Mon compte
    Alice et le maire
    Note moyenne
    3,1
    6757 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Alice et le maire ?

    397 critiques spectateurs

    5
    37 critiques
    4
    89 critiques
    3
    126 critiques
    2
    83 critiques
    1
    47 critiques
    0
    15 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    VOSTTL
    VOSTTL

    100 abonnés 1 959 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 septembre 2020
    Une autre réflexion sur la politique. Sur ceux qui la mènent. Assez subtile mais globalement vain. En effet, on y voit dans un premier temps, Alice désemparée face à ses missions, « chercheuses d’idées », tu parles d’une occupation ; elle a pour mission de booster le maire en panne d’idées nouvelles. Renouveler des idées c'est proposer une autre politique. Ragaillardis, le maire envisage sérieusement de se présenter dans la course présidentielle. Co-auteur d’un discours musclé avec Alice, il en sera écarté après lecture dans un meeting. Résultat : le film me décrit la chronique d’un échec annoncé, qui concerne un maire et sa nouvelle collaboratrices, Alice. Une réflexion politique désenchantée, dénuée de tous les clichés habituels : corruption, perversion, ce qui est un bon point. Une réflexion honnête, un brin philosophique mais malheureusement, ça manque de matière. A voir aussi pour Fabrice Luchini et Anaïs Demoustier, crédibles.
    Cliou
    Cliou

    1 critique Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 septembre 2020
    Sujet bâclé qui nécessite plus d'une hère trente pour être traité correctement.
    Le modèle du genre est "Baron Noir", la série de C+.
    Le jeu des acteurs est correct, il font leur maximum dans un minimum de temps. Le réalisateur s'est un peu fourvoyé dans une histoire qui se fini en queue de poisson.
    Zipzap
    Zipzap

    12 abonnés 223 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 septembre 2020
    C'est bavard. Très bavard. C'est surtout très écrit. Trop. On est en mode dissertation. C'est politique, c'est intello, ça mélange formules brillantes et analyses emphatiques. Ce qui est merveilleux, c'est qu'on a la conviction que Demoustier et Luchini comprennent tout : soit j'admire leur esprit affuté, saisissant toutes les subtilités du texte, soit j'admire leur talent à nous faire croire qu'ils auraient pu eux-mêmes le penser. Car oui, il faut bien reconnaitre que le duo fonctionne formidablement avec une scène fascinante : l'écriture du discours. Mais voilà, bien que je ne sois pas insensible à cet univers politique et à ses coulisses, j'ai eu la sensation de n'être pas convié à la réflexion. Tout comme le film dénonce ceux qui pensent sans agir (et inversement), j'ai eu le sentiment d'un film qui se gargarisait de ses mots, de ses tournures sans finalement vraiment dépasser l'exercice de l'exposé.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 737 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 septembre 2020
    Les discussions entre Fabrice Luchini et Anaïs Demoustie fonctionnent très bien grâce au charme et au talent des deux acteurs. Le rôle du maire est écrit pour Fabrice Luchini qui prête au personnage son style noble, son charisme intellectuel et sa langue française irréprochable, nous servant même avec une lecture d'un livre, l'un de ceux qui l'ont rendu célèbre en France. Anaïs Demoustier se débrouille bien avec les scènes qu'elle partage avec Luchini, mais aussi avec celles qui décrivent ses dilemmes personnels et la confrontation avec la bureaucratie municipale. Les rôles secondaires créent des portraits crédibles des amis d'Alice et des politiciens et bureaucrates de la hiérarchie de la mairie. L'histoire cependant trébuche mal vers la fin lorsque la décision ou l'indécision du politicien à des moments critiques est difficile à comprendre peut-être en raison de l'utilisation de détails liés à la politique des partis. Les spectateurs feraient peut-être mieux de déchiffrer ces détails ainsi que certaines des références littéraires et culturelles apparaissant dans les discussions. Mais sur le plan cinématographique l'histoire ne tient pas la route. L'approche d’Alice et le maire est comique et empathique envers les héros. Espérons qu'il y aura d'autres films qui aborderont l'actualité politique française troublée avec des approches différentes et meilleures...
    Pierre M.
    Pierre M.

