Mon compte
    Le Procès
    Note moyenne
    3,8
    1168 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Le Procès ?

    115 critiques spectateurs

    5
    23 critiques
    4
    33 critiques
    3
    25 critiques
    2
    21 critiques
    1
    10 critiques
    0
    3 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Benjamin A
    Benjamin A

    717 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mars 2014
    Orson Welles adapte Franz Kafka pour nous emmener dans les abysses humaines et sociétaux. On suit Joseph K qui s'est fait arrêter mais lui, comme nous, en ignore les raisons. La mise en scène est grandiose, on rajoute à ca de superbe décors et quelques trouvailles bien pensées, notamment technique. L'atmosphère est sombre et glaçante. Welles filme merveilleusement bien les tourmentes et les angoisses de Joseph K à travers une relecture bien écrite du livre. Les acteurs sont impeccable, notamment Anthony Perkins qui est fabuleux dans le rôle de Joseph. Et enfin les scènes d'ouverture et finale sont superbe. Intelligent, fascinant et captivant de bout en bout. Un grand film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 octobre 2013
    Je viens de le voir en Dvd à l'instant,c'est un tres bon film.
    fandecaoch
    fandecaoch

    1 052 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juillet 2013
    Le Procès : On nous avait prévenu des le début ^^ : ce film est dénué de toute logique et cohésion. Ce film est un vrai labyrinthe car on se perte facilement dans ce scénario remplit de symbolique et de incohérence (dans le sens ou le film perte tout logique, pas dans le sens ou le film est mal fait). Car pourtant, on part d’une idée simple : c’est un gars qui est soupçonné et accusé. De quoi ? Nous de savons pas, même lui ne le sait pas et on le sera pas. Et il va partir a la recherche de toute explication et il va bien sur essayer de se défendre et de plaidé : l’innocence. Mais, il va se perdre (tout autant que nous) dans ce monde incohérent ou tout temps et lieu est sans logique. Et vraiment, des fois, on se demande se qui se passe, et à la fin, n’en parlons pas ^^. Donc voila, scénario assez complexe et dur à expliquer, il y a une bonne critique du système judiciaire (qui est long et pas forcement logique). Mais, on perte le fil facilement malgré que le tout ça vachement intrigant. Mais comme on se pose trop de question, on perte le fil et donc on trouve le temps un peu long donc l’ennuie nous guète vers la fin. Mais, je crois que pour apprécier le film et son scénario (comme Inception, Mulholland drive et tout c’est film complexe) : il faut re visionné ce film plusieurs fois pour comprendre tout les mécanique et les symboliques. Il y a que comme ça que on pourrait comprendre et aimé ce film a sa juste valeur (surtout au point de vue du scénario). Sinon, pour ce qui est de la réalisation : c’est magistrale. La mise en scène y est soigné, le noir et blanc passe tout seul. Chaque plan met bien en valeur l’histoire et les personnages, pas mal de plans large très appréciable : vraiment, c’est du grand art. Et pour ce qui est des acteurs, il faut dire qu’ils ont de très bon rôle. Anthony Perkins est remarquable et toujours inquiétant dans son interprétation (comme dans Psychose). Et les autres acteurs son tout aussi convaincant que ça soit Jeanne Moreau, ou encore Romy Schneider que on voit trop peux : dommage. Voila, un film étrange et difficile a percé. C’est un film à voir mais surtout a revoir (je changerais ma critique quand je l’aurait vu une deuxième fois). Sinon, c’est un film intrigant et complexe, un peu long vers la fin mais il mérite le coup d’œil.
    ASSRANCETOURIX
    ASSRANCETOURIX

