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    Pierrot le Fou
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    Extremagic
    Extremagic

    67 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mai 2015
    Godard je le connais peu et il a fait des choses tellement différentes que c'est pas facile de le cerner mais je dois dire que son cinéma me laisse souvent un peu à part quand bien j'adore certaines choses. Pierrot le fou on me l'avait vendu comme un de ses meilleurs films et une de ses oeuvres les plus accessibles, ce qui n'est pas faux par ailleurs. J'ai beaucoup aimé les dialogues, Godard est très bon là-dedans. C'est souvent ce que je préfère de ses films sauf quand il a de magistrales idées de mise en scène, de montage, bref souvent ça vole très haut mais le truc c'est que c'est ponctuel dans le film. Là j'ai beaucoup aimé la relation entre les personnages certains passages très poétiques même si c'est pas du niveau d'un A bout de souffle mais il y a des passages très juste et j'aime cette manière qu'il a de ne pas être réaliste en étant juste et vrai, c'est sincère, on y croit, c'est beau et plein de poésie. Ensuite il y a vraiment des passages très drôles et j'aime beaucoup son humour très cultivé et référencé. Voilà j'ai bien aimé ce film et j'ai toujours envie de découvrir de plus en plus de Godard mais il y a toujours des moments où je bloque et je n'ai pas autant adoré qu'A bout de souffle.
    Raphaël P.
    Raphaël P.

    27 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 janvier 2015
    Jamais Godard ne m'as autant fait ressentir de choses, et ne le fera je pense plus jamais. Rires, pleurs, et osmose. Tout est la pour nous régaler devant un Belmondo irritant de classe.
    Thibault F.
    Thibault F.

    51 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 octobre 2014
    Encore une fois, je suis contraint à exprimer mon incompréhension à ce génie du cinéma qu'est Jean Luc Godard. En effet, ce "road-trip" à la française basé sur le goût du risque et de la littérature permettait d'offrir un cadre formidable et inédit durant la période de la "Nouvelle Vague"; malheureusement, le rêve tourne vite à l'ennui total. Je ne reprocherai pas le rythme et l'atmosphère adopté qui sont vraiment convaincants tout comme la réalisation quasi-irréprochable de Godard (encore quelques maladresses à souligner cependant) mais bel et bien sur le propos que l'oeuvre veut nous apporté. Qu'est ce que ce film veut-il bien nous raconter? En effet, c'est là que tout le drame s'opère puisque si le début du film peut paraître alléchant quoique classique, le tout tourne vite dans une maladresse sans équivoque, dans une pseudo oeuvre psychologique qui ne cesse d'embrouiller le spectateur qui va alors se sentir exclu de la trame narrative. Sans véritable lien, une succession de péripétie s'enchaîne jusqu'à même croire que les acteurs s'ennuient considérablement avec nous. C'est pâle et faible mais tout de même attachant puisqu'on y trouve aussi de bons moments notamment à travers certaine répliques ou encore dans l'idée que "les acteurs vivent un film dans le film" (c'est plutôt intelligent mais loin d'être suffisant)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 octobre 2014
    Que dire de Pierrot le fou ? Premièrement, que c'est un film Jean-Luc Godard, cinéaste de la « nouvelle vague », mouvement lancé par les critiques des « cahiers du cinéma » reconvertit en réalisateurs, mettant le réalisateur au centre du processus de création des films, mouvement qui a bouleversé la « grammaire » du cinéma classique et renouvelé le cinéma mondial.
    Deuxièmement, que c'est un film profondément « anarchiste », non dans le sens où les personnages sont anarchistes, mais dans le sens du sentiment de liberté, de la force de la vie, de cette volonté d'absolu qui traverse les personnages, dans la lutte désespérée qu'ils mènent contre le monde, monde que fuit Ferdinand au début du film, monde que critique Godard durant tout le film. D'ailleurs à l'époque la censure à interdit le film pour « anarchisme intelectuel ».
    Troisièmement, que c'est beau, sublimement beau. Le film explose que soit au sens propre dans certaines scènes du film, ou au niveau des couleur avec l'utilisation du bleu et du rouge : rouge du sans, de la violence, de la révolte et bleu de la mer, de l'artiste; couleurs qui durant tout le film rassemlent/séparent le duo amoureux Ferdinand-Marianne. Ce film est à rapproché du cubisme dans le sens où on peut associer le montage de Godard à la technique de collage des peinture, d'ailleurs un tableau de Picasso est montré dans le film.
    Pierrot le fou est il un film sur la vie ? Oui assurément, mais c'est aussi un film sur la mort, l'amour, la liberté, un film sur la révolte, l'art, une critique de la guerre, de la société moderne, Pierrot le fou est un film sur beaucoup chose, et pour traiter ce que beaucoup de chose, Godard reprend à beaucoup de genres cinématographiques, que ce soit le film de gangster, la comédie ou même la comédie musicale pour deux scènes du film.
    On peut reprocher à Godard l'abondance des citations d'auteurs que ce soit Louis-Ferdinand Céline, Rimbaud, Picasso, Nicolas de Stael… Ces citations font que le film n'est pas « compréhensible », mais c'est précisément ce qui rend ce film intéressant, c'est cette « poésie » qui découle de ce brouillage du sens, cette poésie qui sort des calligrammes qui jalonnent le film.
    Blog Be French
    Blog Be French

