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    Adults in the Room
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    116 critiques spectateurs

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    Kat's eyes
    Kat's eyes

    33 abonnés 349 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 janvier 2024
    Ce film relate les péripéties de la crise grecque vues par le ministre hellénique des finances de l'époque. Le point de vue n'est ni à la gloire de l'UE, de la démocratie ou des français... Cinématographiquement intéressant, politiquement sujet à débats.
    SB88
    SB88

    23 abonnés 1 159 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 août 2022
    Sur la crise Grecque. C'est pas mal fait entre complots et manipulations. Tout le film tourne autour de la question politique et non les vies privées mais ça se suit même si le sujet n'est pas le plus passionnant !
    3,1/5
    mariealbertfr
    mariealbertfr

    7 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 août 2022
    J'ai trouvé ce film très ennuyeux. Il ne passe pas le test de Bechdel. Les hommes sont les seuls protagonistes de l'histoire. Ils discutent entre eux deux heures durant, et décident de l'avenir de la Grèce. Yanis Varoufakis, ministre des finances, est présenté comme un héros, haï par les instances européennes, pendant que sa femme lui prépare des bons plats et le réconforte quand il est triste.

    Les échanges sont très techniques, politiques, et j'ai trouvé le tout indigeste. Mais point positif : j'ai appris des choses sur la fameuse "crise grecque" de 2015.
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 508 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 août 2022
    Ce film est presque un hommage à la politique.
    Je n'ai jamais vu un film qui soit aussi près d'un sujet si politique.
    D'ailleurs on a presque l'impression de regarder un documentaire.
    D'autant plus que certains acteurs sont extrêmement ressemblant aux vrais.
    J'étais un peu déçu que certains personnages ne soient pas présentés: on pense les reconnaître mais il y a toujours un petit doute.
    Ce film est aussi un formidable résumé des négociations entre l'Europe et la Grèce lors de cette crise sans précédent.
    On y voit un Yánis Varoufákis en négotiateur hors-pair. Plus d'un aurait craqué à sa place.
    Costa-Gavras réalise donc un film politique, comme il les affectionne tant, mais ici, il n'y pas ou peu de place à la fiction: rien n'est romancé ou presque.
    Mathieu B.
    Mathieu B.

    30 abonnés 765 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juillet 2022
    Costa-Gavras fait le pari de traiter d’une période charnière pour la Grèce et l’Europe en choisissant une voie difficile : celle des tractations politiques de 2015 entre le gouvernement d' Aléxis Tsípras et les autres gouvernements européens. Pour cela, on suit le ministre des finances grec, Yánis Varoufákis, dont la vision économique diffère considérablement de celle des autres pays européens, et notamment de l'Allemagne qui prône la rigueur budgétaire, et la réduction de la dette grecque par des mesures d'austérité drastiques. Si l'on est adepte des politiques néolibérales, il sera probablement difficile d'adhérer à ce film qui donne le beau rôle à Yánis Varoufákis tandis qu'il désigne clairement les européens soit comme des personnes incapables d'empathie et de compromis (notamment les allemands), soit comme des hypocrites (FMI et français), soit comme des technocrates enfermés dans leurs dogmes (BCE). Le ministre allemand des finances, Wolfgang Schäuble, est intraitable du début à la fin des négociations, mais Costa-Gavras lui fait avouer dans un entretien privé avec Varoufákis que, s'il était à sa place, il n'accepterait pas le conditions imposées par les européens car elles ne sont pas supportables pour le peuple et l'état grecs. C'est le seul moment où Wolfgang Schäuble fait preuve d'empathie et d'humanisme. Et cela ne dure qu'une minute et restera une discussion privée. A-t-elle vraiment eu lieu ? Wolfgang Schäuble a-t-il véritablement tenu ces propos ? Nous ne le saurons probablement jamais. Il n'en demeure pas moins que ce film est passionnant et qu'à ce jour, en 2022, la dette Grecque est plus élevée qu'en 2015, ce qui tend à démontrer que Varoufákis avait raison et qu'il fallait restructurer la dette pour permettre à l'économie grecque de ne pas s'effondrer.
    Marc
    Marc