    22 abonnés 303 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 décembre 2018
    Effroyablement abscond et soporifique, un film redoutablement emmerdatoire ou on ne reconnait rien des chef d'œuvres de l'auteur (Le précédent "La soif du mal" est une pure merveille cultissime), on s'emmerde dès les premières images (anecdote parlée), ce qui est une sorte d'exploit. et ça parle ! ça parle ! ça parle ! Technicien surement génial, Welles limite son talent en choisissant de pareilles histoires qu'il a du mal à rendre intéressantes et on comprend que les producteurs aient eu les réticences qu'on sait à mettre leur argent dans un cinéma autolimité à une intelligentsia qui porte aux nues des pensums de ce genre, qui ne remplit pas les salles et heureusement ! On est quand même mieux à une projection du "Troisième homme" ou de "Laurence d'Arabie".
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 novembre 2012
    Un très grand film de et avec Orson Welles sur un homme pris en tenaille par une société oppressante. Des plans magnifiques un suspense fort, le tout distribué par des acteurs excellents. A noter un gros casting: Orson Welles, Anthony Perkins, Jeanne Moreau.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 9 août 2012
    Considéré par Welles comme étant son meilleur film, « Le Procès » est à la fois fidèle aux événements absurdes survenant dans le roman de Kafka et totalement réinventé par l'acteur-réalisateur maudit : L'ordre des chapitres est changé, mais l'on peut rétorquer qu'il n'a jamais été fixé par l'auteur lui-même ; les décors gigantesques donnent une tonalité SF au film là où le roman demeure toujours réaliste, mais l'on peut objecter que Welles a tourné là où il a pu.

    Welles choisit de donner à son film un rythme effrené, accolant même certains chapitres dans une même séquence (le peintre, la cathédrale et l'exécution ne formant plus qu'un seul bloc) là où Kafka plaçait des ellipses de plusieurs mois entre chaque partie du récit. Certains passages paraissent un peu trop vite expédiés (l'audience, bâclée bien que monumentale) et d'autres intelligement repensés (l'arrestation est une véritable leçon de cinéma).

    Bien qu'il ne pouvait y avoir qu'un réalisateur de cette ampleur pour adapter un tel chef d'oeuvre de la littérature du XXème siècle, « Le Procès » s'avère être un film décevant, transpirant la mégalomanie de son auteur, omniprésent, doublant même certains dialogues d'à peu près tous les acteurs masculins, y compris Anthony Perkins. Ce dernier est d'ailleurs excellent quand il s'agit de jouer des personnages timides, comme dans « Psychose », mais s'avère assez peu crédible dans le rôle de K., censé être un homme normal sûr de lui et volontiers cynique. Un film imparfait, autant grandiose qu'inutile.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 351 abonnés 7 543 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 janvier 2014
    Adapté du roman éponyme de Franz Kafka (écrit en 1914), y retrouver Orson Welles à la réalisation était un gage de bonne augure (on lui doit tout de même Citizen Kane - 1941 & La Splendeur des Amberson - 1942). Mais en réalité, on déchante très rapidement et un sentiment de déception nous envahit. A travers cette adaptation, on y découvre Joseph K, un jeune homme bien sous tous rapport et qui du jour au lendemain se retrouve arrêté et suspecté sans même savoir de quoi il en retourne (et nous-même ne sauront jamais quelles étaient les raisons de tout cela). Sous couvert de réaliser une pseudo réflexion sur l’injustice arbitraire et l’absurdité de la condition humaine, Orson Welles se plante littéralement en nous restituant une œuvre "auteurisante", limite science-fictionnelle et au combien ennuyeuse (et incompréhensible). Heureusement pour nous, Anthony Perkins dans le rôle-titre s’en sort admirablement bien.
    Nelly M.
    Nelly M.

    99 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juillet 2012
    Généralement rebutée par les incessantes contre-plongées et le gigantisme, j'admets qu'elles vont à ravir à cette adaptation du Procès de Kafka. On est servi en profondeur de champ, en portes démesurées et en espaces labyrinthiques. Y pullulent les sautes d'humeur, litanies doucereuses autant que sadiques, bref, on reconnaît le brillant technicien à ses petites manies. Acteurs tous au sommet de leur art tant ils sont bien mis en valeur, si l'on excepte les papillons qu'y sont les femmes. Fracassante entrée de Romy Schneider éclatante de jeunesse et d'espièglerie avec ses doigts palmés. Madeleine Robinson et Jeanne Moreau percutantes aussi, et puis cette autre à voix sensuelle, pfff... toutes déjà évaporées... Seul s'agite le présumé coupable (Anthony Perkins, on s'identifie tout de suite) et les ombres de ses observateurs dont Welles dans son lit. C'est esthétique, assez éprouvant, chargé plus que de raison, adaptable à n'importe quel totalitarisme. Y manquerait juste, dans le dédale d'effets, davantage d'émotion.
    annatar003
    annatar003

