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Hubert Guillaud
124 abonnés
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1,5
Publiée le 10 février 2020
Derrière un film froid à la réalisation très plate (plus loin que Rohmer qu'on l'a dit), Pariser montre la politique désenchantée, dans une fable amère et guère réaliste. Ni la jeunesse desséchée d'Alice, ni ses idées déconnectées du monde où tout équivaut à rien, ne pourront redonner de l'élan à un monde qui meurt. Quand le boomer rencontre la philosophe, il ne se passe rien. Pour le spectateur aussi, il restera sur sa faim... On voit sous nos yeux une gauche de carton pâte se déliter. On serait presque à dire tant mieux.
l 'excellence du cinéma français va vraiment bien a luchini
quand on a la chance de voir ce type de cinéma on peut etre fier d 'avoir fait" l 'exception culturelle française"
quel talents la symbiose des trois personnages principaux est parfaite les rôles sont parfaitement distribués c 'est simple fluide et d 'une justesse remarquable
quand à l écriture ,c 'est tellement rare d' avoir ce niveau là que je me tairai de toute critique
malheureusement il va falloir des années avant de retrouver ce niveau là, malgrés le fait que l 'on est un diamant comme luchini
alors évidement ce n 'est pas un film grand public et le retour sur investissement ne doit pas etre conséquent mais une bouffée d' excellence ne peut pas nuire
Un cocktail assez indigeste de politique, de philosophie, de rivalités, d'états d'âme. Portable à la main ...jour et nuit ! On passe d'une réunion à une autre, d'un sujet à un autre sans vraiment suivre de fil conducteur. Ça c'est sûr, ils sont stressants et du coup le film aussi .... Dommage car j'adore Fabrice Luchini et Anaïs Demoustier qui nous ont offert de magnifiques prestations, entre autres Gemma Bovary, Dans la maison, A trois on y va.
On reste parfois avec une fausse idée sur un film. Cette dernière, je l'avais pour le précédent long de Nicolas Pariser, "Le grand jeu". J'avais ce souvenir d'un cinéaste novateur dans sa façon de construire un récit. Avec un goût prononcé pour le thriller politique, ma précédente critique m'a fait donc mentir. J'avais alors souligné à l'époque un cinéma prétentieux. Je corrige cette calomnie. Nicolas Pariser est avant tout un mec autant intéressé que moi par ce genre de film. On sent cette filiation dans "Alice et le maire". Toujours par le prisme du personnage de la société civile qui va enrayer une machine. Melvil Poupaud et Anaïs Demoustier, même combat. Comme si la politique était un monde parallèle, où les enjeux individuels avaient plus d'attrait que le simple enjeu social. Je reprocherais donc au cinéaste de ne pas assez appuyer sur ce monde là. Le fait que l'on prenne une nouvelle fois un regard externe fige le film dans la simple "découverte-trahison-déception-rédemption". Pour le dire plus simplement, c'est trop inoffensif et çà manque de relief. Malgré Luchini.
Alice et le maire est un film qui ne cesse de se poser la question de l'importance et l'utilité actuelle de la politique en France par la philosophie. Aucun centre mou n'est à déclarer et on passe un assez bon moment devant tout en réfléchissant un peu. Les deux acteurs sont très bons.
La légèreté et la précision du récit sont une réussite dans cette œuvre, en effet la fluidité des dialogues facilite la compréhension du thème abordée qui a toujours eu l’a priori d’être complexe. Dommage que le script manque d’originalité dans son déroulement.
Le grand public n’aime plus (ou pas) la politique. C’est un peu la faute de ces dernières années, sauf que cette œuvre n'est pas un film sur la politique, mais un film sur des hommes et femmes qui en font. Cette plongée dans les arcanes de la politique, se focalise principalement sur l'action dans les bureaux. Ce regard original sur la politique est globalement neutre et assumé. Nicolas Pariser transpose la conjoncture sociale et économique dans nos démocraties avec pertinence sans trop de grands clichés. On apprécie ces belles prises de vues de la ville de Lyon.
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Ce film de Nicolas Pariser met en scène Alice (Anaïs Demoustier), fraîchement diplômée de philosophie, qui va débarquer par la petite porte, puis prendre de l'importance à la mairie de Lyon dirigée par Fabrice Luchini. Ce dernier est attachant dans cette œuvre, loin de ses rôles habituels, il est tout en retenue et laisse Anaïs Demoustier mettre brillamment en question ses opinions. C'est une belle réflexion sur la vie politique et le fonctionnement d'une mairie, le tout ponctué de belles références littéraires. La performance des deux comédiens rend ce film à la fois léger et parfois plus acide avec une bonne dose d'humour.
La recherche d'idée quand on est un élu est très bien développée dans ce film. Toute cette fourmilière qui gravite autour du maire est également bien filmé. Il y a une belle performance de Anais Demoustier ainsi que de Fabrice Luchini. J'ai passé un bon moment
Le film est intéressant pour l'immersion dans le monde politique qu'il nous proposes plus que pour son scéario ou ses dialogues plutôt plats ! Anais Demoustier tient là un role plutôt intéressant, en face d'elle un Luchini que l'on apprécie même si on l'a connu bien meilleur. La politique est mois chi**te et clivante au cinéma qu'en vrai, mais c'est souvent relou quand même. Surtout qu'il s'agit là de proposer des idées à la mairie Lyonnaise, bien moins passionnant qu'un Watergate ou un 11 septembre ...
