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    In the Mood for Love
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    408 critiques spectateurs

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    etlesbulles
    etlesbulles

    28 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 novembre 2024
    Film extrêmement marquant par l’histoire, la
    Musique ( surtout ) et les acteurs
    Envoûtant et triste
    Caart.fr
    Caart.fr

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 novembre 2024
    In the mood for Love paru en 2000 est réalisé par Wong Kar-wai. Dans ce métrage le réalisateur
    Hongkongais laisse place à l’illustre duo : Maggie Cheung/Tony Leung, qui sera notamment récompensé
    par le prix de l’interprétation masculine de l’année au festival de Cannes. Prix du cinéma européen,
    festival de Cannes, César, German film awards, In the mood for love enchaine les titres de 2000 à 2002,
    ce film arrive comme une consécration pour celui considéré comme le meilleur réalisateur hongkongais
    de tous les temps. Initialement envisagé comme un regroupement de 3 courts traitant de l’influence de la
    nourriture sur l’amour, le long métrage se concentra finalement sur la narration d’une seule de ces
    nouvelles en abandonnant quelque peu cette idée. Cependant l’art gustatif reste bel et bien important à
    l’image, mais surtout comme une allégorie d’un monde qui se mondialise et qui évolue avec ses qualités
    mais aussi inévitablement avec ses vices. Ces derniers étant plus représentés à travers la population
    vieillissante et populaire, qui dépensent la fortune qu’ils n’ont pas dans des jeux, ...etc. Ainsi, bien plus
    humblement qu’une critique d’un monde enclin à une évolution encore inconnue, In the mood for love
    résonne d’avantage comme un film conscient. Conscient que les technologies n’ont pas les mêmes
    vocations à travers les sociétés, en effet, tous s’adaptent individuellement aux technologies destinées à
    faciliter leur vie, cependant les normes sociales, elles, restent et contraignent chaque individu « libre de
    choix » à se cacher ou à simplement obéir. On voit d’ailleurs toute l’importance du jugement extérieur à
    travers les dialogues, mais également par la caméra du réalisateur jonglant entre plans américains et gros
    plans, laissant place au jeu des acteurs se censurant eux-mêmes de vivre l’amour proscrit. Et c’est cette
    contrainte que In the mood for love nous transmet, ingénieusement dans un premier temps grâce à sa mise
    en scène, l’oeuvre apparaît comme un quasi huis-clos, se limitant à quelques lieux plus ou moins sales,
    plus ou moins sombres, mais toujours restreints par les plans serrés du réalisateur ne laissant qu’apparaître
    l’autocensure, le silence et l’atmosphère pesante d’une société oppressante. Par ailleurs la mise en scène
    d’une narration longue, quasiment dénuée de dialogue, laisse amplement place à la poésie du sous-
    entendu, à l’exploration expérimentale des relations humaines. En effet, Wong Kar-wai nous transporte
    totalement dans cette histoire romantique et nous apporte le sensuel à l’image, sans pourtant jamais le
    montrer explicitement, en interrogent la question de la tentation et du désir, c’est donc par les teintes
    chaudes choisies (noir/rouge/orange), par la représentation de Maggie Cheung (5h de préparation
    journalière), ou encore par les plans fixes que le réalisateur nous arrête à une histoire plutôt longue à se
    mettre en place. En effet d’un point de vu, il serait malhonnête d’affirmer que la narration ne laisse pas
    place à l’ennui dès les premiers instants, le choix de couper chaque scène à l’image d’une pièce de théâtre
    et l’omniprésence dès le commencement du silence et des dialogues vains se trouve être quelque peu
    embarrassant au début. Cependant d’un autre côté, sans cette réalisation strictement codifiée le métrage ne
    résonnerait pas de la même manière suite à son visionnage, Comment dépeindre la pénibilité d’un amour
    qui ne peut exister ? Comment exprimer la lourdeur de l’oppression ? Comment partager la tristesse
    engendrée par une trahison qu’on ne peut s’avouer ? Comment donner accès au spectateur à
    l’ambivalence et la complexité du sentiment humain ? C’est toute la prouesse qu’accomplit le réalisateur
    Hongkongais avec sa poésie cinématographique. En revanche, bien que Wong Kar-Wai soit le réalisateur
    et scénariste du long métrage il n’est pas le seul génie à l’origine d’un tel succès. Les acteurs eux aussi,
    emmènent In the mood for love vers une autre dimension, celle du chef d’œuvre. Maggie Cheung et Tony
    Leung tiennent le lourd rôle de devoir jouer avec très peu de dialogues, tout en exprimant explicitement et
    avec brio les émotions qu’ils veulent nous transmettre, tout est sous-entendu et c’est uniquement par leurs
    interprétations que nous ressentons, ou du moins croyons ressentir et comprenons, ce que les dialogues ne
    formulent pas clairement. Sublimé par une bande originale composé par Shigeru Umebayashi et Michael
    Galasso, In the Mood for love devient donc un film référence, véritable point d’orgue de la romance et
    peut-être même du cinéma dans sa globalité.
    Mais quelles conclusions pouvons nous réellement tirer de ce film, indépendamment de toutes les
    différentes interprétations individuelles… La morale de cette «fable cinématographique», fait d’abord
    écho à une notion simple, que chacun connaît et peut appliquer à sa propre vie ; c’est le « carpe diem »
    (cueille la vie), pour éviter les regrets, pour éviter une recherche trop tardive, pour vivre ce que l’on ne
    peut vivre qu’une fois. Nous devons donc saisir, les instants, les émotions, le tangible et l’intangible, afin
    de demeurer à l’abri de toute réminiscence que nous ne pourrions jamais comprendre, puisque la nostalgie
    est condition humaine, mais si elle n’est que douloureuse il est insensé de ne pas y remédier.
    « Il se souvient de ces années révolues. Il ne cesse d'y penser. Comme s'il regardait à travers une vitre poussiéreuse, il peut voir le passé, mais
    ne peut le toucher. S'il parvenait à la briser, il courrait retrouver ces jours anciens.»
    Nath Visuals
    Nath Visuals