    65 abonnés 852 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 juillet 2012
    Adapté du roman éponyme de Frank Kafka, "Le Procès" d'Orson Welles surprend. Que ce soit par sa mise en scène ou par son scénario, ce long-métrage signé de la main du créateur de "Citizen Kane" ennuie et ce, dès les premières scènes. On y découvre un homme arrêté pour un motif inconnu dont la recherche de réponses ne mène jamais bien loin. Dénonçant un régime totalitaire quelconque, le récit se perd dans son absence de détails qui accentue sa fragilité déjà proéminente. Malgré ces défauts qui ne peuvent qu'aboutir à un tristesommeil, le spectateur relève tout de même l'excellente interprétation d'Anthony Perkins qui force le respect par son talent tout particulier à jouer des esprits torturés. A ses côtés, Jeanne Moreau et Romy Schneider passent bien inaperçues tout comme Orson Welles en personne. Malheureusement, l’acharnement de l'acteur vedette de "Psychose" ne parviendra pas à rehausser notre appréciation générale du film qui reste coincé à son rang de messager sans âme.
    Jipis
    Jipis

    40 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 juin 2012
    « Porter des chaînes est parfois plus sur que d’être vivant »

    K est ciblé, laminé puis éliminé par un ou plusieurs pouvoirs anonymes munis de forces destructives broyant un organisme de défenses harcelé par des interrogatoires uniquement basés sur l’auto persuasion d’un mal en soi.

    Le complexe de culpabilité s’entretient dans des décors démesurés. Un processus d’extermination comprime un homme dans des pièces basses de plafonds pour soudainement le projeter dans des salles gigantesques robotisées ou accusatrices jumelées à un Adagio répétitif.

    Il faut atteindre péniblement des tribunes surélevées. Côtoyer des créatures offertes sur des tonnes d’archives servant de support d’étreintes. Encaisser de soudains revirements incohérents. Se miniaturiser dans un péplum architectural archaïque ou moderne.

    Survivre à la claustrophobisation d’une pièce exiguë scrutée par des regards adolescents joueurs et moqueurs. S’enfuir terrorisé dans des passages criblés de raies de lumières. Soutenir l’impossibilité de communiquer à travers une baie vitrée.

    K endure son Golgotha dans un cauchemar de dominances et de soumissions en alternances. Certains tyrans se retrouvent tyrannisés par leurs propres systèmes. Les femmes s’offrent sans tarder puis congédient rapidement. K perd pied en s'enfonçant dans le royaume le plus redoutable: L'incompréhension.

    L'acharnement administratif procédurier fait rage, l’incohérence, le rabaissement continuel par un geste éprouvant autant qu’inutile lamine un visage de plus en plus décomposé. L’escalade est prescrite afin de se disculper devant des accusateurs lubriques entretenant une paranoïa individuelle par un pseudo procès susceptible de toucher n’importe lequel d’entre nous. Le système n’a pas la maturité de s’apercevoir qu’en pulvérisant une ressource il se dynamite de l’intérieur.

    Orson Welles cinéaste surdimensionné en lui-même et dans son œuvre offre un travail exceptionnel. Le procès opus de référence d’un noir et blanc indispensable à sa valeur livre des clairs obscurs magnifiques. Certains plans extérieurs d’une luminosité blafarde offrent des brèches contemplatives étonnantes.

    Un processus de démolition cauchemardesque calibré dans une technique contenant quelques pépites de Citizen Kane font de cette merveille paranoïaque un esthétisme baroque de premier ordre.

