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Jorik V
1 274 abonnés
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2,5
Publiée le 16 novembre 2021
Premier film réalisé à quatre mains, « Rien à foutre » (quel titre!) nous propose une immersion dans la vie d’une jeune hôtesse de l’air officiant au sein d’une compagnie low-cost imaginaire appelée Wing (qui porte tous les attributs de la fameuse compagnie Ryanair, de la couleur des tenus en passant par l’habitacle des avions). Mais au-delà de cette plongée dans une profession qui a perdu son prestige avec l’avènement de ce type de compagnies à bas prix, le film nous présente le portrait d’une jeune femme d’aujourd’hui, un peu paumée et meurtrie par un drame familial. Et si la première partie où l’on est davantage dans sa vie d’hôtesse est intéressante et amusante (dans le sens où l’on voit le fonctionnement d’une telle compagnie de l’intérieur, par les coulisses), la seconde qui se dirige plus vers sa vie personnelle est moins réussie et tire le film vers le bas.
Adèle Exarchopoulos prend le rôle à bras le corps. On sent que le film a été fait pour elle et monté grâce à elle. Une actrice qui a pu énervé par sa sempiternelle moue boudeuse et qui a fait des choix pas toujours heureux après le sacre de « La Vie d’Adèle » et sa Palme d’or. On pense notamment à « The Last Face » ou « Sybil ». Mais elle nous a bien plus conquis cette année; entre sa composition inattendue et drolatique dans le « Mandibules » de Quentin Dupieux et celle de femme de flic dans « BAC Nord », on l’a découverte différemment avec une jolie palette de jeu qui se confirme ici où elle porte littéralement le projet sur ses épaules. On s’identifie à elle et son jeu nuancé est tout à fait à propos. La comédienne est de tous les plans et les autres rôles ne sont que fonctionnels et destinés à lui servir la soupe. « Rien à foutre » mise tout et peut-être trop sur son personnage principal malheureusement et il dure plus que de raison pour le peu qu’il a à raconter.
En effet, si dans la première partie, on est indulgent, la seconde est bien trop longue pour pas grand-chose. Les scènes s’étirent et certaines séquences sont clairement inutiles en plus d’être ennuyantes (par exemple, les discussions avec le père sont d’une platitude rare). Trente minutes de moins n’auraient certainement pas été un mal... Et cela fait beaucoup! C’est certainement l’un des stigmates courants des premiers films où les auteurs ont du mal à couper dans le gras. Il est quasi sûr que « Rien à foutre » aurait été bien meilleur avec un montage plus resserré. Avec les scènes dans l’avion ou à l’aéroport, on retrouve pas mal de scènes que l’on a pu vivre et elles sont montrées avec réalisme. Comme une compilation de petites anecdotes entre passagers et personnel de bord. On y prend plaisir même si cela peut devenir lassant. Mais une fois que l’on retourne au sol et que Cassandre rentre chez elle en vacances, une torpeur s’installe et on se désintéresse peu à peu du récit. De plus, avec le procédé de la caméra à l’épaule ajouté à une image granuleuse, on se croirait presque dans un reportage. Aucune utilité et cela joue contre le film. Un premier essai à deux sympathique sur le fond mais qui pêche fortement sur le forme.
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Plus ennuyeux que vraiment loupé, Rien à foutre (titre un peu provocateur qui ne colle pas spécialement au contenu) est surtout un film assez frustrant ou l'on a sans cesse l'impression de rester à la surface des choses sans jamais vraiment rentrer dedans.
L'intrigue se résume de manière fort simple: quelques semaines dans la vie d'une jeune hôtesse de l'air belge, au physique avenant, mais sinon assez banale. Une fille de son temps, si on veut, en admettant que l'expression veuille même dire quelque-chose. Un peu à mi-chemin entre la fiction et le documentaire, on la suit, à travers une série de scènes plutôt décousues, dans son boulot, sa vie intime, puis enfin au sein de sa famille dans le dernier tiers du film. Toutes ces scènes nous dépeignent, de façon parfaitement crédible, la réalité d'une certaine jeunesse contemporaine. Le film a visiblement été préparé et documenté, ce n'est pas le souci.
Le problème de Rien à foutre c'est son absence de ton: il n'est ni drôle, ni spécialement dramatique non plus. Il n'est pas ouvertement à charge contre les compagnies aériennes low cost. Soit. S'il se veut "existentiel" ben ca ne transparaît pas vraiment non plus. Donc il est quoi au juste ? On a un peu l'impression d'effleurer des sujets, de regarder des images volées ou vues à travers le trou de la serrure sans mise en contexte.
