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    Douleur et gloire
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    3,9
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    407 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 18 mai 2019
    Sur un sujet aussi éculé, "un créateur vieillissant traverse une dépression qui l'empêche de travailler", il fallait toute la fougue explosive et le kitsch d'un Almodovar pour réussir.
    Pour rivaliser avec le Woody Allen de "Deconstructing Harry" par exemple.
    Hélas pour le film, il a été réalisé par le mauvais Almodovar, celui qui a fait une dépression, qui ne savait plus que faire, et qui a fait ce film quand même. Le bon, celui des outrances, de la force, de la démesure de "Parle avec elle" a du s'évanouir dans un nuage d'héroïne...
    Il ne reste plus de lui qu'un long pensum s'étirant avec mollesse quelques éternités où il faut s'accrocher comme une moule à son rocher sur le jeu d'Antonio Banderas pour ne pas sombrer.
    Et la presse, unanime, chante les louanges de ce torrent d'ennui.
    Mon Dieu.
    benoitG80
    benoitG80

    3 409 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 mai 2019
    « Douleur et Gloire » en étant essentiellement autobiographique, n’est peut-être pas la meilleure idée de la part de Pedro Almodóvar pour ce dernier film, tant son bilan de vie plutôt négatif demeure très descriptif et centré uniquement sur lui-même.
    Et au fond, même si le cinéma d’Almodóvar est toujours digne d’être découvert, en quoi sa démarche peut-elle cette fois nous intéresser vraiment ?
    C’est en effet toujours fascinant de voir ces célébrités penser que leur vie personnelle devrait intéresser leur public, et encore plus fascinant de se rendre compte que ça marche plutôt bien à chaque fois !
    En soi ce film a le mérite de nous démontrer le vide sidéral qu’exprime le cinéaste, au point de ne ressentir ses propres émotions que par le mal être que lui transmet son corps, en listant de surcroît toutes ses douleurs dont il fait état en large et en travers, et donc uniquement en parlant toujours et toujours de sa propre personne.
    Mais là où le film avait un véritable sens et aurait ainsi pu avoir l’impact attendu, c’est au niveau du travail d’introspection du réalisateur, quant à ce qu’il a raté sur le plan relationnel, un aspect essentiel totalement absent dans cette réalisation beaucoup trop narrative.
    On n’assiste donc jamais à une seule analyse ou remise en question de la part du réalisateur, et ceci même au niveau des deux seules personnes qui ont compté pour lui, à savoir cet ancien amant Federico et sa mère qui lui reproche de ne pas avoir été un bon fils...
    À force de tourner autour du « Génie de l’Artiste », sur le désir absent et donc l’impossibilité de créer, sur l’inspiration en berne, soit tout ce qui le rendait autrefois vivant, on finit donc par s’impatienter un minimum !
    C’est certain que tout cela représente pour Almodóvar le point névralgique de son existence, mais au regard d’autres problèmes que certains connaissent dans leur galère au quotidien, on peut ressentir aussi un certain agacement voire une gêne évidente par ce manque de pudeur, qui conduit à s’épancher ainsi jusqu’à une certaine forme d’indécence !
    En quoi au fond cette vie dorée et vide de sens dans ce bel appartement aussi cossu et confortable, nous apporte-t-elle quelque chose à nous spectateurs ?
    En quoi était-il essentiel de nous faire l’inventaire exhaustif des maux de cet homme très seul qui somatise à mort ?
    Tout se rapporte en effet à son égo, à ce qu’il ressent en lui et à travers lui !
    Ceux qui l’entourent ne sont là que pour s’inquiéter de lui, le devancer et le servir sans qu’à aucun moment ils ne soient respectés ou vraiment considérés, ce qui devient à force plutôt pénible et pathétique.
    Et pourtant Antonio Banderas dans sa composition, met beaucoup de conviction à interpréter ce Salvador déprimé et déprimant, alias Pedro, sans que l’on se sente pourtant une fois concerné ou ému de son sort (pour lequel il est finalement responsable), sauf peut-être dans les tendres scènes de l’enfance plus sincères et touchantes dans leur approche.
    La fin qui amorce une renaissance apparente avec le retour de ce fameux désir de la création, ne semble même pas mettre le cinéaste dans une nouvelle réflexion quant à sa relation aux autres, tant elle ne semble pas évoluer d’un iota. Ceci sans même l’espoir de voir poindre enfin quelques regrets par rapport à l’échec manifeste de sa vie privée, de cette solitude pesante, mais récoltée comme il se doit...
    Inquiétant en terme d’analyse !
    Il existe en effet dans ce monde de vraies douleurs, celles que l’on n’a pas choisies et avec lesquelles il faut avancer coûte que coûte sans pouvoir se lamenter pour autant !
    « Parle avec elle », d’une autre envergure, en était justement une terrible et magnifique démonstration !
    À méditer.
    traversay1
    traversay1