    39 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2014
    Comme le dit si bien Anna Karina, ce Road Movie est tantôt une histoire d'amour, tantôt une histoire de gangsters... Sous la caméra de Jean-Luc Goddard, "Pierrot le fou" se révèle être un film moderne ancré dans son époque, toujours très actuel, intelligemment construit et esthétiquement beau. Même si certaines séquences peuvent paraître un peu languisantes, les couleurs et les émotions de ce film attrapent le spectateur pour ne le libérer de son emprise qu'au terme de cette épopée. Un beau film !

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    ZZelig
    ZZelig

    13 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 septembre 2014
    Pierrot le fou, inspiré d'un roman de Lionel White (Le démon d'onze heures), road-movie de Ferdinand Griffon (Jean-Paul Belmondo) avec une jeune femme Marianne (Anna Karina) rencontrée à une soirée mondaine, vers le sud de la France. Jean-Luc Godard amorce sa tournure politique (la scène où Ferdinand et Marianne reconstituent la guerre du Vietman, l’un jouant un américain et l’autre une vietnamienne), l’insert du tigre de la marque Esso puis du découpage des deux S de la Waffen-SS, branche militaire de la Schutzstaffel. C’est en assimilant caricaturalement la marque Esso aux SS que Jean-Luc Godard cesse de faire du cinéma pour faire de la propagande. Comme à l’accoutumée, le cinéaste accumule les situations : Pépé le moko, Samuel Fuller (qui fait une apparition), le film noir, Rimbaud cité plusieurs fois (Une saison en enfer, L'amour est à réinventer, La vraie vie est ailleurs et la citation finale avec C’est quoi l’éternité ? C’est la mer en allée avec le soleil alors que le plan confond mer et ciel), tout comme Louis-Ferdinand Céline (Guignol's Band et Le Pont de Londres, le prénom Ferdinand rappelle Céline et le film évoque un voyage « au bout de la nuit ») ou le peintre Nicolas de Staël (son nom est ouvertement cité). Bref, tout cela pourquoi ? Jean-Luc Godard, à travers ce Bonnie and Clyde français, se perd dans des intrigues farfelues et inutiles et le scénario peine à aligner une dramaturgie cohérente. spoiler: La fin est symptomatique avec le héros qui se barbouille en bleu et met une ceinture de dynamite autour de sa tête. Pourquoi un tel effet grotesque, de telles couleurs sinon pour envoyer des signes voyants au spectateur ?
    pierrre s.
    pierrre s.

    425 abonnés 3 302 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 juillet 2014
    C'est du Godard... Donc peut être que c'est novateur, peut être que c'est incroyable, peut être que c'est la nouvelle vague, mais en tous cas, c'est lent et par moments ennuyeux. Même Belmondo ne m'a pas convaincu, c'est pour dire!
    CLEM 06
    CLEM 06

    11 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 juillet 2014
    Un des meilleurs de Jean Luc Godard !!! Les acteurs sont juste géniaux Belmondo Karina.
    Godard réussi à faire de ce film une magnifique oeuvre d'art contemporaine.
    5/5 un pur chef d'oeuvre
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 juillet 2014
    Oeuvre à la beauté surhumaine; le septième art porte bien son nom.
    Bardon de Kater
    Bardon de Kater

