retrouve les ingrédients du succès de Wells, à savoir... lui-même dans ce genre de personnage très charismatique qu'il affectionnait tant, le jeu d'ombre et de lumière sur Anthony Perkins reflétant parfaitement le sentiment que Kafka voulait que l'on ait à propos de ce personnage éternel coupable bien que toujours innocent, et un casting de très grande classe... dans le rôle des femmes tentatrices, je dois dire que Jeanne Moraut et Romi Schneider ne sont pas les moins attirantes!
Un film hermétique, bizarre, compliqué mais aussi très fascinant. Entièrement financé et tourné en Europe avec beaucoup d'acteurs européens. Le premier film de Welles que je vois, il parait que c'était un génie, en tout ce film-ci est très particulier. Une expérience kafkaïenne !
Je ne nie pas que le "Le procés" d'Orson Welles est assez impressionnant pour l'oeil et le cerveau aussi peut_être mais beaucoup de choses mon géné dans ce film. Tiré du trés célèbre livre de Kafka dont on connait son penchant pour l'étrange, le réalisateur de Citizen Kane s'empare visiblement avec plaisir de cette histoire est en fait une critique sombre et absurde du system judiciaire. Il réalise le cauchemard à la puissance 10 de tout honnete citoyen. Sauf que j'ai du mal a accepter le personnage de Perkins (lui, trés bon je l'assure). J'ai l'impression qu'il accepte plus ou moins ce qui lui arrive, il ne se révolte pas vraiment contre "ces gens" qui lui en veulent. Il est à la fois faible et timide et les 10 minutes d'aprés il ose sans peur déclamer des vérités à la façe de fonctionnaires mieux placés que lui. Son caractère n'est pas ambigue il est mal choisi. Ce qu'a reussi Welles dans ce film est d'avoir imposé une ambiance oppréssante qui se ressent dans l'image et l'histoire avec la même force. Son utilisation des contres plongées qui nous dévoilent des têtes irréalistes font partie de ces choses qui font du cinéaste et de son film, un homme et une oeuvre atypique. Ce film n'est pas forcément accessible à tous, car par moment il faut dire qu'il ne se passe rien. D'autres passages s'avèrent prenants, cela dépend enfaite des personnages qui nous sont proposés. Lorsque les 2 policiers sont puni pour avoir étaient corrompus on attenit le point le plus sombre du cauchemard car on peut voir avec dégout que même ceux qui amènent le malheur peuvent cotoyer une autre sorte d'horreur. Tout le monde est coupable, c'est ce que semble nous dire le film. Perkins avoue s'être toujours senti coupable depuis tout petit malgré qu'il n'est fait aucun mal, cela fait perdre de la crédibilité à son personnage car c'est comme si ce qu'il lui arrivé, représenté tout son côté sombre, du coup ce n'est plus un cas comme un autre, il est unique, l'identification est raté.
Ce film était au programme en Littérature pour les Terminales Littéraires dans les années scolaires 2004-2005 & 2005-2006. J'ai donc étudié le film & le roman de Kafka. J'en ai tellement ras la casquette que j'avais envie de mettre 0 étoile. Ceci étant de la faute de mon professeur, il faut quand même reconnaître la grandeur de ce film. Tous les acteurs sont géniaux. De plus, quand on étudie le film & le roman, c'est encore plus fort. SUPER, mais attention aux abus...
Adapté du soporifique roman de Kafka "Le procès", le film est tout aussi ennuyeux. Et les différences apportées par rapport au livre gâchent un peu plus cette oeuvre, comme la scène finale (seule chose intéressante dans le roman) qui devient ici absurde. Mais Orson Wells offre tout de même quelques plans qui méritent le détour pour des étudiants en cinéma ou des cinéphiles.
D'un point de vue personnel, ce film rappelle énormément de souvenirs. En effet l'an dernier j'étais en terminale L et en cours de littérature, on étudait en parallèle le film et le chef d'oeuvre de Kafka. Dans cette comparaison, il est important de signaler o combien Welles a considérablement cerné l'ouvrage de son auteur. Tout en donnant une reflexion sur la justice il reprend la principale idée du livre : l'entourage, la société écrasent l'individu. Tourné en partie à Paris (d'ou le bon nombre d'acteurs français) et servi par l' étourdissant Anthony Perkins, cet oeuvre a le mérite d'instaure un climat étrange et oppressant. Un conseil : lisez d'abord le livre.