    3 560 abonnés 4 859 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2019
    Le cinéaste dépressif et hypocondriaque de Douleur et gloire est-il le double d'Almodovar ? Un peu, sans doute, beaucoup, pour certains aspects, pas du tout, pour d"autres. Qu'importe, en définitive, puisque l'on sait que le film est l'un des plus personnels de son auteur et qu'il lui ressemble dans sa vision du passé et de l'avenir, celle d'un homme qui aura 70 ans en septembre. Pas de flamboyance ni de provocation baroque dans Douleur et gloire, Pedro Almodovar est à un moment de sa vie où l'on fait le bilan, où la mélancolie est souvent présente se mariant parfois avec une sorte de sérénité et de douceur, autant de sentiments que l'on retrouve au plus profond dans son dernier film. Celui-ci, longtemps ne paie pas de mine, plutôt banal voire irritant avec une voix off qui va heureusement s'effacer au fil des minutes. La magie va opérer crescendo au rythme d'une émotion retrouvée alors que les flashbacks s'enchaînent, fluides et soyeux, comme dans les plus grands films d'Almodovar. La séduction est moins évidente que dans certains de ses autres films, peut-être parce que le personnage principal est un homme, cette fois-ci, et que rien ne pourra égaler ses portraits de femmes même si ces dernières jouent un rôle prépondérant dans Douleur et Gloire. Le maître espagnol s'est fait plus sobre mais sa patte n'est pas absente dans ce film entre couleur (les décors) et noir (comme les humeurs de son héros, au sens médical du terme). Antonio Banderas interprète son rôle avec une économie de moyens qui confine au génie, parfaite pour cette pseudo autofiction et vraie introspection qui est avant tout romanesque et qui revient à l'essentiel de chaque être, à savoir l'enfance et l'apprentissage du désir. Des thèmes forcément Almodovariens dans un film qui l'est un peu, beaucoup et même pas du tout ...
    Clémentine R.
    Clémentine R.

    9 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 mai 2019
    On s'ennuie avec des longueurs. Certains passages sont intéressants d'autres semblent inutiles... Antonio Banderas est super, Pénélope Cruz toujours sublime.
    C'est pas le meilleur Almodovar que j'aurais vu. Il manque de rythme à mon avis.
    Volver mon préféré et Etreintes Brisées après.
    Loïck G.
    Loïck G.

    334 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 mai 2019
    Il est établi que Pedro parle d’Almodovar, tout au long du récit et sans discontinuer sur une filmographie qui ne cesse de se profiler à travers l’histoire de Salvador. Mais là où le cinéaste fait très fort, c’est qu’il filme l’air de ne pas toucher à sa vie, laissant le scénario mettre en forme des situations, des récits, et des personnages qui échappent à toute revendication identitaire. Almodovar n’en finit pas de dévider ainsi avec tendresse et mélancolie, et tristesse parfois, le fil de son cinéma. Des paysages que l’on ne voit pas apparaissent, des figures se meuvent, les voisines de maman l’accompagnent. Elle est jouée dans son âge respectable par Julieta Serrano avec maestria. Mais tout le casting est formidable , et en premier lieu Antonio Banderas , le double du réalisateur, son âme sœur qui de la douleur et de l’amour conjugue l’harmonie de sentiments contradictoires. C’est à la limite ahurissant, dans la retenue, et l’expression.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    dominique P.
    dominique P.

