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    In the Mood for Love
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    398 critiques spectateurs

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    Catherine C.
    Catherine C.

    6 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 septembre 2022
    Film envoûtant de par sa mise en scène, sa musique et ses couleurs. Le couple adultère n’est jamais montré à l’écran et seuls leurs conjoints apparaissent dans le film. L’actrice, la très belle Maggie Cheung est d’une grâce incroyable et ses vêtements sont tous plus beaux les uns que les autres. Le rythme est lent volontairement mais tellement intense. Un film tout en pudeur, un véritable enchantement.
    Timon Houvrard
    Timon Houvrard

    41 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 septembre 2022
    On est sur du cinema qui ne se contente pas de bien raconter une histoire. Le scénario et la mise en scène sont vraiment une source d’émotion et de poésie. Les acteurs sont très bons et les personnages (même les seconds rôles) sont tres réussis.
    Le filme repose quand même sur une forme de regret et de triste refus de s’abandonner… alors on peut être heureux car le thème est bien traité, ou bien, on est un peu déçu, frustré par cette farouche volonté de maintenir le spectateur dans l’attente
    L'homme sans nom
    L'homme sans nom

    145 abonnés 905 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 août 2022
    Un bon film, parfait dans sa forme avec une esthétique soignée, des plans et un montage toujours inventifs mais trop plat dans son fond. Il est court mais le scénario n'a pas grand chose à raconter, si bien que je me suis un peu lassé. Néanmoins les deux têtes d'affiche, stars chinoises, jouent parfaitement leur rôle. Le film donne surtout à voir la société Hong-Kongaise des 60s, enfermée dans leurs pudeurs et leurs principes. Elle reste d'ailleurs encore d'actualité en Asie de l'est. Plus globalement chacun pourra se reconnaître dans cette romance qui pourra être ou a déjà été vécu...
    Fodé C.
    Fodé C.

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 août 2022
    Un chef d'œuvre visuel du cinéma. Une histoire d'amour dont on tombe amoureux. Wong Kar Wai à son sommet.
    Vertcent
    Vertcent

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 août 2022
    La morale abjecte, ridicule, qui sous tend tout le film est absolument insupportable, à chaque instant on a envie de gueuler aux personnages : MAIS BAISEZ ENFIN !!! Et non, rien du tout parcequ'on ne veut surtout pas agir contre la morale et tromper son mari, alors qu'on crève d'envie du voisin, alors que son mari nous trompe allègrement, mais non apparemment être une victime a quelque chose de beau, de grand, de noble, respectable ... en en réalité de stupide, puéril, suicidaire.
    De l'autre côté ne rien tenter, regarder avec triste romantisme l'amour est aussi quelque chose qui semble beau et grand. Tout cet aspect est malheureusement une intoxication.

    Si on laisse cette affreuse morale de côté ...
    Le film ne nous livre pas grand chose, mais telle une musique subtile il produit un contrepoint auquel il faut tendre l'oreille pour pouvoir le percevoir, en percevoir la beauté et le sens. C'est très lent, quelque chose fuit, se cache, est pudique dans les images. Jamais nous ne tombons pour autant dans un romantisme pathétique et dégoulinant, tout est dans la retenue, dans la suggestion, dans la lenteur, dans les couleurs. Les paroles sont rares, tout se joue dans le silence et dans cette vibrante musique à laquelle le film doit beaucoup. A la fin, quand rien n'aura été tenté, consommé, quand tout finira dans un sordide et étouffant souvenir, il nous vient finalement un sentiment de nostalgie, on accepte finalement la perte et on perd finalement un peu de notre rancoeur contre la mièvrerie sentimentale qui sous tend toute l'intrigue, on accepte et au final il ne reste plus que la beauté de ce qui nous a été chuchotté, de ce qui n'a pas eu lieu, qui reste en nos mémoires comme un vague songe dont on sent la grande profondeur mais duquel on serait incapable de se souvenir précisément.
    Bernard D.
    Bernard D.