    56 abonnés 164 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 octobre 2024
    À part la fin que je trouve un peu longue, c'est un film presque parfait.
    Ce que j'admire le plus est l'esthétique du film, avec des plans magnifiquement bien travaillés et une superbe mise en scène.
    On suit l'histoire de Mme Chan et Mr Chow, qui tous les deux voient leurs conjoints avoir un amant qui est le conjoint de l'autre. L'histoire est très centré sur ces deux personnages et c'est quelque chose qui est très bien montré au cadre. Par exemple à de très nombreuses reprises, lors d'un dialogue avec l'un des deux personnages, la personne en face n'est qu'une voix, on a que le champ et pas le contrechamp. On a absolument toutes les émotions que peuvent exprimer Mr Chow ou Mme Chan. Mais cela est pris à contre-pied quand il y a un dialogue entre les deux, comme au restaurant en face à face par exemple. La caméra va même jusqu'à faire des vas et viens entre les deux de profil pour chaque dialogue.
    Encore une fois à l'image, ce qui est très bien visible est la vitesse d'obturation qui est plus lente dans les moments de doutes, de tristesse ou de questionnement quand l'un des deux personnages est tout seul. Comme par exemple lorsque Mr Chow fume une cigarette seul dans un couloir ou quand Mme Chan se gratte le bras après que Mr Chow soit parti à la fin d'une discussion...
    Sinon musicalement parlant, on a deux musiques qui dominent le film, une dans la première moitié qui est très reconnaissable et qui apparaît sans dialogue, sans son, mais juste en les montrant, notamment quand ils se croisent. Puis à partir de la deuxième moitié du film, une autre musique arrive, plus joyeuse et plus entraînante, du moins beaucoup moins mystérieuse. Cependant l'autre ne disparaît pas, les deux s'entremêlent, car la tristesse n'est évidemment pas parti.

