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    Pierrot le Fou
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    3,6
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    263 critiques spectateurs

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    Marc Taton (Belgique)
    Marc Taton (Belgique)

    32 abonnés 645 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 juin 2024
    J'ai toujours eu une aversion pour le cinéma dit de nouvelle vague, "pierrot le fou" souvent considéré comme un chef d'œuvre a attisé ma curiosité, je me suis donc lancé dans la vision de ce film et verdict : un grand foutoir prétentieux, bref un film de la nouvelle vague ! Une étoile pour la scène avec Raymond Devos, la seule digne d'intérêt dans cette réalisation.
    Alolfer
    Alolfer

    125 abonnés 1 139 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 avril 2024
    Le cinéma de Godard est très particulier, avec un style propre à lui même, aini qu'une patte vraiment reconnaissable. Pour "Pierrot le Fou", on part sur un film de romance road trip très spéciale. Il est impossible de comprendre à 100% son cinéma, surtout quand on est pas adepte à son style. Pour ma part, je suis tout le temps dans l'interrogation. Mais sa mise en scène, et surtout ses DIALOGUES portent le film de très haut ! Fort heureusement car sinon, le film est loin d'être "parfait" comme je pourrais l'entendre. C est un style qui plaît à certains et donc, qu'il ne convient pas à tout le monde. C etait une bonne expérience
    SociN
    SociN

    11 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 avril 2024
    Certes, Godard déconstruit le cinéma, bouscule le cinéma de papa, a des couleurs magnifiques et des cadrages inventifs. Mais au final, son histoire est incompréhensible, ses personnages peu crédibles et on s'ennuie à mourir !
    Philippe C
    Philippe C

    97 abonnés 1 050 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 avril 2024
    Un film que je découvre tardivement. la construction, la manière de filmer, le montage sont originaux, mais si ça suffit à faire parler et discuter à l'infini de la nouvelle vague, ça ne suffit pas à rendre ce film clair et séduisant
    pietro bucca
    pietro bucca

    66 abonnés 1 228 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 avril 2024
    Du mal avec ce genre de cinéma a la Godard. Je ne m'y retrouve pas dans le narratif, la mise en scene et les dialogues.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 6 avril 2024
    Dialogues affligeants, situations invraisemblables, un cinéma expérimental pseudo intello qui se prend bien la tête, un pur exercice de style sans queue ni tête .... dès le début, ce film m'a horripilé et je n'ai finalement tenu que 20 mns ... faut il que ce soit vraiment mauvais pour que je lache l'affaire aussi rapidement !
    Ducerceau
    Ducerceau

    14 abonnés 610 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 avril 2024
    Un scénario sans queue ni tête. Un film destructuré comme un nouveau roman. Je me suis accroché pour le voir jusqu'au bout puisque le présentateur de la télé le présentait comme génial. Je lui ai mis 1,5 pour le jeu de Belmondo et surtout d'Anna Karina...
    JSCooper
    JSCooper

    5 abonnés 479 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 avril 2024
    Une note moyenne, car visuellement réussi, souvent poétique et original (voire avant-gardiste) par certains aspects, mais un scénario fumiste (sans doute assumé), un côté expérimental plutôt foutoir et prétentieux.
    On hésite entre applaudir l’aspect novateur et non conventionnel ou fustiger du grand n'importe quoi.
    COMMODORE
    COMMODORE

    4 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 mars 2024
    Pierrot le Fou est une œuvre iconoclaste et flamboyante !

    Le film nous plonge dans l'univers tourbillonnant de Ferdinand Griffon, un homme ordinaire pris au piège d'une vie routinière et monotone. Sa rencontre avec Marianne, une femme libre et énigmatique, le propulse dans une aventure insensée, un voyage onirique où les codes du cinéma classique sont bousculés et les frontières entre réalité et fiction se diluent.

    Godard déploie une virtuosité technique époustouflante, multipliant les références culturelles et les jeux de langage. Le film s'articule autour d'un kaléidoscope d'images, où les couleurs vives et saturées explosent à l'écran, créant une atmosphère électrique et envoûtante.

    La narration, fragmentée et non linéaire, épouse le rythme effréné de la fuite de Ferdinand et Marianne. Des citations littéraires et des réflexions philosophiques ponctuent le récit, ajoutant une dimension poétique et introspective à cette odyssée moderne.