    14 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juin 2014
    On a grand tort d’opposer comme le font certains la nouvelle vague avec l'ancienne. Les deux genres nous ont données des chefs d’œuvres absolu et des navets. Je ne reprocherais jamais à quelqu'un d'essayer autre chose surtout quand c'est comme ici parfaitement réussi. Non mais dès fois !
    Chris Art
    Chris Art

    78 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 juin 2014
    Légèreté, liberté et poésie sont les fils conducteurs de cette œuvre qui a indéniablement sa place parmi les chefs d’œuvres du cinéma.
    Tout au long de ce film on se sent bien, on a envie de savoir, envie de goûter, envie d’être, envie d’essayer. Ce film fait tout simplement vivre le spectateur. Jean-Luc Godard nous transporte dans le monde d’un fou, qui n’a pourtant que le nom puisque ce dernier a finalement compris les rites de l’homme dans sa vie sociétale et opte pour une démarche anticonformiste.
    Ce film c’est oser, savoir aller à l’essentiel, oublier le superflus. C’est l’explication de ce que devrait être la vie.
    (...) Au cours de ce chef d’œuvre, rien n’est superficiel tout est simple, léger et accessible. La mort les attend alors à quoi bon s’attarder sur ce qui ne fera que retarder le fruit de l’émancipation de leur existence (à l’image du passage où Pierrot, où Ferdinand imite une personne âgée faisant le bilan de sa vie). Le message qu’il cherche à faire passer est de montrer qu’il faut vivre sa vie et éviter les regrets qui ont parfois une corrélation trop importante avec le rythme de notre société.
    La superficialité et la stupidité sont également évoquées, au travers notamment de la guerre du Vietnam. Une belle preuve d’audace de la part de JLG
    (...) Godard se moque également de la religion avec un passage osé sur l’islamisme.
    (...) Ensuite, ce que l’on pourrait qualifier de remarquable est la valeur ajoutée que JLG apporte constamment dans cette œuvre. Les acteurs parlent directement au spectateur, le faisant ainsi s’interroger parfois sur ce qu’il est. Ainsi, le spectateur est amené à se questionner lui-même sur le parcours de son existence.
    (...) Il y a une certaine ivresse de la joie de la vie qui lorsque l’on accroche à ce style de cinéma envoute littéralement le spectateur.
    Enfin, puisque ce film offre également plusieurs passages où chacun est libre de se faire sa propre interprétation, je pense également que le Godard insiste sur le fait que rien n’arrive au hasard que beaucoup de choses qui ne paraissent pas prédestinées le sont finalement. A l’image du nombre de fois où ils se retrouvent comme par miracle …
    (...) Pierrot le Fou est un chef d’œuvre authentique non seulement pour le cinéma français mais également pour l’histoire de cinéma à l’échelle internationale.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    395 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mai 2014
    Quel film ! Godard m'avait conquis avec "À bout de souffle" et je me suis directement tourné vers "Pierrot le fou", considéré comme son long métrage le plus abouti, à juste titre ... C'est l'histoire de Ferdinand (Jean-Paul Belmondo) et Marianne (Anna Karina), amoureux renaissants fuyant Paris et ses conventions pour le sud de la France désireux de vivre leur aventure, entre quête de liberté spirituelle, délits et confrontation, les amenant inéluctablement vers une route sans fin. À l'instar de "À bout de souffle" cette fois le scénario m'a vraiment enthousiasmé, la dualité des deux protagonistes, l'un est avide de lettres, de philosophie, l'autre est insouciante et frivole, un cocktail détonant de sensibilité passionnelle mais contrasté (la scène de la plage est symptomatique), rares sont les films où les personnages sont aussi travaillés avec autant de sincérité et de complexité. La mise en scène jouit d'un décalage anti conformiste, marque de fabrique de Godard, avec également des regards caméra malicieux comme la fameuse réplique "À qui tu parles ? Au spectateur" ou les déclamations de Marianne "Je me fous de tout, ce que je veux c'est vivre" et de Ferdinand "Nous sommes fait de rêves et les rêves sont fait de nous", renforçant le degré d'immersion du public, au plus près du film et de leurs protagonistes. Visuellement j'ai trouvé ça extrêmement intéressant, avec un jeu de couleurs primaires proche par moment du mouvement néo réaliste, le rouge et le bleu sont très souvent associées et/ou confrontées illustrant parfaitement le thème de l'opposition idéologique. Belmondo et Karina sont juste parfaits dans leurs rôles, tout en authenticité, malice et charisme, un vrai couple emblématique du cinéma, niveau interprétation la courte apparition de Raymond Devos en homme névrosé est exceptionnelle. La fin du film est déchirante, d'une grandeur symbolique frappante de fatalisme, d'une volonté de quitter ce monde inexorablement corrompu pour rejoindre l'éternité pure de l'au delà. La morale est volontairement subversive, d'ailleurs chose étonnante ce long métrage a été interdit au moins de 18 ans à sa sortie pour cause "d'anarchisme intellectuel et moral" en pleine France gaulliste pré 68, on peut donc légitimement le considérer comme avant-gardiste. "Pierrot le fou" est un film majeur, extrêmement intelligent en tout point, brillamment interprété et d'une beauté poétique sans pareil, Godard prouve là son génie mais également son goût pour la provocation et sa haine du conformisme, une œuvre à découvrir.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 30 avril 2014
    Ferdinand Griffon, dit Pierrot le Fou, est las de son quotidien. Il partage sa vie avec sa femme et ses deux enfants mais un soir alors qu'il rentre d'une soirée, il décide de partir dans le Sud de la France avec sa baby-sitter, Marianne.
    Jean-Luc Godard, dans ce film expérimental, met en scène une très jolie Anna Karina et un Jean-Paul Belmondo passionné et déterminé dans une aventure très spéciale. Le fil conducteur semble être détendu tant on ne comprend pas toujours ce qu'il se trame à l'image, image propre et colorée qui transpose les mots poésie, romance et folie.
    Le scénario se compose essentiellement de citations culturelles, de références historiques et d'une sorte de road-movie sans repères et sans réelles valeurs.
    Certains crieront à la masturbation intellectuelle et d'autres au génie. Si on se place entre les deux, on passe un moment sympathique.
    GUI92AUME
    GUI92AUME

