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Max Rss
197 abonnés
1 767 critiques
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1,0
Publiée le 19 octobre 2024
Le film d'un socialiste qui se voile la face. Et pour cause, tout ce qui est énuméré ici et qui a plongé notre pays dans une crise sans fin est bel et bien le fruit d'une politique socialiste exercée depuis 50 ans. Politique socialiste dont la Droite fut la meilleure complice. Mais, le problème de cet "Alice et le Maire" n'est pas là. Le problème, c'est que tout le film a été pensé pour être un ping-pong d'idées entre Monsieur le Maire et la jeune philosophe, mais ça ne fonctionne jamais. Parce que leurs échanges ne sont pas aussi nombreux et prolixes qu'on pourrait le penser et surtout, il n'en ressort que du vide. Pas une idée philosophique qui vaille le coup et pas une idée politique un minimum intéressante. Ce qui fait que, par ricochet, le tandem Demoustier/Luchini ne rend rien. L'une, toujours aussi charmante, déploie un jeu très plat et l'autre n'est guère plus inspiré. Pas irregardable mais l'effort est plus que vain.
Film brillant pour son scénario et la qualité du script. Le film soulève bcp d’excellentes pistes de réflexion sur l’action politique d’un maire pour sa ville. Avec les débats politiques s’ajoutent des débats de philosophie politique. Le jeux des deux acteurs principaux est excellent. Film intéressant et intello mais pas trop pour devenir indigeste. Superbe travail de caméra qui nous fait aimer la très belle ville de Lyon! Vive la France et son cinéma 💜🔆🇫🇷
Le film ne casse pas trois pattes à un canard, mais on ne peut pas dire qu'il ne fonctionne pas. Anaïs Demoustier est, sans effusion, géniale de simplicité et de sensibilité. La ville de Lyon reste un bon cadre (on voit que j'ai du mal à trouver des arguments pour défendre le film là).
Très joli film qui laisse cependant un gout d'inachevé. J'aurais aimé qu'il creuse d'avantage son propos, davantage le développement des personnages et que l'on ait une fin plus marquante.
Le maire de Lyon est un vieux briscard de la politique, à cours d'idées. Cherchant une nouvelle dynamique, il fait embaucher Alice, jeune philosophe chargée de prospecter des thématiques. Le travail de celle-ci va séduire l'édile, qui va embarquer la jeune femme dans son cercle. Le premier acte est un peu poussif, avec Alice qui se retrouve catapultée à de gros postes à la mairie de Lyon après quelques entrevues, et la rédaction de quelques fiches. Les personnages secondaires caricaturaux, par ailleurs peu utilisés dans le récit, n'aident pas non plus à crédibiliser l'ensemble. Mais "Alice et le Maire" bénéficie de ses bons acteurs, en particulier les deux protagonistes, incarnés par des comédiens qui conviennent parfaitement à ces personnages. Fabrice Luchini en maire pas mégalo mais beau parleur littéraire, déconnecté du pragmatique. Anaïs Demoustier en philosophe poisson hors de l'eau, qui prend ses marques dans l'univers politique. La complicité apparente entre les comédiens est évidente, et leurs scènes communes sont clairement les meilleures du film. Notamment un touchant plan-séquence dans le dernier acte, lors de l'écriture d'un discours. Et malgré une mise en scène très simple (certain diront téléfilmesque hormis le plan en question), j'ai trouvé le ton du film étonnant. Sur la forme, ça reste relativement léger. Alors que sur le fond, c'est tout de même cynique. Nicolas Pariser pointe du doigt le vent brassé par le monde politique, déconnecté de tout et même des intellos ! Allant ainsi jusqu'à parler de médiocrité intellectuelle à leur égard. Et montrant les conséquence pour la "garde rapprochée" de l'évolution de carrière des mastodontes qu'ils suivent. Pas déplaisant.
