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Lucas Gluck
4 critiques
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1,0
Publiée le 4 mars 2022
Un film qui a priori avait l’air attirant et intéressant. Assez, voir, très déçu devant le film au cinéma. Le film ressemble plus à un vlog d’une hôtesse de l’air mais sans montage avec des scènes extrêmement longues et inutiles provoquant un sentiment de lassitude pour la personne qui visionne le film. Si, comme moi, vous n’êtes pas fan de ce genre de film, vaut-il mieux aller en voir un autre.
J’exerce le métier et suis même passée par la compagnie mise en avant dans ce film. Très très déçue par ce film. Ne reflète en rien la vie des stewards en court courrier et low cost, ni même pour la compagnie en question. Dénigre même le travail. Tout n’est pas qu’alcool, fête et débauche. Film décousu en plus de cela, on s’ennuie vite. Les gens quittaient même la salle au milieu du film. Je ne le conseille pas.
Plus décevant que vraiment raté, une première moitié relativement intéressante car abordant un sujet rarement traité à savoir le quotidien d'une hôtesse de l'air de compagnie low cost, certaines scènes vraiment réussies éveillent l'intérêt bien que tout soit déroulé sans réel fil conducteur. La seconde partie du film qui se concentre sur une sorte de retour aux sources/racines du personnage est dénuée d'intérêt car longue, lente et manquant de fond. J'ai hésité à quitter prématurément. Reste la prestation réussie de A.Exarchopoulos que je ne peux néanmoins m'empêcher de pondérer car on a vraiment le sentiment qu'elle n'a pas à jouer tant ce rôle semble avoir été écrit pour elle et son caractère.
Un film extrêmement singulier dans le paysage. Très grande sensibilité des réalisateurs. Adele Exarchopoulos est de tous les plans, magnifique et terriblement humaine.
Le quotidien d'une hôtesse de l'air dans une compagnie low-cost, à travers une réalisation très documentaire, très spontanée. L'histoire d'une femme qui ne reste jamais au même endroit et n'a de relations que des attaches passagères.
Un film plus intéressant dans sa manière de dépeindre les coulisses du fonctionnement de ces compagnies aériennes (compétitivité interne, conditions de travail très strictes) que dans sa seconde partie, familiale, qui finit par faire du surplace.
Rien à foutre ! Pourquoi pas "Rien à branl.." Quelle vulgarité, quelle déchéance pour une partie de ce cinéma Français ! Audiard avec ces titres humoristiques et des fois provocateurs, est inatteignable pour ces falots réalisateurs. Et après on lit que la fréquentation des salles de cinéma est en chute libre !!! A qui la faute ? A des réalisateurs et des dialoguistes sans talent et surtout un CNC qui ne fait pas son travail. Une histoire mièvre, des acteurs égarés, des dialogues stupides, une réalisation désastreuse... Je suis parti au bout de 30 minutes. Un total navet ! A fuir !
Attention, cet avis comporte ce genre de spoilers: spoiler: A 30 ans, si tu n’as pas un dauphin sous sédatifs dans ton jacuzzi quatari, tu as raté ta vie.
Le film aurait pu être le formidable portrait amoral de toute une génération ayant intériorisée la soumission court-termiste aux impératifs de la guerre économique. Entre angoisses existentielles et désirs consuméristes. Manque de pot, les réal ont affublé leur héroïne d’un traumatisme qui explique tout.
Reste une trop longue mais très documentée chronique dans la vie pas si rêvée d’une hôtesse de l’air.
