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    Alice et le maire
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    397 critiques spectateurs

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    mozzie
    mozzie

    1 abonné 40 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 février 2021
    Assez subtil sur le débat gauche droite, merci pour ça, Luchini ne fait pas trop le Luchini et se fond remarquablement dans le rôle du politique, Demoustier est vraiment très bien. Images lumineuses et bon scénario original et dialogues, on passe un moment très très réussi, bravo ! Brillant
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 5 janvier 2021
    J'ai l'impression qu'on tenait là quelque chose de vrai, d'authentique, mais dont on passe à côté. Histoire trop plate malgré un jeu d'acteurs honnête et juste.
    GéDéon
    GéDéon

    85 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 octobre 2022
    Avec son deuxième long-métrage, Nicolas Pariser réalise une œuvre intelligente sur les dessous du monde politique. Le maire de Lyon (Fabrice Luchini qui pour l’occasion effectue une prestation très sobre et convaincante), usé par de nombreuses années de règne, est en manque d’inspiration. On lui adjoint une jeune diplômée en Lettres (Anaïs Demoustier, César de la Meilleure actrice en 2020 pour son rôle) pour le stimuler. Si la mise en scène est plutôt quelconque, la description des relations humaines et professionnelles au sein d’un cabinet politique semble très réaliste, tout en évitant les traditionnels clichés de corruption et autres égarements liés au pouvoir. Bref, un film bavard mais dont les dialogues ciselés invitent à la réflexion.
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 581 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 décembre 2020
    Le maire de Lyon n’a plus de ressort, plus d’allant, plus de “carburant à idées” : l’oeil vide et les épaules voûtées, il subit aujourd’hui ce qui fut autrefois sa vocation cardinale, Un concours de circonstances lui fait recruter une jeune philosophe, qui devient bien vite sa conseillère particulière et sa confidente, en charge de lui redonner le goût de la chose publique. Pour essayer de comprendre ce qu’est ‘Alice et le maire’, il faudrait déjà comprendre ce qu’il n’est pas. Il n’est pas un récit de cinéma, il est une réflexion sur la manière dont, en politique, on peut construire et déconstruire les récits. Il n’est pas une banale relation de mentorat à double-sens, qui évoluerait vers la romance, entre un homme âgé et une femme plus jeune. Il n’est pas à proprement parler une comédie : pourtant, on ne peut s’empêcher de sourire quand on observe cet homme de pouvoir chercher désespérément matière à réfléchir sur le long terme, sans toutefois parvenir à s’empêcher d’essayer d’en tirer des solutions politiques applicables instantanément. Le principe même de ‘Alice et le maire’” repose sur un échange de points de vue qui peinent à se rencontrer, et souligne la nécessité de l’action permanente sur laquelle repose toute la politique moderne, au détriment d’un impossible temps de réflexion. On apprécie aussi de découvrir le fonctionnement interne de la mairie d’une grande ville, qui n’est finalement rien d’autres que la version agrandie du panier de crabes qu’on retrouve dans toute institution publique ou privée, avec ses querelles de pouvoir, ses conflits d’intérêt et ses communicants qui s’intéresse plus à la formule qu’à la transmission des idées et des décisions. De même, ‘Alice et le maire’ n’est pas une leçon de politique ni, du reste, une oeuvre poujadiste qui chercherait à démontrer la corruption intrinsèque du pouvoir. On n’y trouve pas (tout à fait) la fascination pour l’action politique en tant que telle qui animait un Pierre Schoeller dans un film comme ‘L’exercice de l’état’...et pourtant, au passage, ‘Alice et le maire’ jette un regard intéressant sur les paradoxes d’un engagement politique, et plus précisément d’un engagement politique de gauche : ce sentiment d’impuissance qu’on s’efforce de tempérer par une agitation parfois vaine ou ces convictions, plus fermes qu’on ne le croit, mais soumises en permanence à l’épreuve de la réalité, du compromis et de la stratégie. Film inclassable, aux intentions floues, qui prospecte dans toutes les directions et se contente d’exposer le fruit de ses recherches sans chercher à établir la moindre conclusion définitive, ‘Alice et le maire’ séduit justement par cette approche hors-cadre, qui se contente d’observer son sujet avec bienveillance mais sans oublier de s’amuser de ses contradictions
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 décembre 2020
    Bravo! Il y a longtemps que je ne n'avais pas vu un film aussi affligeant. De la bande originale aux dialogues, en passant par le jeu au-delà médiocre des acteurs, un foutage de gueule qui touche presque au sublime. Incroyable!
    Angelica
    Angelica

