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    Douleur et gloire
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    3,9
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    407 critiques spectateurs

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    islander29
    islander29

    859 abonnés 2 353 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2019
    Peut être un peu biographique , non ? Peut être un peu testamentaire Non ?, N'est il pas trop tôt ? J'ai aimé la sensibilité de ce film qui raconte une vie , en toute simplicité, mais avec un talent, qu'il faut aussi rapprocher de François Ozon, dans la forme (du moins pour ce film)….Le film a une construction simple, ce veut un film de "maturité" sur le temps qui passe, la vie et ses regrets….Un réalisateur de film (Antonio Banderas, écrivain), vieilli et cacochyme (il a mal partout, souffre de dizaines de maladies (Almodovar insiste "très" maladroitement au début du film), va par de beaux flash back ( l'enfance avec sa mère (Penelope Cruz), sa mère à la veille de mourir (quatre ans auparavant) raconté sa vie (du moins les choses qui ont comptées pour lui), son grand amour (un amant ) son premier émoi amoureux pour un maçon…..c'est un mélodrame, je me répète qui m'a fait penser à François Ozon, dans le style….Le ton est grave, agrémenté d'une belle bande musicale, d'une photographie au tons chauds, de dialogues tout à fait intéressants, (J'ai appris que le CHEVAL désigne l'héroïne, la drogue) et comme souvent chez ce réalisateur, on ne sent guère le temps passer….Je confère que je préfère quand Almodovar nous raconte des "films de femmes" (bien plus pétillants dans les scénarios) et les dialogues, mais le réalisateur avait surement besoin de se confier, comme à des amis, sur la vie d'un homme vieillissant, d'un homme qui sent la vie lui faire mal…..je retiendrais l'émotion ressentie dans ce voyage doux et humain (un peu plus éloigné de la personnalité d'Almodovar, sur plein de points, du cinéaste Almodovar) Mais qui finalement trouve le chemin du cœur….je conseille (sans insister) pour les vrais fans du Grand Almodovar….
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 21 mai 2019
    Le principal agrément à voir ce film est le jeu d'Antonio Banderas, extraordinaire de justesse ; une grande humanité se dégage de cet acteur. Les flashbacks sont aussi évocateurs et bien conçus. Je n'ai pas trouvé que c'était un mauvais film (rien de choquant ni vulgaire), mais un film parfois ennuyeux, peut-être intéressant pour des fans d'Almodóvar puisqu'il s'agit de sa biographie. Si j'avais su je ne me serais pas laissé entraîner à payer 13,20 EUR pour ça. Le passé gay et junky du réalisateur, ses déprimes et ses soucis de santé ne m'intéressent pas.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 mai 2019
    Un des films les plus intimes d'Almodovar, très nostalgique et un peu triste, car le génie, bien qu'étant entouré, semble parfois tellement seul... Antonio Banderas et Penelope Cruz sont décidément excellents lorsqu'ils sont dirigés par Almodovar.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 mai 2019
    Un film plus poétique et lent que les precedents.
    Un hymne à la reconciliation, au lâcher prise (eventuellement en ayant recours au "cheval").
    Des personnages bien incarnés (Antonio Banderas, le petit garçon qui incarne le heros dans son enfance, ...).
    Des decors comme toujours colorés et finement elaborés.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 mai 2019
    Une promenade entre passé et présent . Entre doute et devenir . Une pause dans la vie qui découvre un passé qui redonne l énergie . Une très belle fresque de vie . Humaine et douce , dure et vitale .
    Matching P.
    Matching P.

