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Nicolas N.
30 abonnés
759 critiques
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3,0
Publiée le 8 juillet 2022
Un film spécial, j'ai mis 3 sur 5, j'ai trouvé Adèle Exarchopoulos vraiment bien dans son role , on l'a sent belle fraiche et dans un style qu'on l'a connait quand meme. Ce film nous montre le travail des compagnies Low Cost , Cassandre (Adèle) enchaine les vols et les fêtes sans lendemain.. Pression de la compagnie, Cassandre finit par perdre pied complètement.
Curieux film. Son titre d’abord, « Rien à foutre ». On pourrait croire que c’est l’état d’esprit de l’héroïne, hôtesse de l’air dans une compagnie low-cost. Pas du tout, elle est au contraire consciencieuse et avenante, à défaut d’être nécessairement très motivée et ambitieuse. Faut-dire qu’elle a récemment perdu sa mère accidentellement, ce qui a accentué son spleen latent et une certaine nonchalance. Elle balade son ennui aux quatre coins de l’Europe, entre les chambres d’hôtel minuscules, les rencontres d’un jour sur les messageries et les sorties en boîte où l’on noie son désœuvrement dans le bruit et l’alcool. Enfin, une vie pas bien passionnante malgré tout !
Et le spectateur est invité pendant toute la première partie du film à suivre les pérégrinations de la jeune femme un peu comme dans un documentaire sur la vie peu enthousiasmante des hôtesses de l’air des compagnies à bas coût. Cela se laisse regarder, même si on ne vient pas nécessairement au cinéma pour cela. Et Adèle Exarchopoulos est l’élément clé expliquant la grande mansuétude du spectateur. Elle est de tous les plans et le sourire est de cette excellente comédienne est vraiment craquant. On la verra, dans la deuxième partie du film, retrouver sa famille, sa sœur et son père, en Belgique, avant dans une troisième et dernière partie du film, rejoindre Dubaï pour occuper un nouvel emploi dans une compagnie aérienne plus huppée. Occasion pour les réalisateurs de nous offrir un nouveau petit documentaire sur les ors et les lumières de ces pétro-villes qui n’ont à offrir pour toute culture que celle du fric.
En fait, le « rien à foutre » est celui des réalisateurs, si l’on peut qualifier ainsi les auteurs de ce film-documentaire. Aucune construction de l’histoire présentée en trois épisodes chronologiques, une caméra à l’épaule pour faire croire au mouvement lorsque l’intrigue est au repos, longs plans fixes lorsque l’on veut simuler l’ennui, c’est plutôt réussi de ce côté là mais dangereux car on risque de perdre le spectateur indolent. Soit les réalisateurs sont des débutants qui veulent faire comme les grands mais ne maîtrisent encore pas toute la construction d’un vrai film, soit c’est du post-réalisme belge, mais si c’est le cas, cela fiche un peu le seum (belge aussi, bien entendu) !
Quelle déception ! Une idée en or, d'ailleurs très bien décrite dans la 1ère partie ´ documentaire ´très intéressante. .. puis, on ne sait trop pourquoi, l'héroïne revient chez son père et la , l'ennui commence et jusqu'à à une fin improbable. Seule consolation, l'interprétation naturelle de Adèle Ex...,
Un film sur le vide se doit-il d'être vide et ennuyeux( forcément)... Oui, au vu de ce "Rien à foutre". Cassandre (Adèle Exarchopoulos super, rien à redire) traîne son inertie d'n job qu'elle voudrait glamour mais qui n'est que médiocre (pas de mépris de ma part, c'est juste ce qui nous est montré). Sa carrière : rien à foutre. Conflit social : rien à foutre. Pas le temps d'avoir des amis, d'aimer : rien à foutre. Impossible d'affronter la mort de sa mère lors d'un stupide accident : elle voudrait bien n'en avoir rien à foutre. Mais être ailleurs lui procure la sensation de vivre pleinement, même si ce plein vient de soirées suralcollisées avec des quasi inconnus, de consommation de drogue dans des colocations anonymes. Tout ce qui touche au quotidien des hôtesses de la compagnie low cost est plutôt intéressant. Même si ça devient répétitif. Mais quand Cassandre est renvoyée pour faute et retourne dans sa famille, le film s'embourbe dans une chronique familiale en crise de plus dont n finit vite par... n'avoir rien à foutre. La boucle est bouclée.
un diptyque entre le vide sidéral de la vie d'hôtesse de l'air et la jeune femme, fille de son père, sa sœur, ses amis d'enfance confrontée à la mort de sa mère..
Une façon de filmer très à la mode depuis quelques années, comme quelqu'un au fond de la pièce qui veut être discret, des tranches de vie, trois étoiles.
Les critiques presse sont élogieuses ( beaucoup moins celle des spectateurs ) pour un film plutôt ennuyeux qui ressemble à un reportage sur une hôtesse dans une compagnie low cost et qui alterne vie professionnelle et vie privé ( la partie professionnelle étant la plus intéressente ). C'est souvent mal filmé et sans vraiment d'intérêt et les longueurs sont de mises ..
Le début était pourtant prometteur. Nous sommes embarqués dans le quotidien d'une hôtesse de l'air d'une compagnie low-cost. Enchainement des rotations, de la pression, des destinations compensés par les excès en tout genre une fois à terre. Le personnage perd pied petit à petit dans un système qui broie l'humain, déracine les individus. Malheureusement, le scénario a aussi perdu pied. La seconde partie est d'une ennui abyssal, à croire que les réalisateurs ont appliqué le titre du film avec brio quand il a fallu écrire la suite et la fin : "rien à foutre". Les dialogues deviennent dune platitude rare, le rythme du début a totalement disparu et la réalisation laisse vraiment à désirer. Reste le sentiment d'un immense gâchis.
