Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Blast
2 abonnés
8 critiques
Suivre son activité
0,5
Publiée le 1 avril 2022
Film de propagande médiocre dont la seule vocation est la défense du système politique en place, à 15 jours du 1er tour des présidentielles, la ficelle est énorme… ou quand la petite caste du cinéma français se croit autorisée à donner des leçons de “quoi penser” à un public qu'elle méprise tout en lui faisant les poches… en plus d'être indécent, c'est pathétique. Ce film d'opinion n'a finalement pour résultat que de confirmer qu'il est urgent de voter pour Zemmour !
Ennuyeux ! Aucun rythme , les comédiens ont l'air de s'ennuyer autant que les spectateurs ! Ce n'est pas parce que la campagne électorale présente est sinistre qu'un film sur une campagne électorale présidentielle doit l'être sinistre. Ce film a autant de rythme qu'un téléfilm de ma 3 , le samedi soir .
On s'attendait à quelque chose de moins grossier. Certains acteurs sont ridicules (Biolay, Weber !) même si Drucker Podalydès et Godard sont dans leur rôle.. Chaque nouvelle péripétie, nouveau rebondissement, nous fait nous dire "non, pas ca, quand même !" Exemple la page du livre cornée par Podalydès suicidé sans bonne raison puisque remercié sans autre explication plausible. De la part des prétentieux Davet & L'Homme participant au scénario c'est pas bien fortiche.
"Nous qui avons appris dans le siècle nouveau à ne nous étonner plus d'aucune explosion de la bestialité collective, nous qui attendons de chaque jour qui se lève des abominations pires que toutes celles qui ont précédé, nous sommes singulièrement plus sceptiques quant à la possibilité d'élever moralement les hommes"
Tirés de l'œuvre éponyme de Stefan Zweig, ces mots écrasent de toutes leurs forces les ambiguïtés d'une époque aveugle à elle-même. En effet, le "monde d'avant" et le "monde d'après", ces deux pôles temporels s'affrontent désormais sans pourtant se réconcilier au présent. Plus grave, les chimères les accompagnent pour les bercer de douces illusions perçues comme un échappatoire: douce nostalgie du passé, appel illuminé du futur.
Conscient de ces limites, le réalisateur nous accorde un temps de pause. Alors qu'au-dehors ça s'agite, ça grouille, ça convoite, nous sommes plongés dans la lente temporalité tout hésitée de la réflexion de Mme de Raincy. Cette réflexion pourrait se poser comme telle: "Comment en est-on arrivé là ?". Hallucinée, elle semble découvrir toute l'inertie d'une situation qui lui paraît désormais inévitable. Le candidat d'extrême droite toque à la porte, ses amitiés de longues dates trop usées par le pouvoir éclatent.
Alors, davantage qu'une satire politique, Diastème nous propose par cet arrêt sur image une opportunité de nous recentrer sur nous-même. En tant que communauté peut-être : la politique perçue comme duel d'homme à homme peut-elle dépasser les intérêts personnels afin de servir la société ? En tant qu'individu sûrement : quelle place justement laisser au désintérêt dans nos relations ? Peut-on continuer de s'élever moralement alors-même qu'autour de nous s'acharnent les pires bestialités ?
A voir et à méditer, afin que peut-être le jour prochain soit pour nous comme un nouveau soleil.
La présidence et les arcanes du pouvoir au sens large donnent souvent des films très intéressants et « le Monde d’hier » fait honneur à cette tradition. Tout en sobriété et dans une ambiance pesante, le film illustre les antagonismes entre l’homme (ici la femme) et la fonction. C’est captivant et le duo Drucker / Podalydes y est aussi pour beaucoup.
Curieux hasard de calendrier, ce film de Patrick Asté sort en pleine actualité politique..... Tout à fait crédible, grâce un un casting précis de qualité, naviguant entre passé futuriste ou futur antérieur.... une femme présidente, Isabelle de Raincy (Léa Drucker ) .....pourquoi pas....peut être pas dans l'immédiat... nom très original au passage, mais aussi Denis Podalydes, Benjamin Biolay ou Thierry Godard, pour ne citer qu'eux, complètent une belle équipe (B Biolay un cran en dessous je dois dire) Un scénario bien assis, jouant sur la probable révélation d'un scandale capable à lui seul de "rebattre" les votes à quelques jours du scrutin, sur le secret médical, des soins, de la place laissée à la vie familiale, un ensemble donc très sérieux. Les personnages, les décors ( Rambouillet et Rennes... ), les dialogues, sont parfaitement étudiés et restitués..... Un régal, qui m'a fait penser à la série "Baron noir" de très très bon niveau. Je laisserai les propos à l'endroit de la montée de l'extrême droite, à son auteur, mais trouve complètement déplacés les jugements négatifs portés à Léa Drucker, n'oublions pas malade dans cette fiction. L'ensemble m'a bien plu....!!**
La période est propice pour un scénario ayant une trame politique. Ici, une élection présidentielle. Une Présidente sortante (a priori rejetée par son électorat d’hier) qui pour des raisons profondes qu’on découvrira peu à peu ne se représente pas. Un candidat de remplacement qui n’a pas trop l’air à la hauteur et potentiellement détesté dans son propre camp. Un candidat adverse du camp non républicain qui, selon les sondages, va l’emporter haut la main d’autant qu’un scandale venant d’ailleurs (la Russie, nommée dans le scénario) va venir à dessein balayer son adversaire. Enfin, un Secrétaire Général (de l’Elysée si on voit ça en France) qui entend changer le cours prévisible du scrutin, quitte à manigancer et comploter, services de renseignements dans la main. Le spectateur, pour peu qu’il suive un minimum la vie politique, retrouvera ici des éléments évoquant des situations passées ou présentes ou que tout un chacun pense pouvoir se produire. C’est de la fiction avec un trait à l’évidence grossi (quoique ?). Un film catégorisé drame mais ayant des airs de thriller. On attend un rebondissement, un dénouement, de l’inattendu. Mais subitement, quand l’intrigue et ses personnages sont bien en place, le fil conducteur est rompu ou tout au moins le spectateur le perd. Le scénario glisse alors vers un final qui est une vague romance sous les lambris dorés des Palais de la République, et nous laisse-là après avoir eu recours à un style narratif quelque peu allégorique. Passion d’abord (valeur 4 étoiles) mais déception au final (valeur 2 étoiles). Moyenne puisqu’il faut bien noter ainsi : 3.