    14 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mai 2019
    On retrouve cette trinité comme dans tous les films d’Almodovar : la mère, l’église et l’homosexualité, et le tout situé dans Madrid, le centre de sa créativité. Mais cette fois le film est plus en retenu, plus lent et plus calme, sans exubérance, parce que le héros est un être dépressif.
    Le début du film agace, une voix-off et les images nous donnent les détails des maladies du personnage principal pendant de longues minutes, mais c’est finalement pour mieux le cerner, lui, ses souffrances physiques réelles, et aussi son état psychologique.
    Antonio Banderas incarne magistralement cet auteur et metteur en scène vieillissant, ses mouvements hésitants traduisent sa douleur, son visage une grande tristesse. Au fur et à mesure que le film avance, on ressent de l’empathie. Les flash-backs d’une vie presque idyllique dans les yeux du petit garçon font découvrir la sensibilité de Salvador, son étroite relation avec sa mère (une Penelope Cruz pétillante), son intelligence, l’éveil de sa sexualité et l’histoire d’un grand amour. Il n’a jamais surmonté la fin de cet amour ni la mort de sa mère. Il se retrouve comme un écrivain devant la page blanche, n’arrive plus à se projeter dans un nouveau film et s’enferme dans son bel intérieur face au vide. Il faut une rencontre pour le faire sortir de son isolement et lui redonner le goût de travailler.
    Nous retrouvons l’amour d’Almodovar pour les couleurs éclatantes dans son bel appartement. Tout est beau et harmonieux, comme les scènes de son enfance où même la pauvreté est photogénique.
    Il n’y a pas de scènes crues, la sexualité est évoquée en douceur, pas d’images dures que certains ont pu trouver choquantes dans d’autres films. Tout reste doux et d’un esthétisme parfait.
    Evidemment, le film parait en partie autobiographique, l’âge et la vie de Salvador ont beaucoup de points communs avec le cinéaste, la coiffure aussi… On sait qu’Almodovar souffre de maux de tête chroniques. Ici il semble certes se livrer, il se met à nu, parle de ses propres doutes, d’une profonde mélancolie mais ne reste pas collé à son propre personnage. Le spectateur navigue ainsi entre fiction et autobiographie.
    C’est sur une note positive et optimiste que le film se termine. Nous avons adoré !
    Et pour nous une mention spéciale pour Antonio Banderas !
    http://www.matchingpoints.fr/2019/05/20/cinema-douleur-et-gloire/
    Charles R
    Charles R

    51 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mai 2019
    Un nouveau film d'Almodóvar, c'est toujours un événement. On peut être parfois déçu, mais jamais on ne demeure indifférent. C'est encore plus vrai aujourd'hui que le cinéaste madrilène ne tourne plus au rythme effréné qu'il a connu dans les années 80-90. Les films du grand Pedro sont désormais plus espacés, l'âge et la fatigue en étant les causes. Précisément Salvador, le personnage principal de "Douleur et gloire", qui ressemble comme un alter ego à son créateur, est un cinéaste qui a connu gloire et richesse et qui pourtant accumule les douleurs : mal de dos à répétition, asthme et dépression, une jolie panoplie de maux qui ravagent le corps et l'esprit de cet être fragile qui n'a pour tout exutoire que la drogue, en l'occurrence l'héroïne. Vivant dans un appartement cossu de Madrid, il est envahi par ses démons intérieurs et n'a plus qu'à explorer méthodiquement son passé, proche ou lointain, pour trouver de nouvelles sources d'inspiration. C'est ainsi que vont défiler des scènes d'enfance, une enfance vécue dans une grande pauvreté mais aussi dans la chaleur réconfortante d'une mère chérie plus que tout, en même temps que vont s'égrener des souvenirs amoureux (les retrouvailles de Salvador avec son ancien amant sont des plus émouvantes et traitées avec une pudeur qui n'eût pas été de rigueur en d'autres temps). Tous les thèmes chers au cinéaste sont présents : l'enfance clé de toute existence, la découverte de la sexualité et le bouleversement qu'elle va susciter dans la psyché de l'enfant, le rapport tumultueux entre l'art et la vie, cette difficulté d'être qui contraint à chercher des dérivatifs, bref c'est une somme que nous livre ici Pedro Almodóvar et qui a le mérite d'émouvoir. D'autant, on le devine, que la distribution est flamboyante : Antonio Banderas au sommet de son art, Asier Etxeandia dans le rôle d'un comédien avec lequel Salvador s'était brouillé et qu'il retrouve trente ans plus tard, le mignonnet Asier Flores jouant le rôle de Salvador enfant et bien sûr la superbe Penélope Cruz incarnant une maman idéale. Voilà autant de raisons d'aimer "Douleur et gloire" : on y reconnaît la patte d'un très grand du cinéma, esthète s'il en est, mais aussi admirable directeur d'acteurs et enfin créateur d'un univers qui n'a pas son pareil.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 novembre 2020
    "Douleur et Gloire" du génial Almodovar est une œuvre magnifique; basée sur sa vie, ses souvenirs, ses émotions. C'est de loin le film le plus personnel du réalisateur espagnol où l'on retrouve toutes ses thématiques phares: les couleurs chaudes, le désir, l'amour, le rêve... Pour jouer son "propre rôle", il a choisi Antonio Banderas, qui nous montre une nouvelle fois qu'il fait parti des plus grands en interprétant à la perfection ce personnage tourmenté entre ses histoires passées, son métier, ses addictions... Penelope Cruz quant à elle, interprète sa mère à travers ses souvenirs d'enfance, et est tout aussi éblouissante.
    Bref chef-d'oeuvre d'Almodovar à voir absolument, et qui sera un prétendant certain à la palme d'or.
    Corinne L.
    Corinne L.

