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8 abonnés
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0,5
Publiée le 24 juillet 2022
Nul nul nul ... Le film est lent, il n'y a pas d'intrigue, le scénario est absent, l'ambiance est glauque et pesante, ce film pue la dépression!! En plus on dirait qu'il a été filmé avec un iPhone… C'est vraiment dommage car l'idée de départ est pas mal. Adèle joue très bien mais ça ne suffit pas à sauver les meubles
Un film qui relève de la plaisanterie et qui est pour moi une honte au cinéma tout court. On sent aucun enjeux en particulier pour cette jeune femme travaillant dans une compagnie locost. Un ennuie profond !
Je peux comprendre les autres commentaires qui évoquent une certaine déception mais moi j’ai aimé ce film ; en partie pour la découverte de la profession des personnels navigants des compagnies aériennes et pour Adèle que j’affectionne particulièrement ; elle joue admirablement. pour ma part, pas besoin de savoir où voulaient en venir les réalisateurs, c’est tout simplement un film sur la vie quotidienne de Monsieur ou Madame tout le monde qui va à son boulot avec les contraintes et les avantages en menant sa vie perso avec des hauts et des bas et des rêves. Tout simplement.
Durant près d'une heure le scénario suit un rond-point où Cassandre effectue un vol, sort en discothèque, va sur Tinder, couche sans lendemain, effectue un nouveau vol, sort, couche, se saoule, et rebelote. On se demande où va nous mener ce tournez-manège. Elle est jeune, ne travaille pas depuis si longtemps, et surtout les deux cinéastes semblent généralisés la situation dans le mal-être de Cassandre mais cette dernière semble être la seule sans aucun appui ou lien tangible avec ses collègues. On remarque surtout son immaturité, personnellement et professionnellement. Puis soudain d'une chronique de la jeunesse en perdition à une immersion dans le low cost aérien, on passe alors à une sorte de comédie dramatique familiale pour une film qui s'éparpille autant que l'esprit de Cassandre, sans savoir où aller, sans savoir quelle direction prendre. Adèle Exarchopoulos porte le film, mais pas aidée par un scénario un peu vain, symptomatique de cette mise en scène qui oscille entre immersion presque en façon found-footage, et une dimension contemplative avec des séquences étirées sans intérêts. Dommage... Site : Selenie
un film ? non un documentaire ? mais alors au ras du gazon... Il ne se passe rien, les dialogues sont affligeants et encore.. quand il y en a .. des gros plans trop longs sur une fenêtre, une pierre, une fleur... de l'ennui, de l'ennui et il ne ressort absolument rien de ce film qui n'est même pas bien joué par ses acteurs A FUIR!!!!!!!!!!!!!!
Cassandre (Adèle Exarchopoulos) a vingt-six ans. Elle est hôtesse de l'air dans une compagnie low cost basée aux Canaries. Chaque jour, elle répète la même routine : elle se maquille, tire ses cheveux dans un chignon impeccable, endosse son uniforme et arbore un sourire de façade pour servir un mauvais café à des hommes d'affaires méprisants ou des touristes alcoolisés. Le mutisme de Cassandre est l'armure qu'elle s'est construite pour soigner une blessure enfouie.
Le premier film d'Emmanuel Marre et de Julie Lecoustre réussit un pari enthousiasmant : nous entraîner dans le monde si particulier d'une profession jamais, à ma connaissance, filmée à l'écran et pourtant si photogénique, les PNC. Qui prend l'avion, pour son travail ou ses loisirs, a un jour ou l'autre croisé des hôtesses de l'air ou des stewards, a admiré leur parfaite élégance et s'est gentiment moqué du flegme inaltérable avec lequel ils présentent des consignes de sécurité que personne n'écoute. Une question demeurait sans réponse : qu'y a-t-il derrière le chignon impeccable et le sourire Ultra Brite ?
Les deux premiers tiers du film sont remarquablement réussis qui suivent pas à pas Cassandre d'un vol à l'autre. Le danger était de sombrer dans les clichés en enchaînant les anecdotes attendues : l'alcoolisme dégobillant d'un passager ivre, la drague insistante d'un autre, les bagages trop volumineux d'une famille qui a refusé de les enregistrer en soute, etc. Or, les anecdotes que choisit de raconter Rien à foutre ne sont pas celles auxquelles on s'attend : celle par exemple de cette jeune passagère à laquelle on exige le règlement d'un supplément bagage dont elle n'a pas les moyens de s'acquitter, celle de cette passagère plus âgée dévorée de chagrin et que Cassandre essaie de réconforter...
"Rien à foutre" insiste surtout sur les conditions de travail ingrates auxquels sont soumis ces personnels, écartelés entre les impératifs de sécurité qu'ils sont censés faire respecter et des objectifs commerciaux qui constituent en fait leur principal intérêt du point de vue de la compagnie qui les emploie et qui veut compenser les prix écrasés des billets qu'elle vend par les ventes effectuées à bord. Sont particulièrement rudes les face-à-face de Cassandre avec son supérieur comparés auxquels les scènes les plus dures de Stéphane Brizé et de Vincent Lindon semblent bien douces.
Le défaut de "Rien à foutre" est de s'écarter de son sujet dans son dernier tiers. Pour comprendre la psychologie de son héroïne, le film quitte les aéroports et les tarmacs pour un long retour au pays natal, dans une Belgique pluvieuse. On y apprend le drame qui vient de frapper Cassandre et on l'accompagne dans sa lente cicatrisation. Cette dernière partie n'est pas calamiteuse ; mais elle est beaucoup plus convenue que la première dont les réalisateurs n'auraient pas dû dévier.
