Derniers Avis : Full Metal Jacket - Page 20

Un chef d'oeuvre. Stanley Kubrick livre une superbe critique de l'armée americaine et de la guerre du Vietnam.A voir absolument.

du grand Kubrick. La premiere partie est magistrale avec une multitude d'insultes qui feraient rougir le capitaine Hadock. La seconde partie est par contre beaucoup moins prenante et me semble terriblement baclée, surtout après voir vu ce film 5 ou 6 fois. Cette seconde partie gache tout et le met clairement derrière platoon ou apocalyspe now dans le meme genre. Bien dommage, on aurait eu là un chef d'oeuvre

Très bon film sur la guerre du vietnam, si ce n'est le meilleur. La première partie du film est très bien tournée, assez drôle et on ne peut que être pris de pitié pour ces malheureux soldats subissant les brimades permanentes de leur instructeur. Puis, la deuxième partie est bien reliée à la première, avec certes quelques temps morts. La dernière scène est saisissante et on retient son souffle jusqu'à la fin. J'aurais néanmoins préféré un film qui montre davantage les horreurs de la guerre du Vietnam (notamment les souffrances psychologiques subies par les soldats). Sinon, un très bon film qui n'a pas pris une ride.

Pour dénoncer les horreurs de la guerre, le grand Stanley s’attaque au conflit vietnamien, officiellement terminé quelques douze ans auparavant ; on a connu le maître plus téméraire. D’aucuns argueront que le problème est universel, qu’il est un arbre aux ramures persistantes, il n’empêche qu’à peu près tout a déjà été dit et montré quand le film sort en salle. Heureusement le résultat est là. Kubrick décortique froidement le quotidien des marines, les entrainements douloureux, les missions suicidaires, les précieux moments de répit. La fraternité qui s’installe entre les soldats, réunis en un seul corps, cultivée de l’enrôlement jusqu’à la mort, est palpable. Et nécessaire. Car il semble n’y avoir ni fin ni commencement à ce carnage, mal justifié et jamais compris. Le réalisateur applique son réalisme raffiné, il survole les décors par ses travellings enchanteurs, affine la luminosité au micron, cisèle ses répliques et maitrise son casting. Malgré tout, derrière les moments de grâce et l’évidente virtuosité de l’objectif, on sent le génie qui s’étiole, on surprend des passages inégaux, parfois ternes, parfois longuets. Le maestro entamait sa soixantième année.

"Full Metal Jacket", reste encore aujourd'hui l'une des références du film de guerre. On est pris dans l'engrenage de ce film du début à la fin, servis par des scènes de combats spectaculaire et parfois dur à voir (le combat final est d'un suspens haletant, on ne décroche pas une minute), les acteurs livre une parfaite interprétation, les dialogues sont empreint d'humour, et la BO est culte ("Paint in black" en autres..). On en ressort, marqué, content, enthousiaste. Incontournable !!

Décevant par rapport aux attentes que j'avais placées dans ce film et aux échos que j'en avais eus. La première partie est intéressante et le dénouement bien trouvé. Mais je trouve la seconde partie en trop. Elle n'apporte finalement pas grand chose et je ne la trouve pas tellement novatrice, à l'inverse de la première. Le scénario devient assez convenu et les quelques passages captivants ne suffisent pas à tenir le spectateur en haleine pendant tout le temps que dure cette partie. Néanmoins, les acteurs sont convaincants tout au long du film, le sergent est bon.
La première partie est celle qui m'a le plus plu. On voit bien les conséquences de l'enfermement et du "bourrage de crâne" tel qu'il est supposé être pratiqué en période de guerre. Il faut entrer dans le moule sous peine de s'en trouver exclu à jamais. Ceux qui n'y arrivent pas doivent trouver d'autres moyens pour parvenir à leurs fins, c'est ce qui arrive.
A voir donc, surtout pour le début. La fin risque de faire oublier les très bons éléments de la première partie.

Film culte, à voir et à re-voir sans modération. Il fait partie des films traitant de la Guerre du Vietnam qu'il faut avoir vu, au côté de Apocalypse Now et Platoon. Un chef d'oeuvre.

