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Domnique T
65 abonnés
239 critiques
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4,5
Publiée le 26 août 2021
Illustration magistrale de l’apophtegme de Camus « un homme, ça s’empêche ». Une œuvre envoutante empreinte de nostalgie sur l’éternel sujet du rendez-vous amoureux manqué. Le film évoque une gravure où les étoiles chinoises Maggie Cheung et Tony Leung semblent ressusciter les figures sublimes et langoureuses de l´amour courtois. La grande qualité du film réside essentiellement dans son esthétique délicate, sa grâce et sa précision. La sophistication légère des 2 protagonistes porte la beauté des sentiments portés par de récit envoutant.
Romance revisitée ... avec une dimension esthétique assez remarquable. Néanmoins cette dimension ne sauve pas le film de sa grande lenteur... ça en devient ennuyeux
Ai revu "In the mood for love" de Wong Kar-Wai, film qui était sorti il y a tout juste 20 ans et qui revient sur les écrans avec une copie restaurée pour fêter cet anniversaire. A l'époque j'avais été subjugué par la mise en scène de ce film et 20 ans après le choc est toujours aussi puissant. Je n'avais jamais revu ce long métrage Hong-Kongais depuis. Nul autre que Wong Kar-Wai pour filmer l'indicible et tout particulièrement la langueur et l'ennui, l'embryon d'une passion amoureuse et le renoncement. Nul autre que Wong Kar-Wai pour filmer les ombres, les odeurs, les frôlements, les frémissements... Madame Su et Monsieur Chow emménagent le même jour sur le même palier. Ils découvrent petit à petit que leur mari et femme sont amants. La caméra de Wong Kar-Wai caresse ses acteurs tel un pinceau avec une grande précision et surtout une immense sensualité. Très peu de décors (tous en studio), une lumière très travaillée, une musique envoutante et hypnotisante transcendent toute l'intériorité du jeu d'acteur de la sublime Maggie Cheung et du magnifique Tony Leung. Des idées de mise en scène extraordinairement inventives entre autre celle de faire comprendre le temps qui passe et l'enchainement des saisons simplement avec les robes de Madame Su, celle de nous montrer le couple d'amant uniquement de dos ou en voix hors champs... Ce film est un opéra minimaliste et silencieux... incontestablement un chef d'oeuvre. Si vous ne l'avez pas vu... foncez-y.
"In the mood for love" est un choc esthétique absolu. Le jeu des acteurs est d'une beauté et d'une justesse phénoménale. Les images et la musique sont obsessionnelles.
Film Sympathique peut être il y'a 20 ans mais la ! C'est juste lent , ennuyeux à mourir et absolument pas original et comme d'habitude la critique encens le film par pure complaisance ...on peut plus de tous ces lèche botte de critiques qui trouvent un film génial des qui y q une once de romantisme !! Nul !!!!
J'ai vu ce film hier pour la 4e fois, je pense. Toujours ce même sentiment de beauté, de délicatesse, de perte et de gâchis. Et la fin, quand il se confie à l'arbre... Là, je me transforme, toujours, en véritable fontaine, c'est comme ça, je n'y peux rien...
Une lenteur pesante. Des scènes parfois inutile. Des plans calibrés à la perfection. Deux acteurs principaux coincé entre l'amour et l'adultère. En somme un film long mais poétique.
J'aimerais dire quelques choses. Je ne suis pas un grand fan de M. Wong Kar Wai. La première fois je regardais son film, je me sentais incompréhensible voir nul. Cependant après ces années, je me suis dit bien au contraire. En fait, son film est comme un grain. Il va bourgeonner discrètement dans le cœur et grandir avec le temps. Finalement, cela devient quelque chose merveilleux. C'est le seul sentiment je procède et cela tient dans mon cœur.