Un film très ennuyeux, pleins de poncifs, de snobisme. Luchini est monocorde et À. Demoustier n a aucune profondeur, aucune originalité ni impertinence.
Un bon film mais dont on aurait voulu plus. Le film résiste à l’envie d’être dans la démonstration et l’emphase épique. C'est un film très sobre, en retenu en fait. Et c’est ce qui le rend intéressant mais frustrant aussi. On voudrait plus de dialogues et de joutes verbales car ceux ci sont finement joués par Fabrice Luchini et Anais de moustier et délectables . Il y a tant de talents qu’on en voudrait plus.
Disons-le d’emblée, ce long-métrage ne plaira pas à tout le monde tant il est bavard et essentiellement constitué de joutes verbales, de débats sur la philosophie et sur notre monde (politique, social, économique, sociétal, …) ou d’échanges sur la manière dont on conduit la politique. Il ne faut donc pas se fier à la bande-annonce et au marketing qui tentent de vendre le film comme une comédie. On sourit quelques fois à l’occasion de certaines répliques bien senties, majoritairement venant de Fabrice Luchini, ou de situations ubuesques quant au fonctionnement d’une grande mairie comme celle de Lyon mais il ne faut pas s’attendre à des éclats de rires comme nous avait habitué récemment le comédien. « Alice et le maire » est avant tout un film sur les écarts qui se créent en politique entre la pensée et l’action, entre ce qui conduit à la réflexion et ce qui pousse à agir. Après « Le Grand jeu », Nicolas Pariser continue donc dans la veine du film à contexte politique mais centre tout cela sur la naissance des idées et le débat que créé celles-ci ainsi que sur la notion de réflexion.
Concrètement cela pourra en rebuter plus d’un. Pas facile en effet de faire un film qui ne soit pas ennuyant ou rébarbatif sur des bases telles que celles-ci. En effet, beaucoup risquent de trouver cela touffu et répétitif voire même de décrocher. C’est très verbeux et certaines séquences abordent des sujets complexes. On peut donc avoir quelque difficulté à saisir la teneur des échanges des deux personnages tant le vocabulaire utilisé est soutenu et la réflexion plus poussée que ce que l’on peut attendre d’un film ciblé grand public. Mais les autres seront conquis par tant de prouesses linguistiques et de dialogues si acérés, chose devenue très rare dans le cinéma contemporain, la faute à un nivellement par le bas de l’éducation et de la culture (sujet dont parle le film d’ailleurs au détour de plusieurs dialogues). « Alice et le maire » nous prouve également que des films sur la politique et ses coulisses peuvent être passionnants comme l’ont été par exemple le français « L’Enquête » il y a dix ans ou l’américain « Les Marches du pouvoir » réalisé par George Clooney.
Cependant, on reprochera au film une image pas très jolie qui semble sortie d’un vieux film des années 80 ou 90 mais la mise en scène et le montage énergiques rattrapent le coup. On trouve également que la relation que débute Alice et le maire va un peu vite. Pas improbable, elle semble tout de même un peu précipitée de manière à amener au plus vite l’intrigue vers le cœur du sujet du film. Enfin, le propos du film est certes clair et limpide vu de loin mais certains dialogues pourraient sembler ardus et abscons pour une bonne partie du public. On ne s’en plaindra pas tant ce long-métrage est intelligent et intéressant. Quel bonheur en effet d’écouter de tels débats sur des sujets de société aussi variés que l’éducation, la démocratie, la fin du monde... Et on a même droit à quelques débats philosophiques, chose éminemment rare au cinéma. Cela a le mérite de donner des pistes de réflexion passionnantes au spectateur à la sortie de la salle. De façon plus triviale, il est aussi agréable et amusant de voir le fonctionnement parfois kafkaïen de l’administration qu’est une mairie. « Alice et le maire » est donc subtil, fin, délicieux et porté par un duo d’acteurs au diapason mais clairement pas pour tout le monde, surtout si l’on veut se divertir sans réfléchir.
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Merci Nicolas pour ce magnifique film sur le monde fatigué de la politique, "elle" arrive à nous faire oublier le mastodonte Luchini qui cette fois ci, est écrasé par son rôle... Merci pour le déplacement à la salle Agnès Varda où vous nous avez finalement aidé à voir ce film autrement. Ma fille de 18 ans qui s'apprête à voter pour les municipales pour la première fois, a été intéressée par ce sujet à mon grand étonnement. Vos explications en début de film sur le monde politique l'ont aidé à entrer dans l'histoire à un autre niveau. Nous en avons discuté en rentrant en voiture avec sa copine invitée pour l'encourager à partager ce bon moment, non pas pour discuter de l'acteur Luchini que j'adore, mais du sens politique du vote aux municipales et aux rôles des élus des communes... Ma fille qui a deux villes possibles pour voter, va certainement choisir celle qui en a le plus besoin, Athis-Mons car il y aura un véritable débat l'année prochaine pour la protéger. Vous avez réussi à faire un film "que vous aimez voir en tant que cinéphile" que je suis aussi, sachez que j'ai aimé votre film et je vous encourage à aller de l'avant vers le prochain... Restez vous même, vous avez un grand talent, continuez à ouvrir les yeux aux grands politiques qui sont en général déconnectés des réalités, écrivez nous encore de bons films tout comme Philippe Lioret le fait depuis des années. Je suis le papa d'Elisa que j'ai appelée en début de séance, j'espère que vous lirez cette modeste prose car vous remercier était important et nous ne vous avons pas trouvé en fin de séance pour le faire.