Mais on a surtout la conviction que Rien à foutre cherche à surfer sur la vague d'un certain cinéma social, qui a le vent en poupe en ce moment. Avec sa façon d'alterner des scènes un peu dégradantes dans le monde de l'entreprise, suivies immédiatement de moments de la vie privée, le film n'est pas sans rappeler ceux de Stéphane Brizé, dont le dernier (coïncidence ou pas), est actuellement dans les salles. Mais la grosse différence c'est que Stéphane Brizé- qu'on aime ou pas ses films- donne toujours l'impression de savoir ou il va et de poursuivre un objectif artistique et social. Ce n'est pas le cas ici, ou on se laisse plutôt porter au gré du vent, un peu à l'image de l’héroïne du film.
Rien à foutre montre, à travers quelques tranches de vies bien choisies, le quotidien d'une hôtesse de l'air dans une compagnie low cost. Ce métier qui fait rêver nombre de jeunes gens, est dénaturé par ces compagnies : elles et ils deviennent de simples vendeurs et vendeuses, voire des escrocs lorsqu'elles et ils refusent l'accès à des passagers sans raison. Mal payée, sans attache, sans amis, sans avoir le temps de visiter les endroits où elles se rend, elle a une vie peu enviable, malgré quelques bonheurs épars. Un film désenchantée en somme, sur une génération gavée de belles images qui a du mal à se confronter à la réalité.
Mi figue mi nawak. Beaucoup de scènes improvisées, d'autres prises en caméra plus ou moins cachée, d'où un sentiment d'improvisation qui dure hélas tout le long du film. A mi chemin, on quitte l'univers de la compagnie low cost, et on se focalise sur la famille de l'héroïne. Ah bon. Où veut-on en venir ? Je n'ai pas vraiment saisi ce que le film veut nous raconter.
Quand le film débute, on ne sait pas vraiment à quoi s’attendre. Puis, l’histoire se déroule sans que l’on comprenne bien quel est le propos, où veulent en venir les réalisateurs. Cassandre est hôtesse de l’air dans une compagnie low cost, elle a tout plaqué pour changer de vie et fuir un drame familial, la mort de sa mère. Mais le film se perd en dialogues inutiles, et en dépeignant le portrait d’une femme qui ne s’intéresse et ne s’attache à rien. L’image renvoyé par le film est celle d’un personnage superficiel et en même temps si peu ancré dans la société actuelle. D’un point de vue plus technique, la réalisation à l’iPhone est vraiment une mauvaise idée… surtout vu l’apport des scènes concernées.
Premier jour de sortie nationale et la salle est plutôt pleine d’un public varié. Y a-t-il déjà du bouche à oreille, s’agit-il d’un film attendu ? Mystère. Fil conducteur, le métier d’hôtesse de l’air dans une compagnie à bas coût. On sait que la profession a fait rêver plusieurs générations de jeunes filles. Mais aujourd’hui, du moins ici, c’est à bas coût : « un métier de merde dans une compagnie de merde » (jugement dans les dialogues d’un voyageur aussi peu commode que méprisant, la vraie vie quoi). Un scénario qui, comme d’autres sorties récentes, s’appuie sur un tableau du monde du travail soumis à la dictature des chiffres, des résultats, du management par objectifs, du paraître devant le client (à l’occasion violenté lui aussi), du sourire forcé et chronométré. Mais cependant, si ce film montre beaucoup (à qui sait discerner), il ne démontre pas grand-chose et surtout il ne démonte rien. Ce personnage qui n’en à rien à foutre apparaît ainsi « hors sol ». Aucune conscience ? La tête ailleurs ? Pas la moindre petite rébellion ? C’est sans doute hélas un trait de caractère de la jeune génération aujourd’hui. Au final, il semble manquer quelque chose dans le propos à moins que ce soit au spectateur de faire le travail de réflexion.
Le rythme du film est très lent, il y a plusieurs scènes très longues ou il ne se passe rien et qui contribuent à la lassitude de ceux qui regardent le film. J’ai eu du mal a comprendre le film: on montre la vie d’une hôtesse de l’air dans la première partie puis on bascule sur la vie intime de cette hôtesse , qui a perdu sa mère. Je ne sais pas trop ce que les réalisateurs ont voulu montrer avec ce film.
