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    Douleur et gloire
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    3,9
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    407 critiques spectateurs

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    cortomanu
    cortomanu

    74 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2019
    Voici du grand Almodovar, une façon reconnaissable et unique de faire du cinéma. De trouver l'émotion, la mémoire, un regard vers l'avenir aussi ému et nostalgique qu'ouvert et positif. Après avoir vu ce film, une fois rentré, on a envie d'ouvrir sa fenêtre et de regarder au dehors, en souriant.
    Stephanie Schroeder
    Stephanie Schroeder

    1 abonné 15 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2019
    Rétrospective mélancolique pleine de grâce, ou les douleurs du passé sont traduits en douleurs physiques de l’homme vieillissant. Bref : un Almodovar assagi et calme.

    Ce n’est pas la première fois que Pedro Almodovar base ses films sur sa propre vie. Mais ‘Douleur et Gloire’ semble bien plus intime que les précédentes. Focus sur la petite enfance, les années ‘folles ‘ de Madrid racontés en forme d’un récital de théâtre sur une scène nue, et puis la vie du présent d’un réalisateur en souffrance, sans inspiration ni envie de vivre.

    Le metteur en scène est joué par Antonio Banderas, un des acteurs de la ’troupe’ Almodovar. Banderas joue avec délicatesse un portrait sensible et touchant de son réalisateur. C’est probablement une des meilleures performances de sa carrière.

    Quand Banderas (dans la peau d’Almodovar) dit à l’acteur qui jouera son rôle que le meilleur comédien s’arrête juste avant de pleurer, le ton est donné. C’est précisément cette douleur qui caractérise cette élégante œuvre autobiographique.

    Mais soyez rassuré : On retrouve dans ‘Douleur et Gloire’ toutes les couleurs de l’univers Almodovar, même si ici le bon goût prend la place de l’exubérance de ses premiers films. Vivifiant, classe, élégant, les couleurs et le design, cette ‘peinture’ si typique de ses films, sont présents partout, même quand Almodovar parle de la dépression. Et pour cause : le décor de l’appartement du réalisateur dans le film est la reproduction exacte de l’appartement madrilène d’Almodovar.

    Je crains que, une fois de plus, Almodovar n’aura pas la Palme d’Or, ni qu’il y aura foule pour voir ce film intimiste. Mais les afficionados du maître ne seront pas déçu. Il y a tout ce qu’on aime chez Almodovar : une caméra juste, de l’humour, les couleurs caractéristiques de ses décors, et des plans serrés de ses acteurs fétiches (dont Pénélope Cruz, magnifique) qu’il dirige comme personne d’autre.

    L’évolution depuis le fougueux ‘Matador’, les folles ‘Femmes au bord de la crise de nerf’, l’exubérante ‘Kika’, ‘Atame’ et ‘Volver’, jusqu’à cette fable intimiste et sensible, décousue et dense à la fois n’est pas sans faire penser à la filmographie de Woody Allen qui va de la comédie au drame, tout en gardant une signature inimitable.

    Pedro Almodovar fait partie de ces grands metteurs en scène qu’on a toujours plaisir de retrouver.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    411 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2019
    Grand maître du mélodrame, le cinéaste évite tous les écueils associés au genre. Aucun pathos, aucune scène dont le seul but est de faire pleurer, il montre qu’on peut émouvoir sans forcer en s’entourant d’acteurs talentueux et en les filmant avec délicatesse.
    loiseau p
    loiseau p