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mai 2019
    Magnifique, sensible et crédible. La vieillesse et ses douleurs nous plonge dans une introspection de l avancée de la vie en remontant au premier désir. L addiction, l amour homosexuel y sonnent juste. Acteurs au top. Bravo.
    Anne M.
    Anne M.

    72 abonnés 640 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2019
    Salvador Mallo, réalisateur célèbre en panne d’inspiration, sujet à de multiples troubles et douleurs, vit dans un magnifique appartement décoré d’oeuvres d’art et d’objets colorés. A l’occasion de la projection d’un de ses anciens films dans une médiathèque, il recontacte 30 ans après, l’acteur principal Alberto Crespo, avec lequel il s’était brouillé.

    Les retrouvailles permettent à Alberto de trouver un très beau texte sur l’ordinateur de Salvador, mais vont entraîner le cinéaste dans la consommation d’héroïne.

    Je n’en dis pas davantage, je trahirais les astuces du scénario.

    Je n’ai pas été vraiment touchée par le héros et sa vie, je n’étais pas toujours en empathie avec lui, même si les acteurs jouent avec justesse.

    Mais c’est bien le scénario, le point fort de ce film : je l’ai trouvé brillant, intelligent, dense et fouillé, tel que Pedro Almodovar sait les écrire, en maître des émotions, de la psychologie, des couleurs et des destins singuliers. Ici le destin du héros fait écho à sa propre biographie.

    Je trouve que « Douleur et gloire » est à la hauteur de l’oeuvre magistrale d’Almodovar.

    Mon blog : larroseurarrose.com
    Krebs
    Krebs

    32 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mai 2019
    Un Almodovar globalement décevant. En effet, à travers ce récit partiellement autobiographique, qui se plonge dans son enfance et les relations avec sa mère, ses premiers « frissons », ses amours avec Federico, et finalement son manque d’inspiration, on pourrait penser avoir une fresque passionnante d’un des maîtres du cinéma espagnol. Or, ce récit est assez plat et globalement sans grand intérêt. Bien entendu, certaines scènes sortent du lot, et les acteurs jouent tous avec beaucoup de conviction et de professionnalisme. Mais le spectateur reste sur sa faim, car ni l’émotion, ni la réflexion sur le métier de cinéaste ne sont réellement au rendez-vous. Difficile de voir dans ce film du grand Almodovar... alors que je suis un véritable fan du cinéaste par ailleurs.
    mat niro
    mat niro