    Rien que ces éléments sonores et visuels qui m'ont bien marqué surtout avec ce deuxième visionnage, font de ce film pour moi, pour l'instant le meilleur de Wong Kar Wai
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    268 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 septembre 2024
    Un film d’une élégance folle. Une quintessence de la mélancolie. La virtuosité de Wong Kar-wai touche ici au sublime, sans être uniquement un exercice de style, comme dans certaines de ses autres réalisations, et en étant limpide au niveau narratif, à la différence de certaines de ses autres réalisations. Cette virtuosité orchestre, avec une sophistication et une fluidité sans pareilles, un ballet de désirs et de sentiments retenus. Le ballet d’un amour manqué. Le ballet de deux amants qui ne feront jamais que se croiser, ou presque, dans des ruelles, des couloirs, toujours les mêmes, filmés avec un sens de la répétition envoûtant, hypnotique. La caméra saisit le temps qui se répète, mais aussi le temps qui passe. Et l’amour, la vie qui s’échappent. Les secrets qui restent. Froissement d’étoffes, jeux de regards, dits et non-dits, étreintes furtives et larmes amères. La fibre mélo s’accompagne également d’un regard pertinent sur une société machiste et hypocrite (celle du Hong Kong des années 1960), avec ses tabous et ses interdits, qui tient notamment pour normale l’infidélité masculine mais stigmatise l’infidélité féminine.
    À ce mélo social (au récit parfois un peu appuyé, notamment sur la fin, dans la tradition des mélos asiatiques des décennies d’après-guerre) Wong Kar-wai a donné un écrin romantique, délicieusement vintage, d’une précision et d’un luxe de détails quasi fétichistes. Les décors et les costumes sont superbes, avec une mention spéciale pour les robes à fleurs portées par Maggie Cheung ; les compositions de plans et les couleurs sont d’une délicate beauté. Quant aux deux acteurs principaux (Tony Leung et Maggie Cheung), ils portent l’histoire avec un lyrisme discret et subtil, et voient tous leurs mouvements, même les plus infimes, gracieusement soulignés par le thème musical principal du film, signé Shigeru Umebayashi. Un thème bijou, célèbre à jamais, qui s’inscrit dans une BO au mélange de styles improbable mais magique.
    On peut aussi noter la science du réalisateur en matière de ralentis et de moments suspendus, son inventivité à la fois dans l’idée de ne jamais montrer les conjoints des personnages centraux et dans les petits jeux de rôles qu’il met en scène, entre ces deux personnages centraux (qui passent alors du vouvoiement au tutoiement), jetant un trouble émouvant dans la narration. On peut aussi se laisser bercer. Simplement. Infiniment.
    Nitnelav
    Nitnelav

    7 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 septembre 2024
    Ce film se distingue par une esthétique visuelle exceptionnelle, qui frappe dès les premières scènes. Wong Kar-wai parvient à créer une atmosphère imprégnée de nostalgie, voire de mélancolie, plongeant le spectateur dans une réflexion sur la cruauté et l’injustice de la vie.

    Les deux acteurs principaux livrent des performances d’une justesse rare, incarnant avec brio des personnages complexes et émouvants. Leur jeu contribue grandement à la force émotionnelle du film, renforçant son impact sur le spectateur.

    Cependant, malgré ces qualités, le film souffre d’une certaine répétitivité. L’intrigue semble parfois tourner en rond, peinant à maintenir une dynamique qui captiverait pleinement l’attention du public. Cette impression de stagnation narrative pourrait décevoir ceux qui s’attendent à une progression plus marquée de l’histoire.