    9 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 juin 2019
    Ce nouveau film d'Almodovar est une immense déception. La bande originale était sublime, Les couleurs et les décors couteux aussi.
    Oui on retrouve bien la patte Almodovar. Son histoire où il parle de lui et de ses errances addictives et souffrances, c'est verbeux et plein de lenteur souvent plat surtout en deuxième partie du film.
    Il manque le coté folie et l'ironie subversive qu'il y avait dans ces premiers films.
    La bonne prestation des acteurs comme Penelope Cruz et Antonio Banderas en particlulier "sur la scène" ne suffisent pas à sauver le film.
    La majeure des autres acteurs sont décevants par le manque de profondeur et leur jeu d'acteur peu intéressant.
    L'utilisation des flashback fait du film un film brouillon (peut-être comme un cerveau humain à l'état brut)
    Même les dernières scènes du film sont en demi- teint et peu crédible
    Un des films le moins abouti du grand cinéaste espagnol. Dommage !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 mai 2019
    Excellent film. Le scénario, les images sont superbes, le jeu des acteur est excellent, en même temps avec Banderas et Cruz ce n'est pas surprenant.
    Carole Laure C.
    Carole Laure C.

    3 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mai 2019
    Faut-il aller voir Gloire et Douleur de Pedro Almodovar ?
    Si,lorsque l’on e�voque Pedro Almodovar, vous e�grenez les titres de ses films, alors, vous retrouverez dans cet opus tout son univers: les couleurs de la de�coration des appartements, les personnages qui assume leur sexualite�, Antonio Banderas, Penelope Cruz... comme dans beaucoup de ses films, le re�alisateur emble�matique de la movida nous livre, par petites touches, des e�le�ments de sa vie.
    Si, au contraire, vous ne connaissez que « Talons Aiguilles », alors, vous serez touche� par le re�cit, un peu comme un journal intime, d’un homme qui, au seuil de la vieillesse se reme�more les grandes e�motions de sa vie: les e�mois et les rêves de son enfance, la trace inde�le�bile d’un grand amour, la relation avec sa mère.
    Au final, on pourra regretter son dispositif de mise en scène très re�ussi et très maitrise� pendant la 1ère partie du film mais qui finit par s’essouffler. La succession de vignettes constitue un puzzle dont les pièces sont ine�gales en intensite� ( la partie avec sa mère nous e�claire t-elle vraiment?). Almodovar nous livre son intime conviction sur la vanite� de la gloire: pourquoi son corps souffre t-il tant alors que son esprit a re�ussi à s’exprimer à travers ses films. Malgre� la gloire et la re�ussite, la douleur persiste. On retiendra surtout la performance d’Antonio Banderas qui, sans cabotiner, nous embarque dans un tourbillon d’e�motions. Qui ne sera pas e�mu par la renaissance provoque�e par les retrouvailles avec son amour de jeunesse?
    philippe.dumas7
    philippe.dumas7

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 mai 2019
    Tout le talent d'un grand cinéaste pour une introspection pleine d’émotion et de petits ou grands malheurs quotidiens qui résonnent en nous. Accepter le début geignard pour être emporté(e) par la suite.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 19 mai 2019
    Un film autobiographique touchant mais ennuyeux sur un rythme monotone sans trop d'originalité.
    Pour autant, les acteurs sont tous beaux et remarquables.
    kabu53
    kabu53

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mai 2019
    Toutes les émotions sont présentes,grâce à la magnifique présence des acteurs. L’histoire aussi simple et aussi prenante. Finalement quel est le premier désir..
    Revo67
    Revo67