    11 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mars 2022
    "Costa Gavras" : le nom impose le respect !
    Bon, comme prévu, on ne rigole pas énormément en regardant ce film...
    Pour ma part, j'en ai appris beaucoup sur le sujet de cette "tragédie grecque" que je méconnais.
    Mais je suis plus familier de l'approche documentaire, factuelle ; par exemple, je ne suis pas très réceptif à l'onirisme de la scène finale.
    S5Clem
    S5Clem

    81 abonnés 435 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 septembre 2021
    Au delà du sujet traité particulièrement intéressant et d'actualité, le film est lent, mou, le casting très moyen, le doublage pitoyable, de trop nombreuses scènes ridicules qui n'apportent rien spoiler: (au restaurant, la danse de fin, l'espadon....)
    . La gravité du sujet traité méritait quelque chose de plus qualitatif
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 2 001 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 juillet 2021
    Costa-Gavras dépeint habilement entre ironie et dépit les rouages hypocrites ou déconnectés de l'administration financière européenne ainsi que les tractations en coulisses maquillées de démagogie pour les journalistes peu productifs. Cependant malgré un casting impeccable, l'aspect documentaire revendiqué ne saurait prendre le dessus sur le (faux) suspense en filigrane dès lors que seul le point de vue (très) partial du ministre grec est adopté. Certes il suffit d'un brin d'esprit critique pour comprendre que la Grèce a menti sur sa situation économique pour entrer dans l'UE et que les bureaucrates du pays ne détiennent pas l'intégrité ou le désintéressement qui manquent aux autres fonctionnaires mais ce didactisme assez caricatural altère le propos réflexif du récit, déjà plombé par une redondance scénaristique qui rend le rythme un peu mollasson. Doté d'un réel potentiel politique et instructif mais plutôt pauvre cinématographiquement.
    Hotinhere
    Hotinhere

    549 abonnés 4 957 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 avril 2021
    Costa-Gavras signe un récit instructif et palpitant sur le bras de fer qui en 2015, opposa le nouveau gouvernement grec de gauche aux instances européennes et à leurs intenables mesures d'austérité.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 772 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mars 2021
    Avec ce film mené façon thriller politique, CG retrouve la Grèce avec délectation. Bien joué, bien filmé mais sans attendre des sommets. La thèse est manichéenne et sans nuances. Costa aime le combat de David contre Goliath. au passage quelques figures politiques françaises se font épingler par leur pusillanimité. La confrontation de Yaroufakis avec le patron de la banque allemande parait perdu à l'époque mais n'a t il pas changé la donne à moyen terme? DVD janvier 21
    stans007
    stans007