    102 abonnés 609 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juin 2022
    « In the mood for love » du réalisateur hongkongais Wong Kar-Wai est sorti en 2000 et a obtenu l’année suivante le César du meilleur film étranger tandis que les 2 acteurs principaux ont reçu l’un le prix d’interprétation à Cannes et l’autre le prix de la meilleure actrice lors des Golden Horses Awards. Le titre peut se traduire par « d’humeur amoureuse » et traduit bien l’ambiance du film. Nous sommes à Hong Kong en 1962, encore colonie britannique, Mr Chow (Tony Leung Chiu-wai), journaliste, et Mme Chan (Maggie Cheung), secrétaire dans une société de livraisons, louent le même jour des chambres dans un meublé dirigée par Mme Suen avec des voisins très bruyants jouant au Mah-jong. Leurs conjoints travaillent beaucoup et sont souvent absents. Par hasard via un sac à main et une cravate, ils découvriront que leurs conjoints sont en fait amants. Ils vont se rapprocher mais pour ne pas faire jaser les autres locataires, ils feront attention lorsqu’ils se croiseront pour aller chercher leurs nouilles pour manger seul dans leur chambre. Mr Chow invitera Mme Chan à l'aider pour écrire une publication sur les arts martiaux et toujours pour se « protéger » des voisins, Mr Chow louera une chambre d’hôtel pour pouvoir travailler sérieusement à son manuscrit. Ces 2 êtres trompés, déçus et cherchant un réconfort se rapprocheront de plus en plus mais ne se donneront la main qu’après 1h 10 de ce film de 1 h 38.
    L’année suivante Mr Chow doit partir travailler à Singapour et il demandera à Mme Chan de l’accompagner mais elle arrivera trop tard. L'année suivante, c’est Mme Chan qui va à Singapour, elle l'appellera mais restera sans voix quand il décroche. Plus tard, Mr Chow remarquera une cigarette marquée de rouge à lèvres dans son cendrier réalisant que Mme Chan lui a rendu visite. Selon une vieille coutume, Mr Chow confiera à un trou dans le mur d’un temple en ruine au Cambodge son secret et le rebouchera de boue.
    Un film d’amour d’une très grande pudeur sans aucune scène de sexe. L’esthétisme prime avec à plusieurs reprises de magnifiques scènes en termes de lumière, d’angles de vue, de ralentis ou d’accélérés… des effets de la pluie, des volutes de fumée de cigarette… et une très belle bande son contrastant avec des dialogues qui in fine sont rares.
    13Witus
    13Witus

    13 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mars 2023
    L'un des meilleurs films de l'histoire.
    Juste flamboyant de justesse et de goût.
    La juxtaposition parfaite entre créativité à l'image et méthode de plan, entre scénario décousu et faire un film sur l'intime. Le décor est l'ami de l'intime. Kar-Wai cadence son film grâce à la musique, sublime, qui prend vie et devient un personnage majeur du récit. C'est magnifique.
    RED JOHN
    RED JOHN

    13 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 avril 2022
    "Ce que je voudrais faire, c'est un livre sur rien" a écrit Flaubert, et "In the mood for love" (2000) de Wong Kar-Wei illustre parfaitement cette ambition. Un film où il ne se passe rien et racontant l'histoire d'un couple qui ne passe pas à l'acte et ose à peine s'avouer ses sentiments...Une histoire d'amour restée à l'état virtuel. En filmant le Hong Kong des années 1960 de nuit et sous la pluie, le réalisateur a incontestablement su créer une atmosphère particulière, et de la première partie du film émane à la fois une profonde tristesse et un charme indéfinissable. Mais assez rapidement, l'histoire tourne à vide et la nature déroutante de la narration peut susciter l'ennui et le désintérêt. Plus qu'un film racontant une histoire d'amour, "In the mood for love" semble être avant tout une longue méditation sur la solitude : le couple platonique en question n'étant que la rencontre passagère de deux solitudes ne faisant que se frôler. On peut adorer ou détester...Personnellement, j'avoue avoir moyennement aimé.
    JM Szn
    JM Szn

    1 abonné 21 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2022
    une belle histoire d'amour même si le couple ne s'embrasse pas une seule fois.
    tout dans la retenue alors qu'ils sont faits l'un pour l'autre et qu'ils ne pourront plus jamais vivre normalement une fois éloignés tellement ils se seront aimés.
    Come B.
    Come B.