    15 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 mai 2019
    Magnifico Monsieur Almodovar. On en redemande du cinéma comme celui-ci.Il y a les couleurs .. avec cette dominante de rouge que l'on retrouve dans tous ces films. La beauté de l'image, c'est soigné et précis. Un grand Antonio Banderas dans ce rôle de réalisateur déchu. Un film à ne pas manquer, pour ceux qui aime le style Almodovar.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    631 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mai 2019
    C'est un très beau film que signe ici Pedro Almodovar. Une grande sensibilité s'en dégage et Antonio Banderas signe certainement l'un de ses plus beaux rôles. Entre autobiographie du réalisateur et fiction, les pistes se brouillent pour ne laisser paraitre qu'une histoire intime où souvenirs d'enfance et présent trouble se confrontent. Derrière ces couleurs criardes et ces champs/contre-champs qui font penser à une telenovela désuète, le réalisateur se dévoile progressivement, ôte toute pudeur pour mettre en scène sa propre expérience du désir où il finit par déclarer sa dévotion pour le septième art.
    Le rythme est lent mais les personnages, peaufinés et sculptés à la perfection, s'avèrent être la vraie richesse du film. Antonio Banderas, coiffé et habillé comme Almodovar, campe un cinéaste à la gloire passée et au corps souffrant. C'est d'ailleurs par le biais d'une drôle de scène, atypique et expérimentale, qu'Almodovar prend le temps d'expliquer l'état physique et mental de son personnage. Mais dans cette abysse de douleurs s'obstine la mémoire, ouvrant alors la voie d'une possible renaissance. Le passé ressurgit et prend la forme de retrouvailles. Ces scènes, piquées au vif, séduisent par l'extrême tension des corps entre les personnages. Mais en parallèle, les souvenirs enfantins viennent nous émouvoir et complexifier la figure centrale. Dans son ignorance de la douleur qui l'attend, dans son innocence du désir naissant, dans le regard de sa mère qui ferait tout pour lui (sublime Pénélope Cruz), dans son talent inné, dans sa soif infinie d'apprendre et d'avoir en main son destin, l'enfant d'Almodovar nous bouscule. C'est en nous et en "notre enfant" que réside notre pouvoir de guérison et notre force de combattre les tourments de la vie.
    Le casting sans fautes, la musique sensitive et la mise en scène calibrée nous enrobent. Mais on peut reprocher à "Douleur et gloire" de nombreux détours scénaristiques évitables. Et personnellement, bien que la densité émotionnelle de ses films soient toujours de qualité, ses histoires ne me marquent jamais. Les scènes ne me restent pas en tête, et ce, même si j'ai adoré en tout point le film. "Douleur et gloire" n'échappe pas à la règle...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 mai 2019
    Du grand Almodovar !
    Magnifique !
    Antonio Banderas incarne le personnage avec justesse.
    Tous les acteurs sonnent juste.
    Les choix de pauline
    Les choix de pauline

    131 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 mai 2019
    GLORIA Y DOLOR de PEDRO ALMODOVAR

    Quelle émotion !!!
    Un film intimiste, mélancolique, touchant et sincère.
    Sans l’exubérance à laquelle nous avait habituée Almodovar mais avec des pointes d’ironie et d’humour quand même.
    Un film plus centré sur les hommes et sans doute sur Almodovar lui même. Il semble s’y livrer sans filtre mais avec pudeur et sensibilité . Il transcende sa dépression avec son grand sens du cinéma.
    L’interprétation d’Antonio banderas est magnifique de sobriété et de justesse.il joue avec douceur l’infinie douleur du chagrin, et le sursaut vital d’un homme qui reprend vie en créant.
    J’ai été bouleversée..
    Xavier N.
    Xavier N.

    3 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2019
    Un bijou ! Ce film plein de délicatesse sur les tourments d’un réalisateur perclus de douleurs est magnifique. On y touche à l’intime. Antonio Banderas est d’une justesse folle. Tout tombe juste dans les dialogues, les situations, la description des sentiments. Il y sans doute quelques longueurs par moments mais rien d’alarmant. Le décor de l’appartement de « Salmodovar » est un nid de références artistiques. Il y a du cinéma dans ce film captivant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 mai 2019
    Après le génial Julietta, Pedro Almodovar est de retour à Cannes avec un film somme. Le baroque est désormais en toile de fond et plus au premier plan, il sert un scénario aux éclats moins évidents que sur Volver ou Parle avec elle, mais peut être plus dense, plus calme, plus sombre, plus pesé, plus pertinent. Son rythme et son identité sont toujours présents, et confirment que l’on parle ici d’un des plus grands cinéaste européen vivant. En trois mot : éclatant, sublime, pudique. - Pudique malgré un scénario éminemment autobiographique : la marque des grands ? Sans doute.
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