David Fincher nous offre un film hommage à l'âge d'or du cinéma Américain, ou en tout cas ce qu'il va devenir, pour cela il choisit le noir et blanc, il choisit un film iconique, Citizen Kane, il choisit de mettre en lumière un réalisateur controversé, Orson Wells, il parle de cette industrie du cinéma, de la mainmise des studios sur les acteurs, mais aussi des scénaristes, comme ce Herman Mankiewicz, dont on a retenu plus facilement le nom de son frère Joseph, puisqu'il nous a offert en tant que réalisateur certaines œuvres majeures.
Nous voici plongé dans l'univers impitoyable des studios de Hollywood, Fincher, va jusqu'à incorporer les marques des changements de bobines dans son film.
Il livre une belle satire de ce monde artistique, mais il faut bien avouer, que même si Gary Oldman est pour une fois dans la retenu, qu'il ne grimace pas, ne se caricature pas, le film est un peu trop long, et donc, un peu trop bavard, et on en perd un peu l'intérêt.
Cela reste intéressant à découvrir et spécialement pour ceux qui aime cette période du cinéma Hollywoodien.