    2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 décembre 2020
    J'ai adoré ce film d'une grande originalité. ça faisait tellement de bien d'entendre parler de philosophie, de voir des personnages réfléchir. Le film est aussi très plaisant à suivre, moderne, excitant. spoiler: J'ai été embarquée dedans sans pouvoir le lâcher ce qui est plutôt rare en ce moment. Anaïs de Moustier est très bien choisie dans ce rôle, et s'en sort vraiment bien. Je ne l'apprécie pas toujours autant. J'aime ses tenues, son look dans le film. J'aime le mélange entre les petits moments d'intimité, de vie quotidienne du personnage et les plongées dans son travail. Beaucoup de douceur dans ce film et des échanges intellectuels stimulants. Un film qui fait place à la pensée. Une très bonne surprise. Je suis intéressée par le parcours de ce réalisateur atypique.
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    136 abonnés 3 065 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 novembre 2020
    Une sorte de critique de diverses choses qui ont un lien avec la politique, le pouvoir, l'intellectualisme mais surtout la vanité humaine. C'est un duo comme un pas de danse, une valse hésitante, intimiste presque amoureuse entre continuer et arrêter de faire semblant sans vraiment avoir le choix mais en ayant le choix de se tromper ou de juste ignorer les choses. Des idées et des formules compliquées, une sorte de langue de bois prétentieuse qui côtoie ce qui se nomme le travail, la compétition, les apparences, la rancoeur, la jalousie, la folie qui veut s'appeler lucidité et les opinions sur des choses essentielles qui ne le sont pas tant que cela puisque rien ne change et ne changera car il n'y a rien de véritable dans tout cela. Oui rien ne change sous le soleil et cette comédie sur la vanité, un brin prétentieuse et égoïste est vide de sens réel, juste un pas de danse.
    Hotinhere
    Hotinhere

    548 abonnés 4 955 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 novembre 2020
    Une satire politique brillante et pleine de charme sur la vanité du pouvoir, portée par un tandem séduisant, Fabrice Luchini (dans un rôle taillé pour lui) et Anais Demoustier.
    Jean-Jacques FERNANDEZ
    Jean-Jacques FERNANDEZ

    28 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 novembre 2020
    Un duo Fabrice Luchini / Anaïs Demoustier qui fonctionne à merveille. L'histoire d'une relation forte entre une jeune intellectuelle brillante qui débarque dans le bain politique sous l'aile bienveillante d'un vieux briscard. Rien d'un film politique, tellement l'ambiance dans laquelle évolue cette histoire est idyllique et bien loin de la réalité de notre monde politique aujourd'hui. Peut être que le réalisateur a voulu en donner la représentation que certains jeunes naïfs s'en font avant d'y accéder. En tous les cas pour moi ce n'est qu'un décor de fond, qui laisse la place à cette relation et la prestation magnifique de Anaïs Demoustier servie par un Fabrice Luchini dans la retenue et totalement crédible dans ce rôle de 1er magistrat de ma ville de Lyon. Un film à voir .
    Yelling
    Yelling

    58 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 octobre 2020
    Une vision assez noire de la politique qui paraît cependant réaliste, même si il esy difficile de juger à distance. En tout cas le film est empli de réflexions intelligentes, et le jzu des acteurs est parfait.
    Mat-V
    Mat-V

    23 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 octobre 2020
    Le duo Fabrice Luchini et Anaïs Demoustier fonctionne bien, bon jeu d'acteurs. Cette immersion dans la vie politique d'un maire est bien menée quoique qu'un peu trop intellectualisée je pense ce qui par moment déconnecte le sujet de la réalité. Déception sur la fin, on se dit en gros tout ça pour ça... Mais faire de la politique c'est aussi accepter les échecs, sans doute ce qu'a voulu démontrer le film.
    Vincenzo M.
    Vincenzo M.

