Derniers Avis : Eté 85 - Page 15

De François Ozon (2020)
Un film lumineux sur la naissance du premier émoi amoureux et l'expression pardois ambivalente et tempétueuse des sentiments. C'est très bien filmé au plus près des personnages pour mieux scruter les sentiments, les regards et les émotions. L'histoire est forte et joue comme un aimant tant l'attirance mutuelle est contagieuse. Une très belle histoire à la fois forte, positive et dure comme peut l'être la vie . Très bien joué par notamment Félix Lefebvre, Benjamin Voisin, Philippine Velge et Valeria Bruni Tedeschi . Un très bon film .

Une belle surprise ce film de Ozon est réussi de bout en bout . Certes il y a deux ou trois tics qui reviennent mais n empêche pas d entrer dans son film . Les jeunes comédiens sont très bons et certaines scènes sont étonnantes de justesse . Petit bémol pour certains comme Valeria Bruni T. qui ne fait pas croire à son personnage. Un très bon film surprenant.

François Ozon est un réalisateur absolument remarquable.
Inspiré d'un livre ce film reste àun niveau plat.
Alexis couche avec David. Suite à une emprise très forte de David.
Le jeu de Alexis est malheureusement inconsistant. Le jeu de David est à peine meilleur.
En revanche tous les rôles secondaires sont excellents comme la mère de David, les parents d'Alexis, le professeur, Kate, la fonctionnaire scolaire.
Le choix musical est lui aussi excellent et bien sûr le talent de François Ozon reste entier.
On est habitué chez François Ozon d'avoir plus de profondeur dans des acteurs et dans le scénario. Ici on reste à un niveau pauvrement de téléfilm bâclé

Excellente comédie dramatique de François Ozon. Les interprètes masculins sont excellents. On ne s'ennuie pas du début à la fin. Peu de suspense toutefois si ce n'est le doute généré par les premières séquences et le dénouement.

François Ozon, de retour à son meilleur cinéma ,l'art de raconter une histoire avec quelques métaphores fortes . Je craignais beaucoup cette adaptation cinématographique du livre de Aidan Chambers "Dance on my grave"(La danse su coucou en français),j'avais adoré ce livre ,l'un des rares lu directement en anglais . Le film de Ozon me fait comprendre pourquoi. L'Ado qui se cherche ,qui ne sait où il va ,la rencontre avec David va lui révéler, celui qu'il voudrait être : une vie rapide ,intense, insouciante et amoureuse. Tout est merveilleusement filmé , les acteurs sont justes et touchants . Un grand film sur l'adolescence d'une époque .

Un début, qui traîne en longueur, qui n'installe rien, ridicule au possible tellement c'est mal joué, mis à part le rôle d'Alexis, qui laisse progressivement l'imagination amoureuse prendre sa place. Ça devient intéressant, enfin ! Mais c'est loin d'être du Ozon. C'est un mélange de Xavier Dolan avec un suspens en sous titre qui se laisse deviner, pour un dénouement final à la torture mentale adolescente qui trouvera sa résilience et sa liberté. L'image n'est pas forcément belle et le film s'oublie très vite

