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    Le Procès
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    3,8
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    115 critiques spectateurs

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    Sylvain P
    Sylvain P

    341 abonnés 1 358 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 octobre 2011
    Si les délires kafkaïens passent fort bien en cartoon ou en court-métrage, force est de constater que 2 heures durant, l'absurde fatigue et finit par ennuyer. La mise en scène de Wells et l'interprétation d'Anthony Perkins ne peuvent compenser cette baisse d'intérêt.
    cylon86
    cylon86

    2 548 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 octobre 2011
    Welles adapte Kafka et retranscrit parfaitement l'univers de l'auteur avec ce film troublant où chaque plan est admirablement travaillé et où le décor (Orsay, pas encore rénové à l'époque) a une importance toute particulière, accentuant un sentiment de malaise permanent. Parfois un peu lent et vraiment déroutant, "Le Procès" offre à Anthony Perkins et une pléiade d'acteurs de solides rôles.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    300 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 septembre 2011
    "Le Procès" peut être aisément classé parmi les oeuvres majeures du cinéma. Adaptation du livre de Franz Kafka, Orson Welles parvient à merveille à restituer son esprit, malgré la difficulté de l'exercice. Chaque plan, chaque jeu de lumière, ainsi que la direction d'acteurs prouvent que Orson Welles fait partie des deux ou trois meilleurs cinéastes de tous les temps. La construction du récit, tortueuse, entraîne le spectateur au plus près des sentiments de confusion et d'oppression du malheureux K, victime d'une justice purement arbitraire. La scène introductive, ainsi que la diapositive de fin, juste avant le final dantesque, se répondent à merveille, ouvrant et clôturant le tout comme s'il s'agissait d'un rêve. Quant au "casting", quelle merveille : Anthony Hopkins, Romy Schneider, Jeanne Moreau,... Chacun joue sa partition à merveille. En résumé, un classique nécessaire.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    766 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 octobre 2010
    Un matin, Joseph K. est arrêté. Dès lors, l'accusé est aspiré dans une spirale de folie qui entraîne tout son entourage... Ne connaissant pas du tout le roman de Franz Kafka, je partais donc en territoire inconnu en visionnant cette adaptation que Orson Welles réalisa en 1962. Si l'histoire ne m'a pas plus enchanter que cela, je dois reconnaître que la mise en scène du réalisateur de " Citizen Kane " m'a particulièrement plu. La réalisation est vraiment d'une rare élégance et l'on suit avec beaucoup d'intêret cette descente aux enfers qui possède un style baroque bien appréciable. Autres points fort de cette oeuvre, il s'agit de son casting ( Anthony Perkins, Jeanne Moreau, Romy Schneider, Elsa Martnelli et même Orson Welles qui joue le rôle de l'avocat ) qui s'avère remarquable de justesse, de la photographie en noir et blanc de Edmond Richard qui apporte son lot de rafinnement et aussi la magnifique musique ( dont le sublime Adagio d'Albinoni ) qui est véritablement appréciable à écouter. En ce qui me concerne, il s'agit donc d'une excellente surprise et qui me donne la confirmation qu'Orson Welles était un bien brillant cinéaste.
    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    210 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mars 2011
    Un des meilleurs films d'Orson Welles, "Le Procès" est un film absolument saisissant, des les premiers instants et jusqu'a la fin on est accroché a l'histoire, aux acteurs... Le scenario est brillant, apportant beaucoup de suspens et d'incertitude, avec un soupçon de poésie et de philosophie. Orson Welles réalise la un film d'une grande intensité, un film tres intelligent et marqué par une mise en scène extraordinaire, le cinéaste bien connu pour le qualité visuelle de ses films ne déçoit pas : le jeu avec l'ombre, la lumière, les reflets... Certaines scenes sont vraiment incroyable ! Un chef d'oeuvre.
    calamarboiteux
    calamarboiteux