    Avec une durée mesurée et une bande sonore parfaitement adaptée à son ton lyrique, le film reste plaisant à regarder. Cependant, malgré ses nombreux atouts, il ne parvient pas à laisser une empreinte durable. En fin de compte, bien que le film soit une expérience cinématographique agréable, il ne semble pas à la hauteur de sa réputation, laissant le spectateur avec un sentiment de légère déception.
    Bardamu59
    Bardamu59

    10 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 août 2024
    En principe les films dits romantiques ne sont pas ma tasse de thé, mais là je fais une exception. Tout dans ce film est quasi parfait, ne cherchez pas des dialogues aboutis, tout est dans les non-dits, les regards, les gestes, les touchers de mains, les façons de se croiser, la façon de s'assoir de Su Li-zhen avec une grâce naturelle. La silhouette dans des robes sublimes, c'est d'un grand esthétisme, les éclairages, la photographie, les ombres, bref c'est beau à voir. Une réalisation pure, précise, pas de plans superflus. Le thème musical est en accord total et participe à l'émotion que l'on peut ressentir en visionnant ce film. Certains pourraient trouver que c'est lent et pesant, voire creux, j'espère que ce ne sera pas votre cas. Bon visionnage!
    Verobisson
    Verobisson

    12 abonnés 279 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 juillet 2024
    MA GNI FI QUE, œuvre esthétique touchée par la grâce
    Chef d’œuvre absolu, de celui qu'on ressent des les premières minutes
    Merveille de style, d'élégance, de délicatesse, d’exquis raffinement mais aussi d’émotions incandescentes, terriblement sensuelles dans la mélancolie des amours interdites,
    La beauté de Maggie Cheung, d’une sophistication infinie au port altier dans ses multiples et magnifiques robes (dont le col enferme la parole), le regard de l’homme qui l’aime vraiment, les images, décors, la musique, tout est "somptueusement somptueux".
    La bande originale est sublime : lancinante et envoûtante spoiler: (RDV 1h sur you tube)
    colle parfaitement au propos et aux images
    Wong Kar-Wai propose ici le meilleur du cinéma d’Orient et d’Occident réunis, en hisse ainsi cette merveille au 2ème rang des plus beaux films du début du 21ème sièclè.
    Je, Nous, Vous, serez touchés par la grâce
    skar n
    skar n

    37 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 juillet 2024
    "In the Mood for Love", réalisé par Wong Kar-wai en 2000, est pour moi une œuvre d'une délicatesse rare, un film qui explore l'amour et la solitude avec une élégance mélancolique.

    La mise en scène de Wong Kar-wai est une harmonie de couleurs et de lumière. Les robes de Mme Chan, soigneusement conçues, reflètent différentes nuances de son état d'esprit, de sa vulnérabilité et de sa grâce. Les teintes chaudes et les jeux d'ombre ajoutent à la nostalgie et au désir non assouvi.

    Ce qui m'a particulièrement touché, c'est la rareté des dialogues. Peu nombreux, mais chargés de sens, comme "Il est trop tard", ces mots résument toute la douleur et la résignation des personnages. Tony Leung et Maggie Cheung livrent des performances d'une intensité discrète, leur alchimie palpable mais contenue.

    Ce film est pour moi une réflexion captivante sur le désir, la fidélité et le passage du temps. Wong Kar-wai capture les moments et les émotions éphémères de la vie, laissant une empreinte durable de beauté et de mélancolie.
    GéDéon
    GéDéon

    85 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 juin 2024
    Avec « In the mood for love », le réalisateur hongkongais Wong Kar-Wai remporte notamment le César du meilleur film étranger en 2001. D’un point de vue strictement formel, c’est du grand art. La mise en scène stylisée où la plupart des plans sont pourtant tournés sur un palier ou bien à l’embrasure d’une porte, crée un lyrisme flamboyant. Néanmoins, l’histoire de cet amour platonique, rendu inconsommable en raison des conventions morales de l’époque, ne peut séduire tout le monde. Si pour certains cela relève de la grâce et de la contemplation, pour d’autres seul l’ennui prédomine tant il est difficile de ressentir les émotions lorsqu’il ne se passe rien. Bref, une œuvre trop mélancolique.
    Fryzer
    Fryzer