"Rien à foutre" ne m'aura pas enthousiasmé, même si j'allais le voir avec un biais très subjectif pur Adèle Exarchopoulos que j'adore. Une scène du film l'a sauvé, en son milieu, assez stupéfiante. Vous a-t-elle autant frappé que moi ?
Adele Adexopoulos est de tout les plans, la caméra la suit amoureusement dans ses petites perepities et dans l'absurdité de sa vie. Car sa vie, toute plaisante qu'elle puisse parfois être, est absurde. Le film a pour sujet la représentation que demande sans cesse cette société aux relents attractifs et étouffants. Représentation présente partout, normativité, statistiques omniprésentes.Même quand elle rentre au foyer, elle parle avec son père de l'effet que fait sa voiture auprès de ses clients. Le portrait est précis, capte quelque chose du monde d'aujourd'hui, la mélancolie finira par apparaître, enrechissant ce portrait qui doit beaucoup à son actrice. Quelques coups de ciseaux auraient pu être fait mais c'est un joli portrait d'une jolie fille dans un monde absurde.
Excellent film, très réaliste et d'un naturel rare. Beau rôle dramatique pour Adèle Exarchopoulos. Je me suis reconnue dans ce récit, étant de la même génération que l'actrice principale, et ayant travaillé dans le monde aéroportuaire pendant quelques années. Frappant de vérités, de justesse. Un film sociétal.
"Rien à foutre", comédie dramatique franco-belge co-réalisée par Emmanuel Marre et Julie Lecoustre, sortie en 2022. Un film tourné avec peu de moyens et pourtant bien réalisé. Un film contemplatif, avec Adèle Exarchopoulos agréable à regarder, à condition de rentrer dedans.
Moi qui en était resté aux années 63 à 65 où je travaillais au bureau de change de l’aéroport d’Orly et le prestige d’alors pour les hôtesses de l’air!!! Changement d’époque et du regard des gens….Cette fois les hôtesses sont aussi « femmes de ménage » et « forçats » de vente de boissons et produits divers…
En escale, ces lieux sans âme enfoncent Cassandre dans la solitude et une vie, vide de sens…ou bien dans son emploi (comme d’autres) toute expression personnelle est gommée par la « représentation » .
La « légende » de l’hôtesse de l’air est piétinée….. Quant au retour « à la maison » il est synonyme de « VIDE » Question: « où Cassandre, se sent elle le mieux ? » C’est presque un film, sur le sens de la vie !
Le film de l'hiver. D'un cinéma l'autre, aucun désarroi. Que vous soyez flic, socialiste ou que vous vous appeliez Michel, à diffuser dans toutes les chaumières.
« Rien à foutre » de Emmanuel Marre et Julie Lecoustre (2022) est un bien curieux film. Pendant pratiquement les 2 premiers tiers du film qui dure près de 2 h, on suit Cassandre (Adèle Exarchopoulos), 26 ans, hôtesse de l’air belge dans une compagnie low-cost et on ressent pleinement la pression mise sur ces pauvres filles : quelques minutes pour nettoyer l’avion avant l’embarquement ; toujours être impeccable (cf. l’épilation, le sourire au moins pendant 30 secondes …) et surtout faire le maximum de chiffre en vendant des consommables et des articles de duty free. Bien que basée à Lanzarote Cassandre dont on apprend que le la mère est décédée, couvre ainsi toute l’Europe et le Magrebh à la demande de la compagnie, allant d’aéroports en aéroports, de petits studios réservés pour la compagnie à un autre avec des fêtes bien arrosées et des rencontres sexuelles sans lendemain. Comme elle va avoir 3 ans d’ancienneté, on lui propose de devenir « cheffe de cabine » mais elle sera rapidement congédiée pour des « erreurs graves »spoiler: (elle a surnoté des hôtesses malgré de mauvais chiffres de vente et surtout elle a utilisé sa carte de crédit pour acheter une petite bouteille de vin pour une dame âgée, seule, apeurée parce qu’elle prenait l’avion pour la première fois … afin d’être opérée !) . De retour en Belgique, elle apprendra que sa mère est décédée dans un accident de voiture en fait non expliqué et que c’est pour cette raison qu’elle s’est enfuie. Il y a bien quelques scènes avec son père et sa petite sœur mais de façon curieuse (volontairement ou non ?), elles ne sont pas toujours bien compréhensibles. Bref on n’en sait pas beaucoup plus sur le pourquoi de cette fuite en avant de Cassandre qui postulera un poste sur Emirates Fly, le nec plus ultra pour les hôtesses semble-t-il. Bref c’est un très bon documentaire sur ces vols low-cost et la dureté d’y travailler … mais je ne pense pas c’était le seul souci des réalisateurs qui n’ont pas su bien analyser le pourquoi de la difficulté du travail de deuil de Cassandre… classiquement condamnée à ne pas être crue ! Quant au titre du film, je n’en comprends absolument pas le sens.
Mwais... Autant le thème méritait d'être abordé (les conditions de travail du personnel des compagnies low cost) autant le reste, bof bof bof. Je pense que la plupart des hôtesses de l'air font quand même autre chose de leur temps libre que se saouler et s'envoyer en l'air (sans jeu de mot pourri) avec le premier qui passe rencontré sur Tinder... En résumé j'ai aimé le sujet (original et non traité jusqu'à présent au cinéma). Mais pour le reste... franchement, circulez, pas grand chose d'intéressant à voir