    29 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 août 2010
    Joseph K est mis en examen, sans qu’il sache pourquoi. Son procès a lieu sans qu’il en suivre vraiment les péripéties ; il est condamné et exécuté.
    A partir du livre de Kafka, Welles construit un film qui est fidèle à son esprit, et en suit assez précisément la trame. Il se contente de la transposer dans une société des années soixante dont l’environnement rappelle les régimes communistes. On retrouve donc l’étrangeté du livre, assez foisonnant, dont on ne sait ce qu’il veut montrer, tout étant parabole, de la justice aux fenêtres qui s’ouvrent. Un peu comme si chacun était libre de choisir ses thèmes et de les interpréter à sa manière. Ce qui est sûr, c’est qu’on est plus proche de Beckett que de Sartre. Pour sa part, K… est dépeint comme versatile, velléitaire, libidineux, souvent futile, intrigué plus que concerné par la thématique de la culpabilité, et pour tout dire déroutant. Comment réussir un film à partir d’une telle gageure ? Welles déploie les diverses facettes de son talent, comme acteur tout d’abord, campant un juge majestueux et roublard, puis comme réalisateur bien sûr : utilisation de décors grandioses et vides, et de cadrages étudiés soulignant l’insignifiance du héros dans l’univers ; alternance de séquences calmes, sous-tendues par un adagio d’Albinoni alors moins célèbre, et frénétiques (virtuose scènes chez Titorelli par exemple).
    Mais au final, le film est long, assez ennuyeux, et ne parvient pas à trancher suffisamment dans les abondants dialogues du livre, devenant de ce fait verbeux. Alors malgré les qualités esthétiques et la profondeur de réflexion de l’œuvre, malgré la bonne prestation des acteurs, principaux ou secondaires, malgré les trouvailles de mise en scène et de décors, on en vient à souhaiter que K… soit exécuté rapidement, et qu’on en finisse !
    Parkko
    Parkko

    162 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 août 2010
    Quelle déception. J'ai beaucoup aimé Citizen Kane, mais là je ne peux pas masquer mon incompréhension pour autant d'engouements vis à vis de ce film. Il a des qualités, je le reconnais, Welles a soigné son image et nous propose certains plans très beau, et sa mise en scène n'est pas inintéressante. Mais voilà, ça ne fait pas tout. Je n'ai pas réussi à m'intéresser au film malgré mes efforts (et je dois avouer que du coup j'ai suivi la fin de façon très distraite). Mais l'absurde finit par trouver ses limites et agacer. Malheureusement les qualités de réalisateur d'Orson Welles ne font pas tout.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 juillet 2010
    Il faut visionner ce film plusieurs fois pour en comprendre la substance. Une adaptation du livre de Kafka majesteuse, un bande originale magnifique. Un des meilleurs film de Welles toujours aussi mégalo.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 avril 2012
    Le réalisateur de "Citizen Kane" s'attaque au maître littéraire de l'absurdité j'ai nommé Kafka et adapte un de ses romans publié en 1925, ainsi Orson Welles réalise avec un certain manque de souffle mais habilement une adaptation des plus étonnantes.
    La réflexion et la mise en cause de tout transportent son personnage principale joué par le fantastique Anthony Hopkins dans un processus cauchemardesque où les limites du réels frôlent celle du rêve et où l'absurdité semble être le maître mot de toute chose existante et apparaîssant dans le film.
    Le cauchemar se fait dès le réveil, et la discussion entre Perkins et un des détectives nous entraînes à peine le film commencé déjà dans univers ultra complexe et critique comme le veut celui de Kafka.
    Nous sommes en permanence non-stop dans la réflexion d'une question, d'une phrase dite, d'un geste, d'un univers, d'une histoire.
    On est dans l'absurdité et donc tout est relatif, passant d'une immense salle avec des milliers d'ouvriers à des vieillards immobiles avec des pancartes autour du coup, des détectives qui se font fouetter, un avocat joué par Orson Welles sous des tonnes de papier et de dossiers, des décors variés passant des bars d'immeubles à un appartement bourgeois en ruine et bien sûr tout cela entour la scène de ce fameux procès où notre héros clame son innoncence à des vieillards et une salle en délire.
    Le final de ce film n'en n'est que des plus troublants et en même temps très symbolique.
    Au casting, un Anthony Hopkins au sommet de son talent, en revanche mettre en avant Jeanne Moreau comme premier rôle féminin est absolument mensonger, en effet l'actrice apparaît dix minutes à peine le temps d'un très beau dialogue avec Hopkins.
    Selon moi le vrai premier rôle féminin est la divine Romy Schneider encore toute jeune dans ce film absolument sublime dans le rôle d'une infirmière entrenant le vieillissant avocat joué par Orson Welles toujours aussi fantastique mais "très abîmé" par le temps.
    Une mise en scène fantastique comme d'habitude, des dialogues maîtrisés mais parfois en manque de souffle, des décors fantastiques, des moments assez intenses, des acteurs éblouissants et une ambiance qui malgré tout nous tient en haleine jusqu'au bout, pour un film européen, Welles s'en sort bien.
    A prendre de façon extrêmement suggestive pour les novices de ce genre et à voir pour les cinéphiles et les fans d'Orson Welles.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 juillet 2010
    Bouzi Bouzouf aime « Le Procès » d'Orson Welles, adaptation du roman de Franz Kafka (si Christine Angot avait dû elle aussi porter ce patronyme, il aurait fallu que le « f » disparaisse pour qu'il soit conforme à son oeuvre) que Bouzi Bouzouf avoue avec honte ne pas avoir lu. Enfin, il n'est pas allé plus loin que la dixième page, pour être précis. Il faut dire qu'à l'époque où Bouzi a insulté de la sorte ce texte, il était encore un peu con (eh oui, Bouzi a été con dans sa vie ; il doit vous être difficile à concevoir, lecteurs, qu'il ait pu tutoyer votre niveau intellectuel une fois dans son existence). « Le Procès » de Welles s'ouvre, tout comme dans le roman, d'ailleurs, sur l'arrestation d'un pékin qui, un beau matin, voit des flics chelous s'inviter dans sa chambre pour le harceler. Bouzi Bouzouf a vécu hier une expérience assez similaire. Deux policiers ont en effet frappé à sa porte en plein après-midi. En montrant leurs plaques, il a blêmi et s'est dit qu'il était grillé, que l'on avait découvert qu'il séquestrait des lycéennes dans sa cave. Heureusement, les keufs étaient présents pour une tout autre raison (ils voulaient des infos sur l'incendie d'une voiture survenu plus tôt dans le quartier). Pour revenir au film, ce qui marque n'est pas tant que Welles ait su rendre palpable ce système écrasant et labyrinthique qui broie le héros (excellent Anthony Perkins) et l'amène à se sentir coupable alors qu'il n'a visiblement rien fait (la façon dont sont traités ces thèmes de la culpabilité et de l'innocence rapproche le film de « La Chute » de Camus, paru six ans plus tôt), mais la mise en scène fabuleuse du maître. En situant l'action dans des endroits vides et étranges (terrains vagues, banlieues blafardes, pièces bordéliques), en écrivant de brillants dialogues absurdes dignes d'un Beckett et en imaginant des scènes à la teneur surréaliste (celle, fantastique et terrifiante, des gamines mateuses), Welles crée une atmosphère unique, qui annonce déjà Lynch.
    loulou451
    loulou451