    42 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 octobre 2020
    Un des meilleurs rôles pour les deux acteurs principaux (l'actrice a d'ailleurs reçu le césar de la meilleure actrice, à noter que l'académie des césars à honteusement oubliée F Luchini) !!!
    Une vision de la politique, de ces côtés abrutissants qui amènent à la faiblesse de la réflexion idéologique … c'est d'ailleurs pour cela qu'Alice est engagée par le maire de Lyon. Toute ressemblance avec des évènements reel est fortuit. un film français typique.
    Romaric44
    Romaric44

    18 abonnés 325 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 octobre 2020
    Je n'ai pas vraiment compris l’engouement sur ce film ni le césar de la meilleure actrice pour Anaïs Demoustier.
    J'ai trouvé que tout n'était que "parlottes philosophiques" et que ça manque cruellement de vérité.
    Tout cela ne m'a pas rendu les personnage attachants.
    pierrre s.
    pierrre s.

    426 abonnés 3 304 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 septembre 2020
    Une plongée très intéressante dans l'univers politique français, avec des acteurs convaincants et un récit prenant.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 24 septembre 2020
    Au générique d'ouverture du film, j'étais de droite. Du genre droite pain au chocolat. Droite Coppé. Heureusement, l'incroyable complexité des opinions énoncées m'a fait changer de bord. En tout cas dans le premier quart, qui place les pions. Parce que la droite, y dit-on, n'est pas comme la gauche. Qui, elle, se préoccupe des autres. Sauf quand elle s'oublie. Ou se trahit. Cette révélation est un retournement du film : la gauche n'est peut-être pas, ou plus ? aussi exemplaire que cela. Que quand ? On ne sait pas. Là, j'ai angoissé. Dans la même micro-seconde, je venais de basculer à gauche et d'en être déçu. La gauche peut donc se trahir, m'apprend-on. Ça pose le drame. Quelques dialogues se passent. Il apparaît clairement que la gauche est infréquentable. Suis-je à nouveau de droite ? Ce serait honteux, me souffle le film, puisque les personnalités politiques de droite sont entièrement préoccupées par leur destin personnel. Un immense flottement m'envahit. Pendant quelques minutes, je me sens au centre. Au centre d'un film qui va m'apprendre, peut-être sans que je m'en aperçoive, façon Houdini, à réétudier mes convictions, ou à en acquérir. Face à ce momentum, j'ai une réaction étrange. Physique. Je me tourne sur mon canapé pour regarder l'écran de l'oeil droit. Puis de l'oeil gauche. C'est mon manichéisme qui résiste. Mon cerveau n'arrive pas à accepter qu'on le bouscule autant. Entre les lignes, il comprend, grâce à Alice qui le fait comprendre au maire, ou l'inverse (car les deux se tirent vers le haut de bout en bout), que tout est plus complexe que ça. Qu'il fut un temps où gens de droite et gens de gauche arrivaient à travailler ensemble. Quand ? On ne sait pas. Et qu'il y a des thèmes plus importants que l'esprit de chapelle. À cet endroit, le logement, l'insalubrité semblent esquissés. Je sens que le film veut un peu m'amener par là. Me rendre plus humain. "En creux", comme on dit quand on passe à côté. Et surtout, que je dois lire des livres. Comme le maire, qui réapprend à lire entre deux portes. C'est l'humilité de ce film d'auteur, que de renvoyer à d'autres auteurs. Et son intelligence, que de me faire sentir plus profond à mon insu. Mais ce n'est pas le clou. Quand je crois, dans le dernier tiers, qu'il me faut maintenant choisir qui de la droite profiteuse ou de la gauche paresseuse est la plus faussement progressiste, bim, un nouveau sujet entre en jeu : l'environnement. Droite et gauche renvoyées dos à dos, dans un deus ex machina invraisemblable. Le vrai sujet, me glisse-t-on dans des lignes de dialogue qui finissent de me remuer, c'est l'avenir de la planète. Et là, ils sont où les progressistes ? À droite ? À gauche ? Il faut hélas répondre par un spoil : ils sont sans doute chez les artistes, tout incarnés par cette peintre collapsologue, qui tente de sensibiliser le maire à l'effondrement du monde, et dont le scénariste nous dit qu'elle séjourne parfois à l'asile de fous - car c'est inéluctablement, de nos jours, la place des gens lucides. Le film me laisse là. M'abandonnant sans me donner tout à fait de réponse, ce qui est une façon subtile et appréciable, j'imagine, de me signifier que c'est à moi de les trouver. Au final, je réalise que le féminisme ni le véganisme n'ont été abordés, mais j'imagine qu'en creux, Alice les a évoqués. Je dois revoir ce film pour tout comprendre.
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