Bravo pour la pirouette, le réalisateur a réussi l'exploit de faire parler la majorité des critiques sans qu'il ne soit question de cinéma. Mais bon sang, il s'agit d'un film, pas d'un tract ! Alors c'est un film à messages (messages avec un "s" à la fin, genre "tiens, j'ai deux ou trois idées je vais les placer dans un film.". Vous me direz il n'est pas le seul à faire ça et après tout pourquoi pas encore faudrait-il que ce soit effectué avec finesse ! Alors parlons cinéma… non dans la vraie vie on ne parle pas en récitant d'interminables tirades saupoudrées de réflexions philosophiques. On se croirait chez Rohmer et pour moi cela n'a rien d'un compliment. Le film reproduit même une incroyable erreur de scénario de la Nuit chez Maud. Quand Luchini ouvre le bouquin de Jean-Jacques Rousseau qui fait quand même 225 pages, il l'ouvre juste à la bonne page ! Même dans mes séries B on voit rarement ça ! Si le film reste regardable c'est grâce au duo d'acteurs, Luchini fait du Luchini mais il le fait bien, quant à Anaïs Demoustier, je craque ! Sinon comme dit plus haut le film est un film à messages, je ne sais pas trop quel message il a voulu faire passer, (et je m'en fiche un peu) mais j'ai envie de demander au réalisateur ; à quoi servent les films à messages ?
Fabrice Lucchini en maire de Lyon, voilà en soi un argument qui plaide en faveur du film. Si l’on ajoute à cela un sens de l’observation du monde politique, des dialogues remarquablement écrits, et le charme irrésistible d’Anaïs Demoustier (couronnée d’un César pour le rôle), on tient l’une des rares comédies politiques françaises réussies.
Excellent film, réaliste et subtile . Anaïs de Moustier joue incroyablement bien cette jeune collaboratrice qui découvre la machinerie du pouvoir. Luchini ne fait pas (trop) du Luchini, ce qui est appréciable. Le film n'est jamais ennuyeux, même si on s'attend à une autre fin. Un excellent film.
Plongée au coeur du monde politique avec "Alice et le Maire". Rien de bien palpitant dans ce long métrage. Film bavard qui n'a pourtant que peu de chose à raconter. L'écriture et le propos général y sont très pédants, sans grande substance et n'amène aucune véritable réflexion. C'est plat et sans intérêt. Ce caractère lisse se reflète aussi dans les personnages et les acteurs qui les incarnent. Pas grand chose sur quoi se rattraper. A éviter.
Après ses études de philosophie, Alice (Anaïs Demoustier) prend un nouveau poste, au sein de la Mairie de Lyon. Elle a pour mission de faire réfléchir le maire (Fabrice Luchini) à des idées afin de lui redonner de l’énergie, lui qui se sent si vide après des années actives de politique. Le thème de la politique et les questions qu’il pose sont abordés d’un angle philosophique, ce qui est assez original. Les discussions semblent naturelles entre les personnages (on pense à Rohmer). C’est un film assez intellectuel, avec une approche intéressante. Les acteurs sont très crédibles, leurs personnages sont attachants. L’intrigue n’est pas folle mais ce n’était sans doute pas l’effet recherché.
Ces gens sont vides et Fabrice Luchini excelle à faire sentir cette vacuité qui habite son personnage ! La caricature des politiques et des intellectuels de gauche est édifiante. Totalement hors sol, déconnectés du réel. Le film par excellence qui dissuade de faire de la politique. Exemple de réplique montrant la qualité des relations entre les personnages : "Il faut que je dîne avec mon ex-femme pour lui annoncer que je vais me présenter à l'élection présidentielle, ça m'empêche de dormir." Sans blague ?! Comme je le comprends !
un film sympa, un regard non manichéen (ce qui n'est pas évident) sur un sujet politique original. L'atmosphère et le rythme lent m'ont fait penser à Rohmer, le côté sentimental remplacé par une réflexion politique. Les acteurs sont parfaits. Je reprocherais seulement quelques longueurs dans le scénario.
J'ai beaucoup aimé ce film et je l'ai regardé plusieurs fois. Fabrice Luchini excelle dans son rôle de Maire de Lyon, Anais Demoustier joue également tres tres bien, je la trouve fraiche, belle et lumineuse, elle ramène un coté solaire dans ce film polique et subtile. A voir ;) 3,5/5 pour ma part
Film sur le monde politique et la relation intellectuelle et professionnelle d'une jeune philosophe et d'un maire de Lyon usé et en mal d'idées. Mise en scène discrète, interprétation correct, le film ne m'a pourtant pas passionné. Trop bavard, il condamné se qu'il est justement : trop de philosophie et pas assez d'action...