Dans ce film français, réalisé par le duo Julie Lecoustre / Emmanuel Marre, nous allons suivre Cassandre pendant plusieurs semaines de sa vie d'hôtesse de l'air au sein d'une compagnie low-cost européenne. Elle vit au jour le jour, alternant les moments de travail en cabine et les instants de détente alcoolisés dans ses différentes escales. Les aventures d'un soir et les accrochages avec sa direction s'enchaînent, cette jeune femme sombre peu à peu dans une sorte de fuite en avant sans but et sans attache. On la pense légère, inconstante et insouciante, on va découvrir peu à peu sa fragilité profonde, et ce qui a bien pu la pousser à vivre cette existence de bohème depuis presque 3 ans maintenant... Hormis l'actrice Adèle Exarchopoulos qui irradie totalement cette oeuvre de sa présence, je n'ai pas trop aimé la réalisation en forme de reportage de télé-réalité, trop de scènes sont mal tournées ou tout simplement longuettes. Dommage, cette comédienne dégage vraiment quelque chose d'intense. Très très moyen au global. Site CINEMADOURG.free.fr
Premiere partie : Cassandre est hôtesse de l’air pour une compagnie low cost. Malgré des longueurs cette séquence est intéressante en ce qu’elle nous montre les coulisses d’un metier fort peu glamour. Deuxième partie : Cassandre rentre dans sa famille et se confronte à la réalité qui l’a fait fuir. Là encore trop de longueurs mais beaucoup de sensibilité dans l’approche de cette histoire familiale. Troisième (courte) partie : Cassandre est à Dubaï, cette destination de rêve pour une génération. Cela sera t-il idyllique ? A nous de nous faire notre pronostic. Évidemment Adele Exarcopoulos enflamme l’écran d’autant que la réalisation est friande de plans serrés. La dite réalisation tres frénétique risque vite d’être fort démodée. Un film assez original mais qui mériterait à être plus resserré.
Il y a quelque chose de profondément générationnel chez Cassandre. Certains la décrivent tristes ou sans ambition mais pour moi elle est le reflet trés précis, presque documentaire de toute une époque, victime d'une machine professionnelle qui broie tout, victime d'un système qu'elle ne comprend pas et au milieu duquel elle surnage, cherchant un peu d'air. Elle se laisse flotter, consommant tout, à la recherche d'un peu de douceur, d'un peu d'amour, supplié du bout des cils. L'approche documentaire, au plus près des personnages n'étouffe pas, il s'invite dans l'intimité du personnage, une intimité qui n'existe plus vraiment, une intimité profondément dépouillée et triste, et parfois lumineuse.
Critiques enflammées, donc j'y vais. Le 1er 1/4 d'heure me donne envie de partir. bon, je résiste, pour voir: bien m'en a pris ris pour la suite, plutôt réussie qd on assiste au quotidien de ces hôtesses des Cie. low-cost. Mais certains plans unitilement longs nous font douter au bout d'une heure. C'est mal filmé, mal éclairé, le scénario essaie de mixer vie sociale et vie privée de l'héroïne, sans grande conviction . Le film est trop long, la dernière 1/2 heure sans grand intérêt. Décevant.
Le film est porté par l'actrice principale. On passe d'une chronique du travail dans le low cost à une histoire familiale tragique. Et cette relation entre les deux parties du film n'est pas très réussie. C'est dommage car cela aurait pu être mieux pensé et écrit.
Ah, quel bonheur de voir des films subtils ! Contrairement à ce que certains ont pu écrire, "Rien à foutre" n'est pas le grand portrait d'une génération mais seulement le modeste récit du deuil d'une jeune adulte qui a perdu sa mère. A coups de longues séquences où les visages parlent autant que les mots, Emmanuel Marre et Julie Lecoustre nous montrent comment la jeune hôtesse de l'air va devoir fracturer la fragile coquille d'irresponsabilité qui - du moins l'espère-t-elle - va la protéger de la souffrance. Derrière ce récit intimiste c'est tout un monde professionnel qui est dépeint : celui de l'univers du low cost qui exploite celles et ceux qui en acceptent les règles par nécessité. C'est assurément une création belge, dans l'esprit de "Strip tease", entre film et documentaire, où rien n'est explicite, où le spectateur doit comprendre les choses par lui-même. C'est d'une grande justesse, tant humaine que sociale, d'autant que la performance d'Adèle Exarchopoulos est une fois de plus extraordinaire. Un bijou.
Quel dommage ! Film magnifique jusqu'à la dérive du sujet. Nous étions fasciné par la vie peu conventionnelle d'une stewardess. Puis arrive une histoire qui nous éloigne encore plus du titre, déjà un poil mystérieux. C'est à pleurer