Ai vu "Eté 85" de François Ozon. J'espérais en ce temps de disette cinématographique voir un film dont le scénario aurait eu l'exigence de ceux de Dolan, une senxualité à la Kechiche avec une pointe de poil à gratter digne d'Alain Guiraudie. Bon hélas rien de tout cela... Notre François Ozon avait rêvé d'adapter le roman "Dance on my grave" d'Aidan Chambers dès son plus jeune âge et d'en faire son premier film. 35 ans plus tard Ozon a oublié qu'il avait déjà réalisé presque 40 films et le voila qui accouche d'un nouvel opus digne d'un débutant avec toutes les maladresses qui vont avec... mais avec l'expérience d'un réalisateur mûr. Certaines gaucheries sont gênantes voir impardonnables. Impardonnables car l'histoire est très belle, les deux acteurs principaux fantastiques (Félix Lefebvre et Benjamin Voisin).. mais le spectateur reste sur la touche à cause de trop de maniérismes et de caricatures, et d'acteurs en free-style (principalement la sur-réaliste Valérie Bruni-Tedeschi, et l'agaçante Philippine Velge) ou inexistants car le personnage n'est pas bien écrit (Melvil Poupaud ou Aurore Broutin). Je ne sais plus quel metteur en scène disait qu'un film avec une voix off avait un scénario malade. Celui-ci n'échappe pas à la règle. La voix off est redondante avec ce que l'on voit en plus d'enlever toute émotion. Il en va de même du montage qui n'évite aucune afféterie (les flash-back sont tous mal venus et cassent également toute sensibilité car bien trop voyants et explicatifs). Tout est tellement sur-ligné et sur-indiqué que le film aurait mérité d'être financé par la société Stabilo Boss. Certaines scènes sont foncièrement maladroites de puérilité ou de bêtise (la longue énumération de toute les façons de se suicider, la scène aberrante de gratuité où la mère baisse le slip du jeune garçon, l'apparition de David sur son bateau tel Caron sur le Styx...). La bande son passe en revue tous les tubes de l'année 84, Spotify n'aurait pas mieux proposé. Je suis en colère car le matériel était en or et qu'Ozon qui est un bon faiseur mais sans plus, a complètement anesthésié le propos et que le spectateur reste de marbre à regarder des personnages qui pleurent souvent... moi aussi avec un sujet pareil (que je connais sur le bout des doigts) j'aurais bien voulu participer à ce déversement lacrymal. Même le parti pris de filmer en pellicule parait chichiteux tant il n'apporte rien... il suffit de revoir les films de Resnais ou Rohmer des années 80 pour constater que le grain est beaucoup plus fin et la lumière bien plus belle. J'enrage, j'enrage ! Les mères des deux garçons sont ridicules : une en hystérique infantile et limite abusive (tout du moins psychologiquement), l'autre ne quitte ni sa robe de chambre, ni sa cuisine... Nous ne sommes même pas émus de revoir les papiers peints d'un camaïeu orange ou marron, ni les r5, ni les walkmans, ni le clin d'oeil à "La Boum". Heureusement deux révélations masculines qui crèvent l'écran. Les deux jeunes acteurs ne sont jamais ridicules et sont tout à fait crédibles dans cette partition bien bancale. Je passerai sous silence le final totalement raté, où le metteur en scène scénariste saute à pieds joints dans la facilté digne d'un téléfilm. Je ne peux que regretter le film que Xavier Dolan ne fera jamais de ce roman.

Même si mon opinion est loin de l’engouement que j’ai pu lire sur ce drame, j’ai tout de même trouvé qu’il était bon. Je n’ai pas apprécié la manière que dès le début un élément-clé soit révélé. Cela m’a gâché l’effet de choc au moment où cet événement arrive. Je pense que sans cette révélation, le scénario gardait tout son intérêt, voire plus. Il y a aussi tout ce tintamarre fait autour du fameux acte d’Alexis. On court après pendant tout le film, et que quant à la fin on se rend compte de ce qu’il a vraiment fait, la mayonnaise retombe d’un coup. J’avais l’impression qu’ils font beaucoup pour pas grand-chose. Ce qui est dommage car je ne pense pas l’histoire le nécessite. Elle est simple et belle. On est plongé dans la magie des années 80. Une autre époque où l’inconscience était reine. Il y a tout de même une petite pointe d’idéalisme dans la façon dont s’est retranscrit. Le choix de la pellicule est aussi capital dans cette retranscription. Forcément comme c’est une époque que j’apprécie, j’ai adoré l’ambiance. La « romance amicale » arrive à transmettre de belle émotion. Ces deux adolescents sont touchants. Enfin surtout le personnage de Félix Lefebvre. L’acteur a une sensibilité qu’il renvoie à merveille. Par contre, je n’ai pas accroché avec Benjamin Voisin que je trouve trop exubérant. Il en fait des tonnes et ça m’a fatigué.

Beaucoup diront que le film ne mérite pas sa sélection au Festival de Cannes, ou encore qu'Ozon "nous" a habitué à mieux (il est vrai que son film précédent, "Grâce à Dieu", m'avait beaucoup marqué). Ces gens-là auront sûrement raison. Quoi qu'il en soit, c'est un film très plaisant à regarder cet été, pour oublier notre actualité quelque peu déprimante. Pas non plus militant, leur histoire d'amour arrive de manière naturelle, sans arrière-pensées de la part du réalisateur. Il s'agit d'un film léger, bien qu'il débute avec l'arrestation du personnage principal. Je pourrais même dire qu'il fait un peu rêver, et peut réveiller les plus nostalgiques d'entre nous, surtout avec la musique qui joue un rôle important. Pour résumer, on peut comparer ce film a un bonbon acidulé, que certains apprécieront et d'autres non !

