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    L'Exorciste
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    885 critiques spectateurs

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    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    326 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 juillet 2013
    Un classique de l'épouvante comme on en fait malheureusement plus. Friedkin nous épargne gracieusement le coté racoleur qu'aurait pu avoir le film, pour développer progressivement son histoire. Il faudra être patient pour voir la petite fille possédé telle que tout le monde la connait, et se contenter en attendant de quelques discrètes images subliminales pour suggérer la présence du démon en question. Le film ne fait plus vraiment peur aujourd'hui (ce n'est pas une tête qui tourne et un peu de vomi qui va effrayer un spectateur élevé avec "the ring" et"black water"), mais l'ambiance nous scotche littéralement à notre fauteuil pendant les deux heures de films qui n'en paraisse qu'une.
    Marc L
    Marc L

    329 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2021
    Complètement horrifique et révolutionnaire (pour son époque bien sur). Si je ne l'avais pas vu après toute ma cinématographie d'horreur, je l'aurais qualifié de chef-d'œuvre. Hélas, la plupart des films que j'ai vus ont usé de tous les ingrédients de ce grand film jusqu'à la corde. Rendant celui-ci, tristement prévisible... Mais en même temps, il reste la base de tout un genre. Ce film est quand même à voir une fois dans sa vie.
    septembergirl
    septembergirl

    603 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2010
    Un bon film d'angoisse, encore très efficace, même s'il choque désormais plus qu'il ne terrifie. De très bon acteurs, une musique culte et angoissante, des effets spéciaux qui donnent des frissons... Tout est réuni pour en faire une réalisation réussie et indémodable.
    Stephenballade
    Stephenballade

    396 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 décembre 2015
    Voilà LE film de référence en matière de possession. Il a beau dater de 1973, pas un film n’a encore réussi à l’égaler. Et ce n’est pas faute d’avoir été imité ! Mais il n’y a rien à faire. Il faut dire que l’intrigue est bien menée, et les effets visuels d’excellente facture (que dis-je, révolutionnaires !!!) pour l’époque. Pour être honnête, lorsque j'ai découvert ce film il y a seulement une vingtaine d’années, je les avais trouvés très bien faits et on ne peut plus réalistes. Même si je me souviens avoir été fortement inquiété, force est de reconnaître qu’aujourd’hui, les effets spéciaux trouvent leur limite. Les technologies ont tellement évoluées ces dernières années qu’on en devient exigeant. Qu’on se rassure, même en 2015, on trouve des films à l’esthétique hideuse en raison d’effets ratés et même pas dignes de films d’animation. Alors regardez "L’exorciste" plutôt avec un œil en rapport à son époque, et laissez-vous porter par l’intrigue. William Friedkin réussit à nous immerger dans la vie de cette mère vivant seule avec son enfant, et surtout à nous mettre quasiment au même niveau de stress que la parente. Nous voyons l’évolution, et notre attente est récompensée par la diffusion de plus en plus fréquente d’images nous montrant la jeune fille en proie à la possession, nous mettant ainsi aux premières loges de la montée en puissance. L’œil de William Friedkin n’y est pas étranger, car ses cadrages ciblent précisément la problématique, et la musique pourtant discrète la plupart du temps est crispante à souhait. Le film fut interdit en salles aux moins de 16 ans. Si vous le regardez avec un regard moderne, vous ne trouverez pas "L’exorciste" aussi terrorisant que ce que vous avez pu entendre. D’ailleurs la restriction porte de nos jours sur une interdiction aux moins de 12 ans. Il faut dire que le sujet a été depuis à maintes reprises exploité et les réalisateurs ont dû redoubler d’idées toujours plus horrifiques pour parvenir à renouveler le genre. Je vous rappelle que ce film date de 1973, et qu’il a reçu 2 Oscars : pour le meilleur son d’une part, pour le meilleur scénario adapté d’autre part. Eh oui, le scénario s’est basé sur le roman éponyme de William Peter Blatty, paru deux ans plus tôt. Mais ce n’est pas tout ! Cette réalisation fut en course aussi pour huit autres statuettes, et pas des moindres : meilleur second rôle masculin (Jason Miller), meilleur second rôle féminin (la jeune Linda Blair), meilleur actrice pour Ellen Burstyn, meilleure direction artistique, meilleure photographie, meilleur montage, meilleure réalisateur, et enfin meilleur film. Je suis presque étonné de voir que le maquillage n’a pas été cité. Je vous fais grâce des prix et nominations remportées aux Golden Globes, pour ne pas être redondant et fastidieux. Non vraiment c’est du lourd, qui a certes vieilli, mais qui a été classé comme étant le 3ème meilleur thriller derrière Psychose (1960) et Les dents de la mer (1975). Malgré le genre, "L’exorciste" a engendré 402,5 millions de dollars à travers le monde, une véritable performance. Devant ce succès phénoménal, il a donné naissance à une saga qui s’est poursuivie d’abord en 1977 avec "L’exorciste 2 : l’hérétique". Il faudra attendre 1990 pour voir le 3ème volet nommé "L’exorciste, la suite" (ou "The exorcist III"). L’année 2004 voit la préquelle apparaitre ("L’exorciste : au commencement"), ce qui équivaut à dire que 30 ans après, on cherche encore à surfer sur l’immense réussite cinématographique (et commerciale) qu’a été "L’exorciste". Car ça en est une, enrichie de quelques scènes supplémentaires depuis 2001 (que je considère comme inutiles pour la plupart), à laquelle tout parent digne de ce nom ne restera pas indifférent à ce grave cas de possession d'une jeune fille de... 13 ans.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    274 abonnés 2 878 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 août 2014
    Nous n'avons pas affaire ici à un film à suspense, où l'on s'attendrait à sursauter à tout instant. L'Exorciste est plus une affaire d'ambiance et d'atmosphère, le malaise s'installant progressivement jusqu'au paroxysme. La maîtrise de Friedkin, alors au sommet, est indéniable. Le réalisateur peut ici compter sur un casting de choix qui s'intègre parfaitement dans le film et nous fait ressentir une tension constante. Ni film de monstre ni film d'épouvante au sens strict, c'est ici un climat général qui angoisse le spectateur. Évidemment, chaque visionnage aurait tendance à en diminuer la force, mais ça reste du bon cinéma.
    Empereur Palpoutine
    Empereur Palpoutine

