Après l'excellent pamphlet social "Grace à dieu", François Ozon revient en quelque sorte sur ses obsessions passés en racontant lle douloureux éveil amoureux d'un adolescent. Ozon, nous plonge dans l'époque de sa jeunesse e,n plein milieu des années 80. Mais Ozon ne nous parlera pas de sida à travers cette première expérience homosexuelle de son héros, iil préfère s'attarder sur le portrait psychologiqsue de ce jeune homme encore en pleine construction. Toujours juste, aidé pour celà par d'excellents comédiens, toutes générations confondues, le dernier Ozon se regarde avec un réel intérêt et même un certain plaisir tant on retrouve par moment l'insouciance des années 80. Le scénario, sans réel surprise, est bien construit . Une nouveffe fois, le jeune héros trouve son salut à travers l'écriture et Ozon fait donc à nouveau écho à un autre François, Truffaut dont le cinéaste peut se targuer d'être un de ses héritiers.
Le navet de l’année 2020. Quelle déception ! Avec Ozon, c’est toujours très inégal, ce sont en permanence les montagnes russes... On atteint le sommet avec son film précédent Grâce à Dieu et le fond avec l’Eté 85. Je comptais retrouver l’esprit et l’émotion de l’excellent film de Téchiné, les Roseaux sauvages, mais c’est complètement raté. Je me réjouissais de voir ce film, moi qui avait justement 18 ans en 1985. Tout sonne faux. Les dialogues sont creux, les acteurs principaux ne sont pas convaincants et ne suscitent aucune empathie, l’histoire n’est pas crédible. Il se dégage de ce film une absence totale d’émotion. On a envie d’arrêter de voir ce massacre mais en gardant espoir d’avoir une bonne surprise pour la suite mais c’est de pire en pire. Le clou du spectacle étant la scène de la morgue...Ça en devenait même comique tellement c’était grotesque. Il n’y a que la bande musicale qui sauve le film mais ce n’est pas difficile tant les années 80 ont été riches, il n’y avait qu’à piocher dans le top 50 de l’époque. Quand je pense que le film a été sélectionné pour le Festival de Cannes et faisait partie de la sélection française du meilleur film étranger pour les Oscars, les bras m’en tombent... A vite oublier !
Il ne s'agit pas d'un "teen movie" de plus, d'un simple film de coming of age/coming out comme le cinéma américain en a produit à la dizaine. François Ozon a réussi à transcender ce genre, pour en faire un film absolument magnifique et bouleversant, mais dont le tragique est adouci par une grande tendresse. spoiler: La scène qui fait le titre du roman dont le film est tiré est la clé du film, elles est aussi superbe, et on comprend finalement son caractère profondément cathartique
Benjamin Voisin est absolument magnifique à tous points de vue, et sans aucun doute promis à une très grande carrière. Le fait qu'il soit plus âgé que le personnage (c'est presque toujours le cas dans les films d'adolescents) n'est pas du tout gênant. Le jeune acteur qui joue Alex est parfait, avec ce qu'il faut de fragilité. Et c'est un bonheur délicieux de plonger dans l'ambiance des années 80, de retrouver les cabines téléphoniques, les mobs et les
Il dit qu’il découvre l’amour mais il aime davantage cet ami véritable, le garçon qui l’a transporté que l’Amour véritable qu’il représente. Peut-il d’ailleurs aimer l’Amour à son âge? Il y a aussi cette fascination de la mort que l’autre rejette alors que lui en a peur. Deux parties plutôt distinctes donc. La futilité, la légèreté, la liberté et la nudité qui va avec, et puis la souffrance et l’incompréhension, la douleur et la solitude. Au milieu, Valérie BT avec qui j’aurai du mal à rester objectif tant j'aime cette actrice. Une scène m’a particulièrement touchée. Celle du moment où il se confie à l’anglaise. Ozon a magnifiquement réussi à percer ce moment de fragilité et d’intimité pour que le jeune se livre ainsi par besoin d’être compris. Je n’ai pas été conquis follement ayant préféré la première partie à la deuxième. D’où l’impression de ne pas voir une entièreté totalement satisfaisante à cette œuvre.