2h d'un film ressemblant à une télé réalité dans laquelle on suit la vie d'une jeune hôtesse de l'air déambulant dans sa vie au gré de rencontres d'un soir, de compte Instagram et d'anecdotes professionnelles. Tout sonne faux, dialogues affligeants, scénario absent, plans séquences interminables sur....rien. Adèle sauve un peu le film ainsi que cette histoire d'accident de voiture tragique dont a été victime sa mère. A éviter
Qui se souvient d'un joli film argentin de Daniel Burman intitulé Toutes les hôtesses de l'air vont au paradis ? Il y avait en tous cas un peu plus d'élégance dans ce titre que dans Rien à foutre; premier long-métrage de Julie Lecoustre et d' Emmanuel Marre qui trace le portrait d'une fille de l'air, Cassandre, employée d'une compagnie low-cost. Le naturel et la spontanéité des scènes et des dialogues, qui paraissent parfois improvisés, donnent parfois l'impression d'un reportage ou d'un documentaire, d'autant qu'aucune intrigue réelle ne vient s'ajouter au récit du quotidien de cette hôtesse de l'air dépourvue d'ambition apparente, ballotée sans véritable réaction et dont la vie personnelle, entre deux vols, se résume à des ivresses de fête et à des rencontres Tinder. Sans transition entre les séquences, le film ne manque pas d'intérêt, bien que la mise en scène très proche de son héroïne, ne suscite que des émotions plutôt neutres. Cela dit, le caractère social de Rien à foutre est pertinent dans une description minutieuse des contraintes de ces prolétaires de l'air dûment exploitées. La deuxième partie du long-métrage, plus terre à terre, est censée reconnecter Cassandre à ses racines et à son environnement mais s'avère en définitive plus fastidieuse que palpitante. Le film est comme l'albatros de Baudelaire qui a du mal à se mouvoir sur le plancher des vaches mais il possède heureusement un atout de choix dans sa manche : Adèle Exarchopoulos. Celle qu'on a souvent raillé pour ses scènes dénudées et ses moues boudeuses a pris son envol en 2021 avec des rôles très différents dans Mandibules, BAC Nord et Rien à foutre où elle est presque constamment à l'image et remarquable de bout en bout.
"Rien à foutre" assez bien noté par la presse est une comédie dramatique très moyenne dans l'ensemble. En effet la première partie est honorable décrivant d'une manière immersive ,réaliste et difficile le quotidien d'une hôtesse de l'air dans une compagnie Low Cost assez bien interprétée par Adèle Exarchopoulos même si j'ai connu bien mieux la suite n'est qu'une succession de péripéties sans intérêt, c'est bien dommage.
Un film juste. Rien à foutre dépeint un tranche de vie cette hôtesse de manière totalement naturaliste sans porter un jugement global sur cette profession ou sur toute une génération. Le naturalisme de ce film dépeint bien l’ambivalence des émotions que l’on peut ressentir et comment nous construisons avec, cela sans partir dans quelque choses de dramatique. C’est justement ce non dramatisme des situations vécues par le personnage principal qui font que ce film est extrêmement juste et que l’on peut soit s’y reconnaître si l’on a ce même genre de situations familiales et que l’on connaît les métiers de la représentation, soit plonger dans un univers le découvrir et y croire si l’on ne connaît pas ce millieu.
Un film que je me suis forcé à regarder jusqu'au bout mais sans seulement comprendre ou il voulait en venir, à part peut être montrer la déchéance humaine. Une jeune fille qui fait l'hôtesse, fume trop, boit trop, se laisse vivre, tout ça à l'image du titre pas si mal choisi pour cette si pauvre création...
Un film décevant et très inégal, avec néanmoins une première partie intéressante sur la vie d'une hôtesse de l'air dans une compagnie low-cost. La deuxième partie du film manque d'originalité et proposent beaucoup de séquences inutiles ou hors sujet à mon gout. Au bout d'une heure cinquante deux, on a qu'une seule envie c'est que le film se termine pour que l'on puisse enfin imaginer l'héroïne joué par la talentueuse Adèle Exarchopoulos reprendre à nouveau les airs...Dommage le pitch et la bande annonce du film étaient prometteurs.
Quel bon moment que celui qu'on vit lorsque l'on prend sa place : "C'est pour quel film", nous demande-ton ! "Rien à foutre", peut-on répondre ! Malheureusement, c'est un des rares bons moments de cette séance. En effet, même si, de temps en temps, on est confronté à quelques scènes intéressantes, le total devant durer au maximum 10 minutes, le reste du temps, c'est-à-dire 105 minutes, c'est du remplissage sans intérêt et souvent horripilant. Dommage, car le sujet de ce film qui s'intéresse à une hôtesse de l'air d'une compagnie low cost était a priori intéressant. Dommage pour Adèle Exarchopoulos qui interprète le rôle de l'hôtesse de l'air et qui fait le job. On est surpris de retrouver Emmanuel Marre comme coréalisateur et comme coscénariste de ce film au scénario indigent, lui qui était coscénariste de l'excellent "Ceux qui travaillent" d'Antoine Russbach.
Je n'ai toujours pas compris ce film . Une première partie , plutôt intéressante qui nous montre de l'intérieur , du côté du personnel navigant , le monde des compagnies aériennes low-cost . Même si je n'aime pas trop la façon de filmer pour donner un air de reportage. Ensuite on plonge dans le prive familiale de la jeune Constance , hôtesse de l'air...et là, le film se perd dans tous les sens ..... Quel ennui tout cela.