    8 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 mars 2014
    Aujourd'hui j'ai vu, contraint par ma classe, au cinéma Pierrot le Fou. Aujourd'hui est le premier jour où j'ai eu envie de quitter le cinéma. Aujourd'hui est le premier jour où j'ai quelque peu perdu foie au cinéma. Mon commentaire est pompeux avec son anaphore et ennuyant et vide n'est-ce pas ? Et bien ce film est exactement cela. Si vous voulez chercher les origines du "pourquoi est-ce que les films français sont des films d'auteurs chiants ?", alors ne cherchez pas plus loin: la Nouvelle Vague. Tout est fait pour plaire à l'élite intellectuel: ça c'est sur ! Un film ultra-référencé, très intelligent, certes, mais le problème c'est que, selon moi, le cinéma est avant tout du divertissement; et ce film ne divertit pas. Et malheureusement l'assume. Des acteurs qui parlent comme des robots en récitant des phrases de poètes, de grands auteurs, un acteur qui parle au publique pour le plaisir de détruire le quatrième mur, en insistant ensuite avec la question de sa compagne qui dit: " qu'est-ce que tu fais ?" et répond " je parle au spectateur". Là le mur est défoncé. L'histoire d'un mec qui retrouve une ex et plaque tout pour partir avec elle en tirant sur des voitures, volant des voitures, coulant une voiture, parlant littérature. Bref, vous aurez compris, j'ai tenu 2 minutes, et je me demande combien de temps le cinéma français va continuer à trainer ce boulet qu'est l'héritage de la Nouvelle Vague.
    Benjamin A
    Benjamin A

    709 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 avril 2014
    J'avais hâte de voir "Pierrot le fou", qui a une si bonne réputation mais sachant que je ne suis pas fan de Godard qui pour moi est capable d'alterner le très bon ("A Bout de Souffle") et le très mauvais ("Made In USA"). Et finalement je ne suis pas déçu, bien au contraire c'est un bel hymne à la liberté que nous propose Godard, emmené par un excellent Belmondo (comme souvent à cette époque) et une belle Anna Karina. Il nous fait suivre ce couple entre ses péripéties, ses aventures ou encore ses problèmes, l'ensemble est captivant et parfois fascinant, d'une grande richesse d'écriture, notamment à travers les excellent dialogues. La mise en scène de Godard est inventive et excellente et la narration est originale ("tu parles à qui ? _Aux spectateurs !"). Pas besoin d'aller plus loin, ce n'est pas forcément un film que l'on va détailler mais que l'on va admirer, un film magnifique, à la fois violent, cru, beau, visionnaire, artistique, poétique ou encore fascinant... Superbe.
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