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AdamC
61 abonnés
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2,0
Publiée le 5 avril 2022
30 minutes d'ouvertures très plaisante sur une intrigue politique qui se met en place Ensuite c'est la dégringolade, entre les poncifs sur la politique avec le grand vilain alcoolo d'extrême droite et la dernière demi heure lunaire où on perds totalement l'intrigue politique au profit de scène sans queue ni tête avec pour finir un rebondissement n'ayant aucun réel sens
Donc Diastème veut surtout dénoncer la montée de l'extrême droite, ni plus ni moins, une sorte de sacerdoce mais qui s'avère en fait très secondaire. Ca ne change en rien une intrigue qui reste très bien écrite et construite, et qui devient très prenante. Les décors sont des couloirs et bureaux solennels et froids exposant là la théâtralité des lieux, comme on peut le dire d'une salle de tribunal. Si on reste sur l'intrigue et la ligne directrice principale, le film est solide, dense et fascinant où les rapports humains sont aussi venimeux qu'émouvants. Malheureusement, Diastème ajoute des passages qui nous sortent du récit, des scènes inutiles souvent très maladroites comme, pour les pires, la scène du PC Jupiter ou la Présidente qui mêle fiche S avec le Code Civil (?!). Niveau acting, gros bémol pour Benjamin Biolay toujours aussi inerte. Sur le fond et pour en revenir à la dénonciation de l'extrême droite, on peut rester très perplexe sur la morale et/ou le propos tenu par Diastème, à savoir qu'il va vers un objectif aussi réactionnaire et fou que ce qu'il veut dénoncer. Site : Selenie
Le monde d'hier est un titre trompeur, celui du dernier ouvrage de Stefan Zweig avant son suicide, sachant que la dystopie de Diastème évoque une situation dans un futur proche, qui ne sort pas dans les salles peu de temps avant l'élection d'avril 2022, par hasard. Au crédit du film, une documentation sérieuse sur l'exercice du pouvoir élyséen et un suspense autour d'un scrutin qui va tout droit vers le choix de l'extrême. A saluer également : le jeu puissant de Léa Drucker, tout à fait crédible en présidente de la République et l'excellence des prestations de Denis Podalydès et d'Alban Lenoir, notamment. A son débit, une intrigue un rien bavarde, avec des dialogues qui manquent de brio ou pêchent parfois par excès de solennité (rien à voir avec la force de L'exercice de l’État). Le film est également peu heureux quand il s'agit d'aborder la face privée de la vie de la présidente. Le monde d'hier a une ambition puissante, dans des circonstances urgentes : il s'agit de sauver une démocratie, tout en s'interrogeant sur les moyens pour y parvenir. C'est évidemment passionnant, sur le papier, pour tous les citoyens que nous sommes, mais un rien laborieux à l'écran malgré la volonté de Diastème d'éviter que l'on cherche à reconnaître certains politiciens derrière ses personnages. Sensibiliser l'électorat français à ne pas privilégier l'abstention est le message sous-jacent du réalisateur. Pas sûr que son efficacité se vérifie dans les urnes lors de la prochaine élection présidentielle.
Je n'aime pas "descendre" un film mais là franchement... Lea Drucker pas convaincante en Présidente de la République... pas d'étoffe, pas de punch... un scénario bof... une réalisation sombre dans tous les sens du terme... quel besoin de filmer sans lumière pour donner un ton "noir" et secret... déçue comme je l'imaginais mais j'ai voulu tenter. Merci Podalydès qui relève le niveau. On sent la Comédie Française. Quant à Biolay... que fait-il là-dedans ?