    Pierrot le Fou n'est pas un simple film, c'est une expérience immersive qui questionne la nature du cinéma et le rôle du spectateur. Godard nous invite à réfléchir sur la société de consommation, l'aliénation et la quête de liberté.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    36 abonnés 2 350 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2024
    Au terme d'une soirée mondaine où les convives s'expriment drôlement, en slogans publicitaires, Ferdinand, abandonnant femme et enfants, s'enfuit avec la baby-sitter, cette Marianne Renoir qui s'obstinera tout au long du film à appeler son compagnon Pierrot.
    Rejet du mode occidental et de ses valeurs (dont la guerre du Vietnam est l'émanation), rejet de la société de consommation, le film de Godard a les accents de l'anarchisme. Du dépit aussi. Car, au-delà des inventions narratives du cinéaste, lesquelles, par les libertés qu'elles s'accordent, initient de la légèreté et de la fantaisie, le personnage grave joué par Belmondo -amateur entre autres des Pieds Nicklés- exprime un vrai pessimisme et de la mélancolie.

    Le cheminement de Ferdinand-Pierrot et de Marianne vers le sud de la France est une suite de péripéties loufoques et parfois obscures, associées à de multiples références culturelles et artistiques, formant une aventure éclectique et digressive, relevant de l'histoire d'amour à la "Bonnie and Clyde" et du polar. Une intrigue qu'on jugera subalterne et modérément intéressante. C'est par son style anticonformiste de trublion, par sa recherche expérimentale d'une mise en scène inventant des règles et n'en respectant pas beaucoup que Godard force l'intérêt. Dans ce récit déconcertant, aux couleurs éblouissantes, on est moins enclin à parler du fond (la société, la politique) que de la forme.
    Boris Vassiliev
    Boris Vassiliev

    4 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 31 août 2023
    Ça y est, j'ai (enfin) découvert Godard. Pour ma culture personnelle, j'ai tenu à visionner 2 des films considérés comme "grands classiques".
    J'ai commencé par "À bout de souffle", qui, à défaut de m'avoir endormi, m'a laissé de marbre.
    "Pierrot le fou" fut une expérience pesante. Entre les personnages, aussi détestables qu'illogiques, le montage crasseux, l'utilisation absurde de la musique, les dialogues répétitifs, l'intrigue floue, à la limite du compréhensible, et une absence totale d'émotion, le seul moment agréable de cette bouse infâmement snobinarde est le moment où, enfin, ça se termine.
    Godard est un sombre escroc, en plus d'être un personnage passablent détestable.
    En ce qui me concerne, plus jamais je ne m'infligerai la moindre minute de son abondante filmographie.
    LAvisDuNeophyte
    LAvisDuNeophyte

    3 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 août 2023
    Très travaillé esthétiquement. On voit que le réalisateur utilise avec plaisir la couleur encore récente en 1965. Pour le reste c'est trop décousu et difficile à suivre : c'est snob.
    calamityJ
    calamityJ