    14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 septembre 2020
    Film savoureux, intelligent, brillant.
    Les deux acteurs principaux sont impeccables dans leurs rôles respectifs. Les dialogues sont justes. Les dérives de ceux qui souhaitent conquérir le pouvoir à tout prix de ceux en prétendant oeuvrer pour le bien-être des plus faibles sont bien mises en lumière. Cohorte de petits bourgeois prétentieux et ambitieux qui ne tiendront jamais une clé à molette ou une fourche de leur vie, mais qui donnent des leçons de morale à tue-tête à ceux qui veulent voir leur travail reconnu.
    C'est vrai que ces gens ne pensent plus sinon à leur confort tout en étant sincèrement convaincus de leur supériorité morale. C'est ça le drame : ils sont sincères.
    Intranquille62
    Intranquille62

    3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2020
    Vu hier à la télé : film intelligent et engagé -même si ce mot fait toujours un peu peur- sur la vie politique française. Luchini toujours bon et Dumoustier absolument lumineuse et rayonnante. Un très bon moment de cinéma.
    tupper
    tupper

    135 abonnés 1 389 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 septembre 2020
    Une réflexion intéressante sur la place de la pensée au sein de l’action politique, au cœur d’un film bien écrit ou Fabrice Luchini se taille la part du lion sans trop en faire. Agréable sans être indispensable.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 203 abonnés 4 191 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 septembre 2020
    Nicolas Parisier, réalisateur/scénariste de courts métrages (« le jour où Ségolène a gagné » en 2008, « République » en 2009) avant de passer au long métrage en 2015 avec « Le grand jeu », thriller certes inégal mais tout de même très intrigant; imprègne son cinéma de la chose politique qui visiblement le préoccupe. Il ne déroge pas à la règle avec « Alice et le maire » qui s’intéresse à la vie au quotidienne d’un maire d’une grande ville (Lyon) et de sa garde rapprochée. Pour pénétrer ce petit monde vivant en vase clos, il choisit d’y immerger une sorte de candide à la tête bien faite en la personne d’Alice (Anaïs Demoustier), jeune femme ultra diplômée passée par Oxford et férue de philosophie. L’action se passe au moment où Pascal Théraneau (Fabrice Luchini) semble en panne de motivation et d’inspiration après trente ans de vie politique. Pourtant introduite dans la place par la cheffe de cabinet (Léonie Simaga), Alice tombe comme un pavé dans une mare où l’eau semble un peu trop stagnante malgré la jeunesse évidente de l’ensemble des collaborateurs et experts en tous genres qui gravitent autour d’un édile qui commence à se poser de sérieuses questions sur le sens de son engagement. Eux n’en sont évidemment pas là dont les dents rayent le plancher, ne voyant en leur idole qu’un tremplin pour l’accession à des postes plus importants. La présence de celle qui n’a pas de mission précise finit de précipiter Pascal Théveneau dans la remise en question. Du coup le cocon douillet patiemment tissé autour du maire pour endormir sa vigilance afin de l'influencer finit par rapidement se désagréger. C’est un peu la panique à bord. Avec ce procédé narratif caustique mais possiblement très efficace, Nicolas Parisier donne du grain à moudre à ceux qui pensent et ils sont désormais nombreux que les politiques sont complétement déconnectés de la réalité, passant d’inaugurations ou colloques en réunions et réceptions sans jamais plus s’accorder le temps de la réflexion. L’échelon local aujourd'hui un peu trop vénéré n’est donc pas épargné, lui aussi aux mains des conseillers en communication qui semblent pervertir toute initiative innovante en la passant au tamis de sa réceptivité par la cible visée. Fabrice Luchini et Anaïs Demoustier ayant parfaitement perçu toute la sagacité du propos du réalisateur sont en symbiose pour donner à ce portrait décapant et tout de même un peu affligeant derrière la dérision qui l'habite, toute sa crédibilité et sa vigueur.
    alexp21
    alexp21