En fait ce film est comme Adèle " Machin chose " et son nom imprononçable sauf sous la torture...., à la fois horrible et fascinant, mais franchement il est plutôt au raz des pâquerettes en voulant faire genre critique sociale, ce que j' ai le plus aimé c' est la scène de fin avec les jets d' eaux et la jolie chanson " "Faded" -d'Alan Walker, donc on peut le voir mais comme on regarderait une pub à la tv c' est pas indispensable....
Une immersion dans le quotidien d'une hôtesse de l'air travaillant pour une compagnie aérienne low-cost. On ne sait pas vraiment si c'est le métier de rêve de Cassandre, elle semble désabusée par son quotidien. Elle rêve de plus grandes choses comme de travailler pour une compagnie plus prestigieuse qui lui permettrait de voyager dans des endroits de rêve. Pourtant, elle ne fait rien pour réaliser ses rêves. Le titre fait plus référence au manque d'ambition et de détermination de la jeune femme qu'à un comportement du genre "je fais ce que je veux, car je me moque des conséquences". Le film se compose en deux parties avec tout d'abord la privée professionnelle de la jeune puis sa vie privée. Deux parties vraiment inégales. La première a son intérêt avec des scènes montrant l'envers du décor de ce travail dans une compagnie de ce genre, par contre la seconde ne m'a jamais intéressé, et ce même si cela permet de découvrir un peu plus Cassandre. Des tranches de vie qui manquent finalement d'enjeux, un peu comme Cassandre qui va d'un endroit à un endroit sans s'attacher à qui que ce soit et sans que ça n'impacte sa vie. Au final, un film moyen malgré une bonne Adèle Exarchopoulos.
Cassandre, 26 ans, hôtesse de l’air dans une compagnie low-cost, vit au jour le jour, enchaîne les moyen-courriers, les soirées alcoolisées et les mecs d’un soir. A l’orée de ses 30ans, va-t-elle continuer à vivre sans attache et continuer à fuir son passée et sa famille ou bien fera-t-elle face à la réalité qui l’entoure ?
Premier long-métrage pour le tandem Marre / Lecoustre qui s’est attelé à une comédie dramatique sociale dépeignant le quotidien mouvementé d’une jeune femme totalement perdue dans ses choix de vie, entre je-m’en-foutisme et flottement existentiel, désillusions et rêves d’ailleurs. Cassandre est une jeune femme littéralement paumée, en pleine errance d’escale en escale, aux quatre coins de l’Europe, sans attache, sans amis et encore moins de famille (tout est prétexte pour ne pas renouer de lien avec eux). Cassandre fuit les siens et un drame personnel dont on perçoit (malgré sa carapace) qu’elle n’en a pas encore fait le deuil.
Oubliez le côté glamour de certaines grandes compagnies aériennes, ici le film nous immisce au cœur d’une compagnie low-cost où les équipages sont en sous-effectif et enchaîne les rotations jusqu’à l’épuisement. Mais le film ne traite pas de cela (bien que ça en ferait un excellent sujet). Le film s’intéresse avant tout à Cassandre par le biais d’un voyage existentiel, un retour aux sources comme pour mieux repartir du bon pied.
Le film brille par la présence de son interprète principale, Adèle Exarchopoulos y est magnifique, elle incarne brillamment cette jeune femme emplie de désillusion mais qui se raccroche coûte que coûte à son rêve, celui d’intégrer une importante compagnie aérienne et de pouvoir aller à Dubaï. Rien à foutre (2022) est scindé en deux partie, la première parvient admirablement à nous captiver tandis que la deuxième s’avère clairement laborieuse (le film aurait très clairement pu se suffire de la première partie). On appréciera cependant la mise en scène qui oscille avec le cinéma documentaire, avec son lot d’acteurs non-professionnels et son lot d’improvisations.
Toujours eu une tendresse particulière pour Adèle Exarchopoulos depuis La vie D’Adèle. Elle était hilarante l’an passé dans Mandibules le dernier Quentin Dupieux. En tête d’affiche ici, elle est de toute les scènes, tenant tout le film sur ses épaules, et elle est formidable. Écrit et réalisé à quatre mains par Emmanuel Marre et Julie Lecoustre, Rien à foutre suit le quotidien d’une jeune hôtesse de l’air dans une compagnie low-cost. Un très fort fond social donc, parfaitement rendu, un beau portrait de femme tout autant que celui d’une certaine jeunesse d’aujourd’hui. Tout se passe bien jusqu’à l’arrivée dans la famille où le film change de registre, perdant un peu en intérêt et en intensité. Pour finalement revenir sur le sujet et finir, peut être, sur une note d’espoir. Filmé dans l’urgence du confinement, souvent improvisé et sans autorisation, voilà au final, un très joli film, un peu inégal mais très attachant. Une belle surprise.
Une partie intéressante qui fait découvrir les dessous du métier d’hôtesse de l'air. Une autre partie basée sur la vie personnelle de l’héroïne principale qui n'a que peu d’intérêt. Donc mitigé.
Portrait sensible mais pas transcendant d’une jeune hôtesse de l’air qui traîne son spleen à travers le monde, filmé à fleur de peau et incarné par une Adèle pleine de naturelle. 2,75
Une vision déprimante des petits boulots mal considérés dont la vitrine n'est pas l'attendu. L'hotesse a du mal à se projeter et ne vit qu'au jour le jour.