    « Le procès » œuvre maîtresse d’un technicien hors pair déploie les vérités d’un visuel déprimant mais terriblement accrocheur, presque attirant.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    160 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2017
    Le chef d'oeuvre d'Orson Welles? Certainement. Une fois n'est pas coutume, le génie de son style trouve un scénario à sa hauteur en l'adaptation du «Procès» du génial l'écrivain tchèque Franz Kafka. De la première à la dernière seconde Welles maîtrise TOUT, véritable démiurge écrasant le long métrage de sa voix, de son physique imposant et de sa caméra virtuose. L'apogée de son talent cinématographique est mise au service d'une oeuvre immense, angoissée et intense, et Welles accomplit bien plus qu'une adaptation réussie en portant à l'écran l'univers torturé de Kafka : tout en prolongeant par l'image et le son la transcription de ses tourments, il dépasse l'oeuvre originale tout en la réactualisant dans notre étouffante société post-industrialisée et bureaucratique, rendant d'autant plus pertinente la vision pessimiste de l'écrivain. Emaillé de scènes impressionnantes et de plans hallucinés, interprété par des acteurs au sommet de leur art, extrêmement abouti et formellement parfait, «Le Procès» est un long métrage prodigieux, réalisé par un surdoué. Il demeure le plus brillant témoignage du réalisateur maudit, ce qui veut tout dire. Magistral. [4/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    Rotten Tomatoes
    Rotten Tomatoes

    104 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mars 2012
    Welles, comme toujours, et d'autant plus qu'il s'agit d'une coproduction européenne (c'est émouvant) réalise ici une très bonne transposition de l'univers Kafkaïen, froid, sordide et critique.
    Le scénario se résume en une phrase : un homme se réveille un matin et des hommes présents dans sa chambre l'accusent. De quoi ?
    Je n'ose même pas vous parler des jeux d'acteurs ou des voix de peur de vous éloigner de la beauté substantielle du film et de sa capacité à nous faire réfléchir, nous tous, citoyens, sur une société chimérique où la justice n'est que "cauchemar".

    Le Procès commence par une très belle mise en abyme (pardonnez mon résumé et ma traduction franchement pitoyable, je le fais de tête) : Devant les portes de la loi se tient un garde qui en surveille l'entrée. Un jeune homme vient pour passer les portes de la Loi mais le garde armé ne le laisse pas rentrer. "Pourrais-je rentrer un jour ?" lui demande alors le jeune homme.
    Le garde lui répond que cela sera possible le moment venu. Les années passent, l'homme se fait vieux et, dans sa plus grande sagesse, juste avant de mourir de vieillesse, l'homme arrivé il y a bien longtemps devant ses portes se pose une dernière question : "pourquoi personne d'autre n'est venu ?"
    Le garde, n'ayant pas pris d'âge, lui répond alors que cette porte lui était réservée et que lui seul pouvait la franchir. Désormais, il est trop tard : le garde referme referme la porte...

    Un très bon film à mettre en parallèle avec 12 angry men si vous vous faites une soirée films dans une ambiance juridique.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 20 décembre 2011
    Soudain un employé de bureau, Joseph K., est arrêté par une sorte de police politique qui le mène au bord du gouffre, tout en le harcelant sans cesse de manière sournoise et sadique. Même si l'on plaint tout le long le pauvre Joseph enfermé pour rien, cette adaptation du célèbre réquisitoire de Kafka, contre une bureaucratie sans visage et ses multiples ronds-de-cuir, est finalement desservie en son milieu par de longues scènes prolongées; par exemple celles avec Orson Welles/Albert Hassler dans son bureau, qui font oublier le propos originel de l'oeuvre. En effet, l'illogisme, le cauchemar éveillé, ainsi que bien sûr le non-sens absolu de cette dictature sans le nom, tout cela domine tellement dans Le procès qu'on en oublie presque l'intérêt de ce film quelque daté, même si la fin symbolique (qui fait se demander si K n'est pas son propre ennemi) reste incomparable. D'autant plus que les thèmes essentiels de l'histoire, à propos de la propagande, la paranoia, et de l'insensé inepte de la société, sont comme chacun sait très loin d'être démodés.
    belo28
    belo28

    71 abonnés 1 130 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 novembre 2011
    D'une noirceur absolue, cette adaptation de kafka impressionne tant par ses images à l'ésthétique intouchable, tant par sa mise en scène (chaque plans s'emboite parfaitement avec le reste de l'histoire), par son scénario (et malgré des infidélités au roman original, le film apporte une compréhension totale), ou par ses acteurs: Tous impeccable!
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 15 novembre 2011
    Réflexion interessante sur la justice qui patauge cependant un peu.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top