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    In the Mood for Love
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    408 critiques spectateurs

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    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juin 2022
    « In the mood for love » du réalisateur hongkongais Wong Kar-Wai est sorti en 2000 et a obtenu l’année suivante le César du meilleur film étranger tandis que les 2 acteurs principaux ont reçu l’un le prix d’interprétation à Cannes et l’autre le prix de la meilleure actrice lors des Golden Horses Awards. Le titre peut se traduire par « d’humeur amoureuse » et traduit bien l’ambiance du film. Nous sommes à Hong Kong en 1962, encore colonie britannique, Mr Chow (Tony Leung Chiu-wai), journaliste, et Mme Chan (Maggie Cheung), secrétaire dans une société de livraisons, louent le même jour des chambres dans un meublé dirigée par Mme Suen avec des voisins très bruyants jouant au Mah-jong. Leurs conjoints travaillent beaucoup et sont souvent absents. Par hasard via un sac à main et une cravate, ils découvriront que leurs conjoints sont en fait amants. Ils vont se rapprocher mais pour ne pas faire jaser les autres locataires, ils feront attention lorsqu’ils se croiseront pour aller chercher leurs nouilles pour manger seul dans leur chambre. Mr Chow invitera Mme Chan à l'aider pour écrire une publication sur les arts martiaux et toujours pour se « protéger » des voisins, Mr Chow louera une chambre d’hôtel pour pouvoir travailler sérieusement à son manuscrit. Ces 2 êtres trompés, déçus et cherchant un réconfort se rapprocheront de plus en plus mais ne se donneront la main qu’après 1h 10 de ce film de 1 h 38.
    L’année suivante Mr Chow doit partir travailler à Singapour et il demandera à Mme Chan de l’accompagner mais elle arrivera trop tard. L'année suivante, c’est Mme Chan qui va à Singapour, elle l'appellera mais restera sans voix quand il décroche. Plus tard, Mr Chow remarquera une cigarette marquée de rouge à lèvres dans son cendrier réalisant que Mme Chan lui a rendu visite. Selon une vieille coutume, Mr Chow confiera à un trou dans le mur d’un temple en ruine au Cambodge son secret et le rebouchera de boue.
    Un film d’amour d’une très grande pudeur sans aucune scène de sexe. L’esthétisme prime avec à plusieurs reprises de magnifiques scènes en termes de lumière, d’angles de vue, de ralentis ou d’accélérés… des effets de la pluie, des volutes de fumée de cigarette… et une très belle bande son contrastant avec des dialogues qui in fine sont rares.
    13Witus
    13Witus

    13 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mars 2023
    L'un des meilleurs films de l'histoire.
    Juste flamboyant de justesse et de goût.
    La juxtaposition parfaite entre créativité à l'image et méthode de plan, entre scénario décousu et faire un film sur l'intime. Le décor est l'ami de l'intime. Kar-Wai cadence son film grâce à la musique, sublime, qui prend vie et devient un personnage majeur du récit. C'est magnifique.
    RED JOHN
    RED JOHN

    15 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 avril 2022
    "Ce que je voudrais faire, c'est un livre sur rien" a écrit Flaubert, et "In the mood for love" (2000) de Wong Kar-Wei illustre parfaitement cette ambition. Un film où il ne se passe rien et racontant l'histoire d'un couple qui ne passe pas à l'acte et ose à peine s'avouer ses sentiments...Une histoire d'amour restée à l'état virtuel. En filmant le Hong Kong des années 1960 de nuit et sous la pluie, le réalisateur a incontestablement su créer une atmosphère particulière, et de la première partie du film émane à la fois une profonde tristesse et un charme indéfinissable. Mais assez rapidement, l'histoire tourne à vide et la nature déroutante de la narration peut susciter l'ennui et le désintérêt. Plus qu'un film racontant une histoire d'amour, "In the mood for love" semble être avant tout une longue méditation sur la solitude : le couple platonique en question n'étant que la rencontre passagère de deux solitudes ne faisant que se frôler. On peut adorer ou détester...Personnellement, j'avoue avoir moyennement aimé.
    JM Szn
    JM Szn

    1 abonné 23 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2022
    une belle histoire d'amour même si le couple ne s'embrasse pas une seule fois.
    tout dans la retenue alors qu'ils sont faits l'un pour l'autre et qu'ils ne pourront plus jamais vivre normalement une fois éloignés tellement ils se seront aimés.
    Come B.
    Come B.