    23 abonnés 1 313 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mars 2021
    L’extrême-gauche au pouvoir en Grèce « trahie » par son président (ou par ses promesses impossibles ?) malgré un référendum « pro-Grèxit ». La démocratie outragée certes mais y’avait-il mieux à faire… ? Le film vaut surtout pour la description moqueuse de la bureaucratie des grandes instances européennes et des postures politiques de nos grands hommes.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 janvier 2021
    Le réalisateur s’est inspiré du livre « Conversations entre adultes-Dans les coulisses secrètes de l’Europe » (2017) de l’ancien ministre des finances grec, Yánis Faroufákis mais déjà en 2007, l’ambassadeur de Chypre en France l’avait prévenu que la Grèce courait à sa perte. Le film débute en janvier 2015, lors des élections législatives gagnées par SYRIZA dont fait partie Aléxis Tsípras (41 ans) qui devient Premier ministre tandis que Yánis Faroufákis (54 ans) est son ministre des finances. La démission de ce dernier, 5 mois et 12 jours après, est expliquée par les évènements qui ont suivi les élections. On y découvre les affrontements brutaux et d’une grande violence entre les ministres grecs et l’Eurogroupe, constitué par les ministres des finances des pays de la zone euro et présidé par le néerlandais Jeroen Dijsselbloem, dominé par l’intraitable allemand Wolfgang Schäuble (paraplégique à la suite d’un attentat), souhaitant la sortie de la Grèce de la zone euro et que Christine Lagarde, directrice du F.M.I. (Fond Monétaire International), tempère afin de ne pas bloquer les négociations. Le film montre les coulisses, souvent en opposition avec les discours de façade, notamment devant la presse (bel exemple d’hypocrisie du français Michel Sapin), le côté tatillon de Jean-Claude Juncker, président de la commission européenne qui veut imposer le port de la cravate à Yánis Faroufákis ou le cynisme et l’arrogance de la troïka constituée d’experts de la Communauté Européenne, de la Banque Centrale Européenne (dirigée par l’italien Mario Draghi) et du F.M.I.). C’est finalement le référendum grec, proposé par Aléxis Tsípras (après la limitation des retraits bancaires à 60 € / jour), le 5 juillet 2015, qui refuse (à 61 %) l’adoption des mesures de la troïka, qui provoque la démission du ministre des finances, ne voulant pas appliquer une politique de droite et préférant que la gauche disparaisse pour renaitre ultérieurement. Le titre du film vient d’une réflexion de Christine Lagarde trouvant, lors d’une réunion de l’Eurogroupe, que la salle manquait d’adultes, vu l’affrontement des égos. Belle illustration de la déconnection de la plupart des membres de ces commissions, pas toujours élus et oubliant les peuples dont ils sont issus.
    rohrbach
    rohrbach

    25 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 novembre 2020
    Malgré un manque de nuance, ce film porté à gauche a le mérite de replacer ces événements et notamment le comportement et convictions de chacun des acteurs politiques.
    joevebulle
    joevebulle

    4 abonnés 515 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 novembre 2020
    Je n'avais pas été prévenu que c'était un film d'horreur ! Et pourtant, on y est. Costa Gravas nous livre un portrait sans concession des coulisses de l'Europe. L'unique pouvoir, celui de l'argent y trône en maitre. On manipule et remanipule, qu'importe le peuple, qu'importe la conscience. Le film est austère mais Christos Loulis est plus vrai que nature. Est-ce si caricatural que cela ? Hélas, je ne crois pas.
    VOSTTL
    VOSTTL

    95 abonnés 1 937 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 novembre 2020
    Je craignais un peu mais Costa Gravas dépeint la crise grecque avec clarté sans être pompeusement didactique. A ce jour encore, avec les intérêts « personnels » des autres membres de la communauté européenne, plus que jamais on peut reprendre la réflexion émise par Christine Lagarde sous les traits de Josiane Pinson « Y a-t-il un adulte dans cette salle ? » Tant ces hommes et femmes se comportent comme des gamins. Ces mêmes gamins qui ont le pouvoir de décider de nos vies sociales. Costa Gavras tout en pointant du doigt cette douce cacophonie faite d’hypocrisie, de compromis, d’égoïsme, de cupidité, prend soin de rappeler que la Grèce a menti sur ses comptes. Il ne le dit pas explicitement. On a droit à « Je ne suis pas responsable des comptes de mes prédécesseurs ». Mais il aurait dû aussi pointer du doigt les Allemands qui auraient été complices, c’est-à-dire au courant que la Grèce avaient manipulé ses comptes pour entrer dans l’Europe. Les Allemands "bon élève" pas tant que ça en tout cas, pas bonne mentalité ! On y apprend aussi qu’il y a deux discours celui qui se tient dans la sphère privée entre quatre murs, et celui qui se dit devant la presse et les caméras. Comment trahir avec velours les entretiens ! Nos responsables grecs qui s’évertuent à obtenir un remboursement de la dette apprennent à jongler avec le chaud et le froid. Tous ces halls, tous ces vestibules, tous ces corridors de pourparlers ont été vains puisque la Grèce sera sanctionnée et devra ajouter de la dette à la dette. Costa Gavras a eu la bonne idée en toute fin d’illustrer un ballet où tous les responsables européens dansent pour amener dans leurs filets une Grèce condamnée à rentrer dans le rang. Intéressant et instructif. Bonne prestation de Christos Loulis.
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