Elisabeth de Raincy, présidente de la France et non candidate à sa propre succession, apprend à moins d'une semaine du premier tour de l'élection qu'un gros scandale va éclabousser le représentant républicain jusqu'alors favori. Il y a donc toutes les chances que le challenger d'extrême droite soit élu au sommet de l'Etat français : il reste 3 jours pour tenter de lui barrer la route, par tous les moyens... Ce thriller politique partait plutôt bien dans sa première 1/2 heure, doté d'un casting solide et très convaincant (excellent tandem Léa Drucker / Denis Podalydès). Malheureusement, l'histoire ne décolle pas vraiment, elle s'enlise même peu à peu dans une intrigue plutôt terne manquant totalement de souffle et d'intensité. Le réalisateur Diastème a cependant réussi à nous dépeindre de façon marquante la solitude immense que peut ressentir un dirigeant d'une grande puissance, c'est déjà un point très positif. Un drame tout juste potable, facultatif au cinéma à mon sens. Site CINEMADOURG.free.fr
Elisabeth de Raincy (Léa Drucker), présidente de centre-gauche, a décidé de ne pas se représenter. Son ancien Premier ministre, Luc Gaucher (Jacques Weber), est en lice face au chef de l'extrême-droite (Thierry Godart que j'avais tant aimé dans Un village français). Mais, trois jours avant le premier tour, le secrétaire général de l'Elysée (Denis Podalydès) vient annoncer à la présidente que les services russes sont sur le point de diffuser une video compromettante de Luc Gaucher qui le disqualifierait dans la course à l'élection. Que faire ?
Dans les mois et les semaines précédant l'élection présidentielle, les films et les documentaires politiques consacrés à ce moment clé de notre vie démocratique se sont multipliés : "Les Promesses", "Municipale", "La Disparition", "La Campagne de France", "En même temps"... Dans cette (trop ?) longue panoplie, la bande-annonce du Monde d'hier laissait augurer le meilleur : un polar crépusculaire dont le ton et les couleurs n'étaient pas sans rappeler ceux de "L'Exercice de l'Etat" - qu'on présente souvent comme l'une des meilleures fictions jamais réalisées sur le pouvoir, même si j'ai personnellement sur ce sujet une opinion légèrement dissidente.
La première moitié du "Monde d'hier" tient ses promesses. La galerie des personnages qui y est présentée est immédiatement attachante, qu'il s'agisse de la présidente, de son secrétaire général, de son Premier ministre (Benjamin Biolay), de son garde du corps aussi mutique que loyal (Alban Lenoir que Diastème avait révélé dans l'excellent "Un Français") et même de la fidèle secrétaire interprétée par Emma de Caunes que je n'avais pas reconnue avant que son nom apparaisse au générique de fin.
Cette mise en place ressemble au premier épisode d'une longue série. Et c'est bien là le défaut du "Monde d'hier" (dont on n'aura pas compris malgré la citation finale pourquoi son titre est emprunté au livre crépusculaire de Stephan Zweig). Les personnages qu'il campe, l'intrigue qu'il dessine pourraient nourrir plusieurs épisodes, dignes de "House of cards" ou de "Baron noir". Or, "Le Monde d'hier" dure quatre-vingt-neuf minutes à peine. On a l'impression que son réalisateur, pris par le temps, n'a pas tiré tous les fils de l'intrigue qu'il avait nouée. On la quitte en plein milieu, interloqué, sans avoir compris comment elle se dénouait. Dommage...
Elisabeth de Raincy (Léa Drucker), Présidente de la République, a choisi de se retirer de la vie politique. À trois jours du premier tour de l'élection présidentielle, elle apprend par son Secrétaire Général, Franck L'Herbier (Denis Podalydes), qu'un scandale venant de l'étranger va éclabousser son successeur désigné (Jacques Weber) et donner la victoire au candidat d'extrême-droite, Willem (Thierry Godard). Ils ont trois jours pour changer le cours de l'Histoire.