    3 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 février 2023
    Par le foisonnement de ses thèmes, par le caractère synthétique de sa mise en scène, par son unité de ton et d’expression, Pierrot le fou peut s’affirmer comme le chef d’œuvre de Godard, qui ne s’est pas contenté ici de présenter les instants fragmentaires d’une démarche en éternel devenir. Il a, au contraire, su donner à sa pensée une forme capable de recouvrir et d’unifier les thèmes et les obsessions qui jalonnent son œuvre.
    Pierrot le fou semble d’ailleurs synthétiser le meilleur du Godard première période : le montage elliptique et fulgurant de A bout de souffle, les recherches sonores d’Alphaville, la libre fantaisie d’Une femme est une femme, la construction en chapitre de Vivre sa vie et la fascination des éléments naturels du Mépris. Il ne s’agit donc plus de provoquer à tout prix, dans une direction déterminée, ni de se livrer à des expériences consciemment voilées, mais d’affirmer, d’assumer, totalement ses recherches de réalisateur.
    Godard, tempérament romantique, a toujours été en quête de lyrisme, mais en tant que représentant d’un certain groupe de théoriciens, a toujours été hanté par une attitude réflexive qui mettait souvent à distance ses récits et ses personnages. De la spontanéité passionnée d’A bout de souffle et de Bande à part à la distanciation intellectuelle d’Une femme mariée et d’Alphaville, son œuvre jusqu’à Pierrot le fou oscille entre ses deux pôles, sans réussir à les concilier car, comme il le dit : « C’est le double mouvement du cinéma : instinct-réflexion. Mais dans ce film, il est enfin parvenu à l’unité, acceptant ses élans contraires et les assimilant, à l’image de Pierrot, à la fois la fois « réel et surréel », connu et insolite, instinctif et réfléchi.
    Un cinéma nouveau s’est ainsi défini, caractérisé par le mélange des tons, par sa volonté d’exprimer le moderne sous ses apparences multiformes, à trevers une aventure à la fois individuelle et poétique. Godard est toujours soucieux de recouvrir tout ce qui a des résonances tragiques par le voile de l’ironie, et par là-même fait preuve d’une étonnante lucidité. Le film prend alors la forme d’un jeu : c’est sous cette fantaisie qui pourrait être superficielle et qui n’est que pudeur que nous pouvons découvrir un humanisme et une morale.
    « Je pense que je cherche quelque chose de définitif, ou qui est éternel, mais sous la forme la moins définitive, la plus fragile, la plus vivante » déclare alors Godard. En effet, ce qui frappe d’abord dans l’univers de l’auteur c’est qu’il se situe toujours au sein du quotidien et du contingent (Elie Faure ou la guerre du Vietnam). Mais sur tous ces éléments, il pose un regard violemment critique qui affirme sa subjectivité. Ainsi la publicité est pour lui à la fois un avant-goût de l’automatisme monstrueux d’Alphaville et une atteinte directe à la liberté. Même lucidité critique sur le Vietnam.
    Partant de données immédiatement contemporaines, Godard en arrive à formuler un refus d’une forme de société déshumanisée. Pourtant, la lucidité de ses réactions critiques n’aboutit pas (encore) à ce qu’on appeler un véritable engagement. Il donne à son attitude sur le monde la forme d’une aventure individuelle. C’est pourquoi son héros peut être défini par ce même refus anarchisant. Il entrera donc en conflit avec une société trop étroite pour ses désirs et, comme Rimbaud, devra partir. Son itinéraire devient alors essentiellement poétique : Pierrot cherche un nouvel accord avec les grands éléments naturels (mer, ciel, soleil) dans une immobilisation hiératique du temps, ou éliminant avec désinvolture et indifférence tous les obstacles qui entravent sa volonté avec Marianne, l’amour fou rêvé par les surréalistes. Mais cette lutte inégale implique son échec car « la mort est là comme seule réalité ». C’est qu’elle court en filigrane, tout au long du film, comme une fatalité : cadavre sur le lit, corps pantelant du gnome, meurtre dans la voiture, pressentiments continuels de Pierrot (« Je sens comme l’odeur de la mort »).
    Dans la mesure où le film est pour Godard un moyen de vivre des expériences avant tout personnelles, le cinéma devient une sorte de nécessité vitale.
    HolyGorillaMonkeApe69
    HolyGorillaMonkeApe69

    2 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 janvier 2023
    Je ne suis pas un grand amateur de la nouvelle vague, avec ses velléités subversives de dynamiter l'ordre établit, de repartir de zéro, de se libérer des standards et du conformisme. Pour moi, le cinéma plus classique de Verneuil ou Clouzot lui est supérieur. Godard semble lui-même conscient que sa remise en question de la moindre convention cinématographique pour sortir des sentiers battus et s'aventurer dans une expérimentation assez farfelue ne mène nulle part, comme il le montre dans cette scène où Pierrot, s'étant résolu à ne pas vouloir être condamné à suivre le chemin, submerge sa voiture dans l'eau. Mais franchement, le résultat est tellement ludique, facétieux, espiègle et brillant que je ne sais plus trop quoi penser
    Alain D.
    Alain D.

    583 abonnés 3 279 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2022
    Bien venue dans l'univers décalé de Jean-Luc Godard, l'homme "à part", le bourgeois intellectuel, le révolutionnaire qui "change les règles". Avec "Pierrot le Fou" il nous livre un film amusant balançant entre polar parodique et bluette sentimentale. La réalisation montre de grandes qualités avec beaucoup d'humour et de dérision, de bonnes références cinématographiques, une jolie photographie, des dialogues souvent profonds ...
    Outre la participation un peu folle de Raymond Devos, le casting nous offre un duo prestigieux avec une adorable Anna Karina et un Jean-Paul Belmondo magnifique dans ses déclamations poétiques chères à JLG.
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