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Cinephille
155 abonnés
627 critiques
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4,0
Publiée le 22 mai 2019
Il faudrait être sourd et aveugle pour ne pas voir le côté autobiographique du film. C’est bien fait, Banderas est parfait, esthétiquement c’est réussi. Mais le côté premier degré tout est dit d’Almodovar est présent dans ce film là aussi et personnellement c’est un cinéma dont le manque de subtilité ne me touche pas.
Moment de grâce! Séduite du début à la fin par la poésie, la beauté, la justesse de ce film. Rares sont les films d’Almodovar qui m’ont déçue (Vicky Christina Barcelona qui criait trop à mon goût), nombreux sont ceux que j’ai aimés, adorés... celui-là est encore au-dessus! Chef d’oeuvre absolu. Interprétation magistrale d’un Banderas-Almodovar juste et émouvant. Musique plus sobre que dans les précédents films mais qui une fois de plus accompagne parfaitement ces magnifiques images. A voir. Absolument.
j'ai jamais vu un film aussi long. j'adore Almodovar mais alors là. c'est long comme jamais. c'est hallucinant de langueur et longueur. j'ai pas arrêté de bouger et mon voisin de salle c'est endormi pour dire
la speudo-bobo-culture cinématographique dans sa plus grande nullité le film est lent, sans intérêt, le narcissisme du réalisateur est quasi-pathologique A FUIR !!!!
Globalement très déçu. Le film n’a aucune âme et se traîne en longueur, malgré quelques belles scènes (notamment celles avec Pénélope Cruz et son fils). Toute la première partie du film est sans intérêt: voir ce vieux réalisateur dérouler tous ses bobos physiques et découvrir l’héroïne (une scène ça va, mais 5 ou 6 scènes de prise d’héroïne: c’est ça le cinéma ?). La 2ème partie mélange le ridicule (la scène où on découvre son homosexualité) et des scènes plus touchantes (sans doute autobiographiques) avec sa mère en fin de vie. Mais l’émotion est absente, on s’attendrait à la voir surgir, mais non: le film est sec. Et surtout totalement dénué d’humour ou de fantaisie. Seul reste l’ennui. Pourquoi filmer l’acteur passant un scanner? Heureusement il y a la performance d’Antonio Banderas, magistral dans ce rôle tellement éloigné de ses personnages. Mais on sait depuis longtemps qu’un acteur, aussi bon soit t’il, ne sauve pas un film raté. Dommage. La déception est à la hauteur de ce grand réalisateur que fut Almodovar. Retournez plutôt voir ses anciens films.
Très déçue : pas de scénario, la relation avec Alberto est la seule intéressante. Je n'ai ressenti aucune émotion .... les scènes de prise de produit sont chiantes .... C'est dépriment et bien triste au final !!!
Palme d’Or à Cannes ? Bien sûr je n’ai pas vu les autres films, mais franchement, quelle démonstration !!!! Une fois encore, Almodovar m’a touché en plein coeur! (Parle avec elle , Tout sur ma mère, Talons aiguilles, Julietta,) Un film testament(?) La mise en scène, le choix des couleurs: omniprésence du rouge, le blanc de l’habitation en sous-sol et la patte de de la Maman pour la décoration…..que c’est joli!
L’étendue de l’hypocondrie de Salvador (Pedro) illustrée par la trouvaille des corps humains radiographiés et stylisés.
Les retours à l’enfance sont célébrés par la fraîcheur, la lumière et une facilité à regarder la vie avec des lunettes roses. Au contraire l’âge adulte souvent confiné dans l’appartement clos et sombre, nous montre un Salvador souvent fragile et désabusé.
De jolies scènes nombreuses, avec son « ami » comédien Alberto, l’amant, la Maman, La musique de Iglésias souligne le lyrisme contenu ! Mais surtout l’émotion affleure, à de nombreuses scènes…
Ou de l’enfance heureuse, en pleine lumière, vers un monde adulte sombre, désabusé et malade, Almodovar nous concerne et nous bouleverse...
Une petite déception non par l esthétique ni les acteurs mais par le contenu du film . Almodovar s est peut être laisse porté par cet émouvant « film mémoire « mais il nous porte pas comme à son habitude vers des émotions intenses. dommage
Pour moi ce film est imprégné de morale catholique: Douleur (culpabilité), Pardon, Rédemption (sublimation par l'art) semblent être la trame de l'histoire.
la prestation de A.Banderas est bluffante, son rôle d'artiste dépressif , centré sur sa douleur, son problème de créativité est trop étiré dans l'histoire pour créer une vraie narration,. certaines scènes , surtout celle du passé, sont très émouvantes.mais le tout manque de tempo , le montage casse l'émotion ,en fin pour moi. le film c'est visuellement beau un peu comme de la peinture...sans profondeur émotionnelle.