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 septembre 2020
    Ce film est d'une nullité absolue. Le réalisateur a confondu l'esthétisme du vide et le vide en lui même. Luchini et son personnage sont bons mais la pseudo philosophe dépressive totalement ratée. Et que dire des collaborateurs totalement caricaturaux ! C'est 1h43 de babillages avec pour toile de fond une idée convenue et très mal traitée. Un conseil : évitez ce film !
    labadens
    labadens

    18 abonnés 249 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 septembre 2020
    Fabrice Luchini joue toujours plusieurs rôles : ceux qu’on écrit pour lui dans les films, et celui qu’il se forge dans la personnalité qu’il promène sur les plateaux à l’occasion de sa promo. Un rôle volubile, jubilatoire, lucide aussi ...
    Le film de Nicolas Pariser, après " Le Grand Jeu ", s’inscrit en effet dans une logique clairement annoncée : en convoquant une « philosophe » qui n’en est pas une, mais une normalienne brillante, le maire de Lyon cherche des idées pour revivifier une fonction qui patine. La logique est donc avant tout discursive, et les échanges seront, de façon assumée, dissertatifs.
    La première note que rédige Alice sera sur la modestie : là aussi, les intentions sont explicites, et définissent le projet du cinéaste qui, sur un terrain fertile à bien des poncifs, va jouer une mélodie mezzo piano. Les développements attendus (une romance possible, des remises en question drastiques, des accidents de parcours, la satire au vitriol du monde politique) seront toujours filtrés par ces deux personnages qui s’interrogent avec honnêteté sur leur mission, leur rôle et leur utilité.
    La peinture du milieu suit donc cette approche : certes, les caractères défilent (le chargé de com laconique, la directrice de cabinet overbookée, l’écolo collapsologue…) mais lorsque le cinéaste leur donne la parole, l’écoute l’emporte sur le sarcasme. Tous ont à partager un désarroi sur la confrontation de leurs idées avec le réel, et questionnent la validité d’une idéologie quand elle s’émousse au contact de sa réalisation.
    Même Alice, l’intellectuelle prodigue en concepts et en références souvent stimulantes, n’a pas d’idées sur ce qui l'attend par la suite. Si certains échangent plombent un peu le rythme (notamment cette balade au bord du Rhône qui disserte sur la fin de la gauche, ou ces confidences sur l’oreiller remettant en cause la possible compromission d’Alice par le poste qu’elle occupe), la vision générale est toujours tamisée par un désenchantement poli, au diapason des performances parfaites des comédiens, et notamment du duo Luchini/ Demoustier .

    La fourmilière de la mairie, portée par une mise en scène discrète et fluide, n’a jamais les allures folles qu’on pouvait trouver dans le jumeau comique qu’est le réussi Quai d’Orsay de Tavernier. Si les urgences s’enchainent, elles ne sont que des vanités par rapport à l’enjeu qui n’est jamais perdu de vue, et qui entreprend une quête de mordant dans cette valse un peu futile, ce théâtre des vanités que Pariser parvient bien à synthétiser lors cette soirée, justement située à l’opéra.

    A son arrivée à la mairie, on demandait à Alice de prendre du recul sur une situation qu’elle ne connaissait même pas : une absurdité amusante sur les conceptualisations d’un milieu qui tourne à vide, à l’image de ce projet Lyon 2500, qui brasse du vent pour jeter des ponts entre passé, présent et futur. Tout le récit semble contaminé par ce discret désespoir, qui refuse la catastrophe frontale pour conduire des destinées vers un nouvel état, sans tragédie ... Mais sans illusions non plus..
    Charles louis S
    Charles louis S