    352 abonnés 1 817 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mai 2019
    Pedro Almodovar se livre ici comme jamais dans un film qui peut être assimilé à son parcours. L'amour du cinéma est pleinement retranscrit en la personne du petit enfant élevé par sa mère et se demandant déjà s'il pourra satisfaire sa curiosité intellectuelle dans sa nouvelle ville. Le cinéaste trouve en Antonio Banderas, un acteur subjuguant pour retracer ses moments d'errance et de souffrance. C'est à la fois pudique quand l'on voit la naissance de ses premiers désirs, mais également terriblement nostalgique. Bref, l'âge n'a pas d'emprise sur le talent d'Almodovar qui sait toujours aussi bien faire passer les émotions. Palme d'Or 2019?
    eliacam
    eliacam

    20 abonnés 202 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mai 2019
    Un film d'une rare noirceur, un film sombre dont on sort en se sentant mal, un feel bad movie en quelque sorte.
    Tout y est noir, adulte Salvador souffre du dos, de migraines, de solitude. Il vit seul dans un appartement musée sombre pour calmer ses maux de tête. Il commence à se droguer pour oublier ses douleurs. Rencontre d'anciens amants, échange un fougueux mais très nostalgique baiser avec l'un d'eux. Et il vit dans les souvenirs de son enfance, sa mère si importante, leur situation pauvre, sa découverte du cinéma dans un cinéma de plein air qui "sent la pisse et le jasmin", sa découverte aussi de son homosexualité devant la corps nu d'un maçon. Triste et seul à l'âge adulte, seul et triste enfant ... une vie de solitude et de tristesse. Ce ne devrait pas être "douleur et gloire" mais "solitude et tristesse" !
    philp14
    philp14

    5 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2019
    J'ai été voir ce film à reculons et si effectivement Almodovar signe un film autobiographique; j'ai globalement bien aimé. Antonio Banderas est touchant, les autres acteurs sont formidables. Les angoisses et problèmes psy d'Almodovar sont bien sur présents mais traités avec délicatesse et lucidité. On se balade entre l'enfance et sa vie d'adulte. Les flash-backs sont à propos et ses pulsions homosexuelles très poétiques et nostalgiques.
    ATHMOS.ONER
    ATHMOS.ONER

    151 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mai 2019
    Le premier mot qui me vient à l’esprit quand je pense à un film de Pedro Almodóvar n’est certainement pas la douceur… Pourtant c’est celui qui convient le mieux pour qualifier son dernier film « Douleur et gloire » ! En-soi, c’est déjà une énorme surprise, mais elle ne vient pas seule. Car si l’on retrouve nombre d’ingrédients qui garnissent ses tortillas visuelles copieuses et savoureuses, le film est d’un ton et d’un rythme totalement surprenant qui risque de décontenancer les aficionados.
    Ces derniers seront rassurés par la fine étude des relations familiales, amicales, professionnelles et amoureuses sur fond de couleurs et de formes typiquement Espagnoles (chatoyantes, un brin psychédéliques et toujours luxuriantes).
    La douleur qu’elle soit physique, liée aux relations ou enfin à la création, est sondée avec un humour fin et salvateur. Antonio Banderas est vraiment magistral, tout en retenue et sans chercher à singer Pedro. La mélancolie est présente à tous les étages avec, en point d’orgue, les flashbacks avec la pétillante Penelope Cruz. Une forme de grâce habite le récit inspiré qui va à l’essence même de l’essentiel en prenant des chemins sinueux comme pour mieux brouiller les pistes.
    S’il n’est pas forcément utile de démêler ce qui est autobiographique du reste, on sent que le réalisateur solde ses comptes et dresse un bilan de sa vie et de son œuvre qui sont intimement liés et qui sont même totalement indissociables.
    Un bijou d’émotions aux nombreuses facettes aussi brillantes que finement ciselées.
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