    123 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 avril 2010
    S'attaquer à l'oeuvre de Kafka n'est pas une mince affaire. Il est juste que ce fut Orson Welles, autre génie (du cinéma celui-ci) qui releva le gant. Et avec quelle justesse ! On retrouve ici tout l'univers absurde, noir et fatal du roman de Kafka. Plans vertigineux, abus du grand angle, jeux d'ombres et de lumières finissent par rendre justice à ce "Procès", inclassable et inadaptable à l'écran. Welles aime Kafka et ça se voit. Il plonge Anthony Perkins au coeur de cet univers unique et morbide. Un très grand moment de cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 avril 2010
    Une adaptation vraiment interressante du roman de Kafka
    http://8etdemi.canalblog.com/
    Kubrick's Club
    Kubrick's Club

    41 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 janvier 2010
    L'adaptation d'Orson Welles du tout aussi fameux que soporifique "Procès" de Kafka n'offre rien d'exceptionnel, mais fait tout de même preuve d'une grande richesse iconographique. Face à cette étrangeté et absurdité typiquement kafkaïenne, que le réalisateur respecte à la lettre, s'oppose la qualité de la mise en scène, la succession des jeux de lumière et l'ingéniosité des cadrages d'Orson Welles. Mais tous ces efforts ne permettent de surpasser l'austérité du roman.
    willyzacc
    willyzacc

    79 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 mars 2011
    Welles en fait encore une fois trop, en voulant montrer sa grandeur de réalisateur (chaque plans est magistral, rien n'est laissé comme un plan banal.) Ajoutez à ça le scénario incompréhensible de Kafka et vous obtenez un des films les plus bizarres qu'il mai été donné de voir.
    Je n'ai pas su l'apprécier.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 955 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juillet 2010
    L'incroyable aventure de Joseph K, arrêtè et condamnè sans explications! Lorsque "Le procès" sort en 1962, la plupart des critiques et commentaires se concentrent sur la prètendue trahison par rapport au roman de Kafka! Adaptè dans un style baroque et expressionniste par un Orson Welles qui trouve son inspiration loin d'Hollywood et ses paillettes, l'oeuvre de Kafka est ètonnante! Plongèes, contre-plongèes, travellings, profondeur de champ, plans sèquences, même lorsque Welles semblent se parodier lui-même et se livrer à un simple exercice de style, c'est brillamment rèalisè! Un film fascinant comme son casting (Anthony Perkins, Romy Schneider, Jeanne Moreau, Elsa Martinelli, Madeleine Robinson, Suzanne Flon, Akim Tamiroff) ou plus l'oeuvre avance, plus le dècor est surchargè, plus l’espace rèservè au personnage se rèduit, plus le montage s’active...
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