In the Mood for Love n'a rien d'une historiée d'amour romantique sucrée et mielleuse. C'est honnêtement déroutant. Cette mise en scène pudique, les plans longs sur les personnages où a défaut d'avoir beaucoup de répliques transmette leur remords et leur peur à coup de regard. Quand la projection s'est fini je ne savais pas vraiment quoi penser. mais au fur et à mesure je me remémorais les plans, l'histoire, les personnages. Et en fait je me suis rendu compte que le film était très puissant, car j'étais dans le déni. comme les personnages du film... je voulais une fin heureuse et je ne l'acceptais pas cette fin, dramatique et mélancolique. Un moment de cinéma vraiment unique, à voir car c'est vraiment un chef-d'œuvre en son genre.
Cette femme a vraiment une croupe admirable, que le réalisateur ne se prive pas de filmer. Mais bon dieu, qu'est-ce qu'il attend pour la troncher ! Pour un français (ou un italien), ça paraît assez bizarre. Plaisanterie mise à part, c'est indéniablement un bon film, ambitieux et méritoire, qui sort sans problème son épingle du jeu dans la médiocrité du cinéma moderne, et d'abord par le thème qui est le sien. Mais il est trop lent et trop languissant à mon goût. Lisez La Princesse de Clèves, c'est quand même nettement mieux.
Un jour, un ami que je pouvais considérer comme un frère, me dit: "Viens, nous allons regarder un chef-d'œuvre romantique ensemble." Je fus bouleversé par cette demande: A-t-il des sentiments plus qu'amicaux à mon égard? Mais soit... Là, n'est pas le sujet. Je fus transporter par ce film, où la mélancolie nous transporte dans les rues de Hong-Kong. Ce film m'a rappelé qu'on avait tous une vie assez médiocre, mais bon, au moins, on peut la combler avec les potos! Les musiques sont d'ailleurs très sympas. Le rythme peut paraitre lent mais on peut facilement s'y attendre, on ne recherche pas un fast and furious!!!
Une mise en scène hypersophistiquée qui fait de Hong Kong une prison dorée pour ces deux cœurs délaissés. L’usage qui est fait du surcadrage (notamment dans les appartements, grouillants et étriqués) ou la présence fréquente d’amorces d’un obstacle entre le spectateur et les acteurs (tels que des barreaux de fenêtres ou des vitres poussiéreuses, auxquelles la citation finale fait référence) soulignent avec infiniment de grâce l’enfermement des personnages, dans l’impossibilité de s’aimer à l’intérieur de ce cadre rétréci ou brouillé. Même chose à l’extérieur, les ruelles y sont toujours trop étroites (même si c’est pour mieux s’y rencontrer et s’y frôler) et quand elles ne le sont pas, la pluie diluvienne oblige à s’abriter sous de minuscules préaux carrés. Une prison. Hong-Kong est une prison pour ces deux amoureux transis. Et comme toute prison, elle a ses geôliers : voisins, voisines et commérages sont toujours là pour veiller à ce que l’amour ne puisse pas s’exprimer. Des geôliers dont l’uniforme serait ces chatoyantes qipaos, magnifiques robes à la mode à Shanghai dans les années 30. Puis, lorsque le carton "fin" apparaît, à l’instar de cet inoubliable couple livré à son sort, jouant et rejouant le jeu de la séduction ou de la scène (de ménage), c’est à notre tour d’être abandonnés. Tristes, il nous faut quitter cette œuvre riche de tant de beauté, chef d'œuvre de son réalisateur. L’émotion reste vivace longtemps après le visionnage : voilà un film qu’on souhaiterait ne jamais voir se terminer…
C'est un film qui repose essentiellement sur son esthétisme et c'est un fait, c'est très beau. On retiendra tout particulièrement ces scènes magiques qui reprennent le thème principal du film avec des images ralenties. L'histoire est très simple et quelque peu répétitive, heureusement on ne tombe pas dans l'ennuie grâce à un film qui sait être court et à la présence magnifique des deux acteurs principaux. C'est beau, débordant de finesse, de sentiments suggérés et de mélancolie, mais ce n'est finalement pas une forme de cinéma qui me parle totalement.
Bon vous l'aurez compris, c'est un film vraiment esthétique tant par la beauté des acteurs que dans la lumière et la lenteur qui plantent le décor. La bande son est étonnante, on y attend une happy end du début à la fin.