    3 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2021
    Il faut commencer par reconnaître à ce film ses indéniables qualités plastiques, mettant en scène une atmosphère particulière. Chaque plan évoque une sensation précise et les effets de réalisation (ralentis, musique, etc) touchent au sublime.
    Mais j'ai du mal à trouver dans le traitement du concept (vieux comme le cinéma de l'amour inachevé et regretté) une réelle valeur ajoutée autre. J'y sens vraiment une noblesse d'idée ("Nous ne serons pas comme eux") touchante mais, finalement, le rythme est très lent et les effets ajoutés parfois trop déroutants (les semi-répétitions, jeux de regard, perspectives etc).
    J'y vois une galaxie de pistes ouvertes à interprétation sans m'y retrouver, et j'en sors plus confus que touché. Après plusieurs visionnages, peut-être...
    Stephanbuchet
    Stephanbuchet

    25 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2021
    Des plans minutieux mise en valeur par une photographie magistrale qui illumine la pudeur des sentiments. Des idées cinématographiques osées et précieuses tant elles permettent en filigrane une critique politique autour de la question de Hong Kong et de la Chine. Une interprétation toute en subtilité des personnages principaux. Des décors et des couleurs léchées et brillamment utilisés au service d'une histoire d'amour....
    Bref, tant de beauté dans une œuvre et nous voilà comblé d'un bonheur plein que relève d'autant plus une restauration fidèle et approuvée par son réalisateur.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    39 abonnés 1 099 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 septembre 2021
    Bien que le film soit tiré du 2e roman de Liu LYCHANG (1918-2018), « Tête-bêche » ou « Intersection » (1972), le scénario reste simple et très conventionnel : à Hong-Kong, en 1962, 2 couples emménagent sur le même palier, l’un, Chan, louant à Mme Suen, l’autre, Chow, à M. Koo. Mme Chan [Maggie CHEUNG, 36 ans dont c’est le 4e film avec Wong Kar-wai et qui a tourné dans « Green snake » (1993) de Tsui Hark] travaille dans une agence d’import-export tandis que son mari est souvent à l’étranger (Japon notamment d’où il ramène des objets innovants tels que le cuiseur à riz]. M. Chow [TONY LEUNG Chiu-wai, 38 ans, vu dans « Les fleurs de Shanghai » (1998) de Hou Hsiao-Hsien et qui a obtenu le prix d’interprétation masculine pour ce rôle au festival de Cannes] travaille dans un journal tandis que sa femme, dans l’hôtellerie, a des horaires décalés. spoiler: Ils vont comprendre rapidement que leurs époux respectifs sont amants et décident de ne pas entamer, comme eux, une relation adultère.
    Cela aurait pu être un quelconque téléfilm mais le réalisateur a su transformer et sublimer une histoire banale en un film brillant (César du meilleur film étranger en 2001) qui est une véritable leçon de cinéma : magnifique photographie en couleurs de l’Australien Christopher DOYLE (dont c’est la 6e collaboration avec le réalisateur) et du Hongkongais Mark Lee PING BING (qui a travaillé sur « Les fleurs de Shanghai » (1998)], scènes courtes filmées à travers l’encadrement de portes ou des grilles et jamais tournées au hasard, personnages filmés aussi de dos ou de profil, ambiance nocturne des scènes d’extérieurs complétant les scènes d’intérieur, robes colorées, fleuries et inventives de Mme Chan, M. Chan et Mme Chow jamais filmés, lents mouvements de caméra sans oublier la musique originale de Shigeru UMEBAYASHI (thème envoutant de Yumeji) et les chansons (en espagnol) de Nat KING COLE dont « Quizás » (1958). Tout concourt à en faire un film d’une grande sensualité mais plein de retenue et qui justifie pleinement le titre québécois, « Les silences du désir ». C’est aussi un film sur le temps qui passe (nombreux plans d’horloge), d’autant qu’il se déroule de 1962 à 1966, à Hong-Kong, à Singapour (1963) et au Cambodge (lors de la visite du Gal de Gaulle en 1966 et à Angkor Vat), c’est-à-dire pendant l’enfance du réalisateur, né à Shanghai et arrivé à Hong-Kong à l’âge de 5 ans (1963).
    Slowlyboyy
    Slowlyboyy

    2 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 septembre 2021
    Film long et platonique. Je me suis laissé tenter par la critique très positive. A croire qu'il faut être un cinéphile pour apprécier ce genre de film.
    Tom tom
    Tom tom

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 septembre 2021
    Moi qui n'aime pas beaucoup les comédies romantique, celle-ci est assez différente des autres. On se concentre uniquement sur les deux personnages principaux ce qui fait que l'on comprend mieux l'histoire je trouve. les couleurs et l'ambiance sont magnifique.
    irgendwer92
    irgendwer92

    8 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 septembre 2021
    Et dire que s'ils avaient conclu... il n'y aurait pas eu de film! et nous aurions été heureux. Eux aussi d'ailleurs. Quelle punition de long en large! L'image est belle, certes, mais quel nanard sentimental... lent... aussi peu savoureux qu'une frite froide et molle au fond d'un cornet au macdo...
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