Les critiques sur ce film sont assez étonnantes. Le scénario est pourtant tout à fait clair et l’enjeu aussi : doit-on sauver la République quel qu’en soit le prix ou la démocratie implique t-elle de laisser les électeurs choisir l’extrême-droite marionnette de la Russie ? Entre l’approche de l’élection présidentielle et l’invasion de l’Ukraine on peut dire que question contexte on est servis ! Le reproche que je ferais au film est d’avoir rendu excessivement hystérique la relation entre la presidente et son secrétaire général amenant Podalydes à faire un numero d’amoureux trahi assez pathétique. Les personnages secondaires sont tous eux aussi trop caricaturaux et mal joués (ceci expliquant peut-être cela). Mais globalement c’est un film politique intéressant qui pose des questions largement plausibles.
De Diastème (2022). A la fois passionnant et troublant voire dérangeant! Un film sur le pouvoir. Au premier abord, on est comme happé par les différentes intrigues qui s'entremêlent dans le film. Au début c'est même plus-tôt passionnant mais au fur et à mesure ou le film avance un doute , voire un certain malaise on ressent . Tant les invraissemblances apparaissent au grand jour. Certes, le film visiblement est bien documenté sur les arcanes et le fonctionnement du pouvoir et surtout du premier personnage de l'état. Jusqu'au rôle des gardes du corps visiblement très documentés. Mais au delà d'une actualité presque en miroir avec les prochaines élections françaises, lbeaucoup de situations semblent vraiment peu vraisemblables . Et c'est là le problème puisque le film se voudrait presque un film documentaire sur le fonctionnement du pouvoir au sommet même de l'état. On y décèle même des références à des scandales passés de suicides au Palais jusque dans les secrets sur la santé de la Présidence ! On en arriverait presque à désespérer du fonctionnement de l'état. Pour autant, même au regard de ces reproches, le film reste passionnant . De plus l'interprétation est admirable. Notamment Léa Drucker campant une présidente à la fois, forte et fragile toute en nuance et retenue. Denis Podalydès et Benjamin Biolay sont bien imprégnés par leur personnage. Alban Lenoir ajoute du sens au personnage de garde du corps.
Film, inspiré de l'oeuvre de Stefan Zweig, le monde d'hier. Le pouvoir en place, à la veille d'élections, est menacé par l'extrême droite qui possède une vidéo compromettante sur le financement du parti. Pour contrecarrer cette menace, ils décident de mener une enquête de moeurs sur le leader d'opposition qui se dit "bon père de famille". Les acteurs sont très convaincants dans leurs rôles mais le scénario paraît inachevé et nous laisse sur la faim. On a l'impression de n'avoir vu qu'une 1ere partie. Dommage.
Plusieurs intrigues intéressantes (maladie cachée, peur de l'extrême droite, terrorisme) lors des derniers jours de mandat d'une présidente française très bien jouée par Léa Drucker mais pas totalement abouties et alourdies par des choix esthétiques qui manquent de finesse (violons et ralentis).
Passons sur la caricature des idées politiques, reste que l'idée aurait pu faire un bon thriller politique. Encore aurait il fallu que Diastheme se renseigne sur le fonctionnement des services secrets qui n'ont rien à voir avec ceux de protection des hautes personnalités. L'histoire n'a donc en plus aucun réalisme. Quant au final, il tombe en queue de poisson. Bref, même si vous êtes de gauche et que vous souhaitiez faire assassiner vos opposants, vous serez déçus par ce film qui n'est supportable que par les acteurs qui s'y sont égarés. Un navet.
L'intrigue n'est pas très claire, les dialogues pompeux ou ridicules, les acteurs ailleurs excellents sont ici moyens - Léa Drucker en tête, les décors et la direction artistique manquent d'imagination et de moyens. J'ai pensé à un House of cards franchouillard... Rien n'est crédible, tout donne faux et la fin faussement ouverte est à l'avenant.
Raté. Une mauvaise version de la troisième saison de Baron noir. Drucker et Podalydès forment un duo percutant mais au service d'un scénario qui se veut réaliste, se veut intelligent, se veut plein de sous-entendus malin