    833 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 mai 2019
    Cela se laisse regarder gentiment mais ce n'est pas du tout son meilleur film.
    C'est très bavard, plat et on s'ennuie assez.
    En même temps, la réalisation est belle et toutes ces couleurs c'est gai et agréable.
    Et aussi il y a beaucoup de sensibilité dans cette histoire.
    Donc dans l'ensemble j'ai trouvé ce film pas trop mal mais vraiment sans plus.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 mai 2019
    Merci monsieur Almodóvar pour cette nouvelle et belle tranche de vie... Un peu de vous certainement au cœur de ce scénario. Une histoire comme vous seul savez les tisser, avec juste les ingrédients pour que l'on s'attende à tout, au meilleur comme au pire... Et là, pas de pire, que du meilleur, des moments forts, tendres, amoureux et ce baiser superbe entre ces deux hommes virils dans une période ou l'homosexualité est attaquée, va remette un peu d'ordre dans les esprits. Merci pour ce beau baiser, merci pour cette histoire, des décors superbes et tranchés, des univers riches et borderline, comme la vie quoi ..... Et ce premier émoi qui peut définir votre vie à votre indue. Bravo monsieurc Almodóvar...Je vous souhaite la palme 😉
    petitbandit
    petitbandit

    89 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 mai 2019
    Un mauvais Almodovar passé à côté de son sujet cette fois ci. Même les meilleurs se ratent, "douleur et gloire" n'étant qu'un pâle récit d'un réalisateur désabusé pas vraiment inspiré. L'histoire toute d'abord, creuse, le scénario quasi inexistant rendant le film peu captivant et d'une monotonie et d'une lenteur exaspérante. Beaucoup trop bavard aussi, Almodovar n'a pas réussi à mettre les 2 époques suffisamment complémentaires. Un mauvais délire sur le crack et la drogue en général, peu d'intérêt sur cette pseudo maladie à l'œsophage et sa querelle avec son acteur. Enfin Antonio Banderas volontairement ou non vieilli et jouant assez mal quand même, Penélope Cruz très peu présente. A éviter sauf pour les inconditionnels....
    benzinemag.net
    benzinemag.net

    29 abonnés 257 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mai 2019
    Je serais presque déçu qu’Almodovar ait la palme avec cette autofiction qui n’entrera pas dans mon top 5 des films de Pedro… même s’il la mérite amplement depuis des siècles ! En tout cas, "Douleur et Gloire" a tout de l’œuvre testamentaire, un peu comme le vieux Clint avec "La Mule", mais dans un registre (heureusement) radicalement différent. La partie sur son enfance n’a pas trop d’intérêt et du coup, la double temporalité nuit un peu au rythme du film, je trouve. Mais la façon dont il évoque ses souvenirs d’enfance, son amour passé, sa passion du cinéma et la sincérité avec laquelle il met en scène de ses douleurs physiques est assez bouleversante.
    Ah, j’oubliais le plus important : Penelope Cruz est toujours aussi magnifique !
    selenie
    selenie

    6 218 abonnés 6 178 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 mai 2019
    Le premier quart d'heure nous partage d'emblée, entre une certaine poésie bucolique et mélancolique et une séquence animée en voix Off particulièrement lourde et trop et très explicative. Le pire reste sans doute son personnage principal, parfaitement interprété par Banderas, mais qui est d'une ineptie à peine croyable, pas aidé par ce qui s'apparente surtout à l'hypocondrie... Les retrouvailles reposent essentiellement sur une séance d'inhalation d'héroïne thérapeutique. Les meilleures scènes se trouvent dans les flash-backs. Le rythme lancinant ajouté à un récit sans enjeu fait que l'ennui l'emporte. En conclusion, le film le moins abouti du grand cinéaste espagnol. Quel déception...
    Site : Selenie
    Sam L.
    Sam L.

    19 abonnés 121 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mai 2019
    Plutôt partagé pour ce dernier Almodovar. Pas le meilleur. Performance intéressante d’Antonio Banderas qui campe un personnage compliqué. On a tendance à perdre parfois le fil de l’histoire. L’univers de Pedro Almodovar est bien présent.
    Yves 4.
    Yves 4.