    3 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2021
    Il faut commencer par reconnaître à ce film ses indéniables qualités plastiques, mettant en scène une atmosphère particulière. Chaque plan évoque une sensation précise et les effets de réalisation (ralentis, musique, etc) touchent au sublime.
    Mais j'ai du mal à trouver dans le traitement du concept (vieux comme le cinéma de l'amour inachevé et regretté) une réelle valeur ajoutée autre. J'y sens vraiment une noblesse d'idée ("Nous ne serons pas comme eux") touchante mais, finalement, le rythme est très lent et les effets ajoutés parfois trop déroutants (les semi-répétitions, jeux de regard, perspectives etc).
    J'y vois une galaxie de pistes ouvertes à interprétation sans m'y retrouver, et j'en sors plus confus que touché. Après plusieurs visionnages, peut-être...
    Stephanbuchet
    Stephanbuchet

    25 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2021
    Des plans minutieux mise en valeur par une photographie magistrale qui illumine la pudeur des sentiments. Des idées cinématographiques osées et précieuses tant elles permettent en filigrane une critique politique autour de la question de Hong Kong et de la Chine. Une interprétation toute en subtilité des personnages principaux. Des décors et des couleurs léchées et brillamment utilisés au service d'une histoire d'amour....
    Bref, tant de beauté dans une œuvre et nous voilà comblé d'un bonheur plein que relève d'autant plus une restauration fidèle et approuvée par son réalisateur.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 septembre 2021
    Bien que le film soit tiré du 2e roman de Liu LYCHANG (1918-2018), « Tête-bêche » ou « Intersection » (1972), le scénario reste simple et très conventionnel : à Hong-Kong, en 1962, 2 couples emménagent sur le même palier, l’un, Chan, louant à Mme Suen, l’autre, Chow, à M. Koo. Mme Chan [Maggie CHEUNG, 36 ans dont c’est le 4e film avec Wong Kar-wai et qui a tourné dans « Green snake » (1993) de Tsui Hark] travaille dans une agence d’import-export tandis que son mari est souvent à l’étranger (Japon notamment d’où il ramène des objets innovants tels que le cuiseur à riz]. M. Chow [TONY LEUNG Chiu-wai, 38 ans, vu dans « Les fleurs de Shanghai » (1998) de Hou Hsiao-Hsien et qui a obtenu le prix d’interprétation masculine pour ce rôle au festival de Cannes] travaille dans un journal tandis que sa femme, dans l’hôtellerie, a des horaires décalés. spoiler: Ils vont comprendre rapidement que leurs époux respectifs sont amants et décident de ne pas entamer, comme eux, une relation adultère.
    Cela aurait pu être un quelconque téléfilm mais le réalisateur a su transformer et sublimer une histoire banale en un film brillant (César du meilleur film étranger en 2001) qui est une véritable leçon de cinéma : magnifique photographie en couleurs de l’Australien Christopher DOYLE (dont c’est la 6e collaboration avec le réalisateur) et du Hongkongais Mark Lee PING BING (qui a travaillé sur « Les fleurs de Shanghai » (1998)], scènes courtes filmées à travers l’encadrement de portes ou des grilles et jamais tournées au hasard, personnages filmés aussi de dos ou de profil, ambiance nocturne des scènes d’extérieurs complétant les scènes d’intérieur, robes colorées, fleuries et inventives de Mme Chan, M. Chan et Mme Chow jamais filmés, lents mouvements de caméra sans oublier la musique originale de Shigeru UMEBAYASHI (thème envoutant de Yumeji) et les chansons (en espagnol) de Nat KING COLE dont « Quizás » (1958). Tout concourt à en faire un film d’une grande sensualité mais plein de retenue et qui justifie pleinement le titre québécois, « Les silences du désir ». C’est aussi un film sur le temps qui passe (nombreux plans d’horloge), d’autant qu’il se déroule de 1962 à 1966, à Hong-Kong, à Singapour (1963) et au Cambodge (lors de la visite du Gal de Gaulle en 1966 et à Angkor Vat), c’est-à-dire pendant l’enfance du réalisateur, né à Shanghai et arrivé à Hong-Kong à l’âge de 5 ans (1963).
    Slowlyboyy
    Slowlyboyy