Mais.. Comment peut-on se planter à ce point ??! Pour moi cela relève presque du génie😅 (surtout quant le réalisateur est expérimenté !) ! On l'a loué hier soir.. Mais quelle déception.. Nul de chez nul... Rien à sauver.. Une daube sans fond. Le scénario insipide , les dialogues creux, le jeu des acteurs (et actrices !) complètement inhabité, on y croit pas un instant, carrément grotesque par moments ( notamment au début du film quand la mère de son ami s'enferme avec lui dans la salle de bain et lui baisse le slip.. Ou bien alors elle est perverse et dans ce cas-là il aurait fallu davantage développer... mais non tout reste en surface, superficiel, comme tous les caractères du film du resteet que penser de la scène à la morgue..) bref digne d'une (très) mauvaise série B, ... quel ennui vraiment ...👎👎👎 Allez ! Peut-être la musique du film à sauver et le grain de la pellicule rappelant cette époque, mais très.. Très insuffisant pour sauver du naufrage sans fond. Je ne sais pas comment on a fait pour aller jusqu'au bout !!? Le pire de Ozon selon moi. Vraiment incompréhensible qu'il ait été sélectionné à Cannes ??! C'est là où on voit la mauvaise foi de certaines presses (élogieuses criant parfois au chef-d'œuvre lol ??!🤔) voir leur snobisme, manifestement Ozon a définitivement perdu l'inspiration. Un conseil.. Si vous aimez perdre votre temps (et votre argent ! ) alors ce navet est pour vous ! ... Et dire que j'avais failli rejoindre une connaissance pour aller le voir en salle.. Heureusement pour moi ! (rien à voir en effet avec une perle d'excellence comme "Call me by your name" qui vous poursuit longtemps encore après ! )
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1,5
Publiée le 17 novembre 2020
Les scènes sont superbes et les acteurs fidèles à leurs personnages mais ce qui en ressort est une histoire oscillant entre une histoire d'amour d'adolescents kitsch et un drame familial. La fin est bizarre (je fais référence à la sentence du tribunal) compte tenu du fait que le sujet de l'homosexualité socialement inacceptable à l'époque qui faisait jusqu'alors très mal partie de l'histoire à l'exception d'une vague référence à un oncle. Aucun des trois personnages principaux (Alexis, David et la mère, Mme Gorman) ne se développe et leurs réactions tout au long du film sont irrationnelles entre drôle et immature dans une combinaison qui ne fonctionne tout simplement pas. Le jeu de Kate est mauvais tout comme celui des parents d'Alexis. Le seul personnage convaincant s'il en existe un est probablement l'assistante sociale. En conclusion Eté 85 est un film médiocre à regarder si vous aimez les drames et que vous n'avez rien de mieux à faire. Il correspond aux normes des séries dramatiques d'Asie de l'Est mais pas à celles du cinéma grand public...
Un peu déçu par le dernier Ozon, pourtant un réalisateur que j’admire pour avoir vu tous ses films dont certains sont des chef-d œuvres. Chaque fois, on voit qu’il travaille dans la rigueur et pour là, avec « Été 85 », je n’ai pas retrouvé cette rigueur… et le film fait très moyen sur pleins d’aspects. C’est des détails mais à force ça rend le film pas crédible : l’accent de « l’anglaise » surjoué et pas naturel, le héro qui découvre l’accident de moto de son ami en pleine journée à la télé car, pile poil au moment où il passe devant l'écran, est diffusé un flash d’information avec des images de la bécane accidentée (non mais franchement…), le héros qui se déguise mal en fille pour aller à la morgue… et même dans l’ensemble, ça fait artificiel : le début où en une journée le narrateur chavire, se fait sauver, se fait mettre tout nu pour prendre un bain, se fait draguer lourdement par son amant et sa mère, qui lui proposent un poste dans leur boutique sans le connaître et lui qui accepte tout sourire… bizarre. On peut croire que c’est parce que le héros raconte de son point de vue le début de leur histoire d’amour mais perso, je ne suis pas convaincu que ce soit la raison. J’ai aussi eu du mal avec les comédiens surtout celui de David qui joue, je trouve, mal alors qu’Alex n’est pas parfait mais est plus naturel. Donc « Été 85 » se regarde et s’oublie vite. C’est mignon mais c’est tout. Je l’avais loupé au ciné et finalement je ne le regrette pas.