Avant dernier film du remarquable Stanley Kubrick, Full Metal Jacket fait partie de ces films de guerre qui sortent du lot par leur qualité visuelle et de leur manière d'aborder le sujet. Il traite ainsi, à l'instar d'Apocalypse Now de F.F.Coppola, de la guerre du vietnam en se plaçant sous le point de vue de jeunes recrues que l'ont suit de leur entrainement jusqu'à la guerre à proprement parlé, décomposant le film en deux parties, l'entrainement et la guerre. Commençons par la première partie, la plus brillante du film, se focalisant sur la formation des soldats et des épreuves qu'ils doivent endurer. On suit donc cet entrainement violent durant lequel les recrues voient leur caractère se forger à l'épreuve par le sergent instructeur Hartman, joué par l'excellent et inoubliable Lee Emey qui élève son personnage au rang de mythe grâce à une prestation de talent durant ces longues tirades cultes. Mais Kubrick ne fait pas seulement de cette partie le simple récit de leur entrainement. En effet, il prend le parti de montrer les débordements de ce système qui bouscule les plus faibles, en particulier le jeune "grosse baleine", surnom bucolique et champêtre donné par le sergent lui-même, joué par le tout aussi excellent Vincent D'Onofrio qui arrive à rendre son personnage attachant tout en montrant l'influence de cette entrainement sur son comportement de manière subtile. La deuxième partie se centre quant à elle directement dans les évènements de la guerre en suivant deux anciens du camp d’entraînement, Joker et Cowboy qui se retrouve en opération au vietnam. On assiste ici d'avantage à un film de guerre qui se démarque par ses choix musicaux toujours surprenants et bien placé, changeant rapidement le ton de la situation et apportant un décalage plaisant. Cette partie reste cependant très prévisible dans l’enchaînement des évènements dont l'issue semble évidente malgré un final qui, en apparence complètement incohérent, montre à la fois l'incongruité de cette guerre mais aussi le véritable caractère des soldats. Le film jouit aussi d'une réalisation très propre qui offre à la fois de grands moments de cinéma dans la première partie et des plans de guerre splendide et réaliste ainsi que d'une identité musicale propre qui met le film au dessus du simple film de guerre. Kubrick nous offre ainsi de grands moments d'émotions qui accentuent d'avantage la violence de cette guerre et le message anti-militariste qui en découle. Plus qu'un récit sur la guerre du Vietnam, Full Metal Jacket se focalise aussi sur la place de l'humain dans cette guerre pour montrer son absurdité et sa dangerosité.

Avant dernier film du remarquable Stanley Kubrick, Full Metal Jacket fait partie de ces films de guerre qui sortent du lot par leur qualité visuelle et de leur manière d'aborder le sujet. Il traite ainsi, à l'instar d'Apocalypse Now de F.F.Coppola, de la guerre du vietnam en se plaçant sous le point de vue de jeunes recrues que l'ont suit de leur entrainement jusqu'à la guerre à proprement parlé, décomposant le film en deux parties, l'entrainement et la guerre.
Commençons par la première partie, la plus brillante du film, se focalisant sur la formation des soldats et des épreuves qu'ils doivent endurer. On suit donc cet entrainement violent durant lequel les recrues voient leur caractère se forger à l'épreuve par le sergent instructeur Hartman, joué par l'excellent et inoubliable Lee Emey qui élève son personnage au rang de mythe grâce à une prestation de talent durant ces longues tirades cultes. Mais Kubrick ne fait pas seulement de cette partie le simple récit de leur entrainement. En effet, il prend le parti de montrer les débordements de ce système qui bouscule les plus faibles, en particulier le jeune "grosse baleine", surnom bucolique et champêtre donné par le sergent lui-même, joué par le tout aussi excellent Vincent D'Onofrio qui arrive à rendre son personnage attachant tout en montrant l'influence de cette entrainement sur son comportement de manière subtile.
La deuxième partie se centre quant à elle directement dans les évènements de la guerre en suivant deux anciens du camp d’entraînement, Joker et Cowboy qui se retrouve en opération au vietnam. On assiste ici d'avantage à un film de guerre qui se démarque par ses choix musicaux toujours surprenants et bien placé, changeant rapidement le ton de la situation et apportant un décalage plaisant. Cette partie reste cependant très prévisible dans l’enchaînement des évènements dont l'issue semble évidente malgré un final qui, en apparence complètement incohérent, montre à la fois l'incongruité de cette guerre mais aussi le véritable caractère des soldats.
Le film jouit aussi d'une réalisation très propre qui offre à la fois de grands moments de cinéma dans la première partie et des plans de guerre splendide et réaliste ainsi que d'une identité musicale propre qui met le film au dessus du simple film de guerre. Kubrick nous offre ainsi de grands moments d'émotions qui accentuent d'avantage la violence de cette guerre et le message anti-militariste qui en découle.
Plus qu'un récit sur la guerre du Vietnam, Full Metal Jacket se focalise aussi sur la place de l'humain dans cette guerre pour montrer son absurdité et sa dangerosité.