Comme souvent ces temps-ci au cinéma, le point de départ de l'histoire est intéressant, mais son développement s'égare dans des méandres qui le noient dans des histoires secondaires. C'était le cas avec le dernier Ozon. Le début est pourtant pertinent : jusqu'où un Chef de l’État est-il prêt à aller pour écarter du pouvoir un candidat sui pourrait nuire aux valeurs de la République ? Ce candidat ayant des opinions extrêmes, tranchées et étant finance par le Kremlin. Évidemment, toute similitude avec un parti existant... Mais, ensuite, on nous balance la maladie de la Présidente (laquelle ? l'histoire ne le précise pas ), ses relations avec sa fille et son ex mari (qui n'apportent pas grand chose à l'histoire), sa relation ambiguë avec le secrétaire général de l'Elysée (comme si c'était le cas dans la réalité) et tous ces éléments font perdre le fil de l'histoire principale. A tel point même que, du coup, lorsque le générique de fin apparaît, on reste précisément sur sa faim, car on n'a pas la réponse à la question principale que pose ce film : quelle est l'issue du scrutin présidentielle et est-ce que la stratégie mise en place a porté ses fruits ? C'est dommage, d'autant que ce genre de thème est rarement traité dans le cinéma français et que les acteurs Léa Drucker, Denis Podalydes et le ténébreux Alban Lenoir, en tête, sont très convaincants dans leurs rôles respectifs. A noter également l'excellente musique signée Valentine Duteil.
Ce film dont la sortie en salle est tout à fait d’actualité, est opportunément intéressant à découvrir. L’univers du sommet du pouvoir est très bien retranscrit grace à une bonne réalisation et à un scénario bien construit par le réalisateur avec l’aide sans doute efficace des deux journalistes émérites du Monde (Gérard DAVET et Philippe LHOMME). Les acteurs sont aussi bien dans leur personnage respectif. Bien que ce soit une fiction, ce film oscille entre le conte moral et politique. Le souvenir de quelques réalités récentes ravive notre mémoire. On rentre bien au cœur de l’intimité et aussi de la solitude du pouvoir dans ce film tourné en partie au château de Rambouillet et à la Mairie de Rennes.
Pour un fois je peux dire que j'ai pas tout compris à ce film, le jeu du pouvoir et de manipulation, rien compris à qui avait manigancé le meilleur coup, je suis un peu frustré. sinon l'ambiance était pas mal et les acteurs très bien.
Le cinéma français nous a montré ces dernières années sa capacité à proposer des films sur les coulisses de la politique à la fois passionnants et pertinents. Citons pêle-mêle et chacun dans leur style L’exercice de l’État (2011), La conquête (2011), Quai d’Orsay (2013), Alice et le maire (2019) ou encore Les promesses (2022). Le monde d’hier prouve quant à lui qu’il reste casse-gueule de se frotter à ce genre, avec un risque de plantage non négligeable. Dans ce long-métrage qui imagine un scandale portant l’extrême droite aux portes du pouvoir, pas grand chose n’est convaincant. L’histoire ne tient pas la route et accumule les situations invraisemblables, les personnages sont mal écrits, le casting est douteux (qui s’est imaginé sérieusement que Benjamin Biolay pouvait être crédible plus de 2 secondes dans le rôle du Premier Ministre de la France ?) et les acteurs sont en roue libre totale, tentant de surnager dans des enjeux dont on finit par se foutre totalement. Un malheureux ratage.
Elisabeth est présidente de la République, en fin de quinquennat, et ne se représente pas. Le candidat de son bord politique est en mauvaise posture et pourrait être battu par le candidat de l’extrême droite. Il reste trois jours pour tenter de changer le fil de l’histoire. Cette fiction politique exploite parfaitement les thématiques que traverse le pays et montre les travers du monde politique. Il manque juste un détail : une fin à cette intrigue lancée et puis laissée en suspend… Léa Drucker est dans ce rôle très convaincante.
Clairement ce n'est pas un grand film. D'ailleurs a mon avis ça ne prétend pas l'être.
Le thème un candidat a l'élection présidentielle d’extrême droite quasiment certain d'être élu. Et une question, qu'est ce qui doit primer? La démocratie, ou empêcher cette élection avec les moyens de l'état, ce qui en soit est un début de totalitarisme. Question qui se pose a la présidente sortante qui ne se présente pas a l'issue de son premier mandat, et pourquoi cela?
le scénariste ne s'est vraiment pas foulé il a repris la présidence de Mitterand pour faire son scénario. c'est dramatique d'en arriver là. tout y est sauf que là c'est une presidente. dommage pour les très bons acteurs d'avoir choisi de jouer dans ce film. Biolay devrait rester dans sa catégorie : la chanson.