Ce que l'on ne peut absolument pas reprocher à "The Trial" qu'a réalisé Orson Welles en 1963, c'est bel est bien son originalité. Notre ami cinéaste s'est attelé à une adaptation du célèbre roman de Kafka et l'assume complètement dès la première séquence. La logique du rêve excluant tout principe de récit traditionnel occupe vite le devant de la scène et malgré quelques hésitations, celle-ci parvient vite à s'imposer. Véritable démonstration de force du génie visuel de son metteur en scène, l'oeuvre se révèle bâtie autour de très nombreuses plongées et contre-plongées, travellings immenses et plans-séquences venant les uns après les autres. La grande force de cette démarche réside dans le fait que la caméra rentre directement dans l'action : en effet, au lieu de présenter un cadre classique, elle parvient à pénétrer dans le champ de la meilleure manière possible, en nous rapprochant des personnages mis en relief. L'espace est géré par une intelligence diabolique renforçant ma bonne impression à ce niveau. Le montage est admirablement utilisé et ce, sans aucun abus. Les changements de rythme sont maîtrisés tout comme l'utilisation de la musique dont on regrette pourtant la présence trop discrète. Venons-en à l'écriture : le scénario est plutôt mal construit, s'engouffrant trop souvent dans un joyeux bordel ni abstrait ni franchement compréhensible. Certains dialogues sont interminables et inutiles, donnant une très nette impression de parlotte. L'interprétation, si elle assure, n'excelle pas et ne réussit pas toujours à donner l'épaisseur escomptée. Les protagonistes exposés ne sont pas suffisamment creusés pour que l'on puisse s'y intéresser sans temps mort. Rythme terne, ensemble ne décollant pas mais quelques éclats de génie par-ci par-là concluent un film atypique et destabilisant mais bien trop bancal pour convaincre.
Je trouve qu'on ne parle pas assez de ce film quand on parle d'Orson Welles. Il est largement digne de l'oeuvre de Kafka. Personnellement, quand je l'ai vu, je me suis dit "mais comment O.Welles a fait pour connaître aussi bien ma façon de voir les choses?!!". Maintenant, j'ai l'impression que je ne peux pas éxpliquer aux autres comment je suis sans montrer ce film. A voir absolument.
Au regard des critiques généralement élogieuses, c'est un peu gêné que j'avoue avoir été déçu, et largué. Attendant tout au long du film un procès qui ne vient jamais, j'ai fini par décrocher avant la fin. Je suis pourtant certain que c'est un bon film, nécessaire, mais qui ne se regarde pas comme un long-métrage classique. Qui ne fait preuve d'attention, de concentration, et de réflexion ne saurait surement en apprécier la teneur. J'essaierai de m'y tenir la prochaine fois...
Le grand Orson Welles nous régale d'un casting époustouflant et d'une atmosphère des plus oppressantes et étranges à souhait. Inutile de préciser qu'Anthony Perkins est totalement bluffant. Cependant, cette adaptation de Kafka aurait légèrement gagné en efficacité si elle n'avait pas été ralentie par quelques longueurs... On frise tout de même le chef-d'oeuvre!
Un pur chef d'oeuvre! Que dire de plus? Chaque image est magnifique, travaillée...Un film qui fut une révélation pour moi et me fit découvrir un amour insoupçonné des plans basés sur le décentrage et les contre-plongées (renversantes dans ce long métrage). Noir, haletant, profond, prenant, magnifiquement interprété ( Je m'agenouille devant Antony Perkins, Romy Schneider...et Orson Welles!!) "Le Procès" est à voir et à revoir et restera à jamais un film culte.
Ce film, on le trouvera très bon uniquement si l'on a lu et surtout apprécié l'oeuvre de Franz Kafka. Car sinon, on risque de ne pas y comprendre grand chose et de trouver cela... étrange. Au-delà de ça, j'ai trouvé l'oeuvre de Welles très bonne et très imaginative, surtout qu'il s'agissait d'adapter une oeuvre compliquée. A découvrir.