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Un visiteur
2,5
Publiée le 7 février 2021
Je suis allé voir "Eté 85" avec l'espoir de retrouver les émotions de "Call me by your name" ou "Contracorriente" ou l'excellent "Seule la terre" et je suis sorti assez déçu. Les dialogues sont peu crédibles, les jeux des acteurs principaux excessifs et un peu faux, l'histoire est d'un classicisme désolant, sans aucun suspense. Restent l'image et la lumière parfaitement maîtrisées, le soleil et la mer personnages secondaires omniprésents, quelques somptueuses scènes comme la danse dans le cimetière ou le rejet de l'Autre par David et bien sûr la térébrante nostalgie des années 85 pour qui a eu 20 ans à ce moment magique.
Une purge ! C'est à se demander si Ozon ne fait pas appel à des stagiaires ! Acteurs mauvais, dialogues d'une pauvreté inouïe, les scènes qui se veulent tragiques sont grotesques ! Bref , autant j'avais aim Frantz autant je suis déçue ! A éviter !
Un grand Ozon... Nostalgie de sa première filmographie et clin d'œil à une robe d'été. Un soupçon d'ambiguïté et une double analyse en fin de parcours.
la question que je me pose, c'est faut-il filmer un film des années 80 comme si on était en 80 ? finalement, les films de guerre ne sont pas filmés en noir et blanc en 8 ou 16mm... le traitement prend pas mal de place et on s'applique à regarder la reconstitution plus que le récit ... mais Ozon est fort et rapidement, ce sont les acteurs et cette belle histoire dramatique qui embarque... Cinéaste indispensable qui se renouvelle en continuant une oeuvre.
Il parait que le film est inspiré d’un livre. Celui utilisé par F. Ozon semble tout droit sorti de la collection Arlequin. C’est d’une mièvrerie à tomber par terre. Le réalisateur pense que raconter une histoire d’amour entre hommes (l’un sorte de Don Juan séducteur, l’autre se construisant et découvrant qu’il peut aimer une personne du même sexe que lui) est suffisamment subversif. Le seul point positif : le jeu des acteurs (genre épicène).
Au nombre des points négatifs, on pourra évoquer :
spoiler: - la mère du séducteur : totalement hystérisée qui se retrouve à genoux en position de pratiquer une fellation à l’amant de son fils et qui manifeste sa forte impression devant son pénis (la taille sans doute). C’est complètement gratuit, sans prolongement.
- le séducteur qui profite de l'inconscience d’un type bourré sur la plage, ce qui s'appelle un "viol" en bon français.
- la française jouant une anglaise avec un accent de française qui joue une anglaise.
- les causes de l’accident de moto qui nous sont données par la mère hystérique, qui à cet instant précis ne le serait plus.
- la scène interminable de la boite de nuit.
- La scène danse dans le cimetière qui s’inspirerait de celle de Denis Lavant dans Mauvais sang est risible.
J’ai vu des critiques qui parlent de film « solaire ». Ennuyeux conviendrait mieux. Le côté sombre du séducteur n’est pas du tout exploité alors qu’il y aurait matière.
Très beau film sur le thème de l'amour avec tout le questionnement autour de cette grande question : pourquoi on aime ? Charmé par le sourire de Félix Lefebvre tout au long de la séance, par la belle photographie du film et la joie de vivre d'un été dans les années 80, sans téléphone portable et sans toutes les problématiques actuelles. Un vrai moment de déconnexion salvateur pour moi. Je ne mets pas 5 étoiles car je n'ai pas été bluffé par spoiler: la scène de danse dans le cimetière.
Du pur Ozon : mise en scène brillante et in fine film terriblement ennuyeux. Depuis plusieurs films, Ozon fait à peu près ce qu'il veut avec sa caméra. C'est bien simple, on a le sentiment que c'est un petit objet très maniable qu'il a au bout des doigts et qu'il déplace absolument comme il veut. Cette aisance est au service d'intentions prévisibles et paresseuses. On aimerait qu'il se pose et qu'il écrive enfin.
NE suis jamais déçue des films de François Ozon. Premiers amour d'un été, Premier serment . Promets moi que ......et certitude à cet age qu' un serment doit être tenu. les deux jeunes acteurs sont excellents , les plus anciens dans les rôles secondaires aussi . Bonne musique . agréable de se retrouver dans une salle de cinéma et de voir un bon film.
Si Été 85 est une réussite, c’est grâce à son récit solaire, à ses interprètes et à son écriture de personnages toujours aussi fine et travaillée. Du sentiment d’un été qu’on ne voudrait jamais vouloir prendre fin, François Ozon en étire le constat jusqu’à la longueur et se répète. La rentrée, malheureusement c’est pour tout le monde la même défaite.
Très beau film qui maîtrise très bien le sujet qu'il traite, avec une certaine finesse notable. Prestation des acteurs et actrices convaincants, à voir !