    102 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 mai 2019
    magnifique , P.almodovar retrouve ces muses , A Banderas et P.Cruz.
    l'histoire d'un homme , sa jeunesse , ses troubles et ces joies et peines , beau voyage.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    685 abonnés 3 006 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 mai 2019
    En mêlant de la sorte la douleur et la gloire, Pedro Almodovar tire une œuvre à la fois très personnelle, aux résonances autobiographiques on ne peut plus évidentes, et tout à fait universelle quant à cette énergie obscure dont l’artiste est pourvu et qu’il explore par la création. Le cinéaste se peint sous les traits d’Antonio Banderas et se propose de remonter à la source du désir, ce manque qui fait écrire et qui fait filmer. Désirer conjugue une puissance érotique et une hantise de la mort, toutes deux présentes dans ce même corps souffreteux qui tente, tant bien que mal, de pallier le mal par des paradis artificiels dont le seul effet est d’éprouver les êtres : la drogue agit dans le film à la manière d’un accélérateur de particules capable de mobiliser des zones du cerveau jusqu’alors inexplorées, et dire qu’elle éprouve les êtres n’est nullement péjoratif car, derrière l’esclavage qu’elle exige, se cachent des trésors sensibles. La mise en scène joue habilement sur la porosité entre fiction et réalité, la fiction étant une parcelle de réalité : le geste cinématographique ne cesse d’explorer le Moi en cultivant les ellipses sublimes et subtiles, déployant les images de l’esprit comme le faisait jadis Montaigne dans ses Essais : à sauts et à gambades. Et plus le film avance, plus l’artiste remonte dans son temps jusqu’à toucher du doigt le premier désir, le désir qui orne, telle une peinture, sa grotte primitive. Douleur et Gloire n’est pas une œuvre-somme, c’est l’œuvre avant toutes les autres, un puits de lumière auquel Almodovar n’a jamais arrêté de puiser son inspiration et qu’il réinvestit par son amour de la couleur. Essentiellement le rouge, couleur de la passion qui, comme le désir, porte conjointement souffrances et voluptés extrêmes. Un immense film que ces quelques vers empruntés au poète Emmanuel Godo chantent mieux que n’importe quelle critique : "Comme un qui retourne vers la maison abandonnée / Et se rend compte à l’approche sans même / L’épreuve du seuil / Qu’il n’a jamais cessé de l’habiter / En pensée comme en rêve".
    zorro50
    zorro50

    115 abonnés 249 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 mai 2019
    Peut-être pas le pire film d'Almodovar parce qu'en début de carrière, il a fait quelques navets épouvantables, mais certainement son plus mauvais film depuis qu'il est adulé à juste titre grâce à "Femmes au bord de la crise de nerfs". C'est pompeux, bavard et ennuyeux. Ce cinéaste est beaucoup plus dans son élément dans l'humour caustique que dans la nostalgie.
    Felipe Dla Serna
    Felipe Dla Serna

    20 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mai 2019
    Almodóvar l’a dit et redit, les médias l’ont dit et redit.... ils ont tous raison, c’est le film le plus intimiste de la carrière du cinéaste. Mais intimiste ne veux pas dire forcément bon film. Il n’est pas mal c’est vrai, dans la mesure où il raconte sa propre histoire, où il se dévoile de ses sentiments intimes les plus nostalgiques et c’est justement la nostalgie que l’on ressent tout au long du film. Cela laisse un goût doux-amér et pourtant ce sont, parfois, des belles histoires d’amours cachées. Mais, parce que il y a un mais, ce n’est plus le cinéma auquel Almodóvar nous a habitué, avec plain de rebondissements et des surprises. Là, c’est un film un peu plus plat, linéal, avec des émotions, certes, mais où il n’y a rien (ou presque) à découvrir... ses ennuies avec on dos et son flirt tardif avec l’héroïne ce sont, pour moi, les seules « surprises » Particulièrement émouvantes ce sont la liaison très fusionnel, ne pas parce que connue, moins intense, avec sa mère (géniales les deux, la jeune mère Penelope Cruz et la plus âgée Julieta Serrano) mais aussi et celle-là moins connue, avec le bogosse, le jeune peintre, interprété par l’inconnu Cesar Vicente. Pour moi ce sont justement ces deux histoires le meilleur du film.
    Si Almodóvar gagne la Palme d’or avec ce film (testament?) ce sera par défaut, mais ça restera un très beau film quand même....
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