François Ozon s'improvise Xavier Dolan le temps d'une aventure touchante sur l'amour, la mort, la jeunesse, l'homosexualité et la recherche de soit. Sans trop en faire, le cinéaste trouve une certaine justesse.
Un drame qui ne laisse filtrer aucune émotion. Le sujet n'aurait même pas été commenté si la romance ne s'essayait pas à développer un côté subversif en mettant en scène deux adolescents homosexuels. Benjamin Voisin, acteur prometteur s'il en est, devient pourtant très vite horripilant avec son sourire bloqué sur son visage de rebelle séducteur, tout parait forcé, les personnages sont peu dégrossis et on ne croit pas à la passion soudaine de ce couple. Certains passages frisent même le ridicule (spoiler: l’acharnement d'Alexis à voir le cadavre de son ami ) et le fait de laisser une ambiguïté sur un spoiler: possible meurtre ( les scènes avec la conseillère et la police ) n'a aucun intérêt dans le déroulement de l'histoire. Aussi, nous pourrions attendre d'un film intitulé "Eté 85" qu'il nous plonge dans cette décennie avec un minimum de nostalgie. Or, en dehors de deux-trois chansons éparses, François Ozon ne distille pas la moindre ambiance des 80ies. Bref le meilleur moment de la séance reste le générique de fin avec "in between day" de the Cures.
« Eté 85 » c’est un « Call me by your name » à la française avec des enjeux plus élevés et le cynisme en plus. Mais c’est également le récit d’un amour adolescent idéalisé par un jeune homme de 16 ans qui raconte son histoire qui n’aura pas forcément une fin heureuse. Si les décors, les accessoires et la bande originale plairont aux nostalgiques des années 80, ils seront en outre ravis par le duo d’acteurs principaux tout simplement formidables et promis à un avenir radieux. S’il fallait retenir deux scènes du dix-neuvième métrage d'Ozon, ce serait : celle de la morgue très surprenante mais surtout celle dans la boîte de nuit avec le walkman, tout simplement magique ! Un bon et beau film extrêmement bien construit. Vivement le vingtième !
entre narration (très bien écrite) et le temps qui s'écoule au présent, alimenté par des flashbacks, "Ete 85" nous raconte une passion amoureuse. se pose également le questionnement de la projection ou, de l'être aimé tel que l'on voudrait qu'il soit, une thématique chère à Ozon et apportant un certain mystère. même si le récit se perd un peu dans la dernière demi-heure, on ne peut être indifférent à cette romance qui tourne au drame. F. Lefebvre propose une interprétation intense d'un jeune qui va se construire, dans son époque, en amoureux écorché.
Sympathique variation sur le thème de l'amour adolescent, le temps d'un été, avec ses joies et ses peines. Un sujet assez convenu, mais un film court et sans prétentions. Les acteurs principaux sont convaincants, et c'est surtout l'ambiance estivale, balnéaire, et des années 80, qui fait le charme du film.
Une histoire que j'ai trouvée plutôt moyenne pour ma part. Les situations sont improbables, je parle notamment de l'incident sur le bateau au début et du sauvetage : spoiler: le garçon se fait dorer la pilule 5 minutes et un terrible orage est là, comme s'il n'avait pas pu le voir arriver . D'autres situations sont tout aussi improbables : spoiler: la femme qui déshabille le garçon avant la douche pour se retrouver nez à nez avec son pénis , et j'en passe. En outre, il manque quelque chose de plus excitant dans l'histoire. Je me sis un peu ennuyé.