Décue par ce film,pour ne pas répéter ce que les autres ont bien expliqué, je suis étonnée que le role de la mère ,à la fin du film soit joué par une mamie aux petits yeux bleus , sans aucune ressemblance avecPenelope!!!! on a du mal à y croire et personne ne l'a souligné!!
Film intime d'Almodovar - on reconnaît son grand talent (rien est laissé au hasard). A. Banderas excellent. J'aurais aimé qu'on voit plus les passages de son enfance (meme adolescence : dommage) surtout que le gamin est juste magnifique et joue très très bien. Penelope fait le job superbe comme à son habitude. A voir meme si je ne sais pas si ce film trouvera vraiment son public.
J'ai bien compris que le nouveau film de Mr Almodovar était inspiré de sa propre vie et proposait des réflexions sur son personnage lui-même, la vieillesse, le temps qui passe, les souvenirs qui restent etc etc... Mais en toute honnêteté, je suis restée de marbre pendant tout le long... Le film m'a paru ennuyant, tirant sur la longueur, vide et sans réelles émotions. Il n'y a pas grand chose à raconter dans cette histoire, tout simplement. Les belles prestations de Antonio Banderas et Penelope Cruz ne sauveront malheureusement pas cette poésie qui s'avérera finalement inexistante, dommage.
Par sa dimension autobiographique et ses allures de grand bilan, le nouveau film de Pedro Almodóvar semble être son dernier, le testament d'un immense cinéaste qui livrerait son ultime confession. Or, si Salvador Mallo est ce réalisateur pétri de douleurs qui l'empêchent de se remettre au travail et l'enfoncent dans la dépression, le film évite de se complaire dans la morosité; à travers toute une série de retrouvailles et de souvenirs, c'est au contraire une résurrection qui s'amorce, un trajet qui doit conduire à la réactivation du désir. Comment faire pour oublier le mal qui nous ronge ? Comment retrouver la foi dans le cinéma ? En retrouvant Alberto Crespo, l'un de ses acteurs qu'il n'avait pas vu depuis trente ans à cause d'une brouille, et son ancien amant Federico, Salvador renoue avec son passé qui a fait son bonheur, sa gloire. Quand bien même les tensions avec Alberto ne se sont pas estompées avec le temps, l'acteur stimule Salvador en décidant d’adapter au théâtre l'un de ses récits intimes; par hasard, Federico assiste à l'une des représentations et reprend contact avec Salvador dans une scène magnifique où les cœurs sont mis à nu et les corps rejoints par un baiser fougueux rappelant "le bon vieux temps". Le passé guérit, affirmation vérifiée par les nombreux souvenirs qui assaillent Salvador quand ce dernier somnole; cet état vaporeux lié à une grande consommation d'héroïne – la drogue qui entremêle les temporalités : idée qui fait évidemment penser à "Il était une fois en Amérique" – fait resurgir une enfance fondatrice, une mère dont la mort l'a marqué mais qu'il a aussi profondément déçue et un peintre, surtout, symbole du premier désir. C'est cette image d'un corps nu baigné par la lumière du soleil, dévastatrice en ce qu'elle provoque un choc au jeune Salvador – stupéfiante image au ralenti de l'évanouissement suite à cette révélation d'une orientation sexuelle – qui réanime in fine un désir de cinéma. Dans une ultime scène qui ne laisse aucune place à l’ambiguïté – par la mise en abyme, Salvador Mallo est bien l'alter ego d'Almodóvar –, le souvenir de l'enfance trouve enfin sa matérialisation à travers la mise en scène. "Douleur et gloire" raconte ainsi la perte d'un désir, sa quête et son assouvissement; il le fait avec humour et tendresse, porté par un Antonio Banderas qui respecte la définition que son personnage donne d'un grand acteur : ce n'est pas celui qui pleure mais celui qui fait tout pour retenir ses larmes. Lutter contre la douleur, être au bord des larmes; se souvenir de l'amour, de l'enfance fondatrice, retrouver la gloire !
Bien sûr c est un bon film mais juste un bon film . Je ne suis pas convaincu par ce dernier opus . Il manque de corps pas assez d émotions et surtout un manque de narration . Almodovar sait parfaitement raconter des histoires et c est ce que je préfère chez ce cinéaste mais justement c est là qu' on reste sur sa faim . Les comédiens sont bons mais le manque de structure narrative est pour moi gênant. Pourquoi ne pas avoir fait du coup un film sur l enfance du cinéaste plutôt que cette longue plainte sur la douleur de la création difficilement justifiée.