    2 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 septembre 2021
    Film long et platonique. Je me suis laissé tenter par la critique très positive. A croire qu'il faut être un cinéphile pour apprécier ce genre de film.
    Tom tom
    Tom tom

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 septembre 2021
    Moi qui n'aime pas beaucoup les comédies romantique, celle-ci est assez différente des autres. On se concentre uniquement sur les deux personnages principaux ce qui fait que l'on comprend mieux l'histoire je trouve. les couleurs et l'ambiance sont magnifique.
    irgendwer92
    irgendwer92

    9 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 septembre 2021
    Et dire que s'ils avaient conclu... il n'y aurait pas eu de film! et nous aurions été heureux. Eux aussi d'ailleurs. Quelle punition de long en large! L'image est belle, certes, mais quel nanard sentimental... lent... aussi peu savoureux qu'une frite froide et molle au fond d'un cornet au macdo...
    Victor Hommel
    Victor Hommel

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 mars 2023
    Je me suis rarement autant ennuyé devant un film. 1h30 de perdu où il ne se passe absolument rien, des scènes soit trop rapides soit beaucoup trop longues, l'histoire qui n'avance pas où avance trop vite en 2min.. Le tout avec des transitions entre scène digne d'un PowerPoint d'un élève de collège !
    La fin ne fait que confirmer la crainte naissante tout du long qu'il ne se passera rien entre eux alors que cela aurait pu être une histoire magnifique...
    1 étoile tout de même pour l'esthétisme et la cohérence des couleurs des décors, et pour les jeux d'acteur des 2 personnages principaux.
    Lolipop
    Lolipop

    11 abonnés 80 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 août 2021
    Si vous voulez voir un film dans lequel il ne se passe absolument RIEN, courez le voir. Sinon passez votre chemin. L'histoire est censée montrer le tourment amoureux mais ne réussit qu'à provoquer l'ennui le plus profond. On voit les "amoureux" qui se croisent, dinent ensemble, se re-croisent, échangent quelques banalités et puis c'est tout. Ils ne font rien d'autre. Seule la bande son sauve un peu les meubles. Encore un film romantique raté. Je ne comprends pas que les critiques se soient autant emballées à son sujet.
    marilouregardeunfilm
    marilouregardeunfilm

    3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 août 2021
    D'un esthétisme exquis, la musique est émouvante, les acteurs jouent bien...
    très poétique, un classique à voir et à revoir
    Excellent moment de visionnage je recommande fortement!
    Achim ERNEST
    Achim ERNEST

    38 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 août 2021
    Profitez de cette ressortie immanquable de ce chef-d'œuvre du cinéma Hong-kongais. Tout est parfait dans ce film. Des choix des plans au travail de la lumière, sans compter sur le jeux incroyable des acteurs qui subliment le réalisme de cette romance autour d'un amour interdit. Même le choix des robes des femmes chinoises et admirable.
    Une belle symbiose entre l'Asie traditionnelle tant par ses mœurs que ses habitudes et l'Occident romantique tant par sa liberté que son style sobre.
    Hulufo
    Hulufo

    7 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 août 2021
    Deux forces opposées : verticale et horizontale. Deux êtres séparés par un souffle... Composition à l'escarmouche. Impossible ? Peut-être.
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