Je suis quelque peu partagé sur ce Kubrick. D'un côté il y a des choses absolument géniales, et de l'autre des moments plus faibles qui retiennent moins l'attention, notamment la deuxième partie vous l'aurez deviné. Heureusement comme je l'ai dit il y a un sens de l'humour sensass, la première scène n'en finit pas et c'est un régal, on peut compter un nombre assez hallucinant de répliques cultes à la minute. Globalement cette première partie est très efficace, à la fois touchante et choquante quant au parcours des personnages, dont bien évidemment Baleine qui reste simple mais poignant. Après c'est vrai que la suite du film m'a laissé plus dubitatif, entre le film de guerre bien plus classique et le combat purement théorique. Cela dit, je pense qu'il ne faut pas renier non plus cette partie du film qui est quasi majoritaire. Je pense qu'on a en fait là de la pure théorie très stylisée assez caractéristique du cinéma de Kubrick, car on a l'impression de voir une sorte de reportage sur la guerre du Vietnam avec les interviews des soldats, ou même ces plans où l'on voit un mec tourner avec une caméra. Je ne sais pas, j'ai l'impression de voir un film hybride entre l'expérimental et le réaliste. Car l'assaut final est parfaitement orchestré et vraiment prenant, tandis que le décor ressemble à tout sauf à la jungle vietnamienne mais plutôt à des ghettos. En tous cas on a une vision de la guerre très intéressante, absurde et réaliste à la fois, même si très très différente de celle qu'on avait dans Paths of Glory du même Kubrick. On reste dans l'ensemble assez loin d'Orange Mécanique mais c'est dans l'ensemble un très bon film si on accepte la façon dont on nous montre la guerre sans véritablement nous la montrer. Ça reste à voir, la mise en scène est très bonne et la bande son excellente sans excès inutile (et les Stones en générique de fin, c'était quand même fort).

La première moitié du film est géniale et mythique. La seconde partie est hélas plus conventionnelle. Incontournable tout de même.

"Dieu bande pour les marines"

J'aurais bien mis 5 étoiles rien que pour les 30 premières minutes absolument mythiques et d'une puissance extrême. La suite est malheureusement un peu plus ennuyante. On découvre les affres de la guerre (vietnam le cas échéant), vu et revu plusieurs fois quand même.

le film ne vaut le coup que pour la première Partie. On nous fait découvrir la formation des marines qui seront envoyés au Vietnam. Des jeunes "bleus" formés pour tuer qui en bavent plus ou moins selon les personnages. Le sergent instructeur est a mourir de rire et "Baleine" (Vincent D'Onofrio) est excellent dans le rôle bouc émissaire. Après la disparition de ces deux derniers le film bascule sans transition particulière dans un banal film de guerre. Le temps devient long et on s'ennuie a suivre ces soldats américains remplies de vieux clichés (racisme, patriotisme excessif, interrogation sur la nécessitée de faire la guerre ou non) qui se suivent sans réellement savoir ce qu'ils font ou quel est le but de la mission ?? il était temps qu'il finisse ! Alors pourquoi autant de bonnes critiques ?

Mouais. Certains appellent ça un chef d’œuvre. Est- ce qu’ils ont remarqué qu’il n’y a pas de scénario ? ou qu’il y a deux parties sans lien logique entre les deux ? Ou encore qu’on a un film sans réel but, sans réel objectif (parce que a la guerre, il y a des morts, on est déjà au courant). A partir de là, comment on peut dire que c’est un chef d’œuvre ? Personnellement je ne sais pas. Alors je vais parler pour moi. J’ai bien aimé le début du film et toute la première partie : on rentre tout de suite dans le film (dès la première scène) et l’entrainement est bien fait. Le chef instructeur a un certain charisme ainsi que des dialogues particulier qui font qu’on ne s’embête pas. Il y a même pas mal de passage et réplique assez drôle. Cependant même dans cette partie, on ne sait pas trop où on va, où le réalisateur veut nous amener. Et malheureusement on ne le saura encore moins dans la deuxième partie. En effet, on change complètement de décor, de situation, et même de … personnages ! Mais le pire, c’est qu’il n’y aucun lien entre les deux ni même aucune explication. On passe d’une scène d’entrainement à une « scène de guerre » d’un claquement de doigts ! Il n’y a que moi que ça dérange ? Enfin même, on n’oubliant ça, on arrive dans un nouvel environnement (comme dans un nouveau film) sans pour autant savoir où l’on va. On assiste juste à une guerre et le rythme de cette 2ème partie est cruellement ralenti au point où on commence à trouver le temps long ! Et pour finir, sans dévoiler la fin, le personnage est content d’être encore envie, ça je peux le comprendre mais le réalisateur met se point en avant alors que ses amis sont morts. Mais c’est pas un peu débile ? Un film de guerre, censé faire naitre des émotions, des sentiments, qui ne se conclut pas par "la guerre fut dur, j’ai vu mes amis mourir sous mes yeux" mais par "ouf, c’est bon, je suis en vie" ! Autrement dit dans la première partie, on parle du travail d’équipe et de famille ; et dans la deuxième, c’est plutôt : j’ai fait la guerre, il y en a qui sont mort mais on s’en fou moi je suis en vie. WTF. En bref, bien que la première partie ne soit pas trop mal, le film en reste assez moyen et peut être trop américain...