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tonton29
25 abonnés
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3,0
Publiée le 18 septembre 2019
Des solitudes qui se croisent, voilà le ressenti de ce film. Un maire qui se sent perdu après des années de service pour sa passion, la politique, en espérant être un vrai humaniste au service de tous et de la collectivité. Une jeune universitaire catapultée dans ce monde inconnu pour elle que sont les arcanes du pouvoir démocratique français et qui, comme nombre d'étudiants sur-diplômés, ne sait pas quoi faire de sa vie. Les deux vont s'apprivoiser au milieu de cette cohorte fourmilière des conseillers en politique, en communication . . . D'ou viennent les idées ? Comment contenter tout le monde ? Comment être intelligible ? Comment faire avancer sa cause ? Ça porte à réflexion mais fait également peur : Le monde est-il perdu comme ces 2 là ? Si vous n'y comprenez rien en politique, en communication, en administratif, vous ne serez pas rassurer sur l'avenir. Du prosélytisme plus ou moins direct pour la Gauche (progressiste donc forcément meilleure - sic - que les autres idées politiques) ce qui décrédibilise le message (dans un film généraliste, ce n'est pas correct de stigmatiser une partie du public, il faut rassembler et montrer qu'on est uni malgré nos individualités) Des bonnes réflexions politiques, malheureusement rarement exploitées dans la réalité car noyées dans le magma des tergiversations et génuflexions de pouvoir. De beaux moments mais certains personnages secondaires ou situations ne sont pas très crédibles ou prouvent que le monde est fait de couardise (le copain de gauche qui a fait un mariage de convenance avec une artiste de la haute bourgeoisie perturbée par la fin du monde, une romance inutile pour porter le message sous-jacent de l'absence de soutien des collectivités aux activités de savoir-faire . . . ) Ça peut porter un message aux politiciens de reprendre les rênes du pouvoir réel et ne pas les laisser entre les mains des financiers et des communicants "politiquement correct et moralisateurs" qui ouvrent la voie aux extrémismes pernicieux qui divisent (prenez tous les ultras actuels qui vous interdisent de penser autre chose que ce que vous pensez vous et vous culpabilisent de ne pas penser comme eux !) En attente de voir la version "maire de village rural sans budget et oublié du pouvoir central et devant se débrouiller pour faire survivre sa commune"
Vu au festival de Gindoux. J'ai adoré, tellement loin des cliches faciles sur le monde politique. Il y a un peu de "Quai d'Orsay" ou du "Sens de l'état". F. lucchini n'en fait pas trop, il fait un Gérard Collomb très credible et pas trop "Lucchini". Quoique...
Vu en AP. Film assez bavard, avec des moments drôles et des dialogues réussis. Malgré tout assez peu convaincant en dehors de ces moments. On reste sur sa faim.
Vu en avant-première le 22 aout. Rythme lent, on s'ennuie beaucoup (comme le personnage de Luchini dans le film). On s'écoute trop parler ; on sourit, un tout petit peu. Je ne conseille pas.
Vu en avant première aux rencontres d'art et essai de Bretagne 2019...un face à face magistralement interprété par Fabrice Luchini et Anais Demoustier dans les couloirs et bureaux de la mairie de Lyon... Avec son cortège d'ambitieux, de mesquins, de rivaux etc. parmi tout le petit monde des conseillers, des communiquants et stratège...l'ensemble piqué d'un humour de grande qualité...
« Le Grand Jeu » n’aurait pas été assez politique selon les proches de Nicolas Parisier. Le réalisateur se lance alors dans les rouages d’un Conseil Municipal avec Fabrice Luchini, maire de Lyon. Ce dernier est en manque d’inspiration. Il recrute Alice, jouée par Anaïs Demoustier, pour lui trouver des idées. Ensemble, ils vont partager de longs dialogues philosophiques sur le sens de la vie, de la politique et du pouvoir. Mais voilà, le réalisateur a posé sa caméra sur une commune aux statuts particuliers du fait de ses arrondissements et de nombreuses erreurs sont à y déceler. Aussi, le service communication de la mairie tombe dans une caricature assez déplorable pour qui connait le métier. Enfin, parler du Revenu Minimum d’Insertion alors que celui-ci n’existe plus depuis 2009 est inexcusable. Bien entendu les comédiens sont très bons. Mais leurs échanges ne sont finalement qu’une bouillabaisse de mots pour donner l’impression aux spectateurs qu’ils sont intelligents. On peut rigoler, mais « Alice et le Maire » est très loin des réalités. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Un excellent Luchini convaincant en Maire de Lyon et Anaïs Demoustier qui n'est pas en reste. Un excellent scénario qui souffre cependant de quelques passages un peu trop écrit. Le film est à la fois drôle et cynique. Un monde politique très crédible. Un film accessible à tous, qui traite à la fois du monde politique et de la complexité des rapports humains.