A partir d’un point de départ simple (JP, 38 ans, acteur en galère, qui décide d’organiser une marche de contestation avec des hommes noirs, le 27 avril,
en référence à l’abolition de l’esclavage en France en 1848
), les cinéastes réalisent, un film qui va au-delà de la simple comédie, en posant les bonnes questions, poussant les raisonnements jusqu’à l’absurde, en montrant les contradictions des uns et des autres. Les dialogues sont fins, savoureux, drôles, bourrés d’autodérision, d’une part de Jean-Pascal Zadi (qui a obtenu le César du meilleur espoir masculin), sur son physique et son rôle de looser, et attachant néanmoins, et d’autre part, avec des artistes qui jouent leur propre rôle, n’hésitant pas à être politiquement incorrects (Claudia Tagbo, Fary, Eric Judor, Soprano, Joey Starr, Fabrice Eboué, Lucien Jean-Baptiste, Ramsy Bedia, Jonathan Cohen, Augustin Trapenard, Omar Sy, Mathieu Kassovitz, Ahmed Sylla).