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stebbins
499 abonnés
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5,0
Publiée le 4 décembre 2011
" Tendre et cruel...Réel et surreél...Terrifiant et marrant..." Ce bref aperçu de Pierrot le Fou pourrait tout à fait résumer le film de Godard. Un film très intéressant avec un Jean Paul Belmondo très en forme...Pierrot le fou alias Ferdinand retrouve une ancienne petite amie qu'il n'avait pas vu depuis quatre ans et quitte Paris pour le sud de la France. Avec elle, il fera les quatre cents coups. Un film brillant au style composite dans lequel Jean Luc Godard semble se défouler moralement et intellectuellement ( du reste, le film fut interdit aux moins de 18 ans lors de sa sortie en 1965 pour son anarchisme moral ). L'utilisation de la musique est excellente ( on aura droit au cours du film à de la comédie musicale entre Belmondo et Anna Karina ), les dialogues sont savoureux d'humour et de légèreté et la mise en scène hors du commun sert à merveille le grand film qu'est Pierrot le Fou ( l'acteur s'adresse parfois au spectateur ). Certaines scènes sont tout simplement hilarantes ( je pense à celle où Ferdinand récite un passage d'un livre pour adultes à une gamine de neuf ans ). Les références picturales, poétiques et littéraires sont nombreuses ( on retiendra la scène finale, grand hommage à l'excipit d' Un Roi sans Divertissement ). Un film anticonformiste aux allures de bandes dessinées ( couleurs vives, montage brut, etc... ) A voir et à revoir ( NB: n'étant moi-même pas un fan de Godard, je peux vous assurer que ce film vaut le détour ).
A première vue, Pierrot le Fou raconte les efforts futiles dun bourgeois pour retrouver la signification de la vie à travers une aventure amoureuse...mais ce postulat n'est qu'un prétexte pour une réflexion sociale et politique. Oeuvre aux multiples couleurs, le film apparait dans sa forme telle une mosaique. Godard interroge sur les guerres (Viet-Nam), les attentats terroristes, lennui provoqué par la société de consommation (critique envers la publicité), la révolution sexuelle. Pierrot le Fou c'est aussi une histoire où se cotoient la vie, lamour, la mort, la violence comme le dit Samuel Fuller dans son propre role. Film très dense, Jean-Luc Godard en profite également pour s'interroger sur le cinéma, sur SON cinéma, mais également, le réalisateur s'interroge-t-il sur la littérature, la peinture, la musique. Jean-Paul Belmondo apparait dans un de ses meilleurs roles accompagné de la splendide et talentueuse Anna Karina. Chef-d'Oeuvre incontesté du cinéma français.
Odysée fugitive d'un couple qui entraine sa vie dans une mort certaine. Jean Luc Godard, c'est bien connu, etire, bouleverse son cinema, distille les gouttes de son imagination sur du papier qui se transfoprment en oeuvres d'une complexité certaine comme Pierrot le fou. Dur à comprendre, cette oeuvre cinephilique se destine donc à un public bien particulier: celui de l'imaginaire et de l'humilité.
Un de ces films qui touche a tout , un veritable mélo de poesie ,de peinture ,de pub,de litterature ... Ce que personne n'a reussit jusqu'à présent , c'est de si bien méler tout ces "genres" . Le policier n'est donc qu'un pretexte pour amener cette richesse d'images et de themes ,les reflexions qui suivent le ( les ) visionnage(s) du film sont multiples .ici : les raccords ,la voix off ,la musique , tout parrait sonné vrai , tout autant dailleurs que la prestation inoubliable de Belmondo ainsi que celle de sa partenaire Ana Karina ! un grand godard sinon le meilleur
En lisant la boîte DVD, je lis "interdit au moins de 18 ans", je me méfie (scène violentes ? porno ?) En réalité pas du tout, ce film a typique est une véritable poésie anarchique. De somptueux dialogues nous bercent tout au long du film. De plus on y retrouve un grand Belmondo. Des scènes sans queue ni tête et sans moyens. Godard nous réinvente le cinéma. Cepedant sa critique de la société a des longueurs, et elle est très lassante sur la fin. Le genre de film qu'on apprécie après l'avoir vu.
"Et il y eut, au fond du jardin, l'énorme éclaboussement d'or qui éclaira la nuit pendant une seconde. C'était la tête de Langlois qui prenait, enfin, les dimensions de l'univers." (Jean Giono, Un Roi sans divertissement)
Voila l'un des plus grand films du cinéma français. Si ce n'est pas le plus grand c'était le plus novateur pour l'époque. Novateur pour quoi ? Car dans cette période pré-mai 68, ou le cinéma est très conventionnel (hormis Truffaut et donc surtout Godard), le réalisateur Jean-Luc Godard livre un film énorme, un petit bijou, considéré comme film interdit et anarchiste à sa sortie en salles. Loin de toutes les conventions cinéma de l'époque, Godard filme de magnifiques plans-séquences, des plans bizarrement (mais soigneusement) cadrés et une photographie révolutionnaire a l'époque. Belmondo, Karina et Devos (génial pour son inoubliable monologue) sont immenses dans ce film (et je n'aime pas trop Belmondo). C'est également bourré de répliques cultes. Même si aujourd'hui, le film est un peu dénaturalisé par le côté habituel de ce genre de réalisation et l'aveuglement bête et passager de jeunes-rebelles-pseudos-cinéphiles-intellectuels-anarchistes pour ce genre de film qu'ils n'aiment que pour le côté anarchiste. Moi je l'adore pour son côté révolutionnaire et avant-gardiste et pour la leçon de cinéma qu'il offre a qui veut bien la prendre.
J'étais tenté de voir le film pour son caractère de réputation subversive, anti-consommatrice...le problème, c'est que j'ai longtemps hésité à voir ce film, justement pour son cataloguage (à visée commerciale) comme film rebelle. Or, le film n'a pas seulement ce côté subversif (anti-cinéma conventionnel), on finit par apprécier (aimer) ces plans découpés, ces voix off interacives..., au sortir du visonnage, on a pas l'impression d'avoir vu un film d'"anarchiste", mais un film "anarchiste" et c'est ce qui fait sa beauté.