François Ozon nous emporte à travers un doux clin d'oeil romanesque et estival. L'univers d'Ozon est un régal: les references vintages des années 80, le professeur de lettres, les leitmotiv de la mort... Le héros découvre le premier amour, romantisme absolu d'adolescence. Finalement, invente-on les gens qu'on aime ?

Après avoir placé ce réalisateur talen, original et courageux (au temps de Huit et de Sous le sable), j'attends à chaque fois qu'il renoue avec ses chefs d'œuvre. Si Été 85 remonte un peu le niveau de ces derniers films, il y manque quelque chose à ce film plutôt bien joué. En fait, on en reste au fait divers trouble alors que c'est de l'éveil au sens et à la vie d'un adolescent dont il est question.

Un peu décevant donc.

Des défauts, certes. Mais en même temps est ce que le film parfait existe vraiment ? Le film est très bon, une photographie plaisante et qui colle parfaitement à la thématique du long métrage. De l'humour, de la tendresse, de la finesse quant à la réalisation et à la volonté de montrer ou non les différentes étapes de ce premier amour d'été. Certaines scènes sont très forte et ne manqueront pas de laisser aux spectateurs un excellent souvenir du film. Pour finir, saluons les 2 acteurs principaux qui sont irréprochables. On peut aussi féliciter François Ozon pour sa direction d'acteurs fabuleuse.

Un film de François Ozon , c'est toujours un gage de bon film et celui-ci ne fait pas exception à la règle.Aborder le thème des rencontres en vacances par les adolescents de 15ans qui découvre leur sexualité n'est pas facile et pourtant Oeon s'en sort bien avec un mélange subtil d'images fortes et d'une certaine retenue. Il lui faut donc des acteurs très jeunes qui s'en tirent fort bien ,avec une mention particulière pour Félix Lefebvre à qui le film doit beaucoup.La fin du film est un peu " en queue de poisson" mais on en sait assez pour imaginer la suite....Cerise sur le gâteau: quelques belles vues sur le Tréport , petit port et station balnéaire sur la côte d'albâtre.

À l image d un cinéma Français nombriliste et égocentrique qui n en finit pas dans le pathos et les clichés
C est long ....... mais tellement long .......

Je n'en avais entendu que du mal, et même du très mauvais. J'ai donc voulu me rendre compte par moi-même. Car si la filmographie de François Ozon est plutôt en dents de scie, il y a toujours quelque chose à sauver de ces (moins bons) films. M'attendant donc à rien, et surtout à ne pas aimer, j'en suis sorti agréablement surpris, et étonné de ce mauvais bouche à oreille. Certes, ce n'est pas le meilleur film de son auteur, ni pour la mise en scène, ni pour le scénario, ni même pour la direction d'acteur. Mais il se dégage un certain charme, une petite musique mélancolique qui nous rappelle l'époque et les émois d'adolescents, surtout pour les gens comme moi qui avaient l'âge des personnages cet été là. Pas mal de scènes, de dialogues, de situations que nous avons vécus. Et pas mal de références, de La boum aux Roseaux sauvages. Les deux acteurs principaux (dont le très en vogue Benjamin Voisin) ne sonnent parfois (souvent ?) pas très justes, mais personnellement cela ne m'a pas trop gêné. Valeria Bruni-Tedeschi, Isabelle Nanty et Melvil Poupaud sont, par contre, vraiment très biens. Au final, une jolie et tragique (première) histoire d'amour entre deux garçons, même si l'homosexualité n'est pas le thème du film (les deux protagonistes auraient pu être gars et fille). Alors certes, que ce soit sur la forme ou sur le fond, Été 85 n'est pas le meilleur d'Ozon, mais pas le pire non plus. Un certain charme pour un joli moment, plus sombre qu'il n'y parait, mais très vite oublié cependant...