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 septembre 2020
    La pensée philosophique au service de la politique montre que gouverner aujourd'hui n apporte pas la réponse aux vraies questions. Lucchini toujours tres grand et mis en valeur dans ce rôle qui le transforme et lui fait ressembler a quelqu'un de connu. Anais Dumoustier parfois incrédule loin de cette agitation du milieu politique joue bien même si le cesar est une surprise pour un tel rôle
    Claude DL
    Claude DL

    93 abonnés 1 692 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 septembre 2020
    Je n’ai pas du tout aimé. D’abord, on sent vraiment trop la couleur politique du réalisateur. Ensuite, cette description du monde politique où blabla , agitation et beaux discours sont érigés en modèle, alors que compétence, efficacité, proximité avec le citoyen et résultats ne font pas partie du vocabulaire. Franchement prétentieux et indigeste.
    Marjolaine A.
    Marjolaine A.

    138 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 septembre 2020
    La qualité de l'interprétation parvient à faire oublier le manque d'enjeux du scénario, qui se contente de dépeindre (avec talent) le désenchantement et la vacuité de la politique au XXIème siècle.
    William
    William

    4 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 août 2020
    Le maire de Lyon est en panne d'idées pour lui et sa ville. Il fait appel à une philosophe, Alice, plutôt qu'à un coach. Et voilà Alice propulsée parmi les cadres municipaux qui comptent : pilotage du projet stratégique, membre influant du cabinet du maire etc.
    Le scénariste/réalisateur a dit avoir voulu décrire la cour d'un monarque et d'ailleurs le film se focalise sur le seul cabinet du maire oubliant un peu l'administration. A mon sens le problème est là. Le film essaie de décrire trop de choses : étude intimiste du monarque et de son philosophe, gestion municipale au quotidien, gestion de crises politiques, histoire des idées, système socialiste en bout de course et d'idées, sympathisants PS désabusés, groupuscules progressistes déconnectés et groupes de pressions ne représentant qu'eux-même, rivalités de pouvoirs au sein du cabinet, influenceurs et consultants bidons estampillés "de gauche" mais participant au vide intellectuel et à l'abandon des valeurs cardinales de la gauche (progrès social, éducation des masses comme moyen d'autonomie et de progrès économique etc.) au profit de lignes directrices de gestion de la pénurie. Le problème est que même la philosophe récite un charabia pseudo intelligent mais en réalité indigent.
    Les personnages du film sont perdus, les acteurs aussi (Luchini se demande manifestement comment incarner un type pareil) et finalement le spectateur qui se retrouve avec quelques morceaux de ci de là qui mériteraient d'être creusés mais qui au final n'apporte rien.
    Le réalisateur n'a malheureusement pas travaillé son sujet et est resté à la surface de son sujet. On est loin de Baron noir, de House of cards, du Souper ou Quai d'Orsay. Dommage.
    maxime ...
    maxime ...

    251 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 août 2020
    Après Nos Batailles de Guillaume Senez vu il y'a une poignée de jours me voilà devant un autre film Français de très haute envergure. J'irais plus loin en ce qui concerne Alice et le Maire qui est sans conteste un des meilleurs films que j'ai vu en cette année 2020.

    Le récit d'une chute, c'est comme cela que j'interprète le film. Mourir les armes à la main, dans un sursaut d'Orgueil, des mots et encore des mots ... Le poignet est brandit, il est fragile et désarticulé, le geste est toutefois noble et beau. A l'image des protagonistes de cette histoire.

    Fabrice Luchini et Anaïs Demoustier s'affrontent et se confrontent bras dessus, bras dessous et officient tel un duo à la fois très complice et en parfais décalage. Les deux forme une paire gagnante, le talent les réunit. Pour l'un comme pour l'autre, un des rôles les plus forts de leurs carrières respectifs.

    Nicolas Pariser lui écrit et réalise avec minutie et attrape tout ce qu'il faut capté avec bonne escient. Sa science de la narration et du découpage s'inscrit en parallèle de son académisme pour un résultat " mordant ". Un long-métrage perspicace et qui mérite un coup d’œil précis et concis. Oui, à biens des égards, ce film est une très grande réussite ... Tout un paradoxe !
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top