    15 abonnés 345 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juin 2024
    Une OST… je ressens un amour pour elle, elle est grandiose. L’œuvre de Wong Kar-wai a un sentiment de goût unique, comme interdit, les sentiments qu’on doit cacher, c’était vraiment spéciale et j’ai adoré ça. L’esthétique est titanesque, c’est vraiment une des meilleurs œuvres sur ce point là, on prend clairement une baffe. Je comprends totalement la renommée de ce bijou de WKW, un poil trop contemplatif à mon goût mais ça affecte pas cette magnifique expérience.
    Nicolas Aydar
    Nicolas Aydar

    2 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 juin 2024
    Délicatesse infinie, poésie musicale, poésies des images. Un amour impossible car interdit, un moment dans la vie des personnages incandescent, un souvenir, un secret que la mise en scène retranscrit à la perfection. Le montage est également d’une force saisissante.
    Alolfer
    Alolfer

    127 abonnés 1 147 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 juin 2024
    Un des exemple parfait, qu'un scénario ne fait pas la totalité d'un film ! La réalisation de In the Mood For Love est absolument chef d'oeuvresque, tellement qu'elle devient un personnage à part entière. J'ai rarement vu un film aussi beau visuellement et techniquement, mais surtout élégant. C est irréprochable ! Une mise en scène sublime. Je ne parle même pas des décors, des costumes, de la colorimétrie du film...tout ceci, prend tout son sens, quand le duo d'acteurs, émerveille encore plus la réalisation. Également, une BO à la fois magnifique et mélancolique. Une merveille absolue
    Nicolas S
    Nicolas S

    43 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mai 2024
    In the Mood for Love est un film d'une beauté rare, tout en subtilité et en non-dits. Il montre une histoire d'amour adultère chaste et tragique entre deux époux délaissés. Tout se passe dans un cadre restreint et secret, et dans une temporalité qui n'appartient qu'aux deux amants, et ces bribes mises bout à bout en d'incessantes ellipses racontent la naissance de l'amour. Elles dessinent aussi les contours d'une société oppressante où l'intimité est impossible, et où il faut se cacher pour vivre quelque chose de pur et beau. C'est mené avec une grande élégance et un sens parfait de la cinématographie, et incarné par deux acteurs inoubliables de retenue et de profondeur. Ce n'est pas un hasard si In the Mood for Love est considéré comme un chef d'oeuvre - c'en est un - et sa mélancolie flotte longtemps après le générique de fin.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 18 mai 2024
    Quelle déception après avoir lu tant de critiques élogieuses ....Alors oui, la musique est souvent magnifique, oui il y a une véritable ambiance et oui encore, Maggie Cheung est magnifique et merveilleusement habillée.
    Mais le reste m'a horripilé : dans de nombreux plans, on ne voit pas tous les protagonistes, on les entend seulement ; il y a une alternance de scènes ultra courtes et de scènes au ralenti (avec cette fameuse belle musique), qui hache le rythme du film et donne le sentiment que le réalisateur n'a pas de direction et avance à vue ; Les scènes d'intérieur sont souvent entachées d'une lumière verte blafarde et pisseuse du plus mauvais effet ; les dialogues sont creux, terre à terre et ne tournent répétitivement quasiment qu'autour des conjoints des amants alors que ces derniers devraient avoir tant d'autres choses à se dire ; enfin au bout de quelques minutes, le scénario n'apporte plus rien et le film tourne en rond et devient soporifique.
    Au final, ce film est pour moi de la poudre aux yeux qui masque un vide sidéral avec à une belle ambiance artificielle.
    CH1218
    CH1218

    200 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 mai 2024
    J'ai aimé la beauté des costumes portés par Maggie Cheung ainsi que la musique. Je reconnais la justesse de l’interprétation mais, pour être franc, je me suis aussi et surtout terriblement emmerdé. Trop soporifique pour m’émouvoir, je n’ai quasiment rien éprouvé et nullement été sensible à la sophistication, ni à l’esthétisme des plans tournés par Wong Kar-wai alors qu’ils sont beaucoup à considérer « In the Mood for Love » comme l’un des plus beaux films du monde.
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