    95 abonnés 194 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 novembre 2016
    Le monde des films d'épouvante horreur est divisé en deux catégories :
    Les nanars, et les chefs d’œuvre.
    Sorti en 1973, L'Exorciste a, en partie, très mal vieilli.
    Néanmoins, sa réalisation est magistrale, et chaque plan est filmé dans ses moindres
    détails, à la manière d'un Hitchcock.
    Sans oublier les apparitions subliminales du démon Pazuzu dans la maison.
    De plus, L'Exorciste dispose d'un jeu théâtrale d'acteurs / actrices superbe, en partie
    par l'enfant prodige Linda Blair, qui livre une grande performance.
    Il est dommage que la plus part d'entre eux soient désormais dans la case "que sont-ils
    devenus ?".
    Tourné entièrement en analogique, contient de nombreuses scènes crues, relativement rare
    pour un film d'horreur de l'époque.
    Le scénario est bien plus compliqué qu'un simple exorcisme, il monte en puissance
    jusqu'à la rencontre finale des deux prêtres avec le démon Pazuzu. La partie médicale et scientifique
    est très crédible, l'Exorciste a influencé plus tard de nombreux films ou séries Tv, allant de Fight Club à X-Files.
    Mélangeant thriller, épouvante horreur, enquête policière, l'Exorciste est un chef d’œuvre
    de l'époque à l'ambiance unique en son genre.
    Il est dommage que son réalisateur n'ai pas fait d'autre films aussi percutant que celui là
    par la suite.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 180 abonnés 4 173 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 mars 2015
    Plus de quarante ans après sa sortie, "L'exorciste" conserve sa place tout en haut du panthéon des films d'horreur qu'il occupe avec "Shining" (Stanley Kubrick, 1980), "Aliens" (Ridley Scott,1979), "Carrie" (Brian de Palma, 1973), "Massacre à la tronçonneuse" (Tobe Hooper,1973), "Rosemary's baby" (Roman Polanski, 1968) ou encore "The thing" (John Carpenter, 1982). Avec ce film devenu l'un des plus rentables du genre horrifique (400 millions de dollars) William Friedkin obtient son deuxième et dernier succès public. Après "L'exorciste" on est certes allé plus loin dans le domaine des images chocs à l'écran, notamment depuis les années 2000 avec des réalisateurs comme James Wan ou Eli Roth mais Friedkin fut le premier à exposer une violence si crue, émanant en sus d'une enfant, image archétypale de l'innocence. Ce fait d'armes ajouté à une rumeur de sadisme dans la direction des acteurs construiront la légende sulfureuse de William Friedkin. Une réputation qui le desservira dès ses premiers revers au box-office qui commenceront juste derrière avec le flop du pourtant magnifique "Convoi de la peur" (1977), remake du "Salaire de la peur" de Clouzot nimbé de la musique planante de Tangerine Dream. Inspiré du roman à succès encore tout frais de William Peter Blatty sorti en 1971, le film partait donc sur de bonnes bases. Comme pour "French Connection", Friedkin qui n'était pourtant pas le premier réalisateur pressenti (Stanley Kubrick, John Boorman, Arthur Penn, Mike Nichols), apporte une force visuelle incroyable à cette histoire de possession de l'âme et du corps d'une enfant par le diable, savant mélange d'esthétisme raffiné et de réalisme inspiré du documentaire, la vocation initiale de Friedkin. La progression de l'intrigue est relativement lente mais Friedkin sait la rythmer de moments forts qui maintiennent la tension du spectateur comme l'aurait fait Hitchcock avant lui. La lutte entre le bien et le mal ou l'antagonisme entre le religieux et le profane sont des thèmes qui fascinent Friedkin et qui hanteront toute son œuvre. Le prologue en Irak, photographié par Billy Williams est de toute beauté, apportant la touche d'exotisme qui d'emblée rappelle les origines séculaires de la peur du démon. Un plan magnifique opposant sur un fond de coucher de soleil, le père Merrin (Max Von Sydow) à une statue du démon inspirée des gargouilles de Notre-Dame de Paris nous informe du duel à mort qui va suivre. Le retour au quotidien banal de Georgetown (quartier de Washington) implique plus directement le spectateur indiquant que par-delà les mers et les siècles, la malédiction peut frapper n'importe qui, n'importe où. C'est Regan (Linda Blair), la fille de Chris (Ellen Burstyn), une actrice célèbre divorcée, qui sera l'élue comme Rosemary ("Rosemary's baby" de Roman Polanski en 1968) l'avait été pour enfanter la progéniture de Satan. Crescendo, la possession progresse alors que commence le balai des examens médicaux impuissants à expliquer les étranges réactions de la petite Regan que Friedkin pour mieux faciliter notre compassion pour sa maman avait bien pris soin de nous présenter comme une enfant épanouie et aimante. Sur un rythme lent (trop selon certains) Friedkin joue avec nos nerfs comme avec ceux de Chris qui assiste à la transformation fulgurante de sa progéniture qui en plus d spoiler: e jurer comme un charretier joint le geste à la parole, s'enfonçant en autre distraction un crucifix dans les parties intimes et ordonnant à sa mère de venir lui honorer de ses délicatesses son intimité la plus profonde
    . On comprend mieux dès lors la polémique qui suivit le film, participant à sa réputation notamment lors de son arrivée en Europe. Pour la partie américaine du film, Friedkin a laissé œuvrer Owen Roizman son opérateur de "French Connection" qui utilise les tons froids les plus appropriés à l'ambiance mortifère qui règne dans et aux abords de la chambre de Regan. Rejoint par le père Merrin de retour d'Irak, spoiler: peut alors entrer en scène le père Karras dont nous ont été savamment distillés par petites touches les conflits intérieurs, notamment celui lié au devenir de sa mère dont il culpabilise de n'avoir pu lui offrir une digne fin de vie
    . Friedkin est alors en route pour le climax final qui nous ramène au titre du film. Quand tout a échoué et que même la science vous y invite entre en jeu le recours au divin. La lutte promise dans le plan final du prologue irakien embrase donc une conclusion grandiose. Tout s'accélère et il faudra la mort de deux hommes pour libérer l'enfant de cette présence étrangère. Friedkin satisfait du devoir accompli spoiler: peut alors laisser Chris et Regan partir vers leur nouvelle demeure
    , il a réussi un chef d'œuvre. Œuvre dérangeante et par moments grandiloquente "L'exorciste" est bien à l'image de son réalisateur au caractère tourmenté et sans concession, qui vous hante longtemps après chaque vision, même si la première reste évidemment la plus forte. On notera au passage la présence amicale de Lee J.Cobb grand acteur des années 40 chez Dassin et Kazan. Enfin on remarquera que le thème si célèbre de Mike Olfield ,"Tubular bells" si étroitement associé au film est très peu présent. Pour apprécier cette confrontation avec le diable rien de mieux que le Blu-Ray de chez Warner qui vous offre la version director's cut.
    Ricco92
    Ricco92

    224 abonnés 2 150 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 septembre 2015
    Avant de voir L'Exorciste, il faut se retirer une ou deux idées préconçues que l'on pourrait avoir. La première, mineure, concerne le célébrissime morceau Tubular bells de Mike Oldfield : il n'est pas un thème récurrent dans le film comme peut l'être le thème principal de La Nuit des masques de John Carpenter. Au contraire, il n'est présent que lors d'une scène, qui n'est même pas une scène d'angoisse, où Ellen Burstyn traverse la ville pour rentrer chez elle et sur le générique de fin, sans oublier que les toutes dernières secondes précédant le générique final utilisent les toutes premières notes de ce thème.
    La seconde idée préconçue, nettement plus importante, concerne le statut de film d'épouvante de cette oeuvre. En effet, contrairement à ce que l'on pourrait penser de nos jours, L'Exorciste n'est pas un enchaînement de scènes à effets spéciaux. En effet, ceux-ci apparaissent essentiellement dans les trois derniers quarts d'heure du film (qui concerne le fameux exorcisme). Le reste du film se concentre essentiellement sur la montée progressive des signes de possessions et sur l'étude des personnages.
    Ainsi, si le film possède une telle force encore aujourd'hui, cela est dû en grande partie à ce dernier aspect. Effectivement, William Friedkin base sa réalisation sur la crédibilité de ses protagonistes et de leur environnement, donnant un aspect documentaire typique des années 70. Ainsi, il ne s'axe pas que sur la famille touchée par l'exorcisme mais passe de nombreuses séquences à montrer la vie du père Karras, qui est ainsi plus qu'un super-héros pour le spectateur mais un être auquel on s'est attaché. Même si cela peut décevoir les jeunes spectateurs s'attendant à une débauche d'hémoglobine et trouvant cela un peu long, tout ce travail psychologique (qui, par ailleurs, n'est jamais ennuyant) permet d'arriver crescendo vers les séquences de possessions et d'exorcisme de la fin et surtout de les rendre crédibles.
    Les effets spéciaux, à l'exception d'un ou deux qui aujourd'hui sont un peu voyants (en particulier les retournements de tête à 360°), sont ainsi très réussis, ce qui est dû en grande partie au fait que, les trucages numériques n'existant pas encore, ils étaient tous réalisés en direct sur le plateau. spoiler: Passé un prologue en Irak très dispensable (visiblement, il n'est là que pour évoquer le démon Pazuzu et pour présenter le père Merrin, que l'on ne reverra plus pendant plus d'une heure),
    L'Exorciste est une véritable réussite due à une réalisation réaliste et très exacte, à des maquillages et des effets spéciaux splendides globalement encore très crédibles aujourd'hui et à une interprétation parfaite à tous les niveaux. Ainsi, il ne faut pas oublier de souligner l'extraordinaire prestation, pour une enfant de 13 ans, de Linda Blair tournant des séquences qu'elle ne comprenait pas obligatoirement à l'époque spoiler: (notamment la séquence de la masturbation avec un crucifix)
    . Il faut également souligner le maquillage indécelable de Max von Sydow qui parait beaucoup plus vieux que son âge réel.
    Enfin, il ne faut pas oublier de signaler que le film est disponible dans deux versions différentes. La première est la version sortie à l'époque qui correspond parfaitement à la vision de William Friedkin. La seconde, nommée injustement Director's cut, est en réalité une version où Friedkin a accepté de réintégrer certaines séquences qu'il avait supprimée à l'époque mais que regrettait William Peter Blatty, l'auteur du roman et du scénario. Bien que les séquences insistent un peu plus sur l'aspect spirituel, le film reste globalement le même. Toutefois, si on peut apprécier certains ajouts, d'autres effets supplémentaires spoiler: (les surimpressions du visage de Pazuzu sur le mur pendant la coupure de courant)
    et de nouvelles séquences spoiler: (la séquence de l'araignée trop rapide, peu convaincante et intervenant trop tôt ou le dialogue final entre Kindermann et le père Dyer rendant le tout plus optimiste)
    sont plus discutables.
    Malgré tout, quelques soient les versions, L'Exorciste reste un sommet du film d'horreur et un classique du cinéma tout court toujours extrêmement prenant. A voir et à revoir.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 331 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 janvier 2014
    On a beau dire que c’est un classique, ce film reste encore aujourd’hui diablement (ho ! ho !) efficace. C’est que ce bon vieux cher (cinglé) William Friedkin a compris que l’essence même de ce genre qu’est l’épouvante-horreur ne reposait pas sur l’hémoglobine mais bien sur le malaise. Sur ce point, on est servi triple ration, et c’est certainement pour cela qu’encore aujourd’hui, ce film est un étalon du genre.
    fyrosand
    fyrosand

    113 abonnés 173 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mai 2013
    Je pense que la principale force de ce film est son scénario qui a été écrit avec une virtuosité exceptionnelle ! Le film a pris de l'âge, et c'est ainsi que beaucoup de personnes se moquent de ce chef-d'oeuvre par ses effets visuels dépassés ... Il faut dire que ce film a quasi 40 ans, et malgré cela il est bourré de trouvailles visuelles ! Les dialogues sont extrêmement crus et sont devenus cultes grâce à ça . L'Exorciste est le premier d'une longue série de films de ce genre ( beaucoup sont très mauvais, mais il y'en a des bons du style "L'Exorcisme d'Emily Rose" qui mêle réalité et fiction très subtilement ) ... Bref, culte, âgé ( ça se fait ressentir par moment, notamment la scène du vomis ) mais toujours brillant, l'Exorciste est un des meilleurs films d'horreur à ce jour !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 décembre 2011
    Il est plus excitant de regarder des pornos amateurs que des films érotiques réalisés par des professionnels ! Où est-ce que je veux en venir, devez-vous vous demander, puisque je suis censé parlé de films d’horreur et non de cul ?
    Eh bien ! c’est tout simple, ce qui est proche de nous nous affecte plus ! C’est presque une lapalissade que de le dire.
    Dans des films érotiques amateurs, on se dit que ça peut être notre voisine, ou la collègue du bureau, ce qui emballe davantage l’imagination puisqu’il nous serait peu accessible d’approcher une véritable star de l’industrie du X. Et puis, les maladresses du film amateur nous renvoient aux nôtres propres. La maison dans laquelle le tournage se déroule pourrait être notre maison, et ainsi de suite.
    Bref, il y un phénomène d’identification qui se produit, ou, pour parler en langage aristotélicien, de mimesis.

    C’est ce qui se passe dans le film de William Friedkin. Ça fait peur parce que ça pourrait nous arriver !

    Le succès du film est dû à sa « proximité ». Il ne s’agit pas d’un monstre dans un vaisseau spatial, ni d’un gars avec une tronçonneuse ou encore d’un mutant venu d’une autre planète. Le film parle d’une jeune fille normale, dans une famille normale, dans des situations normales… à qui il arrive des choses paranormales.

    Et on flippe davantage quand on sait que le film s’inspire d’une histoire vraie !

    Déjà, le film s’ouvre sur une scène en Irak, et la première chose que l’on entend, c’est l’appel à la prière du muezzin. Ainsi, nous rencontrons une première religion, l’Islam. Le père Merrin (interprété par le magnifique Max Von Sydow, qui avait déjà touché au paranormal avec Le Septième sceau d’Ingmar Bergman) fait des fouilles sur le site archéologique de Hatra, près de Ninive. Il y découvre la statue d’une ancienne divinité assyrienne, Pazuzu. La deuxième religion à laquelle nous faisons face est la religion babylonienne. Au même moment, le père Karras, à Washington D.C. doute de sa foi. Et c’est au tour du catholicisme de faire son apparition.

    Ce que le réalisateur veut nous faire comprendre par cette introduction, c’est que le mal est intemporel et universel, qu’il traverse toutes les religions, tous les lieux et toutes les époques.

    Le film résiste au passage des années. Plusieurs générations font les mêmes cauchemars après avoir visionné le film.

    Le film ne contient aucun « message », ce qui est le propre d’un grand film. Il produit des effets sur le spectateur, il le bouscule et l’interroge.

    Souvent imité, mais toujours inimitable, ce chef-d’œuvre du réalisateur de French Connection est à voir et à revoir… pour la simple et bonne raison qu’il remplit sa fonction de film d’horreur : IL FAIT PEUR !
    CH1218
    CH1218

    200 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 août 2020
    La mise en scène, la construction de l’intrigue ainsi que son évolution méritent des éloges, tout comme l’utilisation de la musique lancinante et cristalline de Mike Oldfield (Tubular Bells). Dès l’introduction, les signes prémonitoires affluent, par l’image et/ou par le son, amplifiés par la suite par des scènes chocs et certaines répliques crues émanant pour la plupart de Regan, la jeune pré-adolescente possédée par le démoniaque Pazuzu. Réalisateur allumé et excessif, William Friedkin réalise-là l’un des plus grands classiques du cinéma d’épouvante, adapté du livre de William Peter Blatty, décédé la veille de la publication de ces lignes. D’une efficacité redoutable, le climax général de « l’Exorciste » perturbe forcément, quelles que soient les croyances de chacun et son interprétation des faits.
    Véronique I
    Véronique I

    161 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2011
    Un film très impressionnant, même encore aujourd'hui. Bon aujourd'hui certains peuvent rire en le voyant mais pas moi, les effets spéciaux sont très réussis, c'est hallucinant. Le film ne fait pas aussi peur qu'on me l'avait mais il reste tout de même surprenant. J'enlève une étoile juste pour sa lenteur au début du film, qui est vraiment trop longue, mais une fois cela passé, c'est un vrai spectacle, un vrai et bon film d'horreur.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    692 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 octobre 2024
    Un des plus grands classiques de l’histoire du cinéma horrifique. William Friedkin dresse le portrait d’un prête qui perd progressivement la foi, sollicité pour venir en aide à une petite fille possédée par un démon. Les effets horrifiques fonctionnent, et restes encore aujourd’hui oppressants, voir impressionnants. Telle la scène ou Linda Blair descend les escaliers à l’envers scène horrifique par excellence. Ce huis clos oppressant est devenu un classique inégalé, qui a inspiré de nombreuses suites, remakes et parodies (Scary Movie 2, South Park). William Friedkin et son humour douteux, réserve quelques répliques savoureuses tandis que la conclusion demeure définitivement sombre.

    https://hitek.fr/actualite/top-26-des-celebres-films-les-plus-censures-de-tous-les-temps_35142
    vivien-b
    vivien-b

    57 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 septembre 2011
    Avant de dire toute chose, il faut bien indiquer que L'Exorciste, pourtant souvent proclamé comme étant un des films les plus terrifiants de tous les temps, si ce n'est LE film le plus terrifiant de tous les temps selon certains classements, laissant à des places inférieures certains autres films encore plus tétanisants comme Shining ou The Ring, a beaucoup plus de "qualifications pour ne pas contester son statut de classique culte que pour ne pas remettre en considération le statut cité plus haut de film le plus terrifiant de l'histoire du cinéma, et c'est donc, paradoxalement à sa réputation, sur les points qui font de lui un excellent film, et peut-être même plus que le reste, auquels il faut se fier avant de se lancer dans le visionnage du film : pour citer quelques exemples on peut déjà dire que, surtour par rapport à son époque, L'Exorciste est tout de même un film très courageux, par crudité et la façon dont il traite la religion, presque inadmissible à l'époque. Car L'exorciste, c'est aussi, un film très cru, et d'autant plus choquant que toutes les atrocités prononcés dans le film sortent de la bouche d'une jeune fille d'à peine treize ans, évidement possédée (si vous ne connaissiez pas encore l'histoire), rendant le film encore plus dérangeant et le malaise encore plus grand ; d'ailleurs cette gestion du malaise est aussi un des grands points forts qui ont fait de L'exorciste un classique : tout vient de la maîtrise avec laquelle le metteur en scène William Fredklin filme la descente aux enfers de la petite fille, partant d'un trouble psychologique jusqu'à ce que tout les protagonistes, et le spectateur aussi, soient tous persuadés qu'il s'agit-là d'un cas de possession très grave, et c'est toutes cette descente aux enfers, enrichissant un scénario aussi original (car oui avant les dizaines de préquels et les vingtaines de suites (dont une grande majorité sont, à vrai dire, sans grand intérêt) récompensé par un oscar bien mérité, filmer un cas de possession était original !) qui mènera vers la fameuse et dramatique scène de l'exorcisme, multes fois citées et souvent copié, mais assurément jamais égalée ! D'ailleurs puisqu'on parle de cette scène autant dire qu'elle représente aussi à elle seule une des raisons pour filer voir le film. Enfin, on pourra aussi citer le très bon et tout de même assez réaliste maquillage de la jeune fille ainsi qu'une gestion du son (la voix du démon tétanisante) excellente, doublé d'une musique originale culte elle aussi. Après avoir cité tous ces points on en vient à la conclusion, par rapport à tout le bruit qu'a fait le film pour son aspect terrifiant, que le film est avant tout extrèmement troublant et dérangeant, mais surtout choquant sans une avalanche d'effets gores. Malgré tout ce qui fut dit plus haut, on peut tout de même dire que niveau frissons, le trouillomètre du spectateur n'est pas non plus totalement ménagé, et nous offre tout de même, surtout avec l'exemple de l'exorcisme final, quelques trouilles qui ne viennent pas de nulle part. Au niveau du casting, on a bien sûr la performance cauchemardesque et époustouflante de la petite fille, mais aussi un jeu d'acteur admirable du prètre et de la mère de la fille. Enfin, pour ce qui est du scénario, son principal attrait, après son originalité et la démarche incroyable de sa descente aux enfers (l'expression prend un sens littéral par rapport au sujet du film), est de donner beaucoup plus de profondeur et de failles à ses personnages (le prêtre, perdant peu à peu la foi et vivant très mal l'abandon de sa mère) qui sert autant l'histoire que l'attachement des spectateurs face à des personnages qui aurait pu être de banals stéréotypes. Conclusion : peu servi par une foulée de suites indigne du matériau original et par une réputation mensongère qui en a laissé beaucoup sur leur faim, L'Exorciste reste un chef d'oeuvre en tout point et un classique incontesté à la limite boulversant, autant que dérangeant et presque choquant, de l'histoire du cinéma. Aussi surestimé sur